IV- Attentat?
La fine et petite carte sortit du cou de cette fille se trouvait à présent dans les mains de cet étrange homme au nom d'Ozan, Ozan Kuga qui lui souriait malicieusement.
Dans un bel ordinateur portable dernier cri, il inséra cette micro-carte à l'intérieur. Des centaines et des milliers de chiffres blancs sont apparus sur l'écran noir. C'était bien un cryptage, oui à en était bien un, seules les personnes connaissant ce genre de procédés savaient ce que c'était ce charabia. Comme on se le doute, lui le pouvait. Un, deux, trois... Tant de chiffres... Rien n'avait l'air de lui faire peur. En à peine une heure, le travail était fini. Il était fier et son simple sourire se transforma en un long rire tremblant.
-" J'ai réussi... Papa... Je l'ai ! Je l'ai retrouvé, il est à moi!" Il était comme essoufflé, ses coudes posaient sur le bureau et ses mains dans ses cheveux les tirant, Où sommes-nous tombés encore?
Dans un coin d'une pièce éclairé grâce au mur blanc et à de grandes fenêtres, on voyait cette femme, seule, attaché à deux longs tuyaux gris et noirs reliés à une grande borne placée sur le plafond.
Son visage était vide de toute émotion, après tout, c'est un robot. Ses yeux blancs sans pupilles étaient ouverts sans jamais clignaient, ne serait-ce qu'une fois.
L'ont ne sait rien d'elle, rien. Son visage sans âme semble si humain mais le reste non, une humaine devenue robot? Aha, non.
*
Le lendemain, du côté de Nezu. Tout semblait s'être apaisé dans la famille Taïka, le calme régnait. mais une drôle d'ambiance plus pesante s'était installé dans cette petite demeure, ses parents le regardaient étrangement d'une façon plutôt inquiétante chuchotant des mots et phrases que Nezu n'arrivait pas à décrypter d'où qu'il était.
"Ils n'ont sûrement pas digéré le conflit ses deux-là.." pensa t'il, plutôt blasé.
C'est là que Kû, en bon serviteur, vint vers le brun. On pouvait l'entendre arrivé à cause des articulations de ses membres robotisés.
-"Monsieur, pourriez-vous sortir en ville s'il vous plaît?" Dit il aimablement, comme d'habitude.
Tous les regards étaient sur lui, ceux de ses parents et celui de Kû, c'était plutôt gênant et embarrassant, ce n'était pas la première fois, c'était plutôt habituel, oui.
-"Quoi? Pourquoi?" Rajoute il, très poliment, ou pas.
Il se leva face aux robot, Nezu était plus grand, donnant un air provocateur.
Son père reprit,
-"Allez, s'il te plaît. Fait-le, sors un peu.. Profite de la vie par exemple!"
Il n'avait pas l'air très sincère, ses yeux foncés en donnait l'impression.
Profiter de la vie? Son père lui dire ça? Nezu le sentait bien, ce n'était pas lui, ce n'était pas le père qu'il a connu.
Il fronça les sourcils, restant sur ses gardes. Il passa son regard sur celui de ses parents qui ne fixait que lui.
-".. J'vais aller m'acheter quelques chose alors ça fait longtemps.." Dit il en s'étirant.
Sa mère accourra vers le bar de la cuisine puis revint vers son fils. Elle tendit son bras et dans sa main trouva un petit billet.
-"Tiens, prend le.." Elle n'osait même pas le regarder en face.
Il regardait sa mère sans comprendre pourquoi fait-elle ça. De sa main, il prit doucement le contenu qui se trouvait dans celle de sa mère.
-"Jamais je vous comprendrais, vraiment jamais.." Répondit-il sèchement.
Il partit , prenant sa longue veste posé à l'entrée sur le porte-manteau. Il l'enfila et claqua violemment la porte d'entrée.
-"Je l'aimais bien Nezu.. C'est notre fils quand même, il mérite vraiment ça?" Dit la mère, très doucement, serrant ses deux mains ensemble.
-"Hé, pense à l'argent ! De tout façon, il l'est déjà depuis longtemps, il n'y a pas de retour à la case départ." Rajoute-il, méchamment mais joyeusement à la fois.
Sa mère baissa la tête,
Cet enfant qu'elle avait porté pendant 9 mois, et élevé durant ses 19 années.
Pourquoi devrait-elle lui dire adieu? Après cette petite sortie, il allait forcément revenir, et puis.. Il revient tout le temps, non?
Alors pourquoi pas aujourd'hui ? Pourquoi ses parents seraient-ils autant préoccupés à l'idée de laisser leur fils s'en aller en ville.
Tiens d'ailleurs, nous revoilà au point de départ avec toutes ces personnes te bousculant de gauche à droite pour avoir à tout prix une place dans ce métro sans même attention aux personnes dans l'entourage.
Nezu y était, dans ce métro bondé casé entre deux personnes, un petit enfant de 7 ans peut-être physiquement. Il jouait avec ses doigts balançant ses jambes de haut en bas joyeusement, innocence des gosses.
Et l'autre personne, était un vieil homme peu commode d'aspect.
Ses mains posaient au chaud dans le fond de ses poches, c'est le printemps dans quelques jours mais il fait si froid pourtant, pauvre planète, où sont donc parties nos si belles saisons?
Le métro roulait encore et encore, il y avait peu de lumière étant donnée qu'ils passaient un long tunnel. Seules les lumières peu plaisantes de ce moyen de transport éclairés les voyageurs.
Dans un immense silence, un long grincement strident résonné dans chaque couloir du train arrivant jusqu'à celui de notre cher protagoniste qui lui releva sa tête d'un coup laissant tomber une mèche de ses cheveux cachant son œil gauche.
Les personnes aux alentours criaient, s'affolaient, hurlaient même, comment si tout aller s'arranger ainsi.
Nezu se leva d'un coup bondissant de son siège restant planté sur le milieu de l'allée du train pour mieux voir. La curiosité le tuera un jour...
Au loin, dans un autre wagon, une immense fumée suivit de plusieurs explosions arrivant rapidement vers le compartiment où il se trouvait.
Sans même avoir le temps de souffler, il se prit l'étrange fumée de pleine face, elle était épaisse, si épaisse qu'il n'y voyait rien, impossible de respirer même. Seulement d'un œil, il réussit à voir très légèrement, c'était même pas la peine d'ouvrir le droit, il était comme bloqué.
C'est là que s'ensuivirent les explosions, elles venaient de l'extérieur mais tous les débris se retrouvèrent à l'intérieur blessant et même tuantes certaines personnes sur le coup.
Cette scène, ce sang, on se croirait dans une boucherie, c'est horrible. Nezu avait tout vu, il n'en avait loupé aucune scène, il était allongé sans même s'être rendu compte, il n'osait même plus bouger.
Tout c'était calmé, une étrange sensation s'était installée autour de lui, il n'entendait rien, rien du tout, pourtant il y avait du bruit autour de lui, des pleure, des cris. La seule qu'il entendît, c'était le bruit de son souffle tremblant, c'est quand Nezu essaya de se lever qu'il se rendit compte que ses deux jambes étaient bloquées.
Tous les deux, écrasés jusqu'aux os sur une allée de chaise.
C'est à cette scène que la douleur apparut enfin, et se rendit compte que non, tout ceci était réel.
D'un long cri, suivit de larmes, il s'endormit entouré de sang, de corps et de débris, le train était couché et était sortit de sa ligne.
Mon heure a enfin sonné, c'est peut-être tôt, mais au moins, je ne verrais pas ce monde se dégrader de jour en jour...
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Bonjour !
Ça fait longtemps, duhu..
J'espère que ce chapitre vous plaît, attention, tout commence maintenant !
S'il vous plaît, laissez-moi vos avis ainsi que vous réactions, ça fait toujours plaisir !
La bise !
AbiKamishiro, votre maître.
[1206 mots]
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