Kimura x Fuwa

Kimura venait enfin de devenir policier. Il avait choisi ce métier pour deux raisons. Primo, il voulait faire honneur à ses parents, secundo, il avait bien l'intention de se rendre utile pour la traque de Nagisa. Il avait réussi à s'arranger pour participer à l'enquête concernant la traque de Nagisa, malgré le faite qu'il soit en bas de l'échelle hiérarchique. Disons que Karma a un peu magouillé pour qu'il puisse lui même décider de son affectation. Cependant, depuis qu'il était sur l'affaire, que dalle s'était produit. Nagisa ne s'était pas manifesté depuis déjà un certain temps.

C'était encore une journée banale pour Kimura, qui s'ennuyait à mourir, assis à son bureau, lorsqu'il vit une femme aux cheveux courts s'approcher de lui. Il reconnu immédiatement son ancienne camarade de classe, Fuwa.

- Que fais-tu ici Fuwa, demanda Kimura ?
- J'avais envie de participer plus activement à la recherche de Nagisa, alors j'ai demandé à nos anciens camarades où est-ce que tu travaillais, afin que je puisse donner un coup de main à cette enquête.
- Dis moi, pourquoi veux-tu tant t'investir dans ces recherches ?
- Et bien, j'aime aider mes camarades en difficulté.
- Mouais, pas convaincu. Je pense plutôt que ça t'amuse de résoudre des enquêtes et que ce prétexte te permet de pouvoir le faire sans paraître suspecte.
- Tu m'as eu, je suis démasquée. T'es pas policier pour rien.
- Rien à voir. Je te connais bien, tu n'as pas changé depuis le collège.

Ils commencèrent alors à parler de leur année de collège et de ce qu'ils ont vécu par la suite. Ils avaient beaucoup à se dire, ils ne s'étaient pas revu depuis le collège, sauf lorsque Karassuma les avait rassemblé afin de leur expliquer la situation de Nagisa. Cependant, ils n'avaient pas pu discuter à ce moment là.

Ils furent alors interrompus par l'inspecteur en charge du dossier sur l'ange de la mort.

- Kimura, dit l'inspecteur, nous avons repéré l'ange de la mort. Nous avons aussi besoin de toi pour procéder à son interpellation.
- Trop bien, dit Fuwa avant que Kimura ne puisse ouvrir la bouche. Je peux venir ?
- Désolé madame, répondit l'inspecteur, mais aucun civil n'est autorisé à participer à une interpellation.
- Allez, s'il vous plaît. Vous ne pouvez pas faire exception cette fois-ci ? S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, promis je serai sage.
- Bon, proposa Kimura, ce n'est pas si grave, si elle se contente simplement d'être spectatrice.
- Très bien, soupira l'inspecteur, dépêchons nous d'y aller.
- Youpi, cria Fuwa !

Ils arrivèrent assez rapidement sur les lieux. Nagisa s'était retranché dans le bâtiment où il avait commis son crime. La police avait déjà commencé à faire évacuer ceux qui étaient encore dans le bâtiment. Kimura, suivi d'une dizaine de policiers, ainsi que de Fuwa, rentrèrent dans le bâtiment. Leurs but était de retrouver Nagisa au sein de ce bâtiment ainsi que d'aider à évacuer ceux qui étaient encore restés dans le bâtiment. Cependant, ils ne purent retrouver Nagisa, malgré une fouille minutieuse et plusieurs agents de police sécurisant la zone. Ils avaient passé tout le bâtiment au peigne fin.

C'est alors que Fuwa eut l'illumination. Et si tous simplement Nagisa était sorti du bâtiment sous les yeux des policiers. Il aurait très bien pu se faire passer pour un simple civil à faire évacuer. Alors ils se dépêchèrent de revérifier les personnes évacuées, et remarquèrent l'absence d'une personne. D'après les personnes qui l'avaient vu, c'était quelqu'un de petite taille possédant de longs cheveux bleus. Aucun doute possible, Nagisa s'était enfui au nez et à la barbe des policiers. Ils continuèrent d'inspecter les lieux, mais durent se rendre à l'évidence : Nagisa leur a échappé. De plus, il se faisait tard, la journée de Kimura venait de se finir. Alors Fuwa lui fit une proposition.

- Et si nous allions manger dans un restaurant. C'est moi qui invite.
- Ça me va, j'en connais un chouette pas loin.

Ils allèrent à pied à ce restaurant qui n'était qu'à quelques minutes de marche. Ils y arrivèrent rapidement, s'installèrent à une table et donnèrent leur commande au serveur.

- Bon, dit Fuwa, on dirait bien que c'est un échec.
- Ouais, et je pense que l'on va devoir s'y habituer. Mais on finira bien par l'avoir.
- La « Justice » finira par triompher, dit-elle en ricanant.
- Très drôle. Cependant je dois avouer que j'ai bien fait de garder ce nom.
- Finalement, il te va à merveille.
- Mais dis moi, tu fais quoi dans la vie ?
- Moi ? Je commence ma carrière de mangaka, et participer à la traque de Nagisa me permet de récolter beaucoup d'inspiration.
- Je vois. Alors je te souhaite bonne chance dans ta carrière.
- Merci.

Le serveur finit par arriver avec leur commande et il mangèrent tout en se racontant des banalités. Lorsqu'ils finirent leurs plats et que Fuwa paya l'addition, ils sortirent du restaurant. Ils s'apprêtèrent chacun à rentrer de leur côté quand tout à coup, Fuwa mit sa main sur son front, signifiant qu'elle avait oublié quelque chose.

- Zut, comment vais-je rentrer ?
- Comme ça, comment vas-tu rentrer ?
- Et bien, je n'ai pas le permis. Je suis venu en train. Cependant, il se fait tard et aucun train ne circule jusqu'à demain.
- C'est embêtant. Même si j'ai le permis, je n'ai pas de voiture, les seules que je conduis sont celles de la police.
- Qu'est-ce que je vais faire, dit-elle d'un ton désespéré ?
- Bon tant pis, tu peux dormir chez moi.
- Vraiment, merci, t'es trop gentil.

Il la raccompagna alors chez lui. En rentrant dans sa maison, il se rappela qu'il n'avait qu'un lit. Fuwa lui répondit que ce n'était pas un problème. Les deux se mirent dans le même lit, qui heureusement était assez grand pour contenir deux individus. Ils restaient sans bouger et sans prononcer le moindre mot pendant une dizaine de minutes.

- T'es encore réveillé Kimura, finit par chuchoter Fuwa.
- Ouais, pourquoi ?
- Tu ne penses pas que ce serait mieux que je vive ici. Ce serait plus pratique pour la recherche de Nagisa. Je n'aurais pas à faire des allers et retours en train tout les jours.

Kimura se redressa immédiatement, surpris de la demande de Fuwa.

- Euh... Oui, sûrement, tu as raison. Mais ça fait bizarre, un homme et une femme non marié sous le même toit.
- Et bien on peut y remédier, dit elle en se redressant.

Kimura commença à rougir.

- Et bien, euh, peut-être, balbutiât-il.
- Tu sais, tu me plais bien. Alors je pense que ça peut bien marcher entre nous.
- Enfin, c'est un peu brusque.
- Oui, et c'est pas très romantique. Dans les manga de romance que je lis, c'est un amour
passionnel et ils se tournent autour pendant plus de trente tomes. Mais, ce n'est pas la réalité. La plus part du temps, cela ce passe vite et ce n'est pas l'amour fou, ils se contentent juste de s'aimer quelques peu. C'est pas très romantique, mais ce n'est pas non plus un problème.
- Ouais, tu n'as pas tord et moi aussi je t'apprécie grandement. Très bien, j'accepte.
- Parfait. On fait quoi du coup ?
- Hum, je crois que madame Pouffe nous avait appris quelques choses.

Ils commencèrent alors à s'embrasser.

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