La lune est brillante.

Les étoiles brillent sous un ciel plus que dégagé. Le silence rends les lieux paisibles et les habitants se reposent en paix. C’est une très belle nuit qui plane sur le royaume.

…

Hélas c’est pendant les plus belles nuits que peuvent se passer les plus terribles choses.

Le prince accourt à travers les verandas et les couloirs. Il se doit se presser aux maximums pour ne pas éveiller les soupçons. Pourtant, il n’y a pas de seconde. S’il arrive à temps, il pourra peut être convaincre sa cher amie de ne pas faire la plus horrible erreur de sa vie. Jamais elle ne pourra échapper à tous les gardes du royaume.

*

Il interromps un moment sa course devant une fenêtre pour tenter de l’apercevoir.  La sueur s’est empressé d’humidifier son corps et son cœur bat à un rythme qu’il ne pensait pensible que pendant ses scéances d’entrainement.

Ou est elle ?

Il était prêt d’abandonner ses tentatives d’observation quand il l’aperçut, encore plus prêt qu’il ne l’aurait cru de la tour menant à la salle de l’épée.

Son corps se figea.

Il était bien loin d’elle.

Elle, se contentait de rester immobile dans ce coin ou elle s’était arrêté.

Pourquoi ne bougeait-elle pas ?

Ne pas avoir la réponse à cette question dans un pareil moment était une torture pour Issem qui ignorait s’il devait continuer de la surveiller ou vite s’empresser d’aller à la salle pour l’empêcher d’y acceder.

Elle attends.

Il en fait de même.

Un éclair lui traversa l’esprit

(ravie de t’avoir connu l’esprit)

Une lueur d’espoir rescucita dans le cœur.

Les gardes surveillant la base de cette tour était énormément nombreux. Il était impossible qu’elle puisse passer.

Le prince se rejouit qu’elle semblait comprendre que c’était perdue d’avance, mais attendit tout de même de la voir rebrousser chemin.

Après quelques longues et interminables minutes il la vit reculer.

Il sourit soulagé :

C’est peut-être le plus grand voleur comme on la nomme, mais elle n’est pas surnommée le plus bête.

Il avait quand même envie de la voir donc resta sur cette fenêtre un moment pour voir ou elle allait. Il la rejoindrait, les compagnies amusantes dans ce palais lui font si souvent défaut.

Mais plus il la voyait grimper, sauter et s’accrocher…

Plus son sourire s’effaçait.

Le cœur sur le point d’éclater il reprit sa course de plus belle.

A aucun moment elle n’avait renoncé, elle a juste décidé de passer par le toit pour y arriver

…

Il emprunte tous les raccourcis qu’il put, il ignore si le temps le lui permettrait mais il fallait qu’il fasse de son possible pour l’en dissuader.

Les gardes.

Etre prince ne lui empeche pas de croiser aussi des gardes.

Reflechis Issem, reflechis.

Une fois, avec son grand père, il avait du tenter d’en apprendre plus sur l’architecture du palais et ses secrets…

Les secrets.

Ouil il avait pris connaissance de quelques passages secret pour le cas ou le peuple serait attaqué et ou faudrait il les faires passer pour les sauver.

L’un d’eux mènent à la salle de l’épée.

Ce fut donc celui là qu’il emprunta.

Il arriva à un point ou il dut monter à la hâte des escaliers pour y arriver mais, à peine franchit le seuil de l’entré vers la salle qu’il dut éviter de justesse une pierre envoyé. Pris de surprise, il se cacha derrière une statut.

—      Tu croyais vraiment pouvoir tenter de dérober l’épée impunément ??

Dayon.

Il était arrivé avant lui.

Il avait dégainé sa propre épée et tentait de garder de vue le voleur malgré l’obscurité. Impossible d’identifier un quelconque visage et Issem en était soulagé.

Un soulagement qui ne dura que quelques secondes aux maximums.

Le voleur tentait de le maintenir éloigner avec un lance pierre.

A distance, l’épée que portait Dayon ne lui servait à rien.

Le jeune prince fut surpris de constater qu’elle avait déjà l’épée avec elle.

Combien a-t-elle fait pour dénouer toutes les chaines qui l’emprissonnait ?7

—      Rends toi ou je ferais en sorte que tu souffres d’avantages avant ta mise à mort.

Pour toutes réponses, Issem distingua trois pierres s’abattre sur le corp de Dayon avant que la seconde silhouette ne lui saute dessus avant d’entreprendre un escalade digne des plus grand athletes qui soit.

Dayon à une vitesse qui en devenait presque maladroite tenta de lui arracher une jambe avec son épée mais son adversaire l’évita de justesse et monta rapidement sur le toit.

Une armé de garde arriva à ce moment là…

—      Que se passes t il ici ? s’écria celui d’entre eux qui était à leur tête.

—      C’est maintenant que vous arrivez abruti, cria Dayon de rage. Poursuivez le, et que quelque d’entre vous previenne les archers.

Les archers.

Tous aussitôt se précipitèrent pour obeir. Et Dayon sortit de la salle avec un cri de rage.

Le prince avait le cœur qui tremble.

Face aux archers, son ami qui semblent croire que les toits sont une solution à tout risque d’être confronté à un choix bien ironique.il est difficile de grimper et d’eviter les missiles à la fois.il est difficile de grimper et d’eviter les missiles à la fois.

Voulait elle mourir par une chute du haut d’un toit du palais ?

Ou voulait elle mourir transformer en brochette ?

Le prince soupira et accourut. Il cherchait une terrasse, une fenêtre. Un moyen de la suivre sans pour autant se faire reperer. Que dirait on d’un prince qui essaye d’aider une voleuse ?

Il finit par tomber sur un balcon et écarquilla les yeux.

Notre voleur était en bien mauvaise posture. L’armée des archers le visant se faisant de plus en plus nombreuse. Les fléches rebondissaient, et quelques d’entre elle lui fit perdre l’equilibre.

Il s’accrocha.

A cet instant Issem crut que c’était la fin.

Mais sa connaissance de quelques jours put se rattraper et finit par se diriger dans une salle qui était plus proche de la sienne. C’était plus sage de rentrer à l’intérieur.

Les gardes n’allaient pas tarder à arriver.

Il n’y avait pas de temps à  perdre surtout que cette fois ci, le jeune brun avait une chance d’arriver avant eux.

Le voleur arriva dans une salle sombre, rempli de sueur lui aussi.

Issem le vit enfin et en était soulagé.

Mais à peine détecta t il sa présence qu’il dégaina son épée.

Issem prit par reflexe l’épée d’’une armure qui servait de décoration juste à temps pour contrer.

—      Arya écoutes, tu peux encore te sauver et réparer, tu dois me rendre l’épée et t’enfuir. S’écria t il.

Il dut contrer un nouveau coup d’épée. Elle semblait décidément en pleine panique et n’était pas disposé à écouter. Il dut s’engager dans une bataille inutile avec elle. Elle était toujours aussi souple et impressionnante que la première fois. Elle se débrouillait vraiment bien malgré l’obscurité.

—      Arya mais écoutes ils arr…

Des pas se firent entendre.

Tout deux arrêtent de se battre.

Ils se tournèrent tous les deux vers les lumières des quelques lanternes des gardes qui arrivaient par là. Ce n’était qu’une question de seconde avant qu’il n’arrive jusqu’à eux.

Issem s’empressa alors de lui prendre l’épée. C'était la moindre des choses pour réparer son erreur: remettre l'épée. À présent il devait trouver une solution pour qu'il s'échappe et qu'il réussissent à remettre l'épée à sa place. Il fut étonné de voir sa compagne immobile. Elle ne réagissait plus, elle semblait désespérée. Peut être que les traits de son visage décrivait une expression tétanisé. Dommage que les lumières manquent aux palais, si ça devait mal se passer, il aurait aimé voir son visage une dernière fois.
...

Il dut réfléchir, c’est alors qu’il ouvrit une des portes à proximité et la poussa brusquement à l’intérieur.

Etant donné l’obscurité de la pièce, il était difficile pour quiconque venait d’arriver de distinguer son geste.

—      Votre majesté ???

Issem sursauta. Ils étaient déjà là, et l’ont vu l’épée à la main. Il n’avait pas eu le temps de se cacher lui-même. Parmi tous ses gardes se trouvait Dayon qui s’avança.

—      Moi qui croyait coincé le plus grand voleur du royaume je dois avouer que je suis déçu, dit il avec mépris, très très déçue.

Un garde alors remarqua la porte de la pièce ouverte, et avant qu’Issem ne puit l’en empêcher, il l’éclaira d’une lanterne.

Elle était vide.

Vide avec une fenêtre ouverte.

L’oiseau avait pu prendre son envol.

Laissant une autre proie dans son nid.

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J'ai trop aimé ce gif de @Myukima ×D
On voit vraiment la descente d'humeur↘
XD