Les Bucoliques Oniriques
Je me souviens d'un air qui longtemps m'a bercé,
Entonné par les Fées vers quelques rêves argentés.
Je me souviens d'une tendre mélodie apaisée
Qui embeaumait mes chairs de sa douce mélopée.
Je me souvien d'une tiède torpeur qui étrennait
Mes Bucoliques Oniriques d'une caresse sans plaies.
Je me souviens de la belle Morphée aux bras blancs,
Au regard charmant et au sourire bienveillant.
Longtemps m'a portée sa splendide voix angélique
Vers des royaumes probablement trop idylliques.
Souvent ais-je désiré à nouveau retrouver
Celle dont les mains, dans un grand vide m'avaient lâchée.
Souvent ais-je désiré à jamais m'assoupir
Vers les terres qui dès lors ne pourraient plus me fuir.
Souvent ais-je désiré pouvoir me rendormir
A mes Bucoliques Oniriques dans un soupir.
Souvent ais-je désiré rejoindre la belle Morphée
Et marcher avec elle vers les plaines reposées.
Depuis longtemps m'ont abandonnée ses étreintes
Sans que rien n'y change mes appels et mes complaintes.
L'illusion n'est qu'onirisme, je le sais fort bien;
Bucoliques trépassées, ne le savent que trop bien.
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