Herlock Sholmès et ses compagnons de route marchaient depuis environ 2 heures lorsque John Watson stoppa net et s'exclama:

- Herlock, vous devriez venir voir. Cela devrait vous intéresser !

Le détective le rejoignit, peu convaincu, mais lorsqu'il aperçut la cause de l'enthousiasme du docteur, il fut immédiatement intéressé.
Dans la boue étaient imprégnés des marque de pas.

- Une jeune fille et deux hommes de grande taille, analysa Herlock.

Ils suivirent les empreintes sur quelques dizaines de mètres puis perdirent leur trace, le sol étant trop sec à certains endroits.

- Bon et bien nous avons déjà de la chance qu'elle ne se soient pas effacées avec le temps... dit John, dépité.

Le détective, qui marchait toujours, bien décidé, se retourna et lança:

- Tout n'est pas perdu, John ! Nous arrivons dans un village !

Le docteur et les gardes regardèrent autour d'eux, mais ne virent que des sous-bois semblables à ceux qu'ils avaient parcouru jusqu'ici.

- Pouvez-vous nous éclairer, Herlock, je suis forcé d'admettre que je ne sais pas d'où vous tirez cette conclusion...

- Élémentaire mon cher Watson ! Voyez-vous ce châtaignier mort à votre droite ? Toutes les branches du bas ont été cassées. Pour quoi faire sinon du feu ? De plus vous pouvez constater que l'odeur a légèrement changé, et que l'atmosphère est moins humide. Les champignons comestibles se font plus rares, tout comme les plantes médicinales.

Le docteur, déjà habitué aux démonstrations de sagesse du détective, ne fut pas étonné par celle-ci, contrairement aux deux gardes qui restèrent bouche bée.

Le petit groupe continua son chemin puis arriva devant une route en terre battue qui longeait un petit village.
Soudain, Sherlock Holmes se baissa, regarda le sol et lança :

- Ce sont les mêmes traces que tout à l'heure.

Il avança un peu et reprit, pensif :

- Des traces de pneus... Gros format, tout terrain, c'est un véhicule allemand ! Allons interroger les habitants.

Il ordonna au gardes de se charger des habitations, et de demander si ils avaient vu un véhicule étrange partir d'ici aux environs de 12h le 17 mars, tandis que lui et John interrogeraient les passants et les marchands. 

Après une heure de déception, John et Herlock entrèrent dans un magasin de vêtements et questionnèrent le vendeur.
Celui-ci leur répondit avoir accueilli deux hommes avec un fort accent allemand, qui lui ont demandé des vêtements pour fille. Cela l'avait étonné, et ils leur avait demandé à qui étaient destinés ces habits mais les hommes n'avaient rien voulu répondre.
Il ajouta aussi que les hommes étaient habillés de manière très bourgeoise. Malheureusement, sa mémoire n'équivalent pas celle de Herlock, il ne put les aider davantage.

Ils sortirent du magasin après que John ait remercié le commerçant et se dirigèrent vers l'auberge où ils avaient donné rendez-vous aux gardes.

- Ça ne nous avance pas beaucoup, s'exclama le docteur, mais au moins nous avons une piste !

- Nous savons que trois homme de grande taille, dont deux chaussants du 45 et du 47, de nationalité allemande, plutôt bourgeois, ont enlevé la princesse Élisa.
Je dis trois car ils sont deux à être allés acheter des habits, et ils n'auraient pas pris le risque de laisser la jeune fille seule.
Nous savons comment ils ont procédé, nous savons également que cela n'a été décidé qu'au dernier moment, sinon ils auraient préparé avant les habits et n'auraient pas étés obligés de s'arrêter en route. Cela veut donc dire qu'un événement important s'est produit, les obligeant à agir vite.
Il ne nous reste plus qu'à trouver qui et pourquoi.

- Ah... Oui, je n'avais pas pensé à cela..... répondit John d'un air penaud.

Après avoir fait un rapport détaillé de la situation aux gardes, ils décidèrent de rester dormir à l'auberge.

Tandis que Grognard conduisait, Lupin s'était plongé dans la lecture d'une carte de la région.
N'y ayant pas trouvé d'indication pour une quelconque crypte dans la forêt de Soignes, il réfléchissait à différents hypothèses, sur le lieu où celle-ci pourrait se trouver. S'aidant d'un livre d'histoire, il finit par trouver une piste.

En 1647, l'abbé Colombin, un grand fanatique de Dieu, fut brûlé après avoir égorgé une jeune fille, et fut accusé de pactiser avec le Diable.
Selon la légende, les membres de la secte dont il faisait parti ont créé un tombeau en son honneur à l'endroit même où il fut exécuté, dans la forêt de Soignes. Celui-ci n'a jamais été retrouvé.
Après avoir analysé tout les documents, le gentleman cambrioleur s'exclama :

- J'ai trouvé !
Grognard, serons-nous bientôt arrivés ? Non, bien sûr, vu l'allure à laquelle tu roules...

- Nous arrivons devant la forêt patron. Quelle route dois-je emprunter ?

- Prends la route qui mène au mémorial. dit-t-il en lui tendant la carte.

La nuit commençait à tomber et les phares de la voiture éclairaient le chemin caillouteux, au milieu des bois.

(NDA: Je vous dis pas comment j'ai galéré pour faire l'image de nuit, normalement elle a été prise en plein jour alors je l'ai modifiée avec les crayons dans « images » mais c'est galère alors jugez pas !)

Arrivés devant la structure de pierre, Grognard gara la voiture dans les fourrés et les deux compagnons sortirent explorer le lieu munis de lampes torches.

- Patron, je cois bien que vous vous êtes trompés, il n'y a rien ni personne ici...

- Moi ?! Arsène Lupin ?! Me tromper ?! Quelle bonne plaisanterie ! Réfléchis, Grognard, l'abbé Colombin fut brûlé sur un bûcher, et sa secte construisit son tombeau à l'endroit même où il fut exécuté .
Pourquoi ce lieu n'a-t-il jamais été retrouvé ?! La forêt de Soignes et pourtant parcourue par de nombreuses personnes. Simplement car les gens n'ont jamais pensé à chercher là où se trouvais déjà un monument, qui n'est autre que le mémorial. Mais le tombeau se trouve dessous ! Il ne nous reste plus qu'à trouver où !

Soudain, alors qu'ils passaient les lieux au peigne fin, ils entendirent un bruit sourd, et reconnurent le son d'un moteur.
Quelques secondes plus tard, les deux compagnons virent arriver une voiture, plutôt grande, qui s'avançait tous feux éteints dans la nuit noire. Ils eurent à peine le temps d'éteindre leurs lampes et de se cacher parmi la végétation.

Le véhicule se gara dans et ses occupants ne parurent pas remarquer la présence des cambrioleurs/détectives.
Le chauffeur, un homme de grande taille, d'allure musclé et athlétique et à la démarche assurée, sortit de la voiture et se dirigea vers le mémorial, tandis que deux autres hommes, l'un petit au regard malicieux, et l'autre, plutôt grand, ouvraient la portière arrière.

Soudain, un reflet de la lune attira le regard de celui qui semblait être le chef, et il distingua la carrosserie de la voiture de lupin.

- SCHNELL, SCHNELL, WIR MÜSSEN LOS, WIR SIND NICHT ALLEINE !!!
(vite, vite, nous devons partir, nous ne sommes pas seuls !

À ces mots, lui et ses deux acolytes se ruèrent dans la voiture et démarrèrent en trombe. Lupin et Grognard firent de même et débuta la course poursuite !

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1151 mots ! Bon bah j'espère que vous avez aimé !
Bye pour la suite !!!