ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 38

Asako se réveilla dans un hôpital, la bouche pâteuse.
Elle poussa un soupir endormi et se redressa en poussant un gémissement de douleur.

- Asako-chan ?
- Mmmh ?
- Comment tu te sens ?

Asako se releva pour s'assoir en grimaçant.

Elle poussa le rideau pour voir Shoto, également assis.

- Plutôt bien, et toi ?

Il regarda son avant bras.

- Je vais bien.

Asako sourit tendrement.

- Tant mieux... Je suis contente que tout le monde s'en soit sorti...
- Mmmh... Je suis content que tu ailles bien. 

Asako regarda Shoto, surprise, et se perdit dans ses yeux vairons.
Après cette attaque, après avoir eu peur pour lui, après toutes les petites attentions quotidiennes du garçon, elle savait.
Asako en était désormais sûre : elle était tombée amoureuse du Todoroki.

- Todoroki-kun ! Asako-chan ! Vous êtes réveillés ! S'étonna Izuku, en se réveillant.
- Oui. Comment vont tes jambes ?
- Bien bien, et vous, vos blessures ?
- Nickel !
- Iida-lun dors toujours ?
- Je crois.
- Plus qu'à attendre qu'il se réveille alors...

Asako soupira en s'enfonçant dans son coussin.

Quelques minutes plus tard, Tenya se réveilla.

- Désolé de vous avoir entraîné là dedans.
- Ne t'inquiète pas Tenya-kun ! On est tes amis non ? C'est fait pour s'entre-aider !

Avant qu'il n'ait pu répondre quoique ce soit, la porte s'ouvrit sur Gran Torino, Manual et Kenji Tsuragamae, un commissaire police de Hosu.

- Bonjour ?
- Gran Torino !
- Comment vous sentez-vous ?
- Bien, merci.
- Comment va le vilain ? Demanda Asako avec son éternel empathie.
- Il est en soin intensif sous haute surveillance.

La brune hocha simplement la tête.

- Je suppose que vous êtes là pour nous reprimander ?
- Exactement. Vous avez usés de vos alters sans autorisation. Je vous rappelle que l'usage d'Alter est dangereux et interdit par la loi, il ne sont autorisé que pour les héros officiels. Sinon, ce serait le chaos.

Shoto s'énerva. Ils avaient sauvé le tueur de héro, et on leur repprochait de s'être défendu ?

- Cependant, pour récompenser votre bravoure, nous étoufferons l'affaire pour vous éviter des sanctions pénales. En l'échange de quoi, vous devrez garder le silence sur ce que vous avez accompli. De plus...

L'homme à la tête de chien se baissa.

- Je vous remercie personnellement pour ce que vous avez fait.

Shoto se calma instantanément.
Ils continuèrent de discuter quelques minutes, Gran Torino continuait de réprimander Izuku et Tenya s'excusait auprès de son mentor.
Finalement, ils sortirent. Les élèves avaient besoin de repos.

- C'est mon père qui reçoit tous les lauriers... Soupira Shoto en regardant son téléphone.

La porte s'ouvrit dans un fracas.

- ASAKO HIDÉKI, TU ES DANS UN BEAU PÉTRIN !
- Maman ! Sa-Salut...

Sa mère arriva au lit de sa fille, énervée.

- JE PEUX SAVOIR CE QU'IL T'A PRIS ?! C'EST ENCORE L'INFLUENCE DE CES TODOROKI HEIN ?! ATTEND QUE JE VOIS CET ENDEAVOR DE MES COUILLES !
- Maman, t'as des ov-...
- Chérie, on est dans un hôpital. Calme toi.

La mère d'Asako de calma instantanément face au ton de son mari.

- Tu as raison... Je suis désolée.
- Et pour la dernière fois, le fils d'Endeavor n'y est pour rien. Réprimanda son mari.
- Je sais. Je sais... J'ai eu tellement peur pour toi...
- Il en faut plus pour me tuer.
- J'espère bien !

La femme soupira et regarda autour d'elle.

- Ma fille est entourée de 3 garçons pour la nuit ?! Où est l'infirmière que je lui botte le cul.

Asako rigola doucement.

- Maman, ils sont tous cloué au lit. Et je sais me défendre.
- S'il t'arrive quoique ce soit, balance les par la fenêtre.
- Oui m'man.
- Et vous ! Ne tentez rien auprès de ma fille. Compris ?
- Oui m'dame.
- Chérie, on devrait y aller. Ces enfants on besoin de repos.
- Mmh... Tu as raison. J'ai un Endeavor à tuer.

Le couple s'en alla et le père d'Asako les salua gentiment en fermant la porte.

- Ta mère m'a fait super peur... Confia Izuku.
- Moi aussi, t'inquiète. J'ai bien cru que ce lit d'hôpital me servirait de tombeau.

Les 4 amis continuèrent de discuter jusqu'au soir où les infirmiers les informèrent qu'ils pouvaient rentrer.
Izuku devait cependant rester, ces blessures étaient plus graves à cause de son alter, et Tenya fût ramené par sa mère.

- Je vais me changer Shoto-kun.
- Ok.

Shoto s'appuya contre un mur et regarda ses réseaux sociaux sur son téléphone.
Quelques minutes plus tard, elle arriva avec ses habits de civils. Elle portait un léger sweat avec un legging, mettant ses fesses rebondies en valeur.

Elle s'attacha les cheveux en adressant la parole à Shoto.

- J'ai fini ! Désolée, j'ai mis du temps à enfiler ce foutu leg-... Shoto-kun ton tel !

Shoto détourna son regard de la brune, les joues légèrement rougies, et regarda son téléphone dans sa main droite qui se congelait.

- Ah.

Il soupira et le rangea dans sa poche en jetant un coup d'oeil à son ami vert.

- Bon, on va y aller. Il commence déjà à faire nuit et j'aimerais avoir le dernier métro !

Shoto acquiesça simplement et la suivit à ses côtés.

- Comment va ton épaule ?

Asako rigola doucement.

- Pour la deuxième fois, je vais bien, merci Shoto-kun...
- Mmh...
- Quelque chose ne va pas ?
- Je n'aurais pas dû t'emmener avec moi. C'est de ma faute si tu as été blessé...
- Shoto-kun, avec tout le respect que j'ai envers toi, tu n'y es pour rien. Je m'entraîne pour être forte et ne pas être un poids pour toi.
- Qu-... Tu n'es pas un poids !
- Alors pourquoi tu t'excuses de m'avoir pris avec toi ?
- Parce-que je suis le poids ! J'ai failli me blesser plusieurs fois, et sans tes interventions, je serais encore à l'hôpital !

Asako soupira et prit la main du bicolore dans la sienne.

- Tu n'es pas un poids, mais alors vraiment pas... Tu es fort, drôle, intelligent... Tu sais garder ton calme et tu manies hyper bien ton alter. Alors ne t'excuse pas parce-que j'ai voulu te sauver ! Je l'ai fait parce-que je tiens à toi ! Ça arrive à tout le monde des moments de faiblesses... Donc... Si ça te dérange, tires en profit pour que ça n'arrive plus ! Compris ?

Shoto avait baissé les yeux sur sa main dans la main chaude de la brune. Touché par ses propos, il leva les yeux vers elle.

- Compris.

Qu'était-ce ?

Shoto posa sa main sur son ventre.

Quelle était cette sensation ?

Il regarda de nouveau Asako qui s'aventurait dans la rue.

Pourquoi avait-il chaud tout d'un coup ?

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