Asako se réveilla de bonne humeur.
Elle sauta de son lit et se prépara, un petit sourire aux lèvres.
Évidemment, elle était aussi stressée. C'était nouveau cette relation avec Shoto et elle ne savait pas vraiment comment agir avec lui. Mais il devait être encore plus stressé qu'elle.

Elle prit alors son déjeuner en regardant les notifications qu'elle avait eu pendant la nuit, puis elle retourna dans sa chambre pour finir de se préparer.

- À ce soir !

Elle claqua la porte et marcha vers son lycée.

Évidemment, elle était légèrement en retard.

Elle vit Shoto, appuyé sur le mur.

- Shoto ! Appela-t-elle en s'élançant vers lui.

Il releva la tête et lui fit un mince sourire.

- Ça va ?
- Oui, et toi ?
- Oui, merci.

Asako lui fit un autre sourire puis marcha à ses côtés.
Elle sentit rapidement un contact frais sur sa main, alors elle baissa les yeux pour voir Shoto la lui prendre.

Un sourire béa se dessina sur ses lèvres, tandis que Shoto se grattait la nuque, gêné.
La brune rigola intérieurement et caressa la paume de la main du garçon avec son pouce.

- Comment s'est passée ta soirée ? Demanda-t-elle finalement en entrant dans l'enceinte du lycée.
- Mon père n'était pas là. Donc plutôt bien.

Asako lui lâcha la main pour changer ses chaussures et le garçon fit de même.

- Et toi ?
- Mes parents sont bruyants, mais une soirée banale.

Elle reprit son sac sur son épaule et monta les escaliers remplis d'élèves, suivi par Shoto.

- ASAKOOOOOOOO-CHAAAAN !

Elle se retourna pour voir Denki, Sero et Mina se jeter sur elle.

- KYA !!

Asako fini écrasée sur le sol, entourée de pleins autre lycéens qui la jugeait.

- Vous me mettez mal à l'aise !

Mina rigola et se releva avec ses amis.
Asako épousseta sa jupe.

- Tu nous as fait si peur hier !
- Oui ! Très peur !
- Très très peur !
- Hyper mega supra peur !
- J'ai compris j'ai compris.

Elle soupira en souriant et entra dans la salle.
Shoto était déjà installé et discutait avec Izuku, Ochaco et Tenya.

- Aloooors ? Demanda une voix à son oreille en passant un bras autour des épaules de la brune.
- Alors quoi ?
- Avec Todoroki-kun ! Tu lui as parlé ?

Momo et Kyoka, qui n'étaient pas loin, se rapprochèrent pour entendre.

- Heu... Oui...
- Eeeet ?

Elle tourna le regard vers Shoto qui souriait au vert.

- Et mh... On est en bons termes.
- À quel point ?
- Arrête Mina-chan ! Tu me gênes !
- Tous en place. Ordonna Aizawa en entrant.

Les élèves s'installèrent rapidement.

- Bon... Je sens que je ne vais pas pouvoir faire cours avant de vous en parler... On a arrêté certains vilains. Pas tous évidemment. Bakugo et Hideki sont partis au commissariat. Et ceux qui les ont aidés vous êtes totalement idiots. Soupira-t-il en regardant Izuku.

Ce dernier s'enfonça dans son siège.

- Ouais. Stupide Deku. Tch.
- Bref. On commence le cours.

Le cours débuta alors. C'était de la théorie blablabla. Asako écoutait mais toujours un peu dans la lune. Elle avait cette manie de s'envoler dans ses pensées en une demi-seconde.

- Asako ?

Elle releva la tête vers Shoto.

- Oui?
- Le cours est fini. Sourit-il, moqueur.
- Ah...

Elle sourit, gênée, et rangea ses affaires.

- Foutue manie d'être dans la lune. Grommela-t-elle.

Elle se leva, sac sur l'épaule, et suivit Shoto.
Il écoutait Izuku débattre avec Ochaco de on ne sait quel super héro.

- Oh ! Asako-chan !

Celle-ci se retourna pour voir Haru.

- Haru-kun ! Ça va ?
- Ça va, et toi ? Ça va mieux ?
- Oui, merci.

Elle lui fit un grand sourire et Shoto lui prit la main.

- Oh vous...
- Oui, on est en couple. Dit simplement Shoto.

Asako sourit au blond qui lui sourit en retour.

- Je suis content pour vous alors.
- HARU !
- Ah, Lyo m'appelle. À plus !

Il s'en alla, toujours de bonne humeur, et Asako regarda Shoto, un sourire moqueur aux lèvres.

- Jaloux ?

Il grommela quelque chose et marcha dans les couloirs désormais vide, accompagné d'Asako.

La brune ramena la main du bicolore et déposa un baiser dessus. Ce dernier se figea, surpris, puis Asako senti sa main se refroidir.

- Mh, Shoto... Ton alter...

Il lui lâcha précipitamment la main.

- Je t'ai fait mal ?
- Non, pas du tout. Rigola-t-elle. Qu'est-ce qui t'arrive avec ton alter ?

Il se gratta la nuque, gêné, en descendant les escaliers.

- Dès que tu me touches, mon alter s'active...
- Dès que je te touche ? Pourtant il ne s'est rien passé hier sur l'herbe.
- C'est aléatoire... Quand je m'y attends pas où quand j'ai pas l'habitude. Je comprends pas trop encore... Mais mon alter s'active de moins en moins aléatoirement en ta présence.
- C'est une bonne chose ? Demanda-t-elle en mettant ses chaussures de villes.
- Plutôt oui, j'aimerais éviter de te brûler ou de te congeler sur place.
- Qui te dit que ça ne me plairait pas ? Sourit-t-elle en coin, charmeuse.

Le bicolore s'empourpra et ses flammes se déclenchèrent.

- Wow ! Ah oui ! Rigola la brune.
- Merde, désolé !

Il désactiva son alter, encore rouge.
La brune continuait de rigoler en sortant de l'immeuble.

- Arrête de te moquer de moi. Soupira-t-il, honteux.
- Oh Shoto, je ne me moque pas de toi. Je trouve ça adorable c'est tout.

Ses joues continuèrent de rougir.

- Tu m'embarrasses...
- Désolée. Sourit-elle.
- Au fait, tu as écouté Aizawa-sensei ?
- Pour ?
- Il parlait du permis provisoire.
- Rah ! J'écoute jamais quand il le faut !

Il se moqua d'elle en rigolant.

- L'examen est bientôt. On va avoir des entraînements plus intensifs.
- Ge-Nial.

Shoto lui ébouriffa les cheveux.

- J'ai juste envie de glandeeer ! Souffla-t-elle.
- Je te comprends...

Ils continuèrent de marcher et arrivèrent à leurs intersections.

- À demain Shoto !
- À demain.

Elle lui fit un sourire et se mit sur la pointe de pieds.
Shoto fronça les sourcils, dans l'incompréhension.

- T'es trop grand ! Comment je te fais un bisous maintenant !
- Oh. Rigola-t-il.
- Arrête de te moquer... !

Il se baissa à sa hauteur en souriant et Asako déposa ses lèvres sur les siennes en s'agrippant aux épaules du garçon.

Shoto sourit et déposant une main sur sa taille tandis que l'autre restait dans la poche de sa veste.

Asako se recula et atterrit de nouveau sur ses pieds.

- Rentre bien.

Elle lui sourit légèrement.

- Toi aussi.

Elle l'embrassa sur la joue et continua sa marche vers son domicile.
Il lui sourit et la regarda s'en aller, puis s'engouffra dans son allée.