Dans la salle de musique, Annie essaya de composer une nouvelle chanson avec sa guitare. Mais à chaque fois elle se trompait de note, elle serra sa main sur le manche de son instrument et retenta. Cela faisait maintenant des heures qu'elle était là, assise sur sa chaise tout en fixant ses cordes pour éviter de se tromper. Mais sa colère l'envahit, elle saisit violament sa guitare et son sac avant de sortir de la salle de musique. D'un pas sûr et rapide, elle se dirigea vers l'arrière du lycée en direction des bennes. Elle jeta violemment sa guitare dans les ordures et rentra chez elle. Quelqu'un l'avait suivi et avait vu son geste, il se dirigea vers les poubelles et prit l'instrument dont les cordes étaient cassées. L'individu la regarda, passant ses doigts sur les cordes et l'emporta en sécurité avec lui.

La sonnerie retentit dans tout le lycée, les élèves sortirent tous en rigolant et en discutant. Chacun se dirigea vers leur casier respectif et l'ouvrit pour prendre leurs futurs cahiers pour les cours suivants. Reiner referma la petite porte métalique et se retourna avant de cogner dans Berthold qui venait d'arriver. Le blond leva la tête vers lui qui avait eviron 10 centimètres de plus que lui. Berthold lui fit un grand sourire et l'embrassa soudainement sur les lèvres. 

Reiner: - "PUTAIN ANNIE IL M'A EMBRASSE !" hurla le blond dans le téléphone.

Annie recula rapidement son portable de son oreille qui allait exploser. Reiner laissa sa joie l'envahir alors qu'Annie se contenta de fixer son portable en haussant des sourcils. Pendant plusieurs longues et longues minutes, le blond expliqua chaque détail mais bien chaque détail sur cette embrassade qui avait seulement duré trois secondes... Après cela, il raccrocha enfin au plus grand bonheur de la blonde qui décida de sortir prendre l'air. Elle saisit une veste chaude et enroula une écharpe autour de son cou. Elle se chaussa avec des bottines à talon et ouvrit la porte d'entrée. Le temps était froid mais le vent n'était pas présent, il était environ 16 heures. Annie se dirigea vers le petit parc derrière chez elle, elle s'assit sur un banc et croisa les jambes tout en fixant devant elle. Des gens faisaient balader leur animal de compagnie et des enfants jouaient avec leur ballon dans l'herbe. La blonde sentit quelque chose se coller à l'une de ses jambes, quelque chose de doux qui s'y frottait: un chat. Elle sourit et caressa la tête du petit félin qui ronronnait, il devait surement appartenir à quelqu'un vu son pelage entretenu et sa confiance au niveau des humains.

La nuit arriva rapidement et la blonde s'était endormie dans son lit après être rentrée. Son père entra dans la chambre et aperçut le désordre dans celle-ci. Il s'approcha de sa fille qui dormait profondément sur le côté droit. Il remonta les couvertures jusqu'au cou de la blonde et déposa un bisou sur le dessus de la tête. Avant de repartir, il observa rapidement l'état de la chambre et trouva l'étui de sa guitare, vide ? 

Vendredi, c'était une journée assez longue car la classe d'Eren faisait 8 heures et 18 heures. Le brun discutait avec Armin à l'entrée du lycée, une fille les avait rejoint et elle semblait bien connaître le langage des signes car elle parlait en signant. Annie remarqua que ce dernier avait changé de coupe de cheveux, il les avait coupé court au niveau des oreilles. Il dégageait un charme...  La blonde était pas très loin avec ses deux plus fidèles amis, elle espionnait la fille qui se trouvait avec son "ancien" ami et elle sentit une jalousie naître au fond d'elle. Ne le touche pas. La sonnerie la sortit de sa pensée et elle suivit ses deux camarades vers leur futur cours qui était anglais. Arrivés en cours, les élèves s'installèrent et attendirent que leur professeur face l'appel.

Armin s'installa et sortit ses affaires en silence avant de jeter un coup d'œil vers Annie. Elle fixait son crayon entre ses doigts. Il reporta son intention et frotta ses yeux fatigués avant de prendre une grande respiration pour se concentrer sur le cours. Malgré ce qu'elle lui avait fait, il l'aimait encore. Il n'arrivait pas à la faire sortir de ses pensées et il s'en voulait pour ça. Il voulait la chasser de sa mémoire mais impossible, il était fou d'elle.

Mike: - Marcel Gaillard ? appela ce dernier en levant ses yeux de l'ordinateur à la recherche de l'intéressé.

Eren: - Il est encore absent ricana Eren en se tournant vers son cher camarade.

Jean: - Il sèche murmura ce dernier en haussant des épaules, amusé. Comme toujours, c'est une habitude Monsieur ! C'est la vie.

Mike: - Bon je vous ai demandé votre avis vous deux ? demanda Mike en croisant les bras.

Le cours débuta sur des documents qu'il fallait lire pour ensuite répondre à des questions. Ils parlaient des super-héros et de leur origine, pourquoi avaient-ils été créés et dans quel but. Jean soupira et commença à écrire même si ce n'était pas de l'anglais mais du chinois, il ne comprenait rien à cette langue. Annie fixait le paysage par la fenêtre en essayant de ne pas se faire prendre par son professeur. Armin écrivait les réponses sur sa feuille tout comme Marco et Mikasa. Berthold faisait semblant de faire le travail demandé et Reiner était entrain de dessiner sur le coin de sa feuille. La sonnerie sonna, ils n'avaient pas de cours après celui là, donc Annie se dirigea vers la bibliothèque, il y avait plusieurs élèves qui étaient installés à des tables, livre en main avec leur ordinateur. Annie se mit au fond et sortit ses affaires pour commencer à étudier. Elle leva ses yeux quand elle vit Armin, Reiner et Berthold entrer à leur tour. Elle les ignora et tourna les pages de son livre de français à la recherche de l'exercice à faire. Soudainement, l'atmosphère était froide et sombre, aucune idée de ce qu'il allait se passer, mais le temps devenait de plus en plus noir dehors, les nuages s'étaient rassemblés cachant le beau soleil qui était là il y quelques secondes. Et puis... 

?: - COURREZ ! hurla une voix horrifiée. 

?: - TOUS A TERRE ! MAINTENANT ! ordonna un professeur qui venait d'entrer en sang dans la bibliothèque, avant de s'effondrer aussi vite qu'il était venu, au sol, d'une balle dans le dos.