Complainte de la Pensée
Ah ! Non, je ne veux plus songer !
Vrai, je ne veux guère plus penser.
Quid de ceux qui m'ont arrachée ?
Mes tracas je veux oublier.
Ah ! Et puis à quoi bon songer ?
Pourquoi seulement y penser ?
Une fois mes tracas arrachés
Ne pourrais-je enfin oublier ?
Alors pourquoi le songe songer ?
Je veux dispenser ces pensées.
Quid de mes pétales arrachés
Si enfin je puis oublier ?
J'ai perdu le coeur à songer,
Flétrie mes chairs à ces pensées.
Mon âme ainsi bien arrachée
A mes pauvres pétales oubliés.
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