Asharia: A travers mon vécu, je vous conte mon histoire..Chronique

PARTIE 5:

Dix jours s'écroulèrent. Pendant ce temps, ils me frappaient, me brûlaient, me crachaient dessus. Ils me négligeaient et me haïssaient. Mon ventre gargouillait. J'étais tellement affamée. Mes boyaux hurlaient famine. Ils ne me donnaient à manger que rarement. La faim empoisonnait les entrailles. En générale c'était de l'eau et du pain sec. Pire que le foie de morue. C'était infecte.

J'étouffais.

Était-ce mon subconscient qui ressentait les évènements, ou étais-je arrivé à terme de ce test. Suis-je dans ma tombe ? Ou sont les anges ?
Toutes ces pensées turlupinaient mon cerveau fébrile.
Des hématomes ? Des ecchymoses ? Peu m'importait. L'incompréhension et la rage hantaient mon esprit plus vivement que les blessures. Mon coeur battait toujours, irrégulièrement.

J'étais dans cette salle sombre et crasseuse, je pleurais, j'avais plus d'espoir, je me sentais faible, sale, humiliée par ma propre famille. J'étais si déboussolé, sans repère.

Est es ce le jour où la nuit ?Huit heure du matin ou du soir ?

Toujours, ma peur prenait le dessus sur la rage. Je n'était encore qu'une enfant. J'ai su à ce moment là que j'allais devenir claustrophobe . Mais a vrai dire, ne mot la n'existait pas chez nous. Elle se traduisait purement et simplement par la peur, la crainte.

La porte d'entrée grinça, puis je revins à mes esprits.

-Qu'es ce que tu veux ? Demandais-je sèchement à celui que j'appelais autrefois 'grand frère.'

-Ah tais toi vielle folle! TU LA FERME TA BOUCHE AVANT QUE JE VIENNE TE VIOLER ! AH T'AS PEUR HEIN SALLE CONNE. Peut être même que si j'essayais, tu serais encore plus terrifié ? Disait-il en s'alléchant les babines. 

Il était complètement bourré, il puait l'alcool et la cigarette. Je sentais mon souffle faible et chaud se saccader. J'étais faible. C'est le mot. J'étais piégé dans cette situation d'effroi. J'avais tellement honte. Horriblement honte.

-Tu peut sortir s'il te plaît, laisse moi sortir,je t'en supplie. Répondais-je en pleurant.

-TA GUEULE, QUI T'AS DEMANDER D'OUVRIR TA SALE BOUCHE SALE ! IMBÉCILE, ENFANT BÂTARDE.

Il s'approcha de moi et je recula. Il me pris d'un traitre revers de la main. Anéanti, j'essayais tant bien que mal de trouver une issue.

-AAAH LÂCHE MOI LÂCHE MOI. TU M'DEGOUTE SALE BÂTARD !

La seule issue que je pu trouver a ce moment là, c'était me défendre tant bien que mal. Je l'ai mordu à sang. Ensuite j'ai escaladé son dos et je suis sortie en vitesse. J'ai courus dans la chambre de ma tante, puis je l'ai finalement entendu crier.

- SALE SOTTE REVIENS ICI, JE VAIS LA TUER C'EST PAS POSSIBLE.

A cause du bruit que j'avais fais en rentrant, me tante se réveilla stupéfaite par le spectacle qui se jouait devant elle.

-Mais que ce passe t-il là ? A cette heure ci ? Et toi ma fille tu fais quoi dans ma chambre ?

Amadou il a voulus me violer. Disais-je en suffoquant.

Et au même moment, il débarqua dans la même pièce que la mienne.

-Amadou tu lui a fais quoi ?

-Ta bouche toi aussi tu parle tr..

Même pas eu le temps de finir sa phrase qu'il venait de vomir puis il s'écroula parterre.
J'étais éberlué par l'irrespect qu'il avait à l'égard de ma tante. Malgré soeur fait qu'il soit saoul, il était parfaitement conscient.

-Ma fille vas te laver, manger et tu viens dormir dans mon lit. Je vais nettoyer tout ça.

-Non laisse nandi. T'es fatigué. Je vais le faire.

-Non vas te coucher ma fille. Demain vous partez à l'aube.

-Bon et bien merci! Dieu seul sais ce qu'il m'aurais fait si tu n'étais pas là.

-Ne me remercie pas ma fille, c'est normal. J'en parlerais à son père et il aura une bonne correction ne t'en fait pas. Aller va te laver.

'Ma tante était ce genre de femme instruite. Qui eu la chance d'accéder à l'éducation. Étant jeune, elle avait un Ql très élevé et s'abandonnait à ses passions tel que la lecture, les mathématiques ou les échecs. Avant ses 13 ans, l'école lui était interdit. Pour cause, c'était une fille. Les filles de chez nous étaient initiées à être de bonnes épouses pour leur mari respectifs. Elle, était l'exception à la loi. Elle était brillante et mettais son intelligence au profil de tout le village. Elle avait appris seule à compter et lire.
Lorsqu'elle fut diplômée, ses professeurs éberlués par son intelligence lui proposèrent d'aller étudier dans les pays plus développés. Elle était enthousiasmé à l'idée de partir étudier à l'étrangers. Mais c'était sans compter sur sa belle mère, qui elle était envieuse. Elle avait une fille bonne à rien. Bonne à jeter aux ordures. Alors qu'elle, ma tante, était ce genre de fille mince et élancé qu'on convoitait tant. Elle savait tenir un foyer tout en étudiant. Elle était l'enfant parfait parfaite, et sa belle mère en était bien consciente. Alors pour lui nuire, elle organisa un mariage arrangé dans son dos. Son père lui n'en avait que faire. Puis si elle se mariait, tant mieux. C'était une charge en moins. C'est alors ur commença son cauchemar. Cauchemar dans lequel elle baigne aujourd'hui. Je dirais même qu'elle se noie.
Moi je le sais. Je le vois. Elle l'aime pas. C'est de cette manière qu'elle a fléchi. Plus de confiance en elle. Plus d'allure. Plus rien. Pourtant elle continue de faire comme si elle l'aimait. Comme si elle aimait l'homme qui lui a brisée ses rêves.'

Je 'alla me laver, manger ensuite je me suis endormis. Cela m'avais fais un bien fou de dormir dans un lit moelleux et bien au chaud avec une couverture.

Le lendemain matin, ma tante me réveille pour prendre la route. Je me suis habillé, j'ai pris mon petit déjeuné puis ma valise. Je l'ai mise dans le coffre et j'ai attendu que ma mère ce pointe.
Quand elle est arrivé, je ne suis est même pas lancé de regard, ni même dis bonjour.

-Je vois que t'es en forme avec le séjour que t'a passé à la salle.

J'ai pas répondu à son pique, je l'ai tout simplement ignoré. J'avais aucunement envie de lui accorder de l'importance en gaspillant ma salive pour lui répondre.
C'était belle et bien le commencement d'une guerre sans fin...

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