Chapitre 13 /
PDV Julia
Je sors de l'ascenseur une fois arrivée au 42ème étage. Un sourire niais se trouve toujours collé sur mes lèvres, tandis que mon esprit s'émoustille. Je n'en reviens toujours pas ! Quel ascenseur émotionnel. En plus de ne pas être virée, je deviens dès maintenant la nouvelle assistante personnelle de Ryan Alvarez, l'un des plus influents PDG de New-York. Et je dis ça comme si c'était normal ! Bien que l'impression de ne pas être faite pour ce travail me hante toujours, je repense à ce que m'a dit mon patron sur mes capacités, et me dis qu'en réalité, si je m'y mets à 200%, je pourrais quand même obtenir des résultats concluants !
Je marche joyeusement vers mon box -ancien box, toujours aussi souriante, et croise dans la foulée Austin. Comme d'habitude, ce dernier semble être arrivé en retard vue l'heure et la façon désordonnée dont il respire. Lorsqu'il m'aperçoit, il s'approche rapidement pour me saluer, son casque de moto sous le bras.
— Yo princesse, me salue-t-il de sa voix haletante.
— Salut Austin !
Il semble remarquer mon excitation à ma voix, et fait une grimace bizarre.
— Wow, tu m'as l'ait vachement heureuse, rigole-t-il. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Comme un enfant excité de montrer à tout le monde le cadeau qu'il a reçu, je sautille sur place.
— Allons directement au box, je t'expliquerais tout en détails !
— Ok ok...
Il se mare devant mon empressement, et me suit docilement. Une fois arrivés et installés, je ne perds pas plus de temps. Je lui explique alors tout mon entretien en détails, et constate à la fin autant la joie d'Austin qu'une légère pointe de tristesse dans son regard que je ne comprends pas tout de suite.
— Mais, c'est génial pour toi ! Tu... commences quand ?
— Eh bien, j'ai encore ma journée pour aujourd'hui, mais je commence officiellement lundi. Dis-toi que j'aurais un nouveau bureau ! Une vraie star quoi !
Cela ne semble pas plus que ça l'intéresser.
— Ah... Donc tu ne seras plus à cet étage ?
Finalement, je comprends la cause de sa tristesse, et ressens à mon tour un petit pincement au cœur. Il est vrai que je devrais abandonner tout ce que j'ai partagé ici. Certes, ça n'a duré qu'une semaine, mais je me suis beaucoup attachée à eux et à l'ambiance.
— Mmh... oui, répondis-je après quelques secondes de silence. Mais je viendrais vous voir souvent, ne t'inquiète pas. Et puis, comment pourrais-je vivre sans tes blagues pourries, hein ?
Il essaye de retenir son rire et de faire la moue, ce qui personnellement, me fait rire. Je ne peux m'empêcher de me lever, et d'aller le prendre dans mes bras. Austin est vraiment un chic type. Je me détache de lui, et m'assieds à ma place quand soudain, quelque chose me revient en tête.
— Oh j'avais oublié, mais est-ce que tu vas à la salle de boxe demain ? lui demandai-je.
— Ouais pourquoi ?
— J'aimerais passer, et m'entraîner un peu... Mais avec toi, bien sûr ! Si je ne m'y mets pas maintenant, je pense que je ne vais jamais m'y mettre.
Ses lèvres s'étirent en un sourire, et sa tristesse semble s'être envolée.
* * *
La journée se déroule merveilleusement bien. J'ai mangé en compagnie de Lowel et Austin, et entre temps, suis allée voir Steeve pour savoir s'il était au courant pour mon changement. Comme il le savait déjà, il m'a seulement souhaité bonne chance pour la suite dans mon nouveau travail, et a précisé en passant qu'il espérait me revoir en dehors du boulot, comme on ne le pourra plus trop. J'ai accepté tout en essayant d'ignorer le regard lubrique qu'il faisait lorsqu'il me l'a dit...
J'ai aussi prévenu mes deux amies, qui furent ravies pour mon nouveau boulot. Bien évidemment, le fait que je passerais dès à présent beaucoup plus de temps avec regard de braise était également une chose qui les a beaucoup ravies, et qui, je dois l'avouer, m'a un peu gêné...
* * *
Nous sommes samedi, et aujourd'hui, je me mets enfin à la boxe. J'y vais pour treize heure, et suis excitée comme une puce. Enfin un peu de sport ! Je n'en ai plus fait depuis ce qui me semble être une éternité, et pense que cela m'aidera un peu à décompresser après cette semaine riche en émotions.
Étant donné qu'il est bientôt l'heure, je m'attache les cheveux, enfile un legging ainsi qu'un débardeur, puis mets finalement mes baskets de sport. Une banane en main, ainsi que mon sac de sport, je sors de chez moi, et me dirige en courant vers la salle indiquée par Austin. Une fois arrivé dans le fameux lieux (multimédia). Au milieu se trouve un immense ring où de jeunes garçons se battent. Autour, des punching-balls ont été installés, ainsi que des haltères et autres... Le paradis quoi !
Je cherche mon ami du regard, et ne le remarquant pas, je décide de poser mon sac et mes affaires, afin de m'échauffer sur un punching-ball, seule. J'enfile mes gants, et commence à frapper furieusement. J'enchaîne les uppercuts et crochets, ajoutant un joli coup de pieds bien placer quelques fois. Une musique violente dans les oreilles, je me mets en ambiance de combat, et me déchaîne sur ce jolie et innocent punching-ball.
Je frappe encore une dizaine de fois, lorsque je sens une grande main se poser sur mon épaule. Je me retourne en sursautant, et fais face à un jeune homme blond plutôt charmant, dont le regard bleu saphir me reluque un instant. En examinant son visage fraichement rasé, et aux traits à la fois carrés et fermes, je devine facilement qu'il doit avoir le même âge que moi. Il porte un t-shirt noir laissant transparaître de beaux muscles trempés, dû à sa sueur, ainsi qu'un short. Bordel, mais pourquoi y'a-t-il autant de gars sexy à New-York ?! Finalement, il me sourit, ce qui dévoile une longue rangée de dents blanches à la Colgate, ainsi que de mignonnes fossettes.
— Wow wow wow, t'es vraiment douée... C'est rare de voir des filles aussi fortes ici, me complimente-t-il. Mais ce n'est pas contre elles, hein.
Je sens mes joues rosir légèrement, alors que je ris doucement. Ça fait toujours plaisir de recevoir des compliments, même d'un inconnu. Surtout que cela fait des années que je pratique ce sport, donc c'est sympa que certaines personnes le remarquent.
— Hum... merci.
— Tu es seule ?
— Eh bien, dis-je en regardant aux alentours, je suis censée attendre un ami. Il devait s'entraîner avec moi, mais comme il n'est pas là pour l'instant, je m'entraîne seule avec ça, expliquai-je en donnant un petit coup au punching-ball.
— Oh je vois, rigole-t-il d'une façon beaucoup trop mignonne pour ne pas me faire fondre. Ça te dirait de t'entraîner avec moi alors ?
J'ouvre la bouche, légèrement hésitante et surprise par sa proposition.
— Oh allez ! Je n'ai pas l'habitude de venir ici, et donc d'y côtoyer des gens. En plus, j'en ai marre de m'entraîner tout seul, et comme t'as l'air d'être douée...
Il regarde un instant mon corps et je rigole.
— Oui, parce que "j'ai l'air douée", me moquai-je puisque je n'ai pas vraiment l'impression que cela est la seule raison pour laquelle il est venu m'accoster.
Il se met à rougir soudainement, et à bégayer. Mon Dieu, il est beaucoup trop mignon.
— Non non ! Je veux dire, oui c'est vrai que tu es vraiment très belle, mais je ne suis pas venu pour ça ! Enfin, peut-être un peu, m-mais c'est vrai t'es vraiment doué !
D'un point de vue physique, il donne vraiment l'impression d'être quelqu'un de sûr de lui, surtout avec la gent féminine. Mais en réalité, il semble perdre tout ses moyens à ce niveau-là. C'est à la fois très drôle et adorable.
— C'est bon c'est bon ! rigolai-je. Je blaguais juste, hein.
Finalement, il se met à rire avec moi, tout en perdant les rougeurs témoignant sa gêne.
— J'avais juste envie de voir un peu ton niveau aussi, me lance-t-il, une pointe de défi dans le regard.
Cette phrase a le don d'attiser ma curiosité et mon esprit de compétition. Bon après tout, je n'ai rien à perdre... Et puis, j'adore les défis lorsqu'on parle de boxe. En plus de ça, Austin n'est pas encore là, et j'en ai marre de frapper ce punching-ball...
— Bon ok ! Pourquoi pas !
Il sourit, et me fait signe de le suivre. Nous grimpons habilement sur le ring, et il se place face à moi.
— Voyons voir ce dont tu es capable, me fait-il avec un sourire espiègle.
Il se met en garde, ce que je fais rapidement à mon tour. Toujours avec son petit sourire, il m'envoie un crochet que je réussi à éviter de justesse. Putain il est fort ! Il en envoie encore d'autres, jouant habilement avec ses mains, et je réussis encore une fois à tout éviter de justesse. Petit à petit, je comprends la façon dont marchent ses techniques, et sa façon de faire. À un moment que je juge bon, je lui envoie un high-kick sauté retourné, et il tombe brusquement à terre en grognant. C'est une technique complètement farfelue que m'a apprise mon frère, et lorsque j'arrive à placer ce coup au moment adéquat, j'ai 100% de réussite. Je m'assieds à califourchon sur lui en souriant espièglement, signe de victoire.
— Gagné !
Bizarrement, il se met à son tour à sourire, et lève soudainement et brutalement ses genoux, ce qui m'éjecte au sol. Il se relève rapidement, tandis que j'essaye tant bien que mal de faire de même avec difficultés. Une fois debout, il fait la même chose que moi tout à l'heure, en s'asseyant à califourchon sur moi, et en plaquant mes poignets de chaque côté de ma tête, sur le sol.
— Gagné...
Je soupire, et il ricane. Dans cette position, son parfum mélangeant sueur et after-shave parvient directement à mes narines, et me fait un effet assez spécial.
— Eh oui ma belle, ne jamais se croire vainque-
— Eh ! Julia ! crie soudainement une voix d'homme en dehors du ring.
Nous tournons tous les deux nos deux têtes vers la voix, et j'aperçois Austin, qui passe rapidement sous les cordes du ring afin de nous rejoindre.
— Mais... qu'est-ce que tu fais ?! me demande-t-il en dévisageant l'homme blond se trouvant toujours au-dessus de moi.
Le jeune homme dont je ne connais toujours pas le nom, se lève, et j'en fais de même.
— On faisait seulement un combat Austin, puisque tu n'étais pas là...
Il paraît se relaxer. Attends, il pensait que je me faisais agresser ou quoi ?
— Bon... eh bien, maintenant que je suis là, on peut commencer l'entraînement, propose-t-il.
Sur ce, il descend du ring afin d'aller récupérer ses affaires pour l'entraînement. Je me tourne vers le jeune blond qui m'observe en souriant.
— C'est lui ton ami ? me questionne-t-il en regardant Austin s'équiper au loin.
— Effectivement.
— Bien, alors je suppose que notre petit combat improvisé prend fin. Au plaisir de te revoir...
— Julia, terminai-je en lui souriant.
— Julia. Eh bien, moi c'est Nate.
— Nate, répétai-je à mon tour.
Il ricane, et attrape ma main. Il y dépose un baiser avant de sortir du ring, me laissant pantelante et rougissante. Austin me rejoint quelques secondes plus tard, en enfilant ses gants.
— Tu le connais ? lui demandai-je, curieuse de peut-être découvrir un peu plus de choses sur lui.
— Bah, de vue oui... Il ne vient pas souvent, je sais seulement qu'il est super doué.
Ça j'avais bien compris...
— Bon, on commence ?
J'hoche vivement de la tête, et nous commençons notre entraînement.
* * *
La fin du week-end passe rapidement, un peu trop même, et c'est avec appréhension que je vais à l'entreprise en ce lundi. En entrant dans l'entreprise, je suis légèrement perdue, et ne sais pas vraiment où aller... chez Alvarez, ou dans mon ancien box ? Je suis vraiment perdue. Soudain, une secrétaire brune apparaît à mes côtés.
— Bonjour ! me salue-t-elle avec joie.
Eh bien ! Une nouvelle secrétaire avec des émotions !
— Bonjour, la saluai-je à mon tour.
— Vous êtes Julia Jones ?
— Oui, effectivement.
— Bien ! Monsieur Alvarez m'a envoyé pour vous indiquer l'emplacement de votre nouveau bureau, car, si je ne me trompe pas, vous êtes sa nouvelle AP ?
— ... o-oui, c'est bien ça...
— Bien, alors suivez-moi !
Ça fait vraiment plaisir de voir qu'il n'y a pas que des secrétaires sans émotions dans cette entreprise. Elle donne le sourire dès le matin. Nous nous dirigeons vers les ascenseurs, et elle appuie sur le bouton de l'étage d'Alvarez.
— Euh... mon bureau se trouve au même étage que celui de Monsieur Alvarez ?
— Oui.
... Je ne dirais rien...
Une fois arrivées, nous sortons de l'ascenseur, et je la suis à travers les couloirs. Elle s'arrête soudainement devant une porte en bois, beaucoup moins imposante que celle de mon patron, mais restant néanmoins très sophistiquée. Sur une plaquette en marbre noir -plus petite que celle d'Alvarez, est marqué :
Assistante Personnelle de Ryan ALVAREZ : Julia JONES
Voyant mon admiration, la gentille secrétaire me tend une clé argentée que je prends entre mes mains.
— Je vais vous laissez le découvrir seule, vous avez sûrement besoin d'intimité, me dit-elle avec un sourire avant de s'en aller.
Je la regarde partir, et une fois loin je fais pénétrer la clé dans la serrure en soufflant. J'ouvre cette dernière, et reste bouche bée devant le bureau, ou plutôt mon bureau qui me fait face.
Il est très spacieux, certes moins que celui de mon patron, mais assez pour m'émerveiller. La grande baie vitrée avec vue sur New York attire grandement mon attention, et je m'imagine déjà travailler devant cette vue. C'est juste... waouh. Il y a aussi un grand bureau où sont disposés un ordinateur et d'autres bricoles. Il y a aussi à l'opposé, un fauteuil noir avec une petite table basse.
Non mais c'est le Graal !
Je m'avance doucement vers mon bureau, tout en effleurant le bois luisant du bout des doigts avec émerveillement. Je dépose mon sac près du bureau, m'installe sur mon siège, quand le téléphone se tenant à ma droite sonne. Je décroche rapidement, excitée de prendre le premier coup de fil de cette nouvelle vie.
— Venez dans mon bureau, me demande rapidement Alvarez avant de raccrocher, sans bien sûr me laisser le temps de parler.
Non mais oh ! Je reste bouche bée devant le ton militaire qu'a employé Regard-de-Braise. Même si cela m'agace légèrement, je ne compte pas m'énerver, et vais y aller doucement... de toute façon, ce n'est pas comme si tu avais le choix.
Je sors de mon bureau, et peux constater que celui d'Alvarez se trouve seulement à ma droite. On est si proche.
... patron, patron, patron...
Je toque à sa porte, et un "entrez" se fait entendre. Une nouvelle boule de stress monte en moi lorsque je pose ma main sur la poignée, mais celle-ci s'ouvre avant moi, toute seule. Une jeune blonde y sort telle une furie, les larmes aux yeux, tout en me bousculant brutalement. Wow wow wow !
Je la regarde partir en courant, surprise. Que lui arrive-t-il, bon sang ? Et qu'est-ce qu'elle faisait là ? Je tourne mon regard vers le bureau de mon patron que je peux apercevoir debout, les mains dans les poches, toujours avec cette prestance qui le caractérise. Étrangement, une question parviens à mon esprit ; est-ce lui qui l'a fait pleurer ? Puisque personne en dehors de lui se trouve dans ce bureau, j'en conclue que oui.
Dans tous les cas, il a l'air de bien s'en ficher...
... ça s'annonce épicé pour la suite.
— Entrez Mademoiselle Jones, me fait-il simplement.
J'obéis tel un petit toutou, et entre. Je m'assieds sur un des sièges en face de moi, et attends patiemment qu'il prenne parole.
— Bon, je vous ai convoqué ici pour vous discuter rapidement de quelques informations concernant ce nouveau travail que je vous offre.
Je hoche la tête.
— Je suppose que vous avez déjà lu en quoi consistait ce travail...
Non.
— ... donc je ne m'y attarderai pas trop. Je parlerais simplement de mes conditions personnelles. Premièrement, il est essentiel que vous soyez toujours disponible pour moi, à n'importe quelle heure, ni moment. Je suis très à cheval avec la ponctualité et la rapidité d'agissement.
Mon cœur en prend un coup. J'espère qu'il n'est pas du genre à appeler pour lui chercher un café noir sans sucres à trois-heure du matin... si ?
— Vous devrez également partir en déplacement avec moi-
— Ah oui ?! Oh mon Dieu, je...
Mon excitation soudaine est brusquement coupée lorsque je vois son regard de braise se transformer en glace. Mais putain, je suis conne ou je le fais exprès ? À force de le couper comme ça il va croire que je suis mal éduquée.
— ... également, continue-t-il tandis que je sens mes joues s'empourprer face à son regard, je déteste que l'on me coupe, que l'on me conteste, ou juste que l'on hausse la voix avec moi. Ça m'horripile même.
— J'ai... compris. Navrée.
Il m'adresse son petit sourire en coin, qui se veut plus satisfait que rassurant. C'est sûr que voir quelqu'un se ratatiner de la sorte seulement après une simple phrase doit être jouissif.
— Effectivement, vous m'accompagnerez dans chacun de mes déplacements professionnels étant donné que vous vous occupez principalement de mon organisation.
— Bien.
— D'ailleurs, en parlant de déplacement, je tiens à vous prévenir que nous partirons à Los Angeles lundi prochain. J'ai à m'occuper de quelques formalités, dont certains contrats et interview.
Attends... Quoi ?! LOS ANGELES ?! Il est vrai que je vis aux États-Unis depuis ma plus tendre enfance, mais je n'ai jamais grandement voyagé. Donc aller à L.A., c'est juste un putain de rêve !
— Préparez-vous pour ce voyage, ce sera l'occasion pour moi de mesurer vos capacités. Je vous préviens aussi que jeudi, un gala de charité sera prévu. Je compte y aller, et souhaiterai que vous veniez...
Je ne suis jamais allé à un gala, pourtant-
— À mon bras.
Je dévisage un instant mon patron suite aux paroles qu'il vient de me dire, et qui paraissent pour lui totalement normales.
— Effectivement, il faut être accompagné, donc autant que ce soit vous qui veniez.
Depuis le début, j'étais plutôt zen, mais là je dois avouer que le stress commence à monter. Je ne suis jamais allée à de telles soirées, et il y aura sûrement des personnes très importantes. J'ai peur de tout faire rater...
— Bien. En attendant, voici quelques documents à traiter, me dit-il en me tendant des dossiers. Je vous donnerai d'autres instructions, et d'autres précisions par courriel. Sachez que j'ai l'habitude de communiquer comme ça.
— Ok.
Nous restons pendant quelques secondes silencieux, à nous fixer sans rien dire. Mon regard plonge dans l'océan d'un gris hypnotiseur qu'est son regard, et je sens petit à petit le rouge mon monter aux joues...
— Vous pouvez disposer, termine-t-il en brisant le silence.
3218 mots / Relu et Corrigé
* * *
Désolé pour la longue attente, j'étais en Angleterre, et je n'avais pas trop le temps de poster... C'est pour ça que je vous ai fait un lonnnnng chapitre !
Bisous <3 !
N'OUBLIEZ PAS DE ME SUIVRE SUR INSTAGRAM JE SUIS PLUS ACTIVE QU'ICI !! (@hamida.swan)
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