Chapitre 7- partie 2
PDV Alex
Un des gardes sensé escorter le futur assassin arriva paniqué dans la salle fortifiée des opérations.
- Capitaine, elle nous a faussé compagnie. Cela fait une demi-heure que nous la cherchons, sans résultat...
La porte s'ouvrit avec fracas. Nous nous retournâmes tous dans cette direction.
- Devinez qui est là! Notre fugueuse! Tonnais-je.
- Capitaine, voyons, qui d'autre? Répondit-elle d'une voix mielleuse.
On aurait dit que la mâchoire de tous les hommes présents dans la salle allaient se décrocher. Je la détaillais et compris enfin pourquoi. Ma mâchoire tomba à son tour.
Elle était couverte de sang. Chaque parcelle de peau et de vêtements se trouvaient imprégnés de sang, même ses cheveux longs gouttaient sur le seuil de la salle.
- Qu-que s'est-il passé? balbutiais-je.
Elle haussa les épaules.
- Certains hommes m'ont... importuné. Et je n'aime pas être importunée. Donc je me suis débarrassé d'eux.
Jonathan palissait à vue d'oeil. J'espérais juste qu'il n'allait pas s'évanouir.
- Messieurs, si vous le voulez bien, j' apprécierais de prendre une douche... Ça colle, le sang, et je ne suis pas sûre que ce soit bon pour les cheveux! Déjà que mes vêtements sont fichus...
Nous la regardâmes tous avec de grands yeux. Sans plus s'occuper de nous, elle traversa la pièce et se dirigea vers la porte arrière.
PDV Jenny
- Certains hommes m'ont... importuné. Et je n'aime pas être importunée. Donc je me suis débarrassé d'eux.
Je les voyais me dévisager, choqués par mon attitude et ma tenue. Le prince palissait. Ça serait drôle si il s'évanouissait.
- Messieurs, si vous le voulez bien, j' apprécierais de prendre une douche... Ça colle, le sang, et je ne suis pas sûre que ce soit bon pour les cheveux! Déjà que mes vêtements sont fichus...
Je me dirigeai à grands pas vers la porte située au fond de la salle. L'odeur et la sensation du sang sur ma peau me donnaient envie de vomir. Je n'avais qu'une hâte: l'enlever. Ça me rappelait trop de mauvais souvenirs.
Je rentrais enfin sous l'eau presque brûlante. Il fallut trois shampoings pour enlever totalement le sang présent sur mes cheveux.
Je ne sortis que lorsque l'eau commençait à devenir froide. Je me rendis vite compte que je n'avais pas de vêtements de rechange. Enroulée dans ma serviette, je retournais dans la salle des opérations. Encore une fois, tous les hommes se tournèrent vers moi et leur mâchoire se décrocha pour la deuxième fois de la journée, mais cette fois pour une autre raison. La serviette, même si elle couvrait les parties essentielles de mon corps, s'arrêtait en haut des cuisse, dévoilant la quasi-totalité de mes jambes...
- Une fois que vous aurez arrêté de baver, l'un d'entre vous pourrait-il me dire ou est-ce que je pourrais trouver de quoi m'habiller? lançais-je d'une voix claire, sans montrer ma gêne.
Ce fut le capitaine qui se reprit en premier.
- Suivez-moi, il y a des uniformes de gardes dans la pièce adjacente.
Il me donna l'un des uniformes les plus petits puis repartit avec les autres gardes pour me laisser me changer. Une fois prête, je passa dans la salle principale pour rejoindre le capitaine, étant donné que je ne savais pas ce que je devais dorénavant faire. Je vis des hommes me détailler sans se cacher, et je ripostait par un regard méprisant.
Le capitaine me fît signe de m'asseoir à l'une des chaises postées autour de la table des opérations. Je soupirais. Ça promettait d'être long.
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