À gauche c'est Kotaro Yanagisawa (appelé Yanagisawa) et à droite c'est Itona Horibe (appelé Itona)

Karma était revenu à son bureau. Cela faisait bien une semaine qu'il n'était plus revenu sur son lieu de travail. A cause de l'assassinat, il avait dû poser une semaine de congés. Maintenant, le revoilà sur pied et plus que motivé à retrouver Nagisa.

Il alla chercher dans des archives classées top secret. Comme vous vous en doutez, c'était illégal et il n'y avait rien à y faire, mais il était prêt à braver tout les risques afin de trouver Nagisa. Tout à coup, un homme rentra dans la pièce et Karma se cacha en vitesse. L'homme vérifia rapidement si il était seul, puis il rangea un dossier avant de sortir. Intrigué, Karma sortit de sa cachette et prit le dossier que l'homme avait rangé. C'était un rapport avec pour titre « expérience sur les tentacules ». Karma fut alors plus qu'intrigué, cela faisait sans doute référence aux mêmes tentacules qu'avaient Koro, Itona et Kayano. Il commença à le lire. Au début, cela parlait juste des expériences sur les tentacules avant l'arrivée du poulpe dans la classe E. Mais par la suite, cela parla d'expériences qui ont continué après la mort de Koro. D'ailleurs elles continuaient encore.

- C'est quoi encore ces conneries, se dit Karma.

Afin de tirer cette histoire au clair, il décida d'aller interroger l'homme qui avait déposé ce dossier. Il attendit d'abord qu'il partit de son bureau afin de rentrer chez lui et se mis à le suivre. Lorsqu'il passa près d'une ruelle déserte, Karma en profita pour l'attraper et l'emmener dans celle-ci.

- Ok, commença Karma, tu vas me dire tout ce que tu sais concernant les expériences sur les tentacules.
- Très bien, lui répondit l'homme apeuré. Après la fuite du dieu de la mort, une partie de l'équipe de scientifiques de Yanagisawa ont continué les recherches sur les tentacules. C'est tout ce que je sais.
- Tu ne peux vraiment pas me dire où ils sont, répondit Karma en le menaçant de son coup de poing ?
- Euh, euh... Tu pourrais trouver l'adresse de leur laboratoire dans des fichiers du ministère de La Défense, mais je vois pas comment tu pourrais les obtenir.
- Je me débrouillerai, maintenant dégage. Oh, et je n'ai jamais eu connaissance de ces expériences et je ne t'ai jamais menacé pour avoir plus d'informations. J'ai été clair.
- Oui, bien sûr, je ne dirai rien.

Et il s'enfuit très loin de Karma.

- Bon, on dirait bien que je devrais rendre une petite visite à M Karassuma demain.

Le lendemain, Karma arriva au bâtiment du ministère de La Défense, à l'endroit où travaille M Karassuma. Il l'avait déjà prévenu en amont et lui a demandé de chercher le dossier qu'il voulait.

- Bonjour M Karassuma. Alors vous avez bien ce que je vous ai demandé ?
- Bonjour Karma. Oui je crois avoir ce que tu cherches.

Il lui tendit une pochette. Dedans il put trouver les coordonnées du laboratoire.

- Et bien merci, je ne vais pas plus vous déranger, lui dit Karma.
- Tu ne veux pas me dire pourquoi tu en as besoin ? Cela m'a l'air dangereux. Tu ferais mieux de demander de l'aide au reste de la classe E.
- Non, inutile de les déranger pour ça. Et puis c'est censé rester un secret d'état. Vous ne voudriez tout de même pas que cela s'ébruite.

Karassuma soupira et Karma partit avec la pochette. Lorsqu'il rentra chez lui, il se prépara. Il enfila sa tenu d'assassin de la classe E, et vérifia si son taser marchait. Il hésita à prendre une autre arme, mais ses poings devraient suffirent face à de simples scientifiques. Il restait tout de même le plus fort à la baston. Il attendit que la nuit tombe, puis il partit en direction de ce fameux laboratoire. Lorsqu'il arriva, il put voir un grand bâtiment désaffecté. Il en fit le tour et ne put voir qu'une unique entrée. Il n'y avait même pas de fenêtre. Il s'apprêtait à rentrer de manière brutale et tant pis pour la discrétion que doit avoir un assassin. C'est alors qu'il entendit derrière lui une voix familière.

- Alors comme ça, toi aussi tu veux démanteler ce groupe de scientifiques.

Karma se retourna aussitôt, et vit la personne derrière lui. Cette voix, ce visage, pas de doute, c'était bien Nagisa.