Chapitre 2 /

PDV Julia

Je referme la grande porte en bois derrière moi, et me cale sur cette dernière en soufflant de soulagement. Oh mon Dieu... C'est enfin terminé ! Je crois avoir perdu toute crédibilité avec l'épisode de la serviette hygiénique... Mais bon, j'ai envie de dire qu'il faut savoir se relever après les échecs. Dans tous les cas, je suis vraiment contente d'avoir enfin un boulot convenable ! Du moins, qui m'a l'air convenable. Même si je suis à l'essai, je ferais de mon mieux pour l'obtenir définitivement, ça je peux vous le garantir.

Je marche, toute contente, vers l'ascenseur. Je recroise même la secrétaire de l'étage entre-temps, qui me lance un regard noir en passant. Bah, qu'est-ce que j'ai fait moi ? Je lui adresse donc un sourire niais en retour, et pénètre dans l'ascenseur. J'appuie sur le bouton du rez-de-chaussée afin d'y rejoindre Victoire, car nous nous étions donné rendez-vous pour aller déjeuner ensemble.

En entendant le "ding" de l'ascenseur, je sors de ce dernier et attends la jeune hôtesse à notre point de rendez-vous. Je profite de ce moment de répit pour repenser à tout ce qui vient de se passer. Malgré tous les hauts et les bas que j'ai eus durant l'entretien, je dois avouer que le pire n'est même pas le petit coup que m'a fait la serviette hygiénique, mais plutôt les... étranges pensées que j'ai eues sur mon "futur patron". Il est très beau, très charmant même, mais j'ai bien l'impression qu'il y a plus. Je n'aurais pas pensé à de telles choses s'il n'y avait que ça !...

Je finis par me secouer la tête, avant d'observer un peu les locaux de l'entreprise en attendant Victoire. J'ai bien l'impression de faire tâche à côté de toutes les personnes déambulant autour de moi, et ça me fait assez bizarre. Sérieux, je vais vraiment travailler ici ? Du moins, pour une durée d'une semaine, voire plus si Monsieur Alvarez approuve ma semaine d'essai.

Alors que je me mets à me poser des questions sur les origines du nom "Alvarez", une tignasse blonde arrive soudainement sur mon champ de vision.

— Coucou Julia ! s'écrit la blonde avec un grand sourire sur les lèvres.

Je sursaute légèrement, et lui rends son sourire en rougissant légèrement. Elle a sa veste de tailleur en main, et ne porte que sa chemise blanche. Bien sûr, elle porte toujours sa jupe bordeaux, et dans son autre main, se trouve son sac. Elle a détaché ses cheveux blonds qui étaient auparavant portés en un chignon, sûrement pour être plus à l'aise. Et elle arrive quand même à être canon comme ça... Sérieux, dites-moi son secret !

— Alors, l'entretien ? me demande-t-elle.

— Je te raconterai tout en détails lorsqu'on sera posées, Victoire. D'ailleurs, tu m'emmènes où ?

— Chez Giuseppe's, un restaurant pas trop loin d'ici qui est juste top !

— Oh, je ne connaissais pas... Alors, allons-y ?

— Oui, acquiesce-t-elle en tournant les talons vers l'entrée.

Nous sortons ensemble du bâtiment, du moins, moi derrière elle vu comment elle marche vite. En chemin dans les quartiers de New York, Victoire essaye de gratter quelques informations sur l'entretien, mais je lui répète sans cesse qu'elle en saura plus, plus tard. J'aime bien garder le suspens, et me poser pour annoncer des choses. J'ai conscience de faire la sadique, mais j'i toujours été ainsi. En dehors de ça, je dois avouer que je commence réellement à apprécier cette fille et tout le peps qu'elle a en elle... Elle respire littéralement la joie de vivre !

Après environ cinq minutes de marche, nous débarquons devant un restaurant de style... italien, je suppose. Mais bon, j'ai envie de dire que le nom de ce resto en donne assez pour que nous devinons qu'il est italien. Je me tourne vers Victoire qui guette ma réaction avec un grand sourire aux lèvres.

— Waouh, il a l'air super. Mais tu permets, je ne suis pas critique restaurant, et de plus, je crève la dalle, donc, on y va ? lui demandai-je ironiquement.

Elle éclate de rire, et nous pénétrons finalement dans le petit restaurant. L'intérieur est aussi beau que l'extérieur. Je dirais même que l'ambiance est très conviviale, en vue des vives couleurs de la salle, et du personnel des plus accueillants. Nous nous installons à une table au calme, près d'une grande fenêtre, et lorsque nous sommes bien installées, je ne laisse pas le temps à Victoire pour me bombarder de questions, que je commence enfin à lui raconter tout ce qu'il c'était passé ; passant de ma rencontre avec la secrétaire "sans émotions", à ma rencontre qui a suivi avec "regard de braise" -elle a beaucoup apprécié le surnom que j'ai donné à Alvarez.

Je lui raconte également avec une pointe de honte l'épisode de la serviette hygiénique qui, comme je m'en doutais, la fait éclater d'un rire tonitruant qui nous a valu plusieurs regards bizarres dans notre direction.

Entre-temps, un serveur est venu prendre nos commandes, et si j'ai bien retenu, il se nommait Giuseppe, comme le nom du restaurant. Il me fit bien rire avec son accent italien. Et enfin, je lui avoue que je suis, pour l'instant, en essai pour une durée d'une semaine. Victoire me félicite pour mon nouveau job, et me propose soudainement de fêter ça ce soir, dans une discothèque qu'elle adore, le Millenium. Sa demande me surprend légèrement.

— Une fête ? répétai-je. Mais... Ce n'est pas la peine, ne t'inquiète pas.

— Mais non mais non ! s'exclame-t-elle en bougeant ses mains partout. Il faut fêter ça ! Ce n'est pas tout le temps qu'une demoiselle aussi charmante que toi débarque dans une entreprise comme Alvarez Corp !

Je rigole doucement en rougissant légèrement. La blague, elle me dit ça, mais est encore plus sublime que moi... C'est limite si elle ne s'en rend pas compte.

— Mais je ne connais que toi ! finis-je par lancer. Et je n'ai pas de famille habitant à New York... Ce serait bizarre de faire une fête juste à deux...

Pour être honnête, je n'ai presque pas de famille tout court. Mon père est mort dans un accident de voiture il y a de cela très longtemps. Ma mère m'a alors élevée avec mon frère, seule. Malheureusement, elle a ensuite été tuée par un tueur en série qui du si connu nom de cancer, et qui lui fut fatal.

Cela étant, je n'ai qu'un frère, Théo, mais il travaille à l'étranger, en Espagne pour être plus précise, et ne vient que très rarement me voir, vu comment il est débordé de travail. Mais bon, je ne lui en veux pas, je suis au contraire très heureuse qu'il ait finit par couper le cordon qui le liait bien trop étroitement à moi... Disons qu'il a été très présent pour moi, durant l'une des périodes de ma vie. Ça n'empêche pas le fait que nous soyons très complices et soudés. En dehors de ça, mes grands-parents sont morts, et je n'ai que quelques cousins que je ne connais pas vraiment... Donc non, je n'ai presque pas de famille à part mon frère.

— Mais ne t'inquiète pas, me rassure Victoire, lorsque tu commenceras ton nouveau job, tu auras très certainement un partenaire, et je suis sûre qu'il sera super-sympa, et qu'il acceptera !... Enfin j'espère... Et puis, il y a aussi Steeve-

— Steeve ? la coupai-je.

— Oui, ce sera "logiquement" ton manager, car tu m'as dit que tu travailleras au 42ème étage. Il est gentil comme tout, tu verras ! Il me semble que c'est Monsieur Alvarez qui te l'a écrit sur ta feuille, tu me l'avais dit non ?

En entendant le nom de "regard de braise", je frémis légèrement. Cet homme me fait un peu d'effet, je suis obligée de l'avouer... Mais franchement, qui ne pourrait pas ? Il est très... imposant, et viril, et beau aussi, ainsi que...

Me rendant compte dans quel délire part mon cerveau, je me secoue la tête, et sens mes joues chauffer. Mais qu'est-ce que je raconte moi ?! C'est mon pa-tron ! Seigneur, ressaisis-toi Julia !

— Eh bien, marmonnai-je, tu es bien motivée pour cette soirée...

— Plus que jamais ! rigole-t-elle.

J'éclate de rire. Je ne peux pas m'en empêcher, cette fille est juste un sketch, en plus d'être belle ! C'est dingue, on est devenue amie aussi rapidement que l'éclair, et ça ne m'était jamais arrivé, auparavant.

À la fin du repas, nous échangeons finalement nos numéros, ce qui me paraît normal. Je ramasse ensuite mes affaires et rejoins Vic qui est déjà sortie du restaurant. Elle a décidé de rentrer plus tôt à l'entreprise, car elle a insisté pour me présenter les locaux de l'entreprise, ce qui n'est pas refus... Que ferai-je sans elle, sérieusement ?

* * *

Après que Vic m'ait à peu près tout présenté, nous partons aux toilettes, afin de nous arranger rapidement, même si je suis littéralement un cas désespéré. Je pars juste après pour le 42ème étage, après l'avoir saluée et remerciée.

En arrivant dans mon étage, je sens une boule se former dans mon ventre, comme d'habitude enfaite. Ok, c'est quand même mon premier jour de travail...

Pour déstresser, j'admire les locaux de cet étage : dans cette entreprise, tout est lumineux, c'est un truc de dingue. De plus, grâce aux énormes baies vitrées qui sont omniprésentes dans chaque étage, nous avons une vue extraordinaire de New York. Néanmoins, par rapport au hall et à l'étage du patron, l'étage "OpenSpace" est bien plus cocon, ai-je envie de dire. Le sol est du parquet, pas du carrelage en marbre hors de prix, et les gens y travaillant ne sont pas aussi tiré par quatre épingles que ce que j'ai pu voir auparavant, ils sont un peu comme moi enfaite. Mais bon, je suppose que c'est normal, puisque les employés ici sont seulement enfermés dans leurs bureaux, et ne sont pas vu par les clients pleins aux as... Bien évidemment, l'image doit être très importante dans ce genre d'entreprise...

Mes talons claquent fortement sur le parquet, ce qui m'amuse. J'ai conscience de passer pour une gamine, mais j'ai toujours adoré le son des talons sur un sol comme du parquet-

Je me cogne contre quelque chose de dur, et tombe sur les fesses, faisant alors tomber mon sac qui se vide de son contenu sur le sol.

— Aïe, putain... grognai-je en me massant les fesses.

— Oh, je suis désolé ! s'exclame une voix d'homme.

Je lève la tête, et regarde l'homme qui vient de me bousculer (multimédia). Il s'agit d'un jeune métisse, assez grand. Ses yeux sont clairs, d'une couleur juste magnifique. Ses cheveux sont assez courts, et il affiche un sourire gêné. Il porte des vêtements plutôt décontractés, et légèrement mouillés, sûrement à cause de la pluie dehors.

— Non, ce n'est pas ta faute, j'étais ailleurs, me justifiai-je en attrapant sa main pour me lever.

Il esquisse un lumineux sourire. Maintenant que je suis debout à côté de lui, je me rends compte de la grandeur qu'il est. Même avec mes talons, je n'arrive presque pas à son épaule.

— Tu es nouvelle ? me demande-t-il, je ne t'avais jamais vu ici...

— Oui, je viens d'être embauchée à l'essai par Monsieur Alvarez.

— Oh, le Big Boss ?

— Exact, rigolai-je devant son expression. Et là je cherche justement... Monsieur... Lux, oui Monsieur Lux. Je le cherche, mais je ne sais pas où aller...

— Tu cherches Steeve ?

— Euh, oui je suppose qu'il s'appelle comme ça.

— Bah viens je vais te montrer.

J'acquiesce d'un hochement de tête, et il me sourit. Il tourne les talons pour déambuler dans l'OpenSpace, et je le suis.

— Tu t'appelles comment enfaite ? me demande-t-il en chemin.

— Julia Jones, et toi ?

— Austin Travel, ton fidèle serviteur, me dit-il en me faisant une révérence.

J'éclate de rire, et nous continuons de marcher. Sérieux, il y a plein de gentilles personnes dans cette entreprise -du moins si on oublie les secrétaires du 50ème étage.

— Mais alors si tu es mon serviteur, je propose d'être la princesse, proposai-je en rigolant.

Oh putain, je suis désespérante...

— Ok ! Tu es la princesse.

Ah bah lui aussi... Je rigole encore, satisfaite de voir avec quelle vitesse je me fais des "amis" dans cette entreprise, et il se joint à moi. Il est vraiment sympa ce p'tit Austin ! Nous finissions par nous arrêter devant une porte où est marqué :

Monsieur LUX Steeve, Manager dans l'entreprise Alvarez Corporation.

Ils ont tous une plaquette en or sur leurs portes de bureau ici ou quoi ?!

— C'est ici, me fait Austin. Tu veux que je t'accompagne ?

— Ce ne sera pas de refus, oui.

Il rigole et je toque à la porte. Un "entrez" se fait entendre, et je tourne la poignée pour pénétrer avec Austin dans le bureau. Devant un grand bureau en bois, se tient un grand homme à la chevelure blonde et aux yeux bleus. Il porte un trois-pièces bleu marine, une chemise blanche, et une cravate violette (multimédia). Son bureau est bien moins imposant que celui du Big Boss, mais il l'est quand même. Ce dernier fait les gros yeux en me voyant accompagné d'Austin.

— Oh ! s'exclame-t-il. Austin et...

— Julia, Julia Jones, terminai-je.

— Oh Julia ! La fameuse nouvelle recrue ! Je suis ravie de te rencontrer, je me nomme Steeve Lux, même si tu dois déjà être au courant. Je suppose que ce n'est pas la peine de te faire tout un speech sur mon rôle dans cette entreprise, car tu le sais sûrement, et je suis pressé.

Il dit ça en déambulant dans tous les sens dans son bureau. Je vois pourquoi il est pressé... Il contourne finalement son bureau et vient vers nous. Il me serre la main, et me reluque de la tête aux pieds... Ok... Il salue ensuite Austin d'un simple mouvement de tête.

— Oh, mais j'y pense ! Si vous venez ensemble, c'est que vous êtes au courant ? demande Steeve.

— Au courant de ? Nous nous sommes seulement croisés dans les locaux, et comme je ne savais pas où était votre-

— Ton, me coupe-t-il. Tutoie-moi, je t'en prie, je n'ai pas quarante piges.

Je rigole en rougissant.

— Donc, comme je ne savais pas où était ton bureau, Austin m'a aidé.

— Oh, je pensais juste que vous étiez au courant, fit Steeve.

— De ? demandons Austin et moi à l'unisson.

— Que vous serez partenaire, que vous travaillerez dans le même box, en binôme, termine-t-il en ouvrant un tiroir de son bureau.

Austin et moi nous regardons dans le blanc des yeux pendant quelques secondes avant d'éclater de rire. Steeve, lui, nous observe bizarrement.

— Ça ne vous plaît pas ? nous demande-t-il, paraissant soucieux.

— Non, au contraire, dis-je.

— Bien alors ! s'exclame-t-il alors. Austin, tu lui montreras le box, comme tu y es déjà installé, ça m'évitera de le faire.

— Ouais.

— Merci Mons-... Steeve, dis-je.

Il sort subitement une pile monstre de documents avant de s'approcher de nous.

— Alors maintenant, au travail ! Voici quelques documents que vous devrez traiter, nous fait-il en nous tendant la pile.

Nous prenons chacun de nous une moitié de la pile... Je sens que ça va piquer légèrement. Je souris à Steeve, Austin et moi le saluons avant de nous en aller.

— Je ne m'attendais pas vraiment à ça, m'avoue Austin une fois sortis. Si j'avais su qu'on serait partenaire...

Je rigole de bon cœur.

— Bon, maintenant, montre-moi ton château fort ! m'exclamai-je.

— À vos ordres princesse !

Des gamins...

Nous arrivons devant un petit box, où sont séparés deux bureaux. L'un est vide, donc j'en conclus que c'est le mien, et l'autre est... Très mal rangé... Ouais c'est carrément le bordel...

— Bon, je ne vais pas te faire tout un discours, le tien c'est lui, me dit-il en me pointant le bureau vide. Prends tes aises, princesse.

Je lui souris, et m'installe sur le bureau en allumant l'ordinateur. Bon eh bien, c'est partie...

* * *

La journée fut très agréable, malgré le travail. Austin est vraiment un super partenaire, et fait souvent des blagues nulles, mais qui me font bien rire. Dans les alentours de 16h, quelqu'un défonce littéralement la porte, ce qui me fait sursauter. Une tignasse blonde pointe le bout de son nez dans la pièce, et je soupire en rigolant doucement.

— Salut Julia ! me salue Vic en entrant entièrement dans le box. Je me suis renseignée auprès de Steeve pour savoir où tu bossais, et je vois que ton partenaire est... m'annonce-t-elle en regardant Austin avant de se taire et de faire les gros yeux. Austin ! Roh c'est super ! Je ne pouvais pas rêver mieux ! Au moins ce n'est pas un vieux !

Nous la dévisageons. J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose...

— Oh oui j'ai oublié de te dire Austin ! s'exclame-t-elle. J'ai prévu avec Julia de faire une petite virée au Millenium pour fêter son nouvel emploi ! Et je voulais inviter Steeve, ainsi que son partenaire, donc toi, et d'autres collègues. C'est juste que j'avais peur que Julia ait un partenaire trop nul, donc je suis contente que ce soit toi, comme je te connais. Invite des amis à toi si tu veux aussi.

Wouah... Elle a tout dit d'une traite... C'est limite si elle n'a pas respiré... Quand je disais qu'elle avait du peps, je ne pensais pas autant.

— Ok ! finit-il par dire. J'invite Lowel, ça va ?

— Parfait !

— Ok, je suis la seule qui ne comprend rien ? demandai-je.

— Pour résumer, m'explique Vic en se tournant rapidement vers moi. Ce soir pour ta fête, il y aura toi, Austin, Lowel qui est le meilleur ami d'Austin, Steeve et moi.

J'entrouvre la bouche, essayant tant bien que mal d'assimiler tout ce qu'elle vient de me dire.

— Ok... soufflai-je. C'est plus clair comme ça.

— Bon je vais vous laisser travailler ! À plus ! finit-elle avant de partir aussi rapidement qu'elle est apparue.

Je me tourne ensuite vers Austin. Il a un grand sourire sur les lèvres, comme si tout ce qui venait de se passer l'amusait bien.

— Tu la connaissais ? lui demandai-je.

— Oui, c'est une amie. Et toi aussi de ce que je vois.

— Effectivement. Donc tu viens ce soir ?

— Bien sûr ! Je suis quand même ton fidèle serviteur !

Je ricane. Je suis contente de voir que finalement, nous ne serons pas que deux paumées à cette soirée. De plus, Austin est vraiment un chic type que je commence déjà à apprécier. Nous finissons par continuer notre travail.

3121 mots / Relu et Corrigé

* * *

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