17. Oarion (partie 2)
«It's scary how our Dark side can take over
the good side we all have»
La mer aussi paisible que les cieux, se confondant avec conciliation, s'étendait à perte de vue, me faisant face. Les rayons du soleil se reflétaient à la surface des eaux cristallines dessinant des fragments d'or. La nature constante laissait penser que tout avait perduré tel qu'il était à mon arrivée, mais tout n'était qu'une illusion maligne.
Assise sur un tronc, les pieds enfoncés dans un sable chaud qui glissait le long de ma peau, s'y collant comme une forme de protection aux abords de la forêt sauvage qui de ses branches m'offrait encore la fraicheur de l'ombre avant de céder sa place à la plage brûlante. Aux aguets, je frémissais d'effroi comme je n'avais jamais frémis. Je craignais ce qui antan m'avait été presque aussi proche que mon autre moi, mon jumeau.
Les ennemis avaient tous été capturés, ou presque, le bras droit, ou chef de guerre, ne tarderait pas à être emprisonné, ou tué, tout comme le simple aide qui l'accompagnait. Ils n'étaient pas ma source d'inquiétude primaire, celle qui tordait mon ventre, envahissait chaque nuit ma tête, priait une aide qui ne viendrait jamais et hurlait sur la terre mère sa rage controversée. La vue retrouvée avait été recouverte par une brume plus épaisse que la précédente, m'aveuglant, me séparant de ce quoi je m'étais éloignée ces dernières années. La paranoïa envahissait mon âme évanescente.
Depuis qu'Oarion était revenu parmi les vivants, j'étais observée par la menace qui avait tenté de m'ôter la vie. La jeune déesse de la chasse ne tenait plus l'arc comme elle le faisait, visant ce qu'elle était venue chercher sans atteindre l'invisible. J'étais chassée comme une biche apeurée qui ne percevait pas parmi les troncs d'arbres la pointe noire qui se planterait dans son cœur, obscurcissant ses esprits jusqu'à sa mort. Lui-même n'était pas mon intérêt premier, je l'ignorais même, attendant patiemment qu'il frappe pour riposter.
L'énigme qui était née était impossible à résoudre, forçant à lâcher prise, laissant ces mystères envahir cette terre aspergée de sang, si éloignée pourtant de la guerre aux mille tourments qui se propageait à travers les forêts du continent. Mon opposé s'était profondément trompé et je regrettais de l'avoir écouté, d'avoir saisi une once d'espoir perfide. La peur de perdre à nouveau contrôlait mes pensées.
J'observais avec attention les petites fleurs d'un rouge grenade qui dansaient au gré du vent, se faufilant entre le sable et de leurs pétales protégeaient les rares herbes qui perçaient la plage. L'eau marine s'écrasait à quelques pas à peine, sans les atteindre de son sel asséché. Leur centre d'un noir sombre était recouvert de petits grains qui voletaient, créant des boréales dans l'air devant moi avant de s'élever dans les cieux, emportés avec la grâce du zéphyr.
J'étais sur l'île depuis plusieurs jours déjà et les premiers furent un saut dans le passé, réchauffant mon cœur. Mais désormais les rires et éclats de joie d'une complicité enfantine semblaient si lointains, presque inexistants.
L'homme responsable, attentif, celui qui nous protégeait, nous consolait, notre ancrage, notre grand frère était revenu comme je l'avais connu. Celui qui suivait ses obligations bien qu'elles ne lui plaisaient pas, si elles étaient pour notre bien futur, nous, ses petits frère et sœur, les étoiles de ses yeux.
Les merveilleux souvenirs d'une enfance oubliée étaient plus forts que le voile vaporeux qui s'était imposé à ma mémoire, les liens d'une famille plus forts que la colère aveuglante d'une trahison. Il n'avait donné aucune explication, préférant aller de l'avant. J'avais fait de même, mon jumeau fut ravi de retrouver ce à quoi il s'accrochait, tout comme moi. Il était désormais libre de toutes les chaînes qui le retenaient à l'Olympe, de ses devoirs royaux. Il rêvait tout comme nous de vivre son rêve et j'y lisais de la fierté qui nous était destinée et ses reproches qu'un grand frère donnait toujours pour notre bien, il les garda pour lui, restant sur ses gardes.
Il ne divulgua pas ses secrets et mystères, mais nous affirma qu'un ami plus libre encore que le vent l'avait accompagné. La jalousie nous saisit à Apollon et à moi, mais il nous affirma que, bien que frère d'armes, ils n'étaient que meilleurs amis et que son petit frère et sa petite sœur passeraient avant tout.
J'en oubliais presque ma mission et devinai aisément que les femmes lui avaient couru après, comme elles le faisaient avec Apollon. Peu à peu, je réussissais à prononcer ce terme interdit, celui de frère à la place d'ami en besoin, peu à peu, ce que j'avais enterré ne semblait plus mort, bientôt à nouveau vif.
Ce qui blessait le plus dans une vie est ce à quoi nul ne s'y attendait. Une tempête surgit des ténèbres dans un ciel azur au milieu de la mer, plongeant dans les abysses marins le navire si confiant. Des sables mouvants qui s'accrochaient à nos chevilles avec hargne, nous emportant avec eux, noyant.
Un tremblement de terre qui, de ses secousses, effondrait les constructions solidement bâties, transformant sur son passage la roche en poussière. L'incendie fou dévastant de ses flammes une forêt paisible ne laissant que cendre.
La flèche qui se planta dans mon dos, je ne la vis pas surgir des ombres. Il s'était transformé, tout comme moi, à nouveau, mais pour un être méconnaissable. La première fois, il ne faisait que m'ignorer, me paraissant un étranger, désormais, je sus ce qu'un inconnu était réellement. Tout n'avait été que supercherie, jouant à la comédie jusqu'au départ d'Apollon, appelé au-delà des nuages.
À cet instant, je me demandais qui il était vraiment. Notre grand frère ? Cet étranger tenu éloigné ? Ou cet inconnu séparé ? Ce qui était certain était qu'il avait disparu, définitivement, à jamais. Ce qui était immortel ne l'était jusqu'à ce que l'éternel en soit ôté. Il en était de même pour une famille.
Il avait revêtu les traits des sangs fous, plus encore que la mienne sanglante. Ses yeux aussi sombres que la terre, il était comme possédé, le visage toujours déformé par des rictus. Pourtant, certains de ses éclats dans ses yeux me laissaient confuse, comme lorsque je m'étais rebellée, comme lorsque nous nous étions revus, comme lorsqu'il m'avait promis avant de me trahir.
Il possédait les mêmes convictions que moi, cela était donc autre chose. Les promesses avaient été échangées, mais qu'avais-je encore compromis ? Mon jumeau n'eut jamais le courage de creuser plus loin, toujours vivant à la surface lorsque je préférais les profondeurs.
Je n'oublierais jamais ce matin, celui où, apeurée, Opis était venue me trouver, l'accusant de l'avoir violentée. Je le savais changé depuis quelques jours, mais y avais cru à un désespoir qu'il finirait par partager sa raison d'être ici. Lorsque je l'avais rejoint dans sa tente pour lui toucher mot, je réalisai à cet instant que je l'avais perdu. Il n'était plus lui-même, ou du moins celui que je pensais qu'il était.
J'avais fini par craindre ce chasseur qui se défoulait sur les bêtes, accumulant les cadavres et attisant ma colère et effroi. Il s'exécutait en cachette. Skotia était allée le voir, elle était revenue avec les yeux plus sombres que précédemment. Elle avait découvert des raisons qu'elle ne partagea pas.
– Ton frère est mort, cela ne sert à rien de le sauver. Vous écrivez sur le mauvais papyrus, brûlez-le. L'honorable est parti, m'avait-elle partagé avant de se refermer sur elle-même, gardant ses secrets et laissant une moue ignorante sur le visage.
Nous étions parties la nuit même, le laissant dériver seul dans sa folie insauvable. Je n'eus aucun regret à abandonner mon frère à sa merci, il ne l'était plus de toute manière. J'avais coupé tout lien et ses actes n'avaient fait que m'encourager à oublier une nouvelle fois, laisser une brume noire envahir ma vue pour me protéger d'une plus grande douleur encore inconnue dans mon cœur. Les chasseresses ne savaient rien de notre lien, connaissant la version de nos fiançailles. Il était mieux ainsi, pour ma mémoire fermée sous de multiples portes.
Mon regard dévia sur la fumée du feu qui s'élevait, alertant ma position, et si les cieux le désiraient, alertant mon frère, mon jumeau. J'étais la prisonnière de l'île, je l'avais ressenti à l'instant où je me sentis plus seule encore que cette plaquette d'or déposée au fond d'un lac, en offrande à des dieux sourds. Elle m'avait enfermée, empêchant quiconque d'accourir à mon secours, me mettant à l'épreuve de mener le combat avec victoire, mettant une fin définitive à cette guerre qui menaçait de vengeance l'Olympe.
Le feu, nul ne comprendrait qu'il passait un message si ce n'était mon seul et unique frère, et lui. En écho à cette pensée, un craquement de branche me fit me lever d'un bond. Sans y réfléchir à deux fois, je dégainai mon arc, saisis une flèche et pointai la gorge d'Oarion, prenant conscience de l'affrontement qui m'attendait.
– Je t'interdis de m'approcher.
– Diane, calme-toi, je ne te veux aucun mal, me rassura-t-il, me montrant ses mains vides, le visage livide et fatigué comme s'il menait un combat acharné, mais dans ses yeux, j'y lus cet éclat de folie.
– Tu as violenté mes chasseresses, tu es devenu incontrôlable. Apollon est en route, moi, je ne t'écouterai plus.
– Diane, ne t'y méprends pas, je t'en supplie, je n'ai pas beaucoup de temps, elle reviendra pour moi. Laisse-moi t'expliquer, je suis poussé à bout, je ne peux plus rien vous cacher, je dois l'avouer, j'ai besoin de votre aide, désespérément, tenta-t-il de m'adoucir, mais je ne fus pas dupe.
– Je ne crois plus en tes mots, bien que jamais tu n'as été un menteur. Je suis sourde à tes paroles, tu n'es plus celui que j'aurais écouté attentivement ! lui criai-je d'une voix tremblante. J'avais cru avoir confiance en toi, mais les promesses se brisent.
– Diane, tu sais que je ne souhaite que votre bonheur, s'il te plaît, insista-t-il d'une voix plus ferme.
– Ne fais pas un pas de plus ! le mis-je en garde tout en en reculant d'un pas.
– Diane, continua-t-il tandis que son visage grimaçait.
– Non ! Tu, tu ne peux plus rien ! Je ne connais pas les raisons de ta présence ici, mais sache que tu as perdu toute estime de ma part, tu n'es plus la figure que je voyais. C'est fini. J'ai été bien trop bernée.
– Diane, tu te trompes de cible, ils se jouent de toi, ne m'oblige pas à user des grands moyens, me supplia-t-il, et la peur me saisit.
Il ne l'avait jamais fait auparavant, préférant l'approche douce ou un ton plus ferme sans jamais en venir aux mains.
– Nous sommes une famille, pour toujours et à jamais, tenta-t-il pour m'amadouer, mais je l'ignorai, lui comme la douleur lacérante dans mon cœur.
– Pars, je ne ferai rien, je ne t'écouterai pas, affirmai-je fragilement, sentant une larme rouler.
– Tu me pardonneras.
Il se jeta sur moi, me désarma sans difficulté, trop apeurée et blessée pour réagir. Par instinct, je sautai en direction de la forêt dans l'espoir de m'échapper, mais il m'attrapa par le bras. Je tombai à terre, poussant un cri de douleur avant de me retourner pour lui faire face. Je tentai de reculer, me trainant sur le sable puis l'herbe qui me griffa la peau. Je commençai à sangloter et son air s'adoucit sans pour autant l'arrêter. Je butai contre des racines et me relevai.
Ses mains encerclèrent mes poignets et, avec une force contrôlée, me plaquèrent contre le tronc. Ce n'était pas un jeu et mes larmes salées coulaient le long de mes joues, sans répit. Les lèvres tremblantes, je n'étais pas encore écorchée vive pour perdre pied. Mon visage devint souffrant.
– Je suis désolé, répéta-t-il tandis qu'il emprisonnait mes poignets, pressé, comme si une chose allait arriver pour l'arrêter dans son élan désespéré.
Je n'osai plus le regarder dans les yeux, mais me débattais sans y parvenir. Il était trop fort, sa poigne trop dure. Était-il tombé dans les pensées de mon père, des royaux du fleuve, Kemet ? Je ne le pensais pas capable, mais l'impression extérieure était celle qui avait fait que je haïsse mon père à jamais.
– Lâche-moi, implorai-je. Je t'interdis. Une promesse était une promesse, murmurai-je si bas qu'il ne put pas m'entendre.
– Tu ne vas pas partir tant que je n'ai pas fini. Si la douceur ne fonctionne pas, la force le permettra.
Je hurlai à la lune qui disparaissait dans le ciel après la nuit apaisée. Des oiseaux apeurés s'enfuirent. Je restai là, tenue sans la possibilité de partir. Sa main se posa sur ma bouche, m'empêchant d'appeler quelqu'un pour me secourir. Il semblait sincèrement touché par mon effroi, mais je n'y prêtai pas attention.
Il ne cessait de grimacer, secouant sa tête comme pour enlever une chose qui battait dans son crâne. Ses yeux étaient devenus noirs, plus la moindre once de douceur qui lui était si propre. Mes paupières se cloîtrèrent, il relâcha la prise sans que cela soit suffisant. Il savait tout comme moi que je n'hésiterais pas à m'enfuir. Je priais l'aide d'une divinité ancienne avec espoir de jaillir de ce cauchemar.
– Diane, les promesses tiennent éternellement, tu le sais, avec moi. Je ne vous abandonnerai jamais, mais il faut que tu comprennes, je...
Un silence suivit d'un cri. J'ouvris les yeux, sentant la prise s'évanouir. Il avait sauté loin, se tenant le bras droit avec douleur, serrant les dents pour ne pas hurler. À ses pieds, un scorpion venait de se poser avant de disparaître derrière les pierres qui parsemaient une partie de la côte. Aussi brun que la terre, il était l'un des plus dangereux.
Entendant les vagues bouger, je me concentrai à nouveau sur Oarion. Il avait rejoint la mer, s'enfonçant pour apaiser la torture, s'éloignant de ma vue, se retenant toujours de crier. Il nageait au loin, visant l'horizon.
Les yeux embués, je les essuyai, mais ma vue persistait à être altérée. Lésée, je saisis mon arc auquel je glissai une flèche. Je ne savais pas ce que je faisais, je ne cessais de laisser mes larmes couler, sanglotant, hoquetant. Le destin me permettait de survivre, je ne pouvais pas le laisser s'envoler.
La flèche encochée, je visais sa silhouette, calmant les tremblements qui parcouraient mon être. Je ne parvins pas à délier mes doigts qui se cramponnaient au cuir qui n'attendait qu'à être libéré. Je n'ignorais pas que mon teint était livide, mon visage déformé par les torrents de larmes, la peur de cet instant enflammait mon esprit, mais je n'arrivais pas à tirer. Il mourrait, je le savais, et malgré tout, je ressentais ce lien plus fort que tout.
Il s'est joué de toi, il t'a caché ce qu'il tramait. Il s'est attaqué à ta communauté, à toi, la reine du monde sauvage, la vierge parmi les chastes. Cesse d'hésiter, de flancher. Il n'est pas ton frère, il est ton ennemi. Il n'a pas besoin de ton aide, il ne te veut que du mal. Rappels toi des jeux que tu jouais avec Apollon, celui qui visait le tronc de bois. Il est un criminel répondant au nom de C...
Je n'entendis que le tue-le qui s'ensuivit, bercé par ce qui me poussait à le faire ou le sauver. J'écoutai cette voix douce, hypnotisante, qui résonnait dans mes oreilles, dans mon esprit, dans mon cœur, dans mon corps, dans mon âme. Je fermai les yeux, pris une grande inspiration. Je sentis la flamme m'enflammer, une odeur appétissante me caresser. Je les rouvris, pointai et tirai. La véhémence en moi.
Je la vis traverser les airs et se planter dans sa cible qui disparut, engloutie par les flots devenus violents. Je sortis de ma torpeur dévastatrice, lâchant mon arc. Je venais de le tuer, mes mains se posèrent sur ma poitrine au fond de laquelle mon cœur écorché battait, menaçant de lâcher.
Je sentais la douleur me pourfendre de toute part, s'enfonçant dans mon corps et mon âme comme mille flèches acérées. Je ne réalisais pas ce qui se déroulait, mais je ressentais les sentiments m'envahir, un véritable maelstrom.
Je ne réfléchissais plus, mon esprit tournait à une vitesse aussi folle que mes pensées. Un fouillis contradictoire qui combattait pour que mes yeux voient ce que je venais de réaliser. Des taches de sang apparurent devant moi, sur le sable, se mêlant à celui-ci, créant une pâte, dansant, dessinant des silhouettes humaines.
Un regard à mes mains que je sentis mouillées. Elles étaient tachées elles aussi de sang. Je n'étais qu'une meurtrière, je me recroquevillai sur moi-même, enserrant mon corps de mes mains rouges qui s'imprégnèrent dans ma peau et ma robe autrefois blanche. Les jambes chancelantes, mes genoux heurtèrent le sol. Mes doigts entourèrent ma tête qui menaçait d'exploser, sa douleur frappait mon front avec violence. J'entendais des gémissements de souffrance, les miens. Rien ne se tut, jamais cela ne se muerait dans le silence, elles sont là, tapies dans l'ombre, à attendre pour me frapper de leurs lames tranchantes.
Ce qui était en moi, enfoui depuis ma naissance, perçait sa prison, souhaitant s'en enfuir. Je la sentais émerger des tréfonds de mon âme aussi sauvage que les bêtes, cruelle comme la vie et meurtrière comme les monstres. Elle ne devait pas jaillir, la douleur était trop forte, je ne résisterais pas longtemps, elle devait se libérer. Je refusais.
Un hurlement aussi obscur que la nuit s'échappa d'entre mes lèvres, retentissant à travers l'île et la mer avant que je ne m'effondre au sol, sombrant dans les ténèbres de la nuit.
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Je sais. Encore un. RIP. Ce n'est pas le dernier et étrangement dès la première fois que j'ai évoqué son nom lors de la première version... Il a été apprécié, Oarion. (D'ailleurs c'est l'une des raisons pour lesquelles je fais cette réécriture, il m'a donné du fil à retordre pour mettre ensemble les fragments de son mythe et trouver un sens logique).
Comme vous avez pu par ailleurs le remarquer, Oarion est ici le frère d'Artemis et non un potentiel amoureux comme une majorité de personne le voient. Non. Ce n'est pas de l'inceste. Il n'y aura pas d'amour entre les deux, du moins pas avec un grand A. Je préfère mettre les choses au clair dès maintenant pour pas qu'il aille de malentendu et à la fin, je vous dirai peut-être le pourquoi je suis arrivée à cette conclusion plutôt unique (parfois je croise des vidéos et des fans arts où ils sont en couples et je peux vous dire que ce n'est pas agréable, heureusement que j'ai trouvé une alternative. Vous verrez bientôt hé hé )
Pourquoi mets-je cette image? Elle date de la première réécriture parce que disons qu'une lectrice s'était éprise de lui et que je l'ai tué deux chapitres plus tard... Oups.
Je ne suis pas entrain de dire qu'Oarion est vivant! Ni qu'il mort. Je dis juste qu'il s'est fait piquer par un scorpion et Artemis lui a tiré une flèche. Oui, normalement on meurt mais n'oubliez pas que nous sommes en Grèce antique. On peut soigner et même ressusciter les morts. #OrphéeEtEurydice
On ne sait toujours pas ses attentions et ce qu'il a vécu les dernières années après qu'Artemis s'ait rebellée quelques jours avant leur mariage. Et surtout sa mort a éveillé quelque chose en Artemis. L'avait-elle déjà ressenti auparavant? Vous ne savez pas, moi si😈 Et surtout je veux vous laisser une once d'espoir pour ce personnage devenu l'une des racines de l'histoire lorsqu'il n'était qu'une feuille! Son nom sera à nouveau cité, soyez en sûr! Il planera encore sur l'histoire, comment? Je ne vais pas spoiler...
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