Chapitre 20 /

PDV Julia

Je retire avec énervement mon peignoir, et enfile rapidement une robe-pull grise. Je prends l'ascenseur pour la "je ne sais combientième fois de la journée" et vais dans le hall. Je marche un peu, ne sachant quoi faire, et les pensées perturbées. Je finis par me diriger vers le bar/resto de l'hôtel, m'installe avec fatigue sur une chaise du bar, et inspire une grande bouffée d'air. Ça me fait un bien fou...

C'est quelque chose que je fais souvent lorsque je commence à me poser trop de questions, à paniquer... Je prends l'air. Respirer un peu, essayer de penser à autre chose en allant dans un autre environnement est quelque chose qui, bizarrement, m'a toujours relaxé.

Je suis chelou, je sais...

Et "me poser trop de questions", c'est aussi quelque chose que je fais souvent. Un peu trop souvent, même. Dans certaines situations, c'est pratique, mais d'en d'autres, pas vraiment. À force de trop réfléchir, et d'avoir trop de suppositions et questions bizarres qui se bousculent dans mon esprit, je commence à dérailler. 

Et je dis ça en connaissance de cause. 

C'est alors que me revient un ancien souvenir. 

Je me rappelle de cette fameuse cabane dans les arbres...

Non !

Il ne faut pas que j'y pense ! J'ai mis toutes les forces que je pouvais, à oublier ces ignobles souvenirs, et je ne vais pas tout refouler maintenant-

— Bonsoir, vous souhaitez quelque chose ?

Je sursaute et me retourne. J'aperçois un jeune homme penché vers moi, que je suppose être un serveur. Logique, j'ai envie de dire.

— Euh, oui, euh... un Manhattan s'il vous plaît.

Il acquiesce simplement, et tourne les talons. Une fois loin, je claque ma main sur mon front. Il faut que j'arrête de penser à ça, à me rendre folle au point de repenser à... ça. Je m'assieds alors plus confortablement sur mon siège, ferme les yeux, et essaye de penser à quelque chose d'agréable, quelque chose qui distraira mon esprit troublé. J'imagine alors une plage, au sable doux, à l'eau claire, aux coquillages colorés, au soleil lumineux, et à la brise d'une douceur paradisiaque qui caresse mon visage et mon bras dans une singulière étreinte. Elle traverse mes jambes, suit le contour de mes clavicules, et frôle doucement le bout de mes lèvres. Cette brise se transforme alors en une silhouette aux yeux gris, et l'envie soudaine de me laisser allez dans l'étreinte interdite que me propose mes pensées me prend. 

— Euh... Votre boisson.

J'ouvre les yeux en sursautant légèrement, et croise les yeux d'un brun questionneur du serveur. Voilà de quoi calmer radicalement mes ardeurs. Il va arrêter de me faire peur ?! 

Au moins, ça t'empêchera d'avoir des pensées malsaines avec tu sais qui, me murmure ma raison.

Je chasse cette pensée rapidement, et attrape rapidement mon verre et l'addition. Certes, mes pensées se sont quelque peu égarées, mais la silhouette n'était pas vraiment... Bon, bref. Je passe mes pouces sur les extrémités de mon verre, puis avale une gorgée... Délicieux. Je pourrais devenir alcoolique pour cette boisson. Je regarde la magnifique vue de la baie vitrée, qui laisse percevoir à l'horizon les vagues de la plage. Je devrais penser à y faire un tour au moins une fois, autant en profiter. Ce n'est pas tout le temps qu'on est à LA. 

— Julia !

Je sursaute encore une fois, en évitant de justesse que le contenu de mon verre se renverse sur mes habits. Mais c'est quoi leur délire ici ? Je vais finir par faire un infarctus à force de sursauter. Je finis par me retourner, et aperçois avec surprise Cécilia.

— Oh, salut Cécilia, la saluai-je d'une voix faible.

— Salut Julia... ça va ? T'as l'air un peu dans les nuages.

Pas tort. C'est sûrement la raison pour laquelle je suis autant surprise quand quelqu'un me parle. Elle s'assied doucement à mes côtés, et pose une main rassurante sur mon épaule. 

— Ta carte n'a pas marché, et tu te retrouves à la rue en train de picoler ? me questionne-t-elle en rigolant, sûrement pour alléger la pressante atmosphère rôdant autour de moi.

Je lâche un rire nerveux.

— Non, ma carte a bel et bien fonctionné, je prends juste l'air... lui expliquai-je en prenant une gorgée de ma boisson, tout en regardant le magnifique coucher de soleil qui me fait face.

— Oh, tant mieux alors. C'est juste que tu semble perplexe, il y a un problème ?

— Comment t'as deviné ? lui demandai-je en me tournant vers elle, le regard intrigué.

Ses lèvres s'étirent en un sourire rassurant. Le temps d'un instant, j'ai l'impression d'avoir Vic devant moi. C'est agréable.

— Tu es assez facile à décrypter, je dois bien l'admettre. Donc j'ai raison ?

— On peut dire ça, oui. C'est juste que je suis... enfin, je deviens parano.

Elle fronce les sourcils, dans l'attente que je développe mes propos.

— Enfaite... Lorsque je suis rentrée dans ma chambre, je me suis rendu compte que je ne trouvais plus deux objets. Dis comme cela, ça n'a pas l'air d'être très alarmant, mais j'étais vraiment sûre de les avoir vus ce matin en partant au boulot.

Encore une fois, elle fronce les sourcils. Elle ne semble d'abord pas comprendre la raison pour laquelle je m'inquiète, mais finit par réaliser. 

— Oooh... je vois. Julia, ne me dis pas que tu penses que j'étais sérieuse avant, avec cette histoire de vol là, me demande-t-elle, l'air grave.

— Je ne sais pas. Je deviens parano je crois. D'un côté, je me dis que c'est impossible, que je réfléchis juste trop. Mais je ne peux pas m'empêcher de m'imaginer des scénarios improbables...

Elle roule des yeux, et pose cette fois-ci ses deux mains sur mes épaules pour me regarder droit dans les yeux.

— Arrête de paniquer comme ça. Tu es sûre d'avoir cherché partout ? me demande-t-elle.

— Oui, j'en suis sûre.

— Ok. Et puis, c'est quoi ces fameux "objets" ? 

Je ne peux m'empêcher de m'empourprer.

— Euh... une de mes nuisettes et mon flacon de parfum.

Un petit blanc s'installe, et... elle éclate de rire. Littéralement.

- T'es sérieuse Julia ? s'époumone-t-elle en rigolant. Ce n'est qu'une nuisette et un parfum ! Tu as seulement dû les perdre ! Ne panique pas !

Bien qu'elle se moque de moi, je me joins à son rire. Pourquoi je panique pour une nuisette et un parfum ?! Je suis vraiment bête !

— Ok, finis-je par admettre, tu as peut-être raison. Je ne devrais pas me mettre dans de tels états pour des choses si insignifiantes. J'ai seulement dû les égarer, et ça paraît logique vu l'état de ma chambre. C'est plus une porcherie qu'autre chose.

Nous rigolons en même temps. Au fond de moi, j'entends toujours cette petite voix mesquine me murmurant que je ne fais que me mentir à moi-même, mais j'essaye de l'ignorer. Et puis merde, vivons le jour le jour, et à bas les inquiétudes futiles !

* * *

Nous arrivons à la fin de notre première semaine à LA, et tout s'est passé extrêmement bien. Trop bien même. Je n'ai même pas vu le temps passer. C'est le week-end, et comme je l'espérais, Ryan m'a laissé du repos. Nous avons tellement bien bossé qu'on peut se permettre deux jours tranquilles.

Dans les alentours de onze heure, je poirote tranquillement dans ma chambre, ne sachant pas réellement quoi faire. C'est alors que je repense à la fameuse plage devant l'hôtel. Ce rappel à l'effet d'une illumination dans mon esprit. Mais oui ! Quelle cruche ! Qui vient à Los Angeles sans profiter au moins une fois de ses magnifiques plages plus que populaires ? Je suis d'un coup bien plus excitée. N'ayant pas l'intention d'y aller seule, je sors mon téléphone dans l'espoir de trouver un peu de compagnie. Je balaye du regard mon répertoire, et bloque sur le numéro de Cécilia et Nate. C'est bien les deux seules personnes que je connais assez bien ici, et qui pourraient faire l'affaire. Je leur envoie alors un message à chacun, et suis ravie de voir qu'ils acceptent tous les deux. Nous nous donnons rendez-vous à la plage prénommée "Santa Monica", à treize heure. Je fonce alors directement sous la douche afin de me m'épiler soigneusement et me préparer. Une fois fini, je sors de la salle de bain, et cherche le maillot que j'ai amené dans ma valise. Effectivement, j'en ai pris on ne sait jamais. Il est vrai que nous sommes venus ici pour travailler, mais j'ai seulement pris quelques précautions. J'enfile alors mon bikini vert, qui ne met pas réellement en valeur mon petit bidou... 

... mais bon, fuck les rageux, je suis resplendissante !

J'enfile par-dessus une robe blanche m'arrivant aux genoux. Une fente coupe la robe jusqu'en haut de ma cuisse fraîchement rasée, quoiqu'un peu irritée par ce fichu rasoir BIC ! Je brosse mes cheveux qui sont maintenant secs, et mets des sandales affichant cruellement mon affreuse pédicure. C'est sûr qu'en portant des talons à longueur de journée, mes pieds ne sont pas vraiment ceux de Cendrillon. Une fois prête, j'attrape mon sac et sors de ma chambre. Je descends dans le hall, et croise Cécilia qui porte également une robe de plage blanche. Je marche rapidement vers elle.

— Cécilia !

Elle se retourne et nos regards se croisent. Elle marche vers moi, et nous nous saluons joyeusement une fois à ma hauteur.

— Salut Julia, j'adore ta robe !

— Merci, la tienne est aussi incroyable. On y va ?

—Yup !

Elle croise son bras avec le mien lorsque nous nous dirigeons vers la sortie, et fait la conversation avec beaucoup de dynamisme. Les habitants de LA sont si sympathiques et ouverts, c'est limite dépaysant ! Les new-yorkais sont si... maussades, si on fait la comparaison.

— C'est vraiment cool que ton patron t'ait laissée le week-end de libre ! remarque-t-elle en tournant sa tête vers la mienne.

— Totalement, je-

Je suis coupée dans ma phrase par une décapotable rouge, littéralement flamboyante. Elle est stationnée devant l'hôtel, et je suis surprise d'y voir Nate au volant, une paire de lunette sur le nez. Cécilia arrête de parler devant mon silence, et me dévisage.

— Bah quoi ? me demande-t-elle.

D'un mouvement de la tête, je lui montre la voiture rouge. Elle dirige alors son regard là où le mien s'était figé, et prend quelques secondes pour réaliser.

— Attends, ne me dis pas que c'est lui ?! Ce fameux "ami" qui va se joindre à nous ? me demande-t-elle avec excitation.

Je souris et remue vivement de la tête pour répondre positivement à sa question. Elle place sa main devant sa bouche, apparemment époustouflée. C'est plutôt compréhensible vue le bolide, et... le conducteur qui nous fait face. Nate est juste resplendissant, c'est le cas de le dire. Le vent chaud ramène ses cheveux d'un doré éclatant vers l'arrière, comme s'il les coiffait. Il porte une chemise plutôt ringarde, mais son physique athlétique est si imposant que c'en devient très attirant. Il est au téléphone, le bras sur la portière, et la tête rejetée en arrière. Il tapote doucement ses doigts sur la peinture écarlate de la voiture, et je ne peux retenir mon regard de suivre la course folle des veines marquant fortement son avant bras et sa main. Ses lèvres s'étirent en un magnifique sourire, et il lâche un rire harmonieux, sûrement causé par son interlocuteur.

Bon dieu, qu'est-ce qu'il est craquant.

— Nate Scott dans toute sa splendeur, ai-je envie de dire, murmurai-je doucement.

Sans que je ne comprenne pourquoi, la tête de Cécilia se tourne vivement vers moi. Lorsque je la regarde dans les yeux, je constate qu'elle est sous le choc.

— Attends, attends, attends... c'est Nate Scott ?! s'exclame-t-elle.

— Oh, euh oui.

— Mais depuis quand es-tu amie avec un gars comme lui ?! Je veux dire, c'est bien un super gros PDG ?

— Oui, PDG de Scott's House, rigolai-je en tournant mon regard vers le beau blond. Comment le connais-tu ? Tu ne travailles pourtant pas dans les affaires.

— Je ne travaille pas dans les affaires, mais crois-moi que des personnes comme lui, j'en vois passer des milliers chaque jour vu l'hôtel dans lequel je travaille. Il y a d'ailleurs déjà séjourné. Un type beau et aimable à souhait. Un peu à l'opposé de ton patron... 

Je ne peux retenir un rire, que je lâche avec bien trop de joie. Mon hilarité attire le regard de Nate qui me reconnait. Immédiatement, il sort de sa voiture et se dirige vers nous, souriant.

— Salut Julia, me salue-t-il en retirant ses lunettes, dévoilant ses beaux yeux bleus.

Rapidement, il m'attrape et me serre dans ses bras. Une étreinte assez inattendue, mais dont la chaleur me rend toute chose. Il est si amical et gentil que je ne sais quoi penser. Nous nous séparons, et je me mets à rougir face au regard stupéfait de Cécilia qui nous étudie à tour de rôle.

— Hum, Nate, je te présente Cécilia.

Il se tourne vers elle, et lui lance un sourire ravageur. Elle même se met à rougir, et je suis surprise de voir que ses rougeurs sont beaucoup plus pires que les miennes, une première ! Mais bon, c'est assez logique vue la pâleur de son teint.

Nous échangeons quelques banalités, avant que Nate ne nous propose de grimper dans son -je cite, "nouveau bébé" à la peinture rouge rutilante. Il nous a fait part de son amour pour les voitures, et ça se confirme avec la façon dont il chouchoute sa décapotable. Cécilia se place à l'arrière, lui à la place de conducteur, et moi à celle de passager. Il démarre, et la voiture gronde avec fureur... J'adore.

Pendant le trajet, Nate allume la radio et une musique que j'affectionne en ce moment passe (multimédia). Je me mets à chanter les paroles espagnoles à tue-tête d'une manière tout à fait horrible, mais me laisse aller quand Nate me rejoint dans mon chant catastrophique. Nous pouffons tous de rire, et le trajet se déroule à merveille... 

* * *

Nous arrivons à Santa Monica. Après que Nate ait garé sa voiture, nous nous dirigeons vers la plage. Je sens l'extase envahir mon être dès lors que mes pieds entrent en contact avec le sable doux et chaud de la plage. C'est juste incroyable, je ne veux pas rentrer à New-York. J'ai toujours adoré les plages, et ça, depuis ma plus jeune enfance. Nous trouvons une place au calme, et étendons nos serviettes ainsi que nos affaires. C'est là que nous commençons à nous déshabiller. J'enlève maladroitement ma robe, dévoilant mon maillot que je suis ravie d'avoir mis. Il est juste sublime. Lorsque ma tête est enfin libérée de cette foutue robe, je constate que Cécilia et Nate se sont aussi déshabillés. Mon amie porte un maillot une pièce blanc. Je suis choquée de voir la taille de ses seins. Bon Dieu, ils sont énormes ! Même moi qui suis une femme, je ne peux m'empêcher de les reluquer. La couleur de son maillot se fond parfaitement avec sa peau ivoire, et forme un contraste incroyable avec ses cheveux noirs qui, une fois détachés, lui arrive jusqu'aux reins. 

Mon regard se porte ensuite sur... Nate. Wow

Il porte un maillot simple, mais... ses muscles merde. Son corps est sculpté à merveille, tellement qu'on dirait que sa musculature a été taillée dans de l'argile. J'ai déjà eu un avant-goût de son corps lors de notre séance de boxe, mais là... 

Je constate que lui aussi me reluque, mais j'essaye d'y faire abstraction en minant ranger mes affaires. Je m'assieds sur ma serviette, sors ma crème solaire de mon sac, et m'en barbouille le corps. J'ai plus tendance à devenir une écrevisse en bronzant qu'autre chose, donc autant prendre quelques précautions. Nate s'assied à mes côtés, et Cécilia s'en va chercher une glace. 

Une fois fini, je range mon tube de crème, me détache les cheveux, sors ma paire de lunettes, et m'allonge sur le dos en les plaçant sur le bout de mon nez. Je ferme les yeux, et profite de la vitamine D envahissant chaque mètre carré de ma peau. C'est définitif, je ne veux pas rentrer... 

— C'est vraiment magnifique...

Je me redresse, et me tourne vers Nate qui vient de parler. Je dirige mon regard vers là où lui regarde, la plage. La plage est un lieu magnifique. Aucunes ordures ne traînent ici, les gens sont respectueux de cet endroit paradisiaque. L'eau d'un turquoise envoûtant, se disperse en quelques vagues qui elles-mêmes forment de petites écument blanches dessinant sur le sable fin et infiniment doux divers formes. L'odeur du sel marin flotte dans la légère brise qui voile la plage et son sable, puis vient jouer dans mes narines pour leur infliger le même effet qu'un tranquillisant. C'est un lieu de toute beauté.

— C'est vrai, affirmai-je en perdant mon regard dans l'horizon bleu.

C'est alors que, sans que je ne puisse réagir, son visage s'approche du mien. Il dirige ses lèvres doucement vers les miennes, et nous sommes tellement proches que je peux presque sentir son souffle à la fois chaud et frais sur mon menton. Je ne sais quoi faire, et reste figée face à lui, le souffle haletant, comme si mon esprit ne comprenait pas ce qui se passe, bien que cela me paraisse évident.

Soudain, nous entendons de bruyants gloussements de femmes. Tellement bruyants que nous nous figeons. Je détourne mon regard vers ces femmes avec précipitation, comme pour m'échapper de la chaude étreinte dans laquelle Nate m'a enveloppée. Néanmoins, mon esprit s'égare et oublie rapidement Nate lorsque je prends conscience de la personne qui me fait face.

Je comprends pour quelles raisons elles gloussent maintenant...

Deux hommes sortent de l'eau, d'une façon tellement sexy que je me demande sincèrement si je ne suis pas coincée dans un film. De grosses planches de surf sont placées sous leur bras, et ils rigolent entre eux en se bousculant. D'un côté, se trouve un homme de peau foncée, avec un corps sculpté comme jamais. Il se tourne vers son ami, un sourire resplendissant aux lèvres et dévoilant une longue rangée de dents blanches et alignées.

Mais mon attention ne s'attarde pas vraiment sur lui, mais plus sur l'autre.

Ces cheveux bruns, mouillés et en bataille. 

Ces yeux gris qui ne cessent de me fixer depuis tout à l'heure. 

Ce magnifique corps que je me suis imaginée des millions de fois, et qui est encore mieux que dans mes rêves les plus fous.

Cet homme.

Ryan.

3195 mots / Relu et corrigé

* * *

Hey les p'tits poulpes ! 🐙

Oui oui... Je sais, ça faisait longtemps ! Désolé ! Ne me frappez pas !

Alors ce chapitre ?
Quel est ce souvenir ? Dans la cabane, à votre avis?
La relations avec Nate?
À votre avis, voleur ou pas? Et si oui, qui?
Que fait Ryan ici? Et qui est cet homme à ses côtés ?

Dites moi TOUT!

Je vous aiiiimmmmeuuuhh! On a atteint les 4 000 vues WAOUUUHH!!

Bref, je vous fais pleins de bisous les p'tits poulpes, en espérant que l'histoire vous plait toujours autant, et vous dis à la prochaine pour de nouvelles aventures avec Ryan et Julia !

de HamidaSwan qui vous kiff, Teehee.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top