Chapitre 2
Arrivée devant chez elle, Atlanta monta l'immense escalier en pierre blanc.
De part et d'autre de la première et dernière marche se tenaient des statues de lions. Ils dominaient de toute leur splendeur le royaume en contre-bas. Leur allure était fière et royale, comme s'ils gardaient et protégeaient le château et leur maîtres du danger.
A chaque instant, Atlanta s'attendait à les voir bouger car leur pelage avaient si finement été sculptés que les statues ressemblaient à de vrais lions. Certes, ils étaient assis mais ils dépassaient largement la taille de la jeune fille.
La maison en question se trouvait être un château. Ceci était une imposante bâtisse, concentrant d'innombrables pièces de tailles et d'utilités différentes, faisant face aux habitants d'Atlantis. Il était surtout connu pour être le plus grand du monde. La décoration de la façade ce voulait fine et élégante. Une multitude de fenêtres recouvraient les trois étages. Des moulures et sculptures accrochés au mur donnaient un minimum de légèreté et de préciosité à la grande maison. Un balcon fleuri en demi-lune, de généreuse dimension, surplombait le premier étage. De plus, deux tourelles construites d'un bout à l'autre du bâtiment soulignait le côté magique du château.
Atlanta connaissait plusieurs légendes là-dessus. L'une d'elle raconte que l'un de ses ancêtres avait façonné de ses propres mains le château car il voulait que son peuple donne plus d'estime à sa famille. Jamais la famille Clarks ne su si cette légende était vraie ou fausse.
En hiver, lorsqu'elle était petite, Atlanta s'amusait à courir à travers les couloirs tout en essayant de toucher les guirlandes de noël qui pendaient du plafond. Depuis elle arrive à les toucher sans problème mais elle est triste que ses parents n'ont pas le cœur à la fête il y a quelques temps. Elle leur demandait pourquoi ils étaient si froid mais ils changeaient de conversation ou répondaient avec des phrases n'ayant aucun rapport avec la question. Alors elle laissa tomber et revenait à ses occupations.
L'escalier aboutissait sur un hall d'entrée épuré composé principalement de deux escaliers construits de chaque côté de la pièce. Les murs étaient d'un blanc éclatant. Un canapé remplit de coussins moelleux, donnant l'impression d'être sur des nuages lorsque l'on s'y assoit, se trouvait poussé contre le mur de gauche sous l'escalier. Il était entouré par deux tables basses sur lesquels étaient déposés soigneusement de superbes fleurs de couleurs vives.
Voyant Atlanta entrer, Lydia; sa servante et son ex-nourrice; s'approcha d'elle soucieuse.
- Mademoiselle. Votre père vous attend dans son bureau. Il n'a pas l'air bien.
Cette dernière phrase alerta la jeune fille qui prit à la volé l'escalier de droite.
" Atlanta, la directrice ne peut pas venir ici avant toi. Calme toi.", se dit-elle tandis qu'elle s'enfonçait en courant dans l'un des nombreux couloirs du château avant de ralentir l'allure. Elle s'arrêta au pat de la porte, souffla à plein poumon puis ouvrit.
Son père était assis, ses coudes en appuis sur le rebord du bureau et ses mains cachaient son visage. Le silence était pesant à un tel point qu'elle entendait son cœur battre fortement.
Les portraient de famille accrochés aux murs assombrissaient la pièce. Des ombres bougeaient grâce aux lumières vacillantes des chandeliers collés sur le mur derrière elle.
Atlanta s'avança lentement et s'assoit sur une chaise face à son père. Attendant qu'il commence la discussion, elle croisa les jambes avant de l'observer attentive. Harnold leva la tête puis la regarda de ses yeux gris, la même couleur que ceux de sa fille. Son air fatigué fit un peu peur à l'adolescente.
- Tu te demande pourquoi je suis dans cet état depuis presque un an, commença-t-il en réunissant ses mains.
Son interlocutrice hocha la tête. Il reprit.
- Tu sens que quelque chose ne va pas et ça se voit que tu t'inquiète beaucoup pour moi. Je te disais que ce n'était rien... juste une mauvaise passe. C'est bien la seule réponse qui me passait par la tête. Ta mère est plus forte que moi, elle réussissait à te faire changer de conversation. Ca fait des mois que tu attends une réponse. Et bien je suis désolé mais la vérité ne va pas te plaire.
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