FIN.


Annie se leva, le cœur frappant fortement dans sa poitrine, la peur grandit à toute vitesse quand il s'approcha d'elle d'un pas rapide. Odin s'interposa rapidement en se mettant à aboyer fortement sur l'individu. L'homme déglutit, reculant d'un pas quand le chien montra ses canines et continua de cracher sur lui.

- "Tu rentres tout de suite ! gronda son mari en levant la main.

- Casse toi lâcha Annie avec un peu de courage.

- Pardon ? T'es une salope, tu me trompes en plus !

- S'il te plait dégage."

Odin continua d'aboyer sur l'agresseur qui semblait hésiter à avancer depuis que l'animal s'était mis entre eux.

Armin leva la tête de l'ordinateur quand il entendit son chien aboyer de façon inhabituel. Il jeta un coup d'oeil à Reiner et se précipita vers la salle où il avait laissé Annie. La porte était fermée et il s'attendait au pire. Le blond attrapa la poignet et tenta de la tourner afin de l'ouvrir. Il frappa plus fortement afin d'essayer de déstabiliser le mari de la blonde. 

-" C'est plutôt moi que vous devrez affronter. Si vous êtes un homme bien sur car vu votre visage, on se demande ce que vous êtes."

Reiner observa Armin comme un étranger, qu'il n'en fasse pas trop sinon il allait se prendre une raclé. Il lui demanda d'ailleurs de se calmer mais son petit manège semblait marcher car la porte s'ouvrit en fracas, laissant le visage enragé de l'homme. Armin le fixa et le poussa violament à l'intérieur de la salle. Il jeta un rapide coup d'oeil à Annie qui était restée au fond, près d'Odin toujours entrain aboyer, la protégeant. Il fut rassuré qu'il n'est rien fait.

A nous deux pensa t-il.

-" C'est toi le connard qui a couché avec ma femme ? cracha t-il. 

- Vous vous êtes regardé ? Comment osez vous vous prendre pour un humain en battant une femme ? Ca se respecte une femme ! On ne vous la pas appris ça ?! Les hommes comme vous, on devrait les pendre !

- Ferme ta... "

Armin écrasa son poing dans sa figure, le faisant s'écrouler parterre. Reiner se précipita avant qu'il n'explose et l'attrapa, l'empêchant tout mouvement. Annie resta muette face à l'attitude du blond. 

Quelqu'un la défendait. 

C'était une première.

- "Je ferai tout pour que tu ailles en taule, imprègne cette phrase dans ton cerveau, si tu en as un ! cracha Armin."

Berthold arriva à son tour dans la salle suivit de deux policiers. Il les avait appelé.

Annie avait témoigné des agressions qu'elle avait subit durant ces années, elle avait passé plus de deux heures dans la salle d'interrogatoire. Armin avait eu l'autorisation de l'accompagner durant cette lourde épreuve. Le passé de la blonde revenait tout bouleverser et elle avait éclaté en sanglot. De douleur car ces souvenirs seront à graver à jamais mais aussi de joie, car on lui avait donné une seconde chance de s'en sortir. 

L'eau chaude ruisselait sur sa peau et ses cicatrices. Elle passa ses mains dans ses cheveux, les frottant avant de les laisser un peu sous l'eau.

"C'est fini."

Cette petite phrase qui résonnait dans sa tête lui faisait tellement de bien. Sortant de la douche elle attrapa une serviette et se l'enroula afin de cacher ses immondes cicatrices. Elle se sécha les cheveux avant de tourner sa tête vers la porte. Armin attendit après avoir toqué, qu'elle accepte et entra.

-" Tu vas bien ?"

Annie hocha la tête avec un petit sourire, levant la tête quand ce dernier caressa sa joue avec tendresse. Il ouvrit ses bras.

- "Ne me mets pas un vent comme l'autre fois se plaignit-il."

La blonde ricana doucement et se blottit contre lui, cachant son visage dans son cou. Cette chaleur la rassurait tellement, elle se sentait en sécurité près de lui. Le visage de la blonde vira au rouge, Armin attrapa rapidement sa serviette et la remonta, regardant autre part. Ils se fixèrent quelque secondes avant qu'il ne sourit bêtement.

-" Pour être à égalité taquina t-il en retirant son haut le jetant plus loin."

Détournant son regard de ce corps musclé, elle fixa un point inexistant tandis qu'Armin la reprit dans ses bras comme un boulet, embrassant une cicatrice sur son épaule comme pour la retirer ou l'apaiser. Il était joueur ? La blonde ressentit un sentiment qu'elle ne connaissait pas réellement. Ses lèvres se collèrent dans son cou tandis que l'une de ses mains se faufila vers sa ceinture au niveau du jean. Il ne fallait pas attendre longtemps avant que leurs lèvres ne se rencontrent avec tendresse. 

- "Annie... Je te promets de tout te faire oublier. 

- Je te crois murmura la blond en laissant tomber sa serviette, capturant ses lèvres."


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Voici la fin de cette histoire, j'ai essayé de dénoncer la violence conjugale. J'espère que j'ai rempli ma mission.

Merci à tous ceux qui l'ont suivi depuis le début, j'essaye de progresser à chaque nouvelle histoire !


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