Épilogue


Le vent.

Le vent a toujours été là et lui l'a toujours ignoré.

Pourtant s'il avait tenu compte du vent. S'il avait tendu l'oreille. Il se serait aperçu. Aperçu que ses Frères et Sœurs le prévenait. 

Lui disaient de ne pas céder à cette tentation qui le condamnerai à plus de douleur qu'une éternité à fouler cette Terre.

Lui disaient de fuir, se cacher, quand il s'obstinait à rester sur son banc.

Atténuaient sa douleur quand les flammes embrasaient sa peau, sa chair, ses nerfs.

Mais le Feu est plus fort que le Vent. Et aucune rafales n'avaient pu éteindre les flammes qui le consumait.

C'est doucement qu'ils avaient emporté ses cendres. Souffle après souffle les avaient éparpillées, les laissant s'accrocher aux pieds des plantes.


C'est bourrasque après bourrasque qu'ils avaient amener des nuages pleins de peine et de larmes au-dessus de celles-ci.

Et pleurs après pleurs avaient fait fondre les cendres. Mélangeant Mort et Vie dans l'Eau et la Terre.

Ses cendres avaient rejoint les cendres des Autres. Son âme, le cortège des Siens.

S'approchant d'aussi près qu'il le voulait du Soleil, le narguant en ondoyant. S'enroulant et câlinant doucement la Lune.

Heureux, libre et vivant plus que jamais auparavant.


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