chapitre 19

Deux jours.

Plus que deux jours avant l’exécution.

Assise sur sa fenêtre, une pomme à la main, Arya ne pouvait s’empêcher de fixer la tour du château ou était retenu le prince.

Elle tentait de se convaincre que ce n’est pas grave et que ce sont des choses qui arrivent…

Un  jour.

Qu’Issem était destiné à finir ainsi et qu’elle devait se réjouir des quelques instants auxquelles elle l’a connu.

Le jour J

C’en était trop. Elle regrettait à présent amèrement de ne pas avoir réessayer à nouveau. Tout ce temps à vouloir faire sortir Issem de sa tête n’avait servi à rien, rien n’avait changer elle ne pouvait tout simplement pas à l’accepter.

Aujourd’hui le peuple entier était en mouvement et sur ces gardes. Les voleurs et brigands ne sont jamais bien loin surtout le jour ou les gens envahissent de partout, mais qu’importe, personne ne voulait rater cet évènement qui n’était jamais arrivée.


La jeune rousse vêtue de son manteau habituelle marchait d’un pas décidé. Qu’il le veuille ou non hors de question qu’Issem meurt aujourd’hui. Aujourd’hui sera le jour ou elle aurait fait accompli le plus gros coup de toute sa carrière : elle allait voler un prince.


Ils croyaient les murs bien surveillé mais c’est sans peine qu’elle put s’infiltrer là ou elle pouvait à l’interieur, et prendre les chemins menant aux cellules.


L’Arène regorgeait de monde, la plus grande foule qu’elle n’est jamais vu de sa vie. Mais aussi, la plus silencieuse.

Il y avait de quoi.

L’interieur était sombre, elle avait vraiment du mal à trouver ce qu’elle cherchait. Mais forcement avant d’être executer, le prince serait gardé en cellule le temps que les multiples discours soit prononcé.

Elle les avait toujours trouvé inutile ses longs blabla qu’on prononçait avant un évènement, sauf qu’aujourd’hui, cela jouait en sa faveur. Elle pressa le pas, elle devait rester silencieuse à travers ses longs couloirs sombre et obscures, pour éviter de se faire repèrer. C’était à peine croayable, dehors, le soleil tapait de tous ses rayons, et l’interieur était à peine éclairé avec certain passage aussi noir que la nuit. Ce qu’elle craignait arriva. Le couloir commençait à s’éclairer, elle s’empressa de se cacher à travers un mur avant que la lueur ne dévoile sa présence.

Deux gardes venaient vers sa direction.

—   Je t’assure que la blonde était la plus belle des deux, mais bon, tu sais que je préfère les filles quand elle sont plus mince donc…

—   Moi j’aurais choisi les deux, on trouve pas deux gonzesses offertes tous les jours.

Arya roula des yeux. Un homme allait être déccapiter dans deux heures au moins et ces deux là trouvait le temps de parler de filles. Quelques choses de brillant attira son regard.

L’un des deux gros balourd avait accroché à sa ceinture un trousseau de clef. Elle le regarda parler, puis décida de le suivre de très prêt tentant de récuperer toutes ses clefs sans qu’elle ne dévoile sa prèsence.

—   Elle a même accepter de m’offrir une tasse de café…

Continue de parler, le temps que je…

L’espace qui séparait Arya et l’homme devant elle n’était désormais pas moins de quelques cm, son doigt touchait presque le trousseau.

Je l’ai.

Elle s’empressa d’attraper les clefs avec ses deux mains pour les empecher de bouger et faire du bruit. Mais à peine les a-t-elle en main que l’homme à qui elle venait de les prendre commença à se tourner.

Le cœur d’Arya se mit à battre à tout rompre, avant que son copain ne passe son bras, amicalement autour de son cou, ce qui le força à porter son attention sur celui-ci.

Un soupir de soulagement s’échappa de cette dernière, qui recula silencieusement jusqu’à se mettre à courir vers les dernières cellules de l’arène.

—   Issem, tu dois forcément te trouver par là, se dit elle.

Elle se fit brusquement saisir les poignets et l’instant d’après elle se retrouva plaqué au mur, les mains dans le dos, et il faut croire que l’individu ne connait pas le sens de la douceur.

Il lui souffla à l’oreille.

—   Je me rappelle t’avoir vu entrer l’autre soir, c’était ton jour de chance, personne d’autre ne t’avait vu, mais il faut croire que tu t’obstines, ta vie et ta liberté n’ont elle finalement que peu d’importance à tes yeux ?

Avec une grimace, Arya tenta de se débattre mais en vain. Ce fut finalement l’individu qui la relacha si violement elle faillit tomber sur le seul. Il tendit son épée vers elle.

—   Qui es tu ? souffla t elle.

—   Ça n’a que peu d’importance, l’important sont les choix que tu ferais dans les 30 prochaines secondes. Vas et restes libre, reste et t’es une femme morte.

—   Ce sont les ordres que l’on t’as donné ?

—   Ça ne te regarde pas.

Elle chercha à dégainer son épée mais fut surprise de voir qu’elle n’était plus en place.

—   C’est ça que tu cherches ?

L’épée qu’il avait dégainé était en fait la sienne, il a du la lui prendre quand il lui avait saisi les poignets.

—   Ne fais pas d’histoire, je suis particulièrement frustré aujourd’hui, je risque de ne pas être aussi gentille que la dernière fois

—   Vraiment ?

Elle dégaina son lance pierre, et se mit à virer vers lui

—   Ne soit pas stupide, dit il, mon épée aura largement le temps de trancher le bras avant même que ta pierre ne puisses m’atteindre.

—   Tu dis m’avoir vu l’autre soir, pourquoi ne m’as pas tu signaler ?

—   Dayon croit que je suis enièrement à son service mais c’est une illusion qui ne deviendra jamais réalité. Il aurait vu voulu que je t’arrête s’il avait su, moi je n’en avais tout simplement pas envie.

—   Non, je  crois que c’est autre chose.

Sans qu’elle ne s’y attende, l’homme se rua vers elle, elle sentit une lame ne provenant pas de l’épée lui trancher la main ce qui lui fit instantanément laché le lance pierre. L’homme se saisit d’elle à nouveau.

—   Je t’avais pourtant prévenu.

Elle s’aperçut alors que ses mains étaient liées à des lames attachées au dos de la main, en un seul geste, il pouvait atteindre sa gorge et éteindre la jeune femme à jamais.

—   Ecoutes, s’écria t elle, aucun garde ni homme n’aurait pris le risque de laisser une intruse voir un prisonier, si tu l’as fait c’est que tu es quelque part, comme moi convaincu qu’il est innocent.

L’inconnu resta silencieux.

—   Vrai ou faux ?

—   A quoi servirait la réponse que je te donnerai…

Il la retourna la forçant à regarder vers une ouverture, une breche qui perçait le mur et permettait de voir l’exterieur.

—   … face à ça.

La lumière était prêt de lui bruler les rétines habitués à l’obscurité, mais elle put distinguer un homme escorté par 4 hommes.

C’était Issem que l’on guidait droit vers la guillotine.

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Le dessin est de Myukima.

Je m'étais dit que ça se voyait déjà mais on dirait que mon esprit refusait de reposer en paix jusqu' à ce que je le précise😭XD

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