Grands arbres de mon cœur, je vous vois, vous admire,

Votre odorant parfum que je hume, respire

A un goût de passé, de présent, d'avenir

Et je ne peux tarir, de mots pour vous décrire.

Votre port est altier, et plus majestueux

Que ce qu'il y a d'amour, de beauté et de feux ;

Vous êtes du calme, les plus industrieux

Et vous êtes de loin, de tous les plus heureux.

Et vos cimes, belles verdures,

Sont tout comme des chevelures.

Ô royales, riches parures !

Quand je vois votre architecture

Du genre humain je n'ai plus cure

Face au génie de la nature.

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Sonnet régulier. Si vous aussi vous admirez les prodiges de la nature et ceux de l'écriture, n'hésitez pas à mettre votre avis dans les commentaires !