Chapitre 18 - Finaly
NDA : Certains passages ne sont pas adaptés aux jeunes publiques, et je ne le préciserai plus !
Bonne lecture. :)
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- Point de vue de Thaïs -
La colère qui mijotait en moi depuis qu'il avait ramené cette petasse hier soir était sur le point de lui exploser à la gueule. Comment avait-il pu me faire ce coup là ? Ne plus m'adresser la parole, de pas donner de nouvelles de la journée, rentré bourré ET accompagné ? Il l'avait baisé à quelques pas de moi putain de bordel de MERDE. Ethan Devros était un homme mort.
A cet instant, alors que j'étais assise sur la chaise de son bureau, le regard fixé sur lui, je sus qu'il le savait aussi. Qu'il était un homme mort. Il ne bougea pas. Il était pétrifié. Belle blague. Je ne pu me contenir plus longtemps.
- Tu prends tes affaire et tu dégages Ethan.
J'avais parlé calmement et froidement, mais cette phrase lui fit l'effet d'une claque, je le vis. Il m'observa et fini par baisser les yeux.
- D'accord.
D'accord ? D'accord ? D'ACCORD ? Finalement, non. Je n'étais pas calme. J'explosai.
- D'ACCORD ? Tu te fous de ma GUEULE ?! Tu n'es qu'un ENFOIRÉ.
Je mettais levée de la chaise et je lui hurlai dessus, sans me soucier de la pouffe qui dormait à ses côtés. Enfin. Qui dormait.
- Eh, c'est quoi ce boucan ?
Je la toisa du regard, excédée.
- Toi la pétasse, tu la fermes.
Elle me fit des yeux ronds, dans l'incompréhension. Tss. Pétasse.
- Ethan, tu viens, lui ordonnais-je en sortant de la chambre.
En temps normal, il aurait rit et se serait recouché mais je pensé qu'aujourd'hui, il tenait à la vie. Il se leva et me suivit sous le regard perdue de la pétasse. Pauvre bichette.
Quand il posa son cul sur le canapé et releva la tête vers moi, mon éruption recommença.
- Pourquoi tu as fais ca bordel ? Tu aimes me faire du mal ou tu es juste complètement CON ?
A ces mots, il releva la tête. Quelque chose l'avait piqué au vif.
- Te faire du mal ? En quoi coucher avec une fille devrait te faire du mal Thaïs ?
- Tu ne réalise pas que
- Réponds moi, me coupa t-il.
Il se leva brusquement, le regard toujours sur moi.
- En quoi coucher avec une fille devrait te faire du mal Thaïs ? Je veux bien reconnaître que je suis le dernier des connards, parce que j'ai baisé une fille dans ta maison. Mais te faire du mal ?
Il ricana, nerveusement.
- Laisse moi rire, fini t-il.
J'étais sur le cul. La rage et un autre sentiment que je ne comprenais pas me consumaient. Ce mec était un crétin fini, un arrogant de merde. J'allais le taper. Oh que oui.
Sans plus attendre, je me jetai sur lui, toutes griffes dehors. Il tomba à la renverse sur le canapé qu'il avait quitté un peu plus tôt, étonné.
- THAÏS PUT
Il n'eut pas le temps de finir que je lui envoyais au visage une claque bien sentie. Je ne me reconnaissais pas. Je n'avais jamais frappé quelqu'un. Je ne me serais jamais permise de me comporter de la sorte et pourtant, je n'étais pas prête d'arrêter. J'étais en colère. J'étais blessée. J'étais .. Jalouse ? Putain. Pourquoi étais-je jalouse ? Cette nouvelle donnée me paralysa.
Ethan profita de ce moment de faiblesse pour se redresser et capturer mes mains. Son visage rouge était face au mien. Toujours déstabiliser, je le regardais sans le regarder. Moi ? Jalouse ?
- Thaïs, il faut que tu te calmes et qu'on en parle. Je sais que je suis le ..
Sa voix disparaissait au loin. Je n'étais plus dans cette pièce. Tout mon être était focalisé sur un seul mot. Jalouse.
Et je compris. Je compris à quel point j'avais été conne. À quel point je l'avais blessé, en premier. À quel point je m'étais voilé la face. À quel point mes sentiments étaient forts. En un instant, je réalisais à quel point je l'aimais. Il n'y avait pas d'autre alternative, pas d'autre explications. Je l'aimais.
Je l'aimais, parce que j'avais besoin de lui. Parce que son caractère de merde me manquait à chaque minute en son absence. Parce que je me couchais en pensant à lui et que je me levai en pensant à lui. Parce que hier soir, j'avais pleuré toutes les larmes de mon corps en l'entendant rentrer avec elle.
Je plongeai mon regard dans le sien. Il était interdit. Et d'un coup, toute la pression disparue. Ce trop pleins d'émotions fit perler des larmes silencieuses sur mon visage.
- Et Thaïs .. Qu'est ce qu'il y a ?
Je n'arrivais pas à parler. Je voulais lui dire mais j'en étais incapable. C'était comme-ci mon cerveau ne connaissait plus ces trois petits mots.
- Je .. Je n'arrive pas .. Je
Putain, je bégayais comme une enfant de 2 ans.
- Je suis jalouse, lâchais-je en espérant qu'il comprenne. Il me connaissait, il devait comprendre.
- Jalouse ?
J'hochai la tête, les yeux rivés sur les siens.
Il semblait réfléchir et fini par hocher la tête à son tour. Il avait comprit.
J'en fu certaine quand il souleva mon menton de son index, et qu'il m'embrassa délicatement, comme-ci j'étais une poupée qu'il ne fallait pas casser.
Il avait beau être le plus grand con de la planète, et j'avais beau lui en vouloir énormément, ce moment était important. Je glissai mes mains autour de son visage, et il resserra son emprise sur ma taille.
Tout paraissait tellement évident maintenant. Tout était clair. Depuis le premier jour. Ethan était la seule personne à avoir une aussi grande influence sur moi, et je m'étais toujours persuadée que c'était entièrement de sa faute. En vérité, c'était de la mienne. Je lui avais donné cette influence. Parce que je l'aimais. J'étais complètement dingue de cet abruti.
Il coupa doucement notre baisé, et me caressa le visage. Un léger sourire lui traversa le visage.
- Je reviens.
Je soupirai. Je savais pertinemment qu'il restait une présence indésirable dans cette maison. Je reculai pour lui permettre de se lever. Il m'observa attentivement.
- Tu es belle.
Et il partit. Je souris. Je n'étais pas belle, oh que non. J'étais encore en pyjama et toutes ses émotions m'avaient rendu toute rouge. Mes yeux étaient bouffis et mes cheveux semblaient avoir fait la guerre. Mais je souris quand même. Mon téléphone vibra.
Mya : On peut se voir aujourd'hui ?
Son message me fit chaud au cœur. J'avais vraiment besoin de parler à mon amie. Je lui répondis aussitôt.
Thaïs : Bien sûr. On déjeune ensemble ?
Mya : Pizzzaaaaa !
Quelques minutes plus tard, la pétasse partie, non sans m'adresser quelques regards meurtriers. Ethan avait enfilé un t-shirt et un short.
- Bon. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? annonça t-il
- Je t'en veux Ethan.
- Je sais, souffla t-il.
Silence.
- J'ai besoin de réfléchir. Je dois déjeuner avec Mya, est-ce que tu pourrais me déposer ?
Il m'observa un instant avant de répondre.
- Bien-sur.
Je le remerciai et parti sous la douche. Cette situation était tout sauf agréable. Pourquoi ne pouvions nous jamais avoir une relation simple ? Était-ce trop demandé ? Je soupirai. Je devais pendre une décision. Et vite.
**
Le déjeuné avec Mya c'était divinement bien passé. Je m'étais rendu compte à quel point elle avait pu me manquer. Je lui avais tout raconté à propos d'Ethan, absolument tout.
- Ecoutes ton cœur, m'avait-elle répondu.
Ouais plus facile à dire qu'à faire.
-Tu sais, il n'y a qu'à toi que tu as menti. On le savait, tous, avait-elle complété.
En ce moment, j'étais sur le chemin du retour avec Ethan. Nous n'avions pas échangé un seul mot depuis ce matin.
Quand nous arrivons à la maison, la tension ne c'était pas dissipée. C'était insupportable. Il fallait que je parle.
- Je n'arrive pas à le dire.
Il me regarda, surprit.
- Les.. Ces trois petits mots. Je n'arrive pas à les dire.
- Pourquoi ?
- Je n'en sais rien.
D'un coup je me retrouvai dans ses bras. Il me portait, comme une princesse. Je passai un bras autour de son coup afin de garder l'équilibre.
- Alors je les dirai pour toi.
Il me fixait, intensément.
- Je t'aime.
Il avait parlé dans un murmure. Je lui souris. J'étais heureuse, heureuse de l'entendre. Pour toute réponse, je levai la tete vers lui et l'embrassai. Notre baisé augmenta en intensité et sans que je ne m'en rende compte nous étions dans ma chambre. Il me posa délicatement sur mon lit, sans décoller ses lèvres des miennes. Intérieurement, je lui fu très reconnaissante de ne pas m'avoir amené dans sa chambre.
Il recula un instant pour m'observer. Ces prunelles trahissaient un pur désir. Putain. D'un geste, il ôta son t-shirt et se coucha sur moi. Ce brusque rapprochement me fit frissonner. Ses mains se baladaient sur tout mon corps, s'attardant sur mes hanches et mes cuisses. Je sentais la chaleur monter en moi. Je le voulais. C'était la seule façon que j'avais trouvé de lui exprimer mon amour, et je comptais bien le faire. J'enlevai tant bien que mal la robe que je portais, et me retrouvai rapidement en sous-vêtements. Je me frottais à lui, sentant le désir prendre entièrement possession de moi.
- Thaïs, tu es sure de toi ?
Oui. Je l'étais.
Je me débarrassai alors des derniers vêtements qui me couvraient. J'étais désormais totalement nue sous Ethan. Il comprit.
- Bordel.
Il m'embrassait fougueusement et se défit se son jean. L'une de ses mains baladeuses descendit dans le sud, et quand il glissa deux de ses doigts en moi, je ne pu me retenir de gémir. Il me titillait, et l'envie ne faisait que s'accroître. Il était doux avec moi, mais je le voulais tout de suite. J'en avais tellement envie.
Je fis glisser son boxer d'une main.
- Ethan, maintenant, lui chuchotais-je.
Ma voix n'était plus qu'un long gémissement. Heureusement pour moi, il ne se fit pas prier. Après avoir enfiler un préservatif, il entra délicatement en moi.
Cette sensation, celle d'être pleine, était délicieuse. Il commença ses lents vas et viens, comme pour m'exciter encore plus. Et il réussit. J'en voulais davantage.
- Plus vite, soufflai-je.
Il accéléra. Sa bouche se baladait sur mes seins, mon cou, ma bouche, mon lobe. Il me mordillait, me léchait. Toutes ses sensations allaient conduire à ma perte, c'était certain. Il m'en fallait plus.
- Encore plus vite Ethan.
- Putain Thaïs.
Il gémissait lui aussi et accéléra encore. Nous n'étions plus qu'une boule de désir. Nous nous étions totalement donnés. J'étais à deux doigts d'exploser. J'y étais.
- Ethan je
Il posa sa main devant ma bouche et commença à me pilonner. C'était divin. Je ne peu m'empêcher de lâcher un petit cri à chaque coups. Putain putain putain.
- Je viens.
- Moi aussi.
Et nous nous relâchèrent en même temps. Il retomba sur moi essoufflé et en sueur. J'enroulai alors mes jambes autours de sa taille puis mes bras autour de son coup. Nous étions si proches, si fusionnel à cet instant.
- Je t'aime bébé.
Il avait murmuré au creux de mon oreille. Je ne pu m'empêcher de sourire. Je t'aime aussi.
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Tada ! Oui je l'avoue, vos menaces m'ont fait flipper !
J'espère que ça vous a plus :)
Que pensez-vous du blocage de Thaïs ?
On se retrouve bientôt pour le chapitre 19 !
Xoxo
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