Chapitre 15 :

Les quelques nouvelles lueurs du jour viennent la sortirent paisiblement des bras de morphées.

Elle ouvre les yeux petit à petit, l’atterissage dans le monde réel se fait en douceur. Elle se met à quitter le monde des rêves avec une sensation de bien être et d’harmonie.

ET DAMMN… !!!!

Tu parles d’une atterrissage en douceur, Arya ne sait plus du tout ce qui se passe. Elle se lève affolé et en alerte, saisit son lance pierre qu’elle croit être son épée et se met à menacer des gardes invisibles avec les yeux semi fermés avant de se rendre compte qu’elle vient juste de tomber du lit.

—      Oh ma tête, gémit-elle.

Avec un soupir, elle se dirige vers la salle des récipients ou elle prends de l’eau de ses mains pour s’asperger le visage. Elle ira prendre une douche plus tard dans le lac. Ah quelle belle vie se serait de ne pas avoir à faire 2 kilomètres pour prendre un bain X)

Si ce n’est pas l’embrassage forcé de tout de suite avec le plancher, elle doit avouer avoir passer une bonne nuit. Elle a même l’iimpression de s’être réveiller avec une peau de bébé tant c’était agréable.

Comme quoi, écouter sa conscience fait plus de bien que de mal.

Elle n’a pas eu à rentrer en douce au palais pour récuperer une épée qu’elle pensait vendre pour obtenir des biens pour le peuple.

Je suis une voleuse, pas une justicière.

Et d’ailleurs elle serait sans doute une piètre justicière.

**

Quelques temps plus tard…

Elle était prête pour passer une journée de tout repos, sans rien faire. Juste marcher à travers les rues, voir un peu des gens, ça fatigue à force de toujours chercher mille et une richesse.

Elle s’arrête.

Devant elle une foule s’était regroupé formant un cercle. Leur visage était affolé, curieux, inquiet, surpris etc.

Elle n’avait pas besoin d’être un génie pour savoir que quelque chose de pas très net se passait.

Est-ce qu’il y avait des personnes qui se battent ?

Elle se força à s’incruster.

Forte heureusement son quartier était moins pauvre que celui qu’elle avait visiter avec le prince, elle pouvait facilement être elle-même tout en passant inaperçu. Arrivée au centre elle put constater que ce n’était pas une bagarre mais des personnes qui discuter. Mais ça arrive tout le temps, pourquoi est ce que leur propos semble interressé autant de monde ?

—      C’est une honte.

—      C’est impossible.

—      Vous y croyez vous ?

—      Ce ne sont que de fausse rumeurs.

Des débats se faisaient sans qu’elle ne puisse comprendre un mot. Les principaux parleurs de la foule avaient dû commencer leur discussion depuis un certain ce qu’il fait qu’elle ne pouvait rien comprendre.

Elle décida de nager à nouveau à travers la foule pour en sortir. Elle vit un homme avec une bourse en poche et la lui piqua discretement au passage. Elle sourit.

On ne lui a surement enseigner que c’est dans ce genre de situation qu’il faut faire le plus attention à ses affaires…

Elle voulait quand même savoir ce qui a commencé tout ça.

—      Hey.

L’adolescent qu’elle avait attrapé brusquement par l’épaule sursauta.

—      Excuses moi je ne voulais pas te faire peur, dit elle avec un sourire donc le jeune tomba directement sur le charme. Est-ce que tu aurais une idée de ce qui se passe ? pourquoi est ce que les gens ont l’air si préoccuper aujourd’hui ?

Il réponds en rougissant :

—      C’est…c’est à cause de…enfin…il y a un prince qui sera condamné à mort dans deux jours.

Cette réponse glaça notre héroine qui ne sut plus comment réagir.

Le timide adolescent s’empressa de reprendre sa course la laissant immobile. Transformer en statut de pierre fissuré, devant cette nouvelle qu’elle n’avait pas vu venir.

—      C’est impossible.

Voilà qu’elle se met à penser comme les débatteurs de la foule.

Un prince a-t-il dit.

Le regard déterminé et décidé elle se dit qu’elle devait se dépêcher de mettre cela au clair si elle ne tenait pas à passer une nuit totalement opposé à la dernière.

Assise plus tard prêt du lac, le soleil se couchant, elle demeurait pensif.

L’adolescent était loin d’avoir voulu faire l’interressant, elle avait demandé à plusieurs personnes et tous lui ont confirmé la même chose : Le prince allait être condamné à mort dans deux jours.

—      Mais tout ça n’est pas clair, dit elle à voix haute en jetant une pierre au lac qui se mit à faire des ricochers.

Elle ne savait pas grand-chose d’Issem, elle ne le connaissait que depuis 3-4 jours mais ce qu’elle savait, c’est qu’il n’avait pas du tout l’air d’un homme à se faire condamner du jour au lendemain.

Il fallait qu’elle mette tout ça au clair.

La nuit fut tombé.

Exactement comme hier, elle est vêtue de sa cape, de son justaucorps et de ses bottes, elle visait d’un regard décidé le palais.

Mais à la différence, cette fois elle se mit à courir vers lui.

A peine arrivée prêt du mur qui le protégeait, elle se cacha derrière un tonneau, se faisant toute petite. Des gardes patrouillait :

—      C’est quand même bizarre, entendit elle dire, le prince ? voler l’épée ultime ? mais pourquoi ?

Elle écarquilla les yeux. Issem aurait donc essayer de voler l’épée ?

—      Tu connais les personnes de pouvoir, il a sans doute voulu faire accélérer son règne.

Le regard encore plus décidé, elle observa attentivement les gardes, elle devait rester concentré.

Elle profitera de la première occasion pour y pénétrer.

—      Qu’est ce que tu fais là ?

Elle sursauta.

Elle se retourna et vit qu’un troisième la regardait.

Si elle voulait se faire discrète c’était mal partit.  

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D

ans le chapitre précédent, j'ai oublié de préciser que Shadow est un OC de Laurine_57.
Le GIF ici est de Myukima^^

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