Ashiji de A à Z
A ... comme arbrisseau
Ash avait beau venir de Cape Cod, là-bas, il n'y avait pas d'arbrisseau donc il fallait dire qu'il était assez surpris quand il en vit un en vrai. C'était pas un buisson, mais pas non plus un arbre miniature. Il ne savait pas comment le qualifier et quand son petit-ami lui expliqua ce que c'était en anglais et avec le mot japonais, il lui fit la moue pendant au moins une demi-heure. Après tout, la tête que lui avait tiré Eiji ne lui avait pas du tout plu. Il se fichait de lui ouvertement. Et il y avait de quoi. Ash Lynx, possédant un qi de plus de 200 ne savait tout bonnement pas ce qu'était un arbrisseau, il y avait de quoi rire.
B ... comme brouillard
Le chef de gang avait toujours détesté le brouillard, déjà parce que ça lui rappelait ce qu'il s'était passé quand il était enfant et son traumatisme des citrouilles. Mais également parce qu'il ne voyait pas et ne pouvait pas tout évaluer. Il ne pouvait pas prévoir ce que l'ennemi allait faire en l'ayant en face de lui. Il était handicapé par la brume. Mais en grandissant et en faisant la connaissance du Japonais, son avis avait totalement changé. Désormais, il adorait le brouillard. Surtout si celui-ci lui permettait d'embrasser son amant en toute discrétion alors que tout le monde était présent.
C ... comme curseur
Eiji n'avait jamais été doué avec l'informatique. Son domaine de compétence c'était le saut à la perche, pas des fichus sites internet qui l'inondait de pub à chaque fois. Et le paroxysme de la nullité arriva quand il perdit le curseur de la souris. Heureusement le blond était là et lui, savait comment s'y prendre. En même temps, c'était grâce au même ordinateur qu'Eiji utilisait qu'il avait détourné tout l'argent de Golzine, alors encore heureux qu'il sache l'utiliser. Et fallait dire qu'en voyant l'air paniqué du noir pour rien du tout, il n'avait pas pu s'empêcher de pouffer de rire.
D ... comme diamètre
Le diamètre, ça désigne beaucoup de choses. Pour Ash, à cause de ces expériences passées, il n'avait pas une très bonne image de ce mot. Mais Eiji, tout innocent qu'il était, pensait uniquement à la barre que les perchistes utilisaient quand on lui parlait diamètre. Et un jour où Ash entra en plein milieu d'une conversation de son amant, il se stoppa net. Il parlait de diamètre d'une barre. D'une longue barre. Soudainement, il fut pris de vertige, il faillit tomber à terre mais se rattrapa in extremis à la table, renversant au passage le verre qui tomba. Eiji, alerté par le bruit, se précipita pour savoir ce qui avait bien pu faire ce bruit. Il découvrit alors l'Américain, tremblotant et se tenant la bouche d'une main tandis que l'autre s'agrippait désespérément à la table. Eiji réagit au quart de tour et se précipita vers lui, le prenant dans ses bras et le consolant. Il réussit enfin à le rassurer et à la calmer suffisamment en lui expliquant toute la situation. Il parlait simplement de saut à la perche à Sing et lui expliquait les détails techniques.
E ... comme excentrique
Ah ça. On pouvait dire derechef qu'Eiji était un sacré excentrique. Tout d'abord, il acceptait de suivre son ami, Ibe-san, dans un bar malfamé des quartiers perdus new-yorkais. Il demandait à Ash, le chef du plus gros gang de New-York de tenir son arme. Lui parlait avec familiarité. S'immisçait dans sa vie. Le réveillait le matin alors que c'était le plus grand sacrilège. Lui faisait baisser sa garde. Mais également, côtoyait les gangs de New-York tranquillement et faisait ami-ami avec eux sans se soucier de quoi que ce soit ou même de la dangerosité de la situation dans laquelle il pouvait éventuellement se mettre. Eiji était vraiment un excentrique. Même si certains disaient simplement que c'était le garçon le plus naïf qui soit.
F ... comme fantaisie
La fantaisie, c'est simplement un certain Japonais naïf. C'est vrai que c'est lui qui avait apporté de la fantaisie dans les gangs New-yorkais (doit-il même y en avoir ?). Il s'amusait tout le temps à vouloir créer de nouveaux cocktails avec Shorter, redécorer tout l'appartement et le bar avec des rideaux à motif de canard ou des tapis citrouilles. Il apportait la touche de fantaisie dans la vie de tous les membres mais pas seulement. Il apportait également de la vie.
G ... comme grammage
Un jour où Eiji était malade et donc cloué au lit, c'était Ash qui prenait soin de lui et l'assistait pour la moindre des choses. Cependant, la fièvre du noir monta beaucoup plus vite que l'Américain ne le pensait et le voilà en train de complètement délirer. Il s'était mis à raconter qu'il allait arrêter la photographie et se lancer dans le grammage. Ash, prit dans son délire, commença à lui rétorquer que ce métier ne lui correspondait pas et qu'il devait continuer la photographie. Seulement, avec 40 de fièvre, quand on a une idée à la con, on la lâche pas. Et le voilà, debout sur le lit, sous le regard affolé d'Ash, en train de déblatérer sur le grammage et à quel point il ferait le meilleur grammage du monde. Heureusement que la fièvre était tombé peu après parce que s'il avait continué, il se serait bien lancer dans cette voie.
H ... comme hélicoptère.
Lors de sa vie aux Etats-Unis, Eiji n'avait connu que la ville vue d'en bas et avait plus particulièrement côtoyé les bas-quartiers et les plus malfamés de la ville. Alors il ne pouvait qu'être content quand son petit-ami lui offrit une sortie pour voir la ville en hélicoptère. Il avait été plus qu'excité et ne pouvait pas s'empêcher d'être heureux. Seulement voilà, il n'avait pas prévu d'être malade et de ne pas supporter le vol. Redescendu au sol, il avait vidé tout son estomac avec, à ses côtés, Ash qui lui tapotait gentiment le dos pour lui montrer qu'il était là. De son côté, Ash ne pouvait pas vraiment être malade, il avait pris l'hélicoptère tellement de fois avec Golzine que ça ne lui faisait plus rien. Mais autant dire que c'était une expérience pour eux deux. Pour Eiji, l'occasion de voir la ville du dessus (et l'occasion de découvrir le mal de l'air). Et pour Ash, l'occasion de redécouvrir l'hélicoptère et ses joies en compagnie de celui qui avait illuminé sa vie en le rencontrant.
I ... comme illuminations.
Lors de son premier noël aux Etats-Unis, le Japonais avait absolument tenu à aller voir les illuminations de la ville avec celui qu'il aimait. Ils n'en faisaient pas tout un plat de noël au Japon et il n'avait donc jamais pu connaître les sublimes illuminations. Il avait traîné Ash dans absolument toute la ville malgré la réticence de ce dernier. Il sortait, en pleine nuit, à découvert, dans une foule immense, avec celui qui était son talon d'Achille. ULTRA COMBO !!!! Mais ses doutes s'étaient immédiatement envolés quand il avait vu les yeux pétillant de son protégé. Il ne put, à ce moment-là, s'empêcher de baisser sa garde un court instant en prenant son bras et en se collant à lui. Eiji, à ce contact rapproché n'avait pu s'empêcher de rougir et Ash, trouvant ça trop mignon, n'avait pu s'empêcher de l'embrasser. C'était donc à noël, sous les illuminations, qu'ils avaient partagé leur premier vrai baiser.
J ... comme journal
Lorsque qu'Ash lisait le journal le matin en prenant son petit déjeuner, Eiji adorait le charrier par-dessus tout. L'Américain passait son temps à dire qu'il était vieux mais qu'en était-il de lui alors ? Il avait ses lunettes sur le bout du nez et l'air plus concentré que jamais quand il lisait la rubrique économie. Le Japonais aimait s'amuser de ça. En tout cas, il s'amusait toujours à raconter ça à ses voisines avides de potins et Eiji ne se privait pas pour les fournir.
K ... comme Kheops
Eiji avait toujours été fasciné par l'Egypte et ses pyramides. Sachant cela, Ash ne put s'empêcher, pour l'un des anniversaires su noir, de lui offrir comme cadeau un billet pour l'Egypte et plus précisément pour Kheops. Bien sûr, il partirait avec lui. Et les voilà tous les deux, deux semaines plus tard, sur le site naturel le plus impressionnant qu'ils eurent vus jusque-là. Eiji ne pouvait s'empêcher de tout prendre en photo, Ash était sûr que malgré toutes les cartes mémoires qu'il avait apportés, ça ne suffirait pas pour tout ce qu'il prenait. Mais il oublia ça bien vite, entraîné dans l'enthousiasme de son petit-ami. Il passa les meilleures vacances du monde, auprès de celui qu'il aimait, loin de tous ses soucis avec le gang, dans un des lieus les plus incroyables de la planète. Oh qu'il aimait Kheops à présent.
L ... comme librairie
Ash adorait se perdre dans les immenses étalages de la bibliothèque municipale, il aimait y passer des heures, pour faire des recherches précises ou simplement pour laisser son esprit divaguer ailleurs que dans ses soucis actuels. Alors, lorsqu'il trouva une nouvelle petite librairie, perdue entre les immenses immeubles, il n'avait pu s'empêcher d'aller y jeter un coup d'œil. Et il ne fut pas déçu. Il la trouva parfaite. Les rayons étaient serrés, on ne pouvait pas se croiser, le petit comptoir où était le vendeur était dans un renfoncement et de l'autre côté, à côté de la fenêtre, deux fauteuils avec juste la place pour s'installer. Il slaloma entre les rayons et admira tous les livres entreposés là, le sourire aux lèvres. Il faudrait qu'il pense à y emmener Eiji, il était sûr qu'il aimera la petite librairie perdue. Et il avait raison. Quand il revint avec lui un autre jour, il fut tout aussi émerveillé que lui la première fois. Ce fut d'ailleurs eux les premiers clients fidèles de la petite librairie perdue.
M ... comme magistrat
Ash détestait la magistrature. Pourquoi avait-il même prit droit à l'université? Ah oui. Pour connaître le code civil sur le bout des doigts s'il lui arrivait le moindre problème. Seulement, il se fichait d'être magistrat lui. Et en plus, il détestait ses devoirs par-dessus tout, ils étaient longs et fastidieux. Il aurait pu faire cinquante choses s'il n'avait pas pris la stupide décision de prendre droit. Mais Eiji avait bien trouvé une méthode pour lui faire aimer le doit et la magistrature. Il n'avait qu'à s'asseoir sur ses genoux, les jambes de chaque côté de celles de Ash et lui offrir une récompense à chaque fois qu'il répondait juste aux questions ou qu'il finissait ses exercices. C'était d'ailleurs vite devenu une habitude et autant dire que désormais, il adorait faire ses devoirs. Alors peut-être qu'il réfléchirait à la possibilité de devenir magistrat s'il avait toujours droit à ce genre de récompense en rentrant du travail.
N ... comme nucléaire
Alors qu'Eiji découvrait les super-héros Américains et tous leurs superpouvoirs géniaux, il en vint malheureusement à déprimer. Lorsqu'Ash l'avait trouvé en train de pleurer devant le géant vert, il lui posa mille questions, trop inquiet de son état. Eiji était devenu hyper sensible ? Seulement il ne s'était pas attendu à ce que le noiraud lui dise qu'il se sentait nul quand il voyait les exploits des super-héros, leurs pouvoirs et tout ce qu'il pouvait faire. Mais Ash le rassura en lui disant qu'il était déjà son super-héros, mais ça ne suffit pas au photographe qui se mit déblatérer qu'il allait faire trempette dans un bain de nucléaire. Le blond paniqua soudainement et lui demanda précipitamment pourquoi du nucléaire ? Celui-ci lui rétorqua le plus naturellement du monde que pratiquement tous les super-héros avaient obtenus leurs pouvoirs grâce à du nucléaire. Il fallut bien un moment à Ash avant d'enfin réussir à faire lâcher l'idée à Eiji de plonger dans un bain de nucléaire. Et heureusement.
O ... comme oxygène.
Après leur rencontre et toutes les aventures qu'ils avaient vécu ensemble, Ash et Eiji étaient venus à se demander comment ils avaient fait pour vivre l'un sans l'autre avant de se connaître. Ils se comprenaient mieux que personne, en un seul regard ils pouvaient savoir ce que voulait l'autre, ils ressentaient les émotions que l'autre pouvait ressentir, ils étaient l'oxygène de l'autre. Ash était l'oxygène de l'ancien perchiste et Eiji était l'oxygène du chef de gang. Leur amour se traduisait comme ça. Ils avaient besoin l'un de l'autre et ils le savaient. C'était d'ailleurs pour ça qu'Eiji avait dit à Ash qu'il serait là pour toujours. Pour réconforter le blond s'il faisait un cauchemar, pour le réconforter quand il n'allait pas bien ou qu'il ressassait le passé, simplement être là pour lui. Mais s'il avait fait cette promesse, c'était également parce qu'il savait que lui aussi avait besoin de sa présence. Sentir qu'il était toujours là avec lui, lui faisait le plus grand bien. Ils étaient l'oxygène de l'autre car ils savaient qu'ils ne pouvaient plus se passer l'un de l'autre et qu'ils allaient passer leur vie ensemble.
P ... comme protection
Les protections c'est bien. Et des protections, il en existe de toute sorte. Mais celle qui nous vient directement en tête dès qu'on pense à un couple, c'était bien le préservatif. Après tout, ils avaient beau s'aimer et être en couple, ils n'en restaient pas moins deux personnes avec des expériences personnelles différentes et ils n'avaient pas encore fait de test de dépistage. Et bien sûr Ash ne voulait pas qu'Eiji ait le moindre risque en étant avec lui. Avec le passé qu'il se trimballait, c'était évident qu'il utiliserait une protection à chaque fois qu'il voudrait coucher avec Eiji. Et il avait raison. C'est toujours important de se protéger. Alors ils l'ont fait. Mais cela n'a pas diminué la confiance qu'ils ont envers l'autre. Loin de là. Ils savaient que se protéger était important et ils l'ont toujours fait pour être sûr d'eux et prévoir tout risque.
Q ... comme qualité
Les qualités, on pense tous qu'on n'en a pas mais les autres n'ont que ça. Et c'était bien sûr le cas pour le couple ashiji. Ash passait son temps à complimenter Eiji alors que celui-ci ne se trouvait que des défauts et c'était la même chose du côté du Japonais. Il trouvait tous les jours de nouvelles qualités à son amant alors que celui-ci ne voyait strictement rien de bien en lui. C'était bien pour ça qu'ils finissaient souvent le repas par une bataille. Eux, se battre ? Oui, ils se faisaient une bataille de compliments pour savoir qui était le plus mignon, le plus sexy, le plus beau, le meilleur tout simplement. Et ces batailles se finissaient toujours par un match nul car ils avaient tous les deux autant de qualités qu'ils s'attribuaient de défauts.
R ... comme rustique
Au fil de leur relation, Ash découvrait de nouvelles choses sur Eiji, comme sa passion pour les meubles anciens ou tout ce qu'il trouvait rustique. Si au début, il trouvait ça débile puis atrocement mignon, il déchanta très vite. Il adorait voir son petit-ami, à peine dans la vingtaine de comporter comme un petit vieux alors qu'il criait à chaque fois sur Ash dès que celui-ci lui faisait la moindre remarque. Seulement, ce qu'il n'avait pas prévu, c'était de se retrouver embarqué dans des brocantes tous les week-ends. D'accord, toute cette histoire avec le Banana fish avait beau être finie, même s'ils pouvaient sortir dehors sans craindre de se prendre une balle à chaque tournant de rue, il n'avait tout simplement pas prévu de passer chaque dimanche entre de vieux étals à accompagner son amant à la recherche du meuble le plus « rustique ». Oh Dieu qu'il détestait ce mot désormais.
S ... comme sauterelle
Eiji avait peur des papillons de nuit, d'accord. Mais il semblait qu'il avait également peur des sauterelles, au vu du cri très aigu qu'il venait de pousser. Ils étaient tous les deux dans le jardin de Max et Jessica, invités comme tous leurs autres amis pour l'anniversaire de Michael. N'ayant pas assez de place, Eiji s'était assis sur les genoux d'Ash pour faire de la place. Seulement, à un moment donné, Aslan ressentit une forte pression et se rendit compte qu'Eiji était accroché à lui plus que nécessaire et avait plongé sa tête dans le cou de son petit-ami. Il comprit alors qu'il était effrayé. Mais de quoi ? Là aussi, il ne tarda pas à comprendre. Avec un petit sourire sadique, il prit l'insecte entre ses doigts et l'approcha au plus près du visage de son amant. Celui-ci poussa alors un cri sortant du tréfonds des enfers et s'enfuit à toutes jambes pour se cacher derrière Ibe. Autant dire qu'après la claque magistrale qu'il s'était reçu de Jessica pour avoir fait peur à Eiji et le fait que celui-ci l'avait boudé pendant une semaine et l'avait forcé à dormir sur le canapé, il n'était pas près de recommencer sa petite blague.
T ... comme toiture
Alors qu'ils étaient en vacances à Cape Cod, le toit s'effondra. Seule solution, monter le réparer. Eiji se porta volontaire pour y aller, seulement voilà Ash refusa catégoriquement. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il avait imaginé son petit-ami sur le toit, glisser et s'écraser par terre comme une crêpe. Et vu à quel point il était protecteur envers lui, il prit immédiatement sa place et le remplaça. Mais voilà, le blond n'y connaissait absolument rien en toiture et il se retrouva perché sur le toit, les clous à la main, en se demandant pourquoi il était là-haut et qu'est-ce qu'il y fichait. Alors qu'il essayait depuis près de quinze minutes de trouver une solution, la voix d'Eiji le sortit de sa torpeur et il se retourna un peu trop brusquement. Il glissa malheureusement et fit une chute d'à peu près une dizaine de mètres. Heureusement, le noiraud était en-dessous et avait pu le rattraper. Lorsqu'il rouvrit les yeux, une belle situation l'accueillait. Eiji était en-dessous de lui, les yeux fermés, les bras écartés et le visage rougissant. Poussant un petit gémissement qui sortit Ash de ses rêves, l rouvrit doucement les yeux. Ah la la, si faire de la toiture signifiait finir au lit pour faire un peu de sport, Ash remontrait très volontiers sur le toit.
U ... comme ultime
La chose la plus ultime qu'ait vu Ah était Eiji réussissant un plat correctement. La chose la plus ultime qu'ait vu Eiji était Ash perdre à un jeu. Ils avaient vu beaucoup de choses ultimes dans leur vie mais celles-ci étaient bien les plus ultimes.
V ... comme vitesse
Même s'il ne le montrait pas, Eiji adorait la vitesse. La sensation qu'on laissait tout derrière nous en allant le plus vite possible. Il adorait ça. Et lorsqu'il avait appris qu'Ash possédait une moto, il n'avait pas pu s'empêcher de supplier son amant pour faire une petite virée en amoureux. Et celui-ci avait bien évidement accepté. Ils grimpèrent tous les deux sur le fier destrier et l'Américain n'hésita pas à y aller immédiatement à fond. Ils sortirent rapidement de la ville pour emprunter de petites routes de campagne. Eiji aimait la sensation du vent sur sa peau, celle de la vitesse. Il aimait toutes les sensations qu'elle pouvait offrir et Ash était amplement d'accord avec lui. Lui aussi aimait tout abandonner derrière pour simplement enfoncer le pied dans l'accélérateur. Ils s'amusaient donc à aller plus vite qu'ils le supporteraient, mais toujours avec le plus de précaution, ne voulant pas se blesser. La sécurité étant toujours plus importante que la vitesse.
W ... comme wacapou
Lors d'une soirée télé, le couple ashiji s'était pris l'un de leurs plus grands fous rires. Ils étaient tombés par hasard sur un documentaire sur le wacapou (un immense arbre). Seulement voilà, toutes les personnes qu'ils interrogeaient étaient persuadées que le wacapou était un animal et dès qu'ils leur demandaient de le dessiner, les résultats étaient quelque peu mitigés. Tous les dessins ne ressemblaient strictement à rien et on voyait défiler des espèces qui n'existaient même pas. C'est bien pour ça qu'ils eurent la « brillante » idée de dessiner eux-mêmes leur propre wacapou. Et encore une fois, ce n'était pas très glorieux. Mais il fallait dire qu'ils se sont tout de même bien amusés.
X ... comme xanthique
Le xanthique était ... c'est quoi d'ailleurs ? Eiji avait entendu ce mot là quelque part et il n'arrivait pas à savoir où mais surtout il ne savait pas ce que c'était. Il avait bien demandé à son petit-ami mais lui-même ne savait pas. Et autant dire que c'est exceptionnel qu'il ne sache pas quelque chose. Et n'ayant rien trouvé dans le dictionnaire, il lui restait une dernière solution, Google mon ami. Il avait alors passé des heures pour trouver enfin ce qu'était un xanthique mais ... rien. Un coup on lui disait que c'était un papillon, un autre coup on lui disait que c'était un autre ou alors un mot grec mais on ne lui donnait pas la définition. Et en regardant les images, c'était pas mieux. Une tortue, un crapaud, un sweat-shirt, des formules chimiques ? Ok, alors là, c'était trop. Il abandonna l'idée de savoir enfin ce qu'était un xanthique et préféra retourner à d'autres activités, son cerveau le remerciera plus tard.
Y ... comme yaourt
Et le prix de l'idée complètement stupide mais qui part avec de bonnes intentions revient à *roulement de tambours* ... Eiji !!! Félicitations. Mais quelle idée il avait encore eu ? Eh bien, les yaourts devenant de plus en plus chers au supermarché, il eut la superbe idée de faire lui-même ses yaourts. Oui, ça partait bien mais c'est après que ça se gâte. Sa yaourtière achetée et remmenée à la maison, il chercha comment elle pouvait bien marcher. En vain. Il avait beau chercher partout, il ne trouva pas l'ombre d'un mode d'emploi. Alors il décida d'y aller au feeling. Grossière erreur. Lorsqu'Ash rentra à la maison le soir, il entendit un immense bruit et se précipita dans la cuisine. Et ce qu'il vit alors le laissa de marbre. Son petit-ami, par terre, une yaourtière explosée entre les mains, couvert de yaourt. Ok, bon bah ils continueront d'acheter leurs yaourts au supermarché.
Z ... comme zoophile
De base, Eiji était Japonais, donc il ne maitrisait pas correctement l'anglais. Et c'est avec ce postulat de base que Shorter, meilleur ami d'Ash de son état, décida de s'amuser un peu. Et qu'est-ce qu'il fit pour s'amuser ? Il apprenait des mots en anglais à Eiji. Apparemment Eiji n'avait pas réfléchi à deux fois avant d'accepter la proposition de Shorter. Lui, voulant simplement impressionner Ash. Et c'est pour ça, que le soir venu, à table, Eiji voulu montrer ses progrès à Ash et lui sortit « tu savais que j'étais zoophile ? ». Ash recracha immédiatement ce qu'il avait précédemment dans la bouche sous le regard ahuri du Japonais. Qu'est-ce qu'il donc dit de mal ? Ne comprenant pas son erreur, Eiji répéta sa phrase encore alors qu'Ash était sur le point de mourir étouffé. Il avait dû passer toute la soirée à expliquer à Eiji ce que signifiait ce qu'il avait dit. Eh ben, on ne le reprendrait pas à deux fois avant de se faire aider en anglais par Shorter. Il ne voulait pas à nouveau se retrouver à dire des phrases comme celles-ci. La zoophilie, très peu pour lui.
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Au passage, cette histoire avec le xanthique est véridique. Quand j'ai cherché ce que c'était, j'ai rien pu trouver XD
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