Le réveil sonna, le bruit horrible dès le matin énervé déjà Annie qui l'éteignit. Elle se redressa et resta comme cela pendant quelques secondes avant de se lever. Elle se dirigea directement vers la salle de bain, elle en ressortit avec un jean haute taille, gris, troués aux genoux et un vêtement laissant ses épaules nues. Annie saisit son sac et sortit de la maison, sa mère était déjà partie au travail et Benoit aussi. La blonde marcha vers l'arrêt du bus qui était à quelques mètres de la maison. Il arriva et elle monta à l'intérieur, il y avait peu de personne à cette heure là, Annie se dirigea vers le fond quand elle aperçut un visage familier.

- Armin ?

- Je ne sais pas que tu prenais ce bus fit ce dernier surpris. Assis toi.

- Je suis chez ma mère, donc je prends le bus. Chez mon père, j'y vais à pied, comme je n'ai que 10 minutes de marche.

- Je comprends, tu as réussi à terminer le paragraphe en histoire ?

- Oui, tiens fit-elle en lui passant la feuille.

- Je te fais confiance, on verra la note sourit-il. Tu es blessée à la main ?

- Oui, c'est que hier soir, je me suis un petit peu trop acharnée sur un sac de boxe. 

- C'est à cause de tout le travail qu'on a ?

- Pas vraiment, mes parents sont séparés, et je suis actuellement chez ma mère pour quelques jours.

- Et tu n'es pas heureuse ?

- Ma mère a toujours un nouveau amant chaque mois, c'est assez agaçant. Personnellement, je pense qu'ils courent tous derrière son argent.

- Et ta mère ne le voit pas ?

- J'ai beau lui dire, elle ne m'écoute pas, disant que celui-ci est le bon.

Armin serra les dents et tourna son intention vers la vitre où le paysage urbain défilé. Le bus trembla soudainement et s'arrêta, les passagers se regardèrent se demandant ce qu'il se passait. Le chauffeur descendit et souleva le capot de la fumée noire en sortit. 

- Excusez moi pour cet incident, mais le moteur est tombé en panne, si vous le voulez bien, je vous pris de sortir et d'attendre le prochain, toutes mes excuses.

- On va arriver en retard soupira Armin en suivant Annie dehors.

- Ca sonne dans 10 minutes, on a 20 minutes de marche à pied, le prochain bus passe dans combien de temps ?

- 10 minutes répondit Armin en regardant sa montre.

- Dans les deux cas, on sera en retard, on y va à pied ?

- Une marche matinale ne me fera pas de mal sourit ce dernier.

(...) 

- Et comme je vous le dis, Rimbaud...

Quelqu'un toqua à la porte, Naile, le professeur de français s'arrêta en grondant. Il marcha vers la porte et ouvrit en découvrant Annie et Armin.

- Tiens,Arlert, vous prenez les mauvaises habitudes de Leonhart ? Motif ?

Annie allait répliquer quelque chose qui allait surement énerver le professeur. Armin lui saisit la main avant de la cacher derrière eux, cette dernière se stoppa et le fixa.

- Excusez-nous, notre bus est tombé en panne, on a du continuer à pied.

- Bien, entrez.

(...)

Erwin Smith entra dans la classe, tous les élèves se levèrent par politesse. Ce dernier leur demanda de s'assoir.

- Bien, on arrive en décembre et comme chaque année, un bal est organisé avant les vacances de noël.

- On est obligé de venir ? demanda Reiner.

- Non, libre choix répondit Erwin.

Berthold regarda Reiner sans un mot, Ymir leva les yeux au ciel, un bal, et puis quoi encore ? Ils devront danser, super. Le directeur sortit de la salle, Armin se racla la gorge et se redressa sur sa chaise avant de jeter un coup d'œil vers Annie qui le fixait aussi. Ils détournèrent rapidement leur intention dans une direction opposée. Le cours reprit presque normalement quand Reiner balança un bout de papier vers Annie qui le sentit, elle leva les yeux et se baissa pour le ramasser. Elle le déplia: " Alors, ça avance avec Armin ? hé hé" La blonde se retourna et fusilla Reiner qui ricanait bêtement. 

- Braun, partagez nous votre joie d'être ici fit Naile en se retournant.

Annie planqua rapidement le papier dans sa trousse.

  - J'ai pas le droit d'exprimer ma joie pour ce merveilleux cours ?