Anorexia _ Woosan.

Parce que tout le monde (sauf exception exceptionnelle) ship le woosan... Et que, qui dit confinement dit vie de merde à la maison et rechute donc oneshot dépressif. Warning: mention de trouble de l'alimentation, de mort. Si vous n'êtes pas à l'aise avec ça, je suis désolée. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture. Il n'est pas encore corrigé et comme je n'ai plus d'écran d'ordi, j'ai été obligé de l'écrire sur mon téléphone. Ce chapitre est plus court que le précédent car je ne voulais pas rater la fin en faisant quelque chose de littéralement pourave et cliché. Peut-être que je retravaillerais la fin quand je pourrais de nouveau taper à l'ordinateur.



Il ne savait pas exactement quand  ni comment ça avait commencé, mais il savait que quelque chose n'allait pas avec sa façon de manger. Il savait que sauter des repas et ne pas avoir faim malgré son estomac qui lui criait pour être remplis de nourriture, n'était pas normal. Les nombres décroissant qui s'affichait  chaque fois qu'il se pesait lui faisait à la fois plaisir et extrêmement peur. Mais il étouffait ce second sentiment. Il n'avait pas envie de s'inquiéter pour ça. Ça ne pouvait pas être bien grave? Il lui était déjà arriver de sauter des repas quand il était malade et ça ne l'avait pas tué. Il savait qu'il fallait être fin quand on était dans l'industrie de la k-pop. Mais il savait aussi qu'il fallait pouvoir performer correctement en même temps. Et ça devenait compliqué pour lui en ce moment lors de leurs entraînements. Il sentait bien qu'il devenait de moins en moins énergique, plus vite essoufflé, ses muscles étaient beaucoup plus vite chauffés par l'acide lactique. Il se sentait petit à petit perdre pied sans en savoir la raison. Ou alors cherchait-il à ignorer la raison de cet affaiblissement. Il savait juste que l'idée de la nourriture qu'il affectionnait tant ne lui donnait même plus envie. Un sentiment de culpabilité s'emparait de lui à chaque fois qu'il mangeait quelque chose qu'il estimait comme trop calorique. A chaque fois qu'il avait l'estomac trop rempli quand il avait mangé toute son assiette et un dessert pour faire plaisir à son équipe, pour leur montrer qu'il se nourrissait correctement, il se sentait nauséeux et allait vomir tout son repas dans les toilettes le plus silencieusement possible. Celle-ci était comprise dans la salle de bain reliée à leur, Wooyoung et lui, chambre commune. Il lui fallait donc être le plus silencieux possible. Et nom de dieu ce qu'il ne supportait pas d'être malade. C'est pourquoi il faisait tout pour réduire la quantité de nourriture qu'il mangeait pour éviter de se sentir nauséeux après coup. Sauf qu'à chaque fois que son corps était habitué, il avait l'impression de manger de trop et finissait la tête entre les cuvettes des toilettes, vomissant les quelques aliments qu'il avait pu avaler. Alors il mangeait encore moins pour ne pas être malade. Il le savait, c'était un cercle vicieux dans lequel il était coincé et dont il ne VOULAIT pas sortir. Il allait mal et il le savait inconsciemment, mais aller mal lui garantissait qu'il pouvait ressentir quelque chose et qu'il était en vie. Il ne voulait pas inquiéter les autres et en même temps il voulait qu'il s'intéresse à son état de santé. Il devait l'admettre, il se sentait perdu et seul. Il avait l'impression que personne n'essayait et ne pouvait le comprendre. Il avait peur de ce qui allait suivre. Il ne savait pas comment ça allait se finir et l'inconnu lui faisait peur en même temps que de l'exciter.

Il sortit de la douche, une serviette sur les cheveux et quelques mèches rebelles ruisselant le long de son front. Il se les sécha rapidement avant d'enfiler son large pyjamas et d'aller se mettre sous les couvertures, entouré de ses peluches Shiber favoris. La journée avait été des plus épuisante et il était tellement fatigué qu'il n'avait pas eu la force de manger et était directement allé se laver. Pourtant, ça aurait dû être le contraire. Il aurait dû mourir de faim après une séance de répétition vocale et de danse. Mais non, au contraire, il se sentait de plus en plus nauséeux et décida d'aller se coucher. Il avait l'impression de ne pas avoir faim alors il avait juste ignoré les grondements que son estomac produisait en buvant une bouteille d'eau de 50cl. Cela lui était suffisant pour le plus avoir faim dans les minutes qui suivaient. Il profita d'être encore nu pour se peser dans avoir de couches de vêtements ajoutant du poids sur la balance. Il balança sa serviette sur l'étendoir et avança ses deux pieds sur la plateforme dont l'écran numérique de tarda pas à afficher ce nombre qui ne cessait de baisser chaque semaine, lui provoquant une grimace entre la peur de voir un nombre si maigre et le bonheur d'atteindre son objectif. 39 kg pour 173cm. Il prit une grande inspiration avant de détourner ses yeux de la balance et de se mettre en pyjamas.

Lorsqu'il arriva dans la chambre, Wooyoung était déjà dans son lit, encore habillé en attendant certainement qu'il lui laisse la place. Il le salua brièvement avant de s'affaler dans son lit et s'enrouler dans sa couverture pour tenter de s'endormir. Il ne rêvait que d'une chose, pouvoir fermer les yeux et avoir un sommeil réparateur. Il se sentait si épuisé qu'il était persuadé qu'il pourrait immédiatement sombrer mais il se trompait lourdement. Il se tournait et retournait dans son lit sans réussir à trouver le sommeil. Ses pensées ne cessaient de peetuber ses instants de courts repos et il n'arrivait tout simplement pas à faire le vide. Il se remémorer chaque instant de sa journée où on lui avait proposé de faire une pause et de manger un bout. Il avait refusé toutes ces propositions, se sentant coupable de manger a la place de faire du sport, de peur de se sentir malade devant toute la bande. Il avait peur qu'ils découvrent tout. Qu'ils découvrent sa sous alimentation. Il se forçait lorsqu'ils étaient en live, pour ne pas inquiéter ni les atinys ni les personnes avec qui il le faisait mais il se sentait mal à chaque fois. Du coup il faisait tout son possible pour éviter les lives où il mangeait devant les atinys, au réveil, le midi ou encore le soir. Comment allaient-ils le prendre? Il savait que beaucoups lui disaient souvent de prendrz soin de lui mais il ne pouvait s'en empêcher. Remuer toutes ces pensés le rendaient de plus en plus nerveux et il savait qu'il n'arriverait pas à trouver le sommeil s'il n'essayait pas de se changer les idées cinq minutes. Un moment il en eut mare et décida de s'asseoir dans son lit, à la recherche de son téléphone. À sa grande surprise, lorsqu'il regarda le lit en face du sien, son camarade de chambre n'avait pas encore éteint la lumière malgré le fait qu'il soit allé se changer et soit sous les couvertures. Il faisait défiler son écran à la recherche de nouvelles palpitantes. San fronça des sourcils en voyant l'heure sur son propre téléphone.

"Hey, ce n'est pas très sérieux de ne toujours pas dormir à 1h du matin."

Wooyoung releva son regard de son écran pour le fixer intensément cherchant à sonder son âme avant de sourire a pleine dent. Un sourire que San be pouvait s'empêcher d'affectionner. Il lui faisait ressentir comme des papillons dans le ventre, lui chatouillant les parois de son estomac. Quand ce sourire lui était adressé, il se sentait flotter dans l'air, libéré de tous poids sur ses épaules ; il se sentait plus léger.

«Je te ferai remarqué que tu ne dors pas non plus.»

Il serra un plus fort son Shiber contre en évitant le regard de Wooyoung et grogna en gage de réponse. Il se sentait ridicule en agissant ainsi mais son cerveau était tellement embrumé qu'il se fichait pas mal d'avoir l'air vulnérable à cet instant. Il pouvait voir de l'amusement dans le regard de Wooyoung qui était de nouveau replongé dans l'écran de son téléphone. Il ne pouvait s'empêcher de elle détailler, des cheveux d'une douceur extraordinaire malgré toutes les teintures qu'ont leur faisait subir pour ne jamais ennuyer les fans. Des épaules carrés et corps de rêve. Un taille qui lui semblait plus que correct pour un coréen. Et pour couronner le tout, un bouille ange pouvant être aussi mignonne que sexy selon son humeur. Wooyoung était l'incarnation de la perfection selon sa propre définition.

«Et pour ta gouverne, je regarde des informations scientifiques plus qu'intéressantes.»

Il haussa un sourcil, un air circonspect collé sur le visage. Lui, faire des recherches scientifiques ? Depuis quand s'intéressait-il au domaine de la sciences? Il en apprenait tous les jours sur lui sans jamais savoir quelles étaient ses limites. Il se demandait seulement si la curiosité du plus jeune avait une fin. Il n'empêchait qu'il avait réussi à l'intriguer et il le soupçonnait grandement de l'avoir fait exprès, à en voir le sourire mesquin qui ornait désormais son visage. Plutôt mourir que de lui demander directement. Alors il se taisait, guettant la moindre de ses réactions. Il savait qu'il restait sa patience. Mais il était patient, il allait attendre, rien en le pressait et ça lui changerait les idées. Même si au bout de deux minutes il sentit ses doigts battre nerveusement contre sa peluche en attendant que Wooyoung veuille bien lui dire de quoi il en revenait. Mais il n'en fit rien et continua à fixer son écran sans même daigner lui jeter un regard. Il se sentait vexé du peu attention que le blond lui portait alors qu'il essayait tant bien que mal de lui envoyer des signes. Il savait pertinemment qu'il faisait ça pour le taquiner et il y arrivait à la perfection. Et il craqua... Au bout de deux minutes trente sa patience céda place a l'agacement et il abandonna le concours qu'il lui avait indirectement lancé.

«C'est bon! T'as gagné! Il parle de quoi ton article?»

Un sourire victorieux s'afficha sur son visage alors qu'il releva celui-ci dans sa direction. Ses yeux pétillant de joie suffirent à lui faire oublier toute la "haine" qu'il avait accumulée contre Wooyoung et sa patience. Il trépignait d'impatience de connaître la réponse à sa question et manque de s'étouffer en entendant la réponse.

«Maisnje n'ai jamais lu d'article scientifique ce soir. Je surfais juste sur le net par ce que je n'arrivait pas à m'endormir.»

Il n'en croyait pas ses oreilles. C'était du foutage de gueule depuis le début? Une envie de mettre s'empara de lui alors qu'il se jeta hors des couvertures dans le but d'aller étriper puis revendre les organes de la personne en face de lui.

«Hein?! Je vais te-»

Mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il fut prit d'un violent vertige. Il sentit ses genoux fléchir sous son poids et il se serait écroulé au sol s'il n'y avait pas eut le lit à proximité pour le soutenir. Il vit Wooyoung se précipiter hors des couvertures et se précipiter vers lui pour le soutenir. Il porta sa main libre à sa tête qui lui lançait violemment dû au manque de nourriture et de sommeil. Il sentit le blond passer un bras sous le sien et le tenir fort contre lui pour l'aider à se relever et être sûr qu'il ne tombe pas de nouveau. Il l'aida à s'installer sur le lit et à se remettre sous les couvertures. Il lui rendit sa peluche qu'il s'empressa de saisir. Malgré le fait qu'il était le plus âgé dans cette pièce il ne pouvait pas s'empêcher de faire l'enfant. Il avait besoin d'une protection presque maternelle et Wooyoung était le seul à pouvoir la lui donner en ce moment. Alors, lorsque le plus jeune se leva, il ne pu empêcher sa main de saisir son t-shirt, l'empêchant par la même occasion de s'en aller.

«Reste.»

Il n'osait pas en dire plus. Ses joues lui brûlaient de gêne et il n'osait pas le regarder dans les yeux, ratant un magnifique et tendre sourire de sa part.

«Je vais juste chercher une bouteille d'eau et mon téléphone. Je reviens dans cinq minutes.»

Il hocha la tête et le laissa aller à contre cœur. Il serra un peu plus fort son chien peluche contre sa poitrine en se recroquevillant en position foetal. Les cinq minutes qu'il prit lui parurent durer des heures et il souffla de soulagement en le voyant enfin revenir, un verre et une bouteille à la main, son téléphone dans sa poche. Il s'assit sur le bord du lit, ouvrit le bouteille et versé son contenu dans le verre qu'il lui tendit ensuite. Il avala goulûment l'eau, sa gorge sèche de ne pas avoir bu depuis plusieurs heures. Le sentiment de fraîcheur que ça lui procura le fit sourire de bien-être. Une fois fini il s'essuya la bouche d'un revers de la manche et lui tendit le verre. Il s'en saisit et le posa sur la table de nuit avec la bouteille d'eau.

«Merci» Croassa-t-il.

«C'est normal, ne t'inquiète pas. Il semblait hésiter à se lancer mais en voyant l'état de détresse dans lequel San était, il n'hésita pas une un minute de plus et ce mot lui aussi sous les couvertures, ne voulant pas le laisser seul. Ça ne te dérange pas?»

«Non, c'est plus chaud.»

Il n'entendit aucune réponse de sa part mais il vit bien dans la pénombre les joues du plus jeune se teinter de rouge carmin. Et alors qu'il s'attendait à ce qu'il essaye lui aussi de dormir, il alluma son téléphone portable et commença à faire de nouveau défiler son écran. En signe de mécontentement, ou de jalousie envers l'objet, il passa son bras par dessus la taille du blond et se colla à son torse et bicha sa tête contre celui-ci, le forçant à passer ses bras derrière lui pour continuer à regarder les nouvelles. Il sentait de temps en temps une main se perdre dans ses cheveux, des lèvres venir lui baiser le heure du crâne ou encore des caresses faites dans son dos dans le but de le réconforter. Il savait exactement quoi faire pour l'apaiser et il se sentait doucement sombrer dans les bras de Morphée. Après quelques minutes, il entendit Wooyoung poussé une petite exclamation qui, curieux comme il était, attisa sa curiosité. Il releva la tête pour montrer qu'il était toujours pas endormis et qu'il souhaitait savoir ce qu'il se tramait pour qu'il soit aussi surpris. Celui-ci baissa le regard dans sa direction en se mordant la lèvre. Peut-être était-il temps d'aborder le sujet avant qu'il ne soit trop tard.

«Une chanteuse de K-pop est morte de sous alimentation. Les médecins disent qu'elle était anorexique mentale.»

Sa prise autour du buste du blond se raffermit indistinctement alors qu'il se demandait ce qu'était l'anorexie. Il avait peur de comprendre. Il voulait savoir et en même temps il voulait rester dans l'ignorance.

«C-c'est quoi?»

«Attends, je fais une recherche. Il attendit. Ils disent qu'être anorexique mentale c'est quand tu souffres de privation volontaire de nourriture dans le but de perdre du poids. Les personnes victimes de  cette maladie vomissent élues repas, s'investissent maladivement dans leurs activités au point d'en supprimer des heures de sommeil. Apparemment, ça serait mortelle si ce n'est pas soigné.»

Il raffermit sa prise et se recroquevilla un peu plus jusqu'à ne former plus qu'une boule d'os contre Wooyoung. Cette action en fit que confirmer les soupçons qu'il nourrissait déjà et une l'inquiétude sourde s'empara de tout son être. Il lâcha finalement pour venir étreindre de le plus fragile et le réconforter. San quant à lui, essayait tant bien que mal de calmer sa respiration et ses battements de cœur qui devenaient de plus en plus erratiques. Il avait peur. Il avait peur parce qu'il savait exactement qu'il rentrait dans cette catégorie de malades. Il savait qu'il pesait bien trop peu pour sa taille mais il ne pouvait s'empêcher de se priver, c'était devenu vital pour ne pas devenir fou. Il se trouvait toujours de plus en plus gros malgré ce que tout le monde pouvait lui dire. Il avait tellement honte que ça allait faire plus de trois semaines qu'il n'était pas apparu devant la caméra des lives. Il sentait bien l'inquiétude de Wooyoung lorsque celui-ci lui caressait le dos pour ne trouver que de la peau sur les os. Qu'il sentait chaque vertèbre de sa colonne, ses omoplates ressortir comme des lames lui perforant la peau. Et alors qu'il pensait que c'en était fini de l'inspection qu'il subissait plus ou moins volontairement, son estomac produisait un grondement digne des plus gros orages lui provoquant un rire nerveux. Le pire dans tout ça, c'est qu'il n'arrivait pas à savoir s'il était réellement affamé ou non. Il sentit le plus jeune le serrer un peu plus contre lui, la tête sur son crâne et une main de perdant définitivement dans ses cheveux.

«Depuis combien de temps n'as-tu rien digéré Sanny ?»

Il se mordit la lèvre de honte alors qu'il essayait de se mentir à lui-même. Il savait que dans sa question, il comprenait les repas sauté ET ceux qui ont été révolus dans les toilettes. Il ne voulait pas le dire, ça rendrait la chose plus réelle. Et il ne voulait pas que tout ça existe. Il voulait retourner à sa petite et misérable existence où personne ne se souciait de lui.

«Je ne sais pas, répondit-il avec une toute petite voix. Peut-être une petite semaine ou deux... Rien de bien grave.»

«Nom de dieux Sanny! Tu te rends compte de ce tu fais. Tu me fais peur. Tu nous fais tous peur. On te voit maigrir de plus en plus chaque jour, manquer de t'écrouler un nombre incalculable de fois dans la journée, être malade après tous les repas... Tu n'as même plus assez d'énergie pour faire fonctionner correctement ton organisme. Fichtre! Je n'ai aucune envie que tu finisses comme elle. Sa voix se brisa sur la dernière phrase alors que des larmes silencieuses coulaient sur ses joues et venaient s'écraser contre l'oreiller. S'il te plais, dis moi à combien tu en es?»

«39...»

«Mais c'est moitié moins que ta taille! Je t'en supplie, essayé de manger quelque chose aujourd'hui. Pour moi, pour la famille, pour les fans, pour nous tous, s'il te plaît, mangé quelque chose.»

Désormais, aucun des deux ne retenaient ses larmes. L'émotion plus la digue les rendait extrêmement sensible et au bout d'un moment, comme tout être humain, ils explosaient. Ils n'arrivaient plus à contenir leurs émotions. C'était comme remplir un vase alors que celui-ci était déjà plein et près à déborder. San s'en  voulait de faire s'inquiéter ceux qu'il estimait comme faire parti de sa famille. Tout ce qu'il voulait était qu'ils soient fier de lui mais il avait encore une fois tout raté. Il était fatigué de lutter. Son mal de tête de cessait d'empirer et les vertiges devenaient de plus en plus puissant. Alors il ferma les yeux pour tenter de les calmer et s'endormi presque immédiatement...








Wooyoung fut réveillé le lendemain matin  par leur leader allumant la lumière d leur chambre, un sourire tendre aux lèvres en les voyant enlacés comme ça, comme deux gros nounours, leurs disant qu'ils avaient un emploi du temps chargé aujourd'hui. Il grogna en guise de réponse alors qu'il enfouissait sa tête un peu plus dans le cou de San tandis que Hongjoong refermait la porte de sa chambre en rigolant. Mais quelque chose le frappa lorsqu'il raffermit son emprise autour de sa peluche personnelle. Il était froid. Bien trop froid pour un être humain sous une couverture et contre un autre corps humain. Une certaine inquiétude s'empara de lui alors qu'il se redressait dans le lit et commençait à secouer gentillement l'épaule du bicolore. Seulement, celui-ci de daignait effectuer ne serait-ce qu'un grognement matinale. Alors, Wooyoung commença à le secouer un plus plus fortement, un main posée sur son épaule glaciale, son dos lui faisant face.

«Sanny ? Faut se lever.»

Aucune réponse.

«Sanny ? Si c'est une blague, c'est pas drôle.»

La panique commençait sérieusement à s'emparer de lui. Il le retourna pour le mettre sur le dos et se mit à califourchon sur son bassin. La première chose qu'il remarqua fut la couleur légèrement bleutée de ses lèvres. Sa respiration commençait à sérieusement s'accélérer alors que sa vision commençait à se brouiller.

«Sanny ?»

Un murmure. Il avait presque peur de brisé le calme s'émanant de lui.

«San ?»

Toujours rien.

«San? Je t'en supplie, donne moi une réponse, n'importe quoi mais donne moi quelque chose.»

Toujours rien. Pas une respiration, rien. Pas une respiration... La réalité venait de le frapper de plein fouet, cela ne faisait pas une ou deux semaines que San avait cessé de s'alimenter, cela faisait au moins un mois. Il ne serait pas aussi maigre si cela ne faisait que deux semaines. Sa cage thoracique ne se soulevait plus. Il ne savait pas depuis combien de temps il était dans cet état et redoutait le pire. Ses mains commencèrent à être agitée de spasmes alors qu'il se pencha et colla son oreille contre son torse. Un battement. Il avait réussi à obtenir un battement. Mais il était lent et fatigué. Il devair faire revenir Dans pour obtenir de nouveau un pouls correct et une respiration lui permettant de s'oxygéner correctement. Il vit doucement sa poitrine se soulever pas assez pour pouvoir alimenter toutes le parties de son corps.

«San?!»

Il se pencha de nouveau pour écouter son coeur battre mais n'entendit rien. Il se sentit submergé par les larmes et la panique alors qu'il commençait inconsciemment un massage cardiaque après l'avoir déplacé - presque poussé - sur le sol pour plus d'efficacité. il avait lu par curiosité les gestes de premiers secours et était bien content de l'avoir fait. Il effectuait des pressions régulières sur sa poitrine en espérant qu'à chaque instant il se mette à tousser en quémendant se l'air.

«PUTAIN! MAIS REVIENS!»

Il hurlait son désespoir alors que les larmes de cessaient de redoubler de volume. 30 compressions, 2 insufflation, 30 compressions, 2 insufflation.

«HONGJOONG!! PUTAIN SAN! Me laisse pas seul.»

Il n'avait pas le droit de le laisser seul. Pas après avoir promis d'essayer de s'en sortir. Pas comme ça. Pas alors qu'il dormait avec lui. Il se sentait beaucoup trop coupable. Il entendit vaguement des bruits de pas arriver devant la chambre et la porte s'ouvrir à la volée.

«Wooyoung, qu'est-ce qui... Ho mon dieu.»

La vue de Wooyoung effectuant des compressions sur le thorax lui suffit pour comprendre ce qui était en train de se passer et les larmes commençaient à couler d'elles même alors qu'il se saisissait de son téléphone et tapais, les doigts incertains, le numéro des urgences. Wooyoung de son coté de sentait de plus en plus fatigué. Effectuer des pressions sur un corps sans s'arrêter étai bien plus compliqué et épuisant qu'il n'y paraissait. Mais il avait tellement leur de le perdre qu'il ignorait tous les signes d'alerte de son corps pour se concentrer à le ramener. Il ne voulait pas le perdre; que ferait-il sans lui? Il ne voulait pas que leur carrière se finisse aussi tôt. Il n'arriverait pas à s'en relever si il venait à ne jamais se réveiller. Il aurait tout donné pour que tout cela ne soit qu'une mauvaise blague, qu'il se réveille en lui hurlant "poisson d'avril en décembre" à la figure. Il ne voulait tout simplement pas croire à ce qui était en train d'arriver. Ses bras le faisaient souffrir et sa respiration était erratique.

28, 29, 30, une insufflation, deux insufflations, 1, 2...

Il cessa toute action lorsqu'il vit sa poitrine se relever brusquement. Il se décala pour lui laisser de la place, les mains en l'air, le souffle court et les yeux baignés de larmes. Soudain, le corps précédemment inerte au sol se courba sur le coté pour pour tousser avec plus de facilité. Wooyoung mis ses deux mains devant sa bouche en tentant de retenir ses pleurs dû aux trop grandes émotions - la peur ; la tristesse ; la colère ; la joie... - qui l'ont submergé. La scène précédente tournait en boucle, encore et encore, dans son esprit alors qu'il voyait le corps de San reprendre ses droits en oxygénation. Lorsqu'il eut réussi à stopper sa quinté de toux, il s'écroula au sol et se recroquevilla sur lui-même, se frictionant les bras tant son corps était froid.

«J'ai froid.»

Ça voix n'était qu'un murmure, éraillée, épuisée mais elle était là. Et rien que pour ça, Wooyoung avait laissé aller toutes les larmes qu'il avait retenues tout en se laissant tomber au sol contre le coté du lit, s'attirant le regard curieux de revenant. Il tenta de se relever avec le peu de force qu'il avait et s'installer juste devant lui, sur ses jambes, sa tête tombant sur épaule secouée du plus jeune.

«Hey... Pourquoi tu pleures? Faut pas pleurer, ça me rend triste.»

Cette phrase suffit à Wooyoung pour le prendre dans ses bras, manquant de l'écraser tant il ne voulait plus le lâcher. Il avait bien trop peur qu'il parte de nouveau mais pour ne jamais plus revenir. Ses doigts se perdirent dans ses cheveux alors qu'il enfouissait sa tête dans son cou, humant son parfum en profitant de chacune des secondes de cette étreinte.

«Tu étais mort j'ai cru que tu n'allais jamais revenir. Il renifla bruyamment en tentant de contenir ses gémissements. Tu m'as fait tellement peur ; tu n'as pas le droit de me quitter. Pas comme ça.»

«Je suis désolé. Il marqua une pause. Merci.»

Il se colla un peu plus au blond, profitant de l'étreinte chaleureuse qu'il lui procurait. Il ne tarda pas à s'endormir d'épuisement et la dernière chose qu'il sentit fut Wooyoung les recouvrir d'une couverture chaude et lui murmurer a l'oreille: «Je serais toujours là pour toi.»

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