le passé de Dayon et Issem

"Non, s'il te plaît...

- Non? Parce qu'en plus t'ose employés de la négation."


L'enfant de 6 ans eu à peine le temps de sortir d'autre mots que la boucle de la ceinture en cuir avait déjà marqué sa peau de sa trace violette.


- Je te l'ai dit mille fois...


L'enfant cherchait désespérément à fuir les prochains coups mais ceux ci lui parvenait où qu'il aille.


- Je t'avais dit pourtant de ne pas allé mendier chez d'autre gosse, sale poisseux.

Ni les cris de cet enfant désespéré ni ses pleurs ne fit apparaître dans le coeur de cet homme la moindre trace de compassion. Il semblait même addicte au bruit que faisait éclater le contact du cuir avec la peau de ce corps sans chair, si maigre que tous ses os étaient bien mis en évidence. Enfin quand il fut las, il lâcha son instrument de torture et le jeta par terre. L'air ennuyé.


- et là prochaine fois que t'iras faire le minable avec les enfants des voisins, penses à comment ça me plaît de faire la fête avec toi. Bon à rien.

Le regard perdu, allongé à peine le sol, le torse dévêtu par son père, afin de mieux sentir les coups, l'enfant ne sut où il trouva encore la force de murmurer:


- je...n'avais pourtant rien demander, c'est eux qui ont voulu ...jouer avec moi.

Le petit croyait parler à lui même mais le père qui était pourtant près de la porte dit demi tour jusqu'à lui:


- Aaah oui?

Le petit maigre ferma fortement les yeux s'attendant à reçevoir une nouvelle baffe, mais voyant qu'il ne se passait rien, il les rouvrit. Il sentit alors son oreille se faire tirer comme si ce dernier voulait le lui arracher.


- arrêtes de mentir crédit, on sait bien tous les deux qu'y aura jamais personne qui voudra de toi. T'es qu'un poisseux, un bon à rien. Tu dégoûtes rien qu'à la vue, personne ne te supporte, la preuve, même ta mère t'as abandonné.


Sa mère...il ne se souvenait même plus e son visage, même si cela ne faisait que deux ans qu'il ne vivait plus avec elle, pour une raison qu'il ignore. À cette mention, il eut tout d'un coup envie de prononcer le mot "maman" juste pour quel goût cela aurait sur la langue. Mais, rien qu'à cette idée, des larmes surgirent, des larmes qui urge le temps de s'arrêter de couler.


- pourquoi elle est partit ? Dit il retrouvant la force de se redresser de sa position allongée pour se recroqueviller.


- je te l'ai dit, elle en avait marre de toi. Tu es trop infèrieur, t'as même pas de place sur une échelle tellement tu es bas. Même la mort ça ne veut pas de toi, la vie te supporte car elle n'a pas le choix mais sache qu'elle te fera payé. Toute ta vie tu sera misérable, comme ton père Dayon, oui comme le malheureux que je suis qui t'as eu comme fils.


Et il partit en claquant la porte. Ce fumier...


Son âme était fragilisé, son coeur plusieurs fois brisé. Cependant, pour une raison, qu'il ignorait, un instinct lui fit se construire une petite dose infime de rébellion.

- je...ne ....suis.... pas.... infé...rieur.



Chaque syllabes lui brûlait la gorge. Mais il les dit toutes... à haute voix. Tant pis pour celui qui le surprendrait à se parler tout seule.

...


"_ Est ce que ça va comme ça ?

Le sourire au lèvre, l'adolescent se montrait fière devant cette beauté qui le comptemplait. Celle ci se touchait le menton avec un sourire au lèvre.

-. Mmmh, peut être es tu un peu trop... majestueux ?


Le jeune homme prit une mine découragé.


- je t'en prie maman, c'est très sérieux là.

- je sais trésor dit elle en le prenant dans ses bras, mais peu importe ce que tu choisiras de porter tu ne pourras jamais te fondre dans la masse et ressembler aux autres enfants.


- il le faut pourtant.


Il partit se laisser tomber dans son lit sous les yeux tendre de sa mère qui s'amusait de le voir se démèner pour passer le plus inaperçu possible. Elle se demanda si les autres reines avaient à subir la même étape avec leur fils ou si c'était un sort qui lui était propre. Le Moment où il décide de se déguiser pour ressembler aux enfants plus normaux afin de changer d'air et de passer du temps avec eux sans être dévisager.

- maman, regardes? Qu'en dis tu?


Elle sourit une nouvelle fois. Son fils avait beau s'habiller le plus simplement possible, mais jamais on ne pourrait douter de sa provenance. Oui, il était bien marqué même en apparence par la famille royal.


- vue la façon dont vos traits se sont épanouie, je suppose que cet accoutrement aussi n'est guerre convenable.


Asamel ne put retenir un fou rire.


- tu as recommencé, tu as de nouveau repris ton language de noble.

Issem s'attrista:


- j'ai l'impression qu'il me faut tout réapprendre pour vivre la vie à l'extérieur du palais, même à parler, tu te rends compte? Comment fais tu toi pour paraître si à l'aise ?


- j'ai beaucoup d'amis parmi les nobles, mais aussi parmi les servantes, ce sont toutes d'adorables personne et tel qu'elle me connaisses elles ne craignent plus d'être elle même avec moi. Ainsi j'ai pu apprendre des tas de choses en les côtoyant.


- j'aurais tellement vue être comme toi. On dirait que tu peux devenir avec tout le monde et tous les connaître tel qu'ils sont.


- oui peut être dit elle  en  caressant le visage de son fils, mais toi tu fais ce que je n'ai jamais fait. Ressembler aux autres enfants du royaume pour goûter à une vie que tu n'as jamais eu.


Quelques instant après s'être laissée carresser les cheveux par cette mère affectueuse,  Issem s'écria :


- mais oui c'est donc ça.


- ça !


- oui ça. Mes sincères remerciements mère, vous m'avez été d'une aide généreuse.


- tu as repris.


Sans faire attention, Issem sortit de sa chambre précipité, et très heureux d'avoir enfin une idée qui pourrait l'arranger. La mère abandonnée dans la chambre soupira...son fils avait bien grandit. Dans peu de temps, il risque de lui ramener une belle fille.

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