L'esprit de ...
/Pas de dessin ~ Bonus\
Je me suis donc inscrite à une sorte de concours/challenge enfaite je sais pas vraiment ce que l'ont fait puisque le résultat à la fin est une histoire écrite par l'organisatrice.
Oui c'est vrai que dit comme ça, vous n'avez vous aussi pas la moindre idée de ce que je veux vous dire.
En gros, elle nous plonge dans un univers où c'est à nous de créer les personnages.
Ce sont des esprits de "choses" oui c'est vrai que dit comme ça, ca ne veut rien dire. Donc en gros il y a des esprits emprisonnés dans des enveloppes charnelles humaines et on doit les décrire. Soit un texte, soit un dessin, soit une petite histoire.
J'ai choisi la dernière proposition, parce que voila... Ca m'a inspiré.
Et donc j'ai choisi un esprit également, mais je ne vais pas vous le dire tout de suite.... je vous laisse lire avant.
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Un pas, deux pas.
L'homme a la longue blouse Blanche marche dans les couloirs, la boule dans son ventre ne cesse n'augmenter, remontant jusqu'à son cœur au bord de ses lèvres. Il tourne dans le couloir et jette un coup d'œil de chaque côté. Personne. Il lâche un long soupire rassuré, au moins ça de passé. Il s'approche de l'accueil et prend un des dossiers. Prochaine destination : Chambre 201, patient féminin : Sacha Dumont, 34 ans.
Il referme le dossier et le cale sous son bras.
Trois pas, quatre pas.
Il s'avance toujours dans le triste couloir blanc. L'odeur particulière se Fait déjà sentir. L'homme s'arrête finalement devant une porte et la pousse doucement. La respiration caverneuse du patient en phase terminale emplie la pièce à moitié vide. Il s'approche contre son grès, mais c'est pour le mieux, et s'assit sans bruit sur la chaise. Les yeux fatigués de la patiente vient directement chercher les siens. Encore un inconnu penserait-elle sûrement. Encore un inconnu venu vérifier si elle était toujours en vie. L'homme lui prend doucement la main dans un geste solennel. Sa paume chaude vient réchauffer la sienne glaciale. Son pouce la caresse tendrement. Il lève les yeux vers elle pour l'observer au fur et à mesure de son geste.
Ses paupières sont lourdes, et elle a de plus en plus de peine à les rouvrir. Un sourire étire ses lèvres, presque imperceptiblement, déjà entravé par le respirateur. Dernière chose la maintenant en vie. Un sursaut la prend en comprenant les intentions de l'homme et une larme roule sur sa joue. Oui elle n'avait plus d'espoir, mais ce sont ses rêves qu'il lui prend.
Ses yeux quittent les siens et se dépose lentement sur cette poignée de main macabre, pourtant si douce et réconfortante, pourtant si tentante. Se laisser aller serait pourtant si réconfortant mais pourtant si angoissant. Où aller après? Où revenir ? Où partir?
L'homme continue pourtant. Ses mouvements se font plus insistants. Elle sent son énergie circuler le long de son corps pour venir mourir au creux de sa main. Elle le sens la prendre, toute ses forces traversent sa peau et lui revient. Pourquoi faut-il cela? Jamais n'aurait-elle sûrement la réponse. Ses paupières se ferment une nouvelle fois et malgré toute sa volonté elle ne parvient pas à rouvrir. Une nouvelle larme dévale sa joue, ses douleurs disparaissent enfin. Le contact de l'homme aussi. Il se relève de sa chaise, revigoré et pourtant, pourtant il ne se sent pas mieux. Ses jambes flanchent plusieurs fois, tremblantes. Il tourne une dernière fois la tête vers le lit vide de toute être encore en vie et regarde la femme, ses yeux clos, ses joues creuses, l'air absent. Son cœur le pince, il a mal, mal pour elle. Mais c'est pour son mieux.
L'homme fait demi tour, dos à la patiente et époussette sa blouse, sa mission terminée. Son badge brille sous le faible rayon de lumière artificielle et indique au yeux de tous: Infirmier Charles Zeinman. Ce qui fait de lui, un humain.
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Voila c'est donc l'esprit de la mort.
J'ai volontairement décidée de ne pas le décrire. Seul son nom et son métier sont décris.
D'ailleurs je les ai rajoutée, parce que, deja je me suis demandée si il fallait, et je ne sais pas vraiment comment le dire, mais il paraît Alors réel.
Son "pouvoir" quant à lui et volontairement subjectif. On comprend qu'il aspire son énergie. Il la force à mourir. Je ne voulais pas représenter la mort avec une longue cape noir et une faux. Non. C'est plus subtil. Et j'espère que vous comprendrez mon point de vue.
Sur ce a bientôt^^
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