44🚀PONPONPON

Le son de la boite à musique résonnait dans toute la chambre et, assise en tailleur sur le sol face à l'énorme vitre donnant une vue terrifiante sur l'espace sombre et froid, Niki Darkwhisper chantonnait tout en astiquant sa dague de tueuse.

Gitchi gitchi ya ya da da

Gitchi gitchi ya ya here

Mocha chocolata, ya ya

Creole Lady Marmalade

Son plus vieux souvenir de la planète Terre : une boite à musique/bijoux tachée de sang et contenant un collier de sa défunte mère. Enterrée dans sa mémoire, tout avait resurgi depuis qu'elle s'était sentie terriblement seule à bord d'un ancien croiseur de la Confédération.

Enfermée comme un animal que l'on sortait que pour divertir son maître.

Voulez-vous coucher avec moi ce soir ?

Elle ne put s'empêcher de sourire à cette phrase qu'elle n'avait jamais comprise jusqu'à ce qu'elle se retrouve coincée sur une île déserte avec un certain français lui ayant fait du charme en l'utilisant.

Arsène Flamingo.

Son cœur se serra en pensant à lui et à la solitude qu'il devait ressentir quand tous l'avaient abandonné à cause d'un acte gravissime : il avait détruit un univers entier.

Niki fixa le carnet et la clé USB remise par Almyra après leur capture par la Confédération et soupira en rangeant sa lame. Elle l'avait lu et avait même trouvé le moyen de consulter les données de la clé.

Et sa découverte lui avait ouvert les yeux.

L'élément manquant dans le passé d'Arsène, expliquant enfin comment le meilleur pilote de l'univers en était venu à quitter la Confédération, comment il avait reporté sa dépression sur Robbie, tout. Sa personnalité, son caractère, ses remarques sur sa monstruosité...

Niki savait enfin qui était vraiment Arsène.

Ce que le carnet et la clé USB n'avaient pas révélé, c'était qu'il avait été forcé et, par un fâcheux accident lié à sa malchance, qu'il avait détruit un univers. La sanction par la mort ordonnée par la Confédération n'avait pas non plus été mentionnée mais la métisse s'était bien doutée qu'un de ses anciens camarades tueurs avait dû s'attaquer au capitaine.

« Darkwhisper ? Il est l'heure d'y aller. »

Elle ne montra aucune surprise en entendant la voix de sa camarade, Sweetwhisper alias Sweetie, et se leva pour la rejoindre. Toutes les deux habillées de vieilles combinaisons de la Confédération et leurs sacs d'affaires à l'épaule, elles ne se dirent pas un mot avant de rejoindre l'ascenseur les menant à la passerelle du pont inférieur.

Sweetie, comme Niki, avait été récupérée par leur chef Shadowhisper sans explication. Enlevée de son confort avec le comte Flamingo, elle aussi avait perdu son « Arsène » et partageait la douleur de sa camarade.

Mais elles ne pouvaient rien contre Shadow et visiblement, rien contre les hautes instances de la Confédération les empêchant d'être libre.

Lorsqu'elles arrivèrent près du vaisseau de leur chef, elles prirent une posture militaire et le saluèrent alors qu'il se tenait dos à elles.

L'homme à la peau grise se caressa le crâne avant de se retourner vers elles, un grand sourire carnassier aux dents.

— Mes préférées.

— Nous sommes à vos ordres, dirent-elles en même temps avant de faire le salut de la Confédération.

— Tout doux mesdemoiselles, nous ne sommes plus à la solde de ce gouvernement. Non. Nous servons le vrai leader du monde, j'ai nommé « le capitalisme ».

Elles froncèrent les sourcils, pas sûres de comprendre où voulait en venir leur chef jusqu'à ce que la coque du croiseur devant eux se teinta de rouge.

Pour finalement exploser sans bruit.

Seul le rire de Shadow interrompait le silence gêné des deux femmes.

« Le capitalisme ! Les Whisperers ne peuvent plus travailler avec la Confédération depuis des années. Tout ça, c'était une mise en scène depuis le début ! Le gros vaisseau devant vous est une relique que j'ai dû voler pour faire croire aux plus stupides des commandants de la Confédération que notre groupe était de retour. Leur stupidité vient de causer leur mort. »

Si Sweetie se contenta de se frotter le nez pour cacher ses émotions, Niki elle ne ressentait rien. Elle qui était devenue plus « sensible », un mot qu'elle détestait, depuis qu'elle trainait avec l'équipage du SS-Barbara, devant cette explosion et ces vies tuées, elle ne ressentait rien.

Peut-être une envie de chocolat, tout au plus.

— On n'a pas changé à ce que je vois, Darkwhisper. C'est bien, je n'aurais peut-être pas à utiliser les codes alors.

— C'est un mensonge, intervint Sweetie, cette histoire de codes ? Tu n'as pas pu les récupérer, ils ont été détruits par les hautes instances de la Conf-

— Tututu ! Toi, plus que n'importe qui tu sais à quel point je peux être persuasif quand je désire quelque chose. D'ailleurs ce serait bien que toi et moi, on se retrouve comme au bon vieux temps...

— Mon cœur et mon corps appartiennent au comte Flamingo !

— Pfff... Encore ce « Flamingo ». Niki ?

— La Confédération a supprimé toutes traces de codes en moi lorsque j'ai été promue lieutenant donc auc-

— Ta naïveté en serait presque touchante ! Depuis quand ils sont réglo, hein ? Je te rappelle que c'est la commandante Karenalistika qui m'a mené jusqu'à toi ! Bon assez parlé, on doit aller retrouver notre nouvel employeur.

Shadow s'installa à son poste de pilote avant d'à nouveau caresser son crâne chauve et de saisir les commandes pendant que Sweetie et Niki s'asseyaient à l'opposé du cockpit.

— Ça va la calvitie, Shadow ?

— Elle ne t'a pas épargné visiblement.

— Fermez-là les gonzesses, grogna-t-il en montrant ses canines comme un animal. Il y a des airs de « bon vieux temps » ici mais ne me poussez pas à vous rappeler comment j'ai été élu leader de notre groupe.

Les deux femmes ne dirent plus mot, se remémorant les sélections par combats à mort tenus secrets par les Whisperers où Shadow en était sortit grand vainqueur, sous le regard de ses nouveaux camarades.

Et, lorsque le vaisseau passa en hyperespace, Sweetie eut enfin le courage d'en demander plus sur leur avenir, ce à quoi Shadow répondit :

« Nous allons servir les intérêts de la firme la plus capitaliste de l'univers, celle ayant le monopole sur tout et contrôlant notre quotidien et nos vies. Mesdemoiselles, les Whisperers vont devenir des agents de WeCare ! »

Parce que WeCare est bon. Gloire à WeCare.


★Dans le présent, quatre mois après l'arrestation sur Céléne. Soit quelques jours après l'évasion d'Almyra et Cox par Jim Aukanai, deux mois après l'enlèvement de Robbie par le service de sécurité de WeCare et trois mois après l'acte charnel entre Arsène Flamingo et l'actrice Esperenza. C'est qu'on s'y perdrait presque en temporalité mes am- bref, DANS LE PRÉSENT* ★


« Mais arrête sœurette ! »

Almyra continuait de frapper faiblement son frère jumeau, lui reprochant ses réactions toujours trop exagérées après un chagrin d'amour, la dernière leur ayant valu la prison. Cox encaissait, ayant eu le temps de se sentir responsable après des mois d'enfermement mais n'avait qu'un seul objectif en tête maintenant libre : rattraper son retard sur ses séries.

Et Jim Aukanai observait la scène en souriant alors que les membres de son équipage ne savaient comment agir face aux deux kratzoriens dont les têtes mises à prix valaient plus de dix années de travail en tant qu'agent de la Confédération.

— Mon capitaine, vint chuchoter une de ses membres d'équipage, ils seraient peut-être temps de leur annoncer. Nous n'allons pas tarder à quitter l'hyperespace.

— Effectivement. Almyra, Cox, est-ce que vous pouvez remettre votre dispute à plus tard ? Je dois vous mettre au courant de certaines actualités.

Les jumeaux se stoppèrent, appréhendant les nouvelles vu l'air sérieux du célénien, et s'assirent au sol du cockpit comme deux enfants prêts à écouter attentivement leur maître.

« Après votre arrestation, j'ai dû passer aux jugements du conseil de la Confédération vu mon implication très personnelle dans l'affaire. J'allais être condamné mais j'ai réussi à m'en sortir grâce à ce que vous avez découvert dans la station informatique de Céléne : le fait qu'une organisation universelle ait caché une telle histoire au public était gravissime et j'ai joué le célénien fourbe en les menaçant de tout diffuser. Ça n'a pas eu l'effet escompté et ils ont tenté de m'arrêter pour m'éliminer. J'ai rejoint mon vaisseau, le DragonTears et ai informé mon équipage de la situation : ma seule chance de m'en sortir était de rejoindre la Coalition. »

Les cinq membres présents, tous de races, de tailles et de couleurs différentes se tournèrent vers leur capitaine avant que l'un deux ne déclare avec fierté :

— Nous, vos plus fidèles équipiers depuis des années, nous ne vous aurions jamais abandonné.

— Peu importe le camp, tant que je travaille avec vous, je peux marcher la tête haute !

— Vous êtes le meilleur capitaine de la Confédération, BlueDragon.

— J'ai tellement appris à vos côtés et être témoin de vos exploits rend ma vie extraordinaire.

— Je vous servirais jusqu'à la mort... Ou la retraite... Ou jusqu'à ce que je me trouve une femme. Un truc dans le genre.

Tous se levèrent et firent un salut militaire alors que le géant bleu ne put s'empêcher de sourire et d'avoir les yeux brillants par tant de soutien. Almyra, elle, fut encore plus étonnée de la dévotion de tant de personnes à l'égard de celui qui lui avait autant manqué que son frère.

« Les cinq membres ici présents ont décidé de rester avec moi et mon DragonTears. Nous avons fait une demande à la Coalition, expliquant que nous ne cautionnons plus les actions de la Confédération et elle vient d'être acceptée il y a quelques semaines. Grâce à notre passage chez « l'ennemi » et surtout mon désir clairement exprimé de vous libérer, ils nous ont donné les informations nécessaires afin que je vienne vous sauver. Actuellement nous sommes en direction d'un de leur quartier général où les meilleurs de leurs capitaines vont nous recevoir. »

Les deux kratzoriens hochèrent la tête pour montrer leur écoute jusqu'à ce que Cox lève la main, attendant qu'on lui donne la parole.

— C'est comment la Coalition ?

— Ils n'ont pas de mardi pizza mais un vendredi tacos.

— Ah oui, ça change !

— Il y a plein de choses différentes au niveau du fonctionnement, de la direction et de leurs actions. La Coalition est née d'une séparation il y a de très nombreuses années entre deux factions de la Confédération. Une bonne partie des meilleurs capitaines de l'univers en font partie.

— Mais alors pourquoi ils ne sont pas autant soutenus que la Confédération ?

— Ils ont la réputation d'être fêlés, intervint Almyra. Les meilleurs mais les plus tordus des capitaines. Il paraît qu'ils ont une vision de l'univers particulière et des croyances étranges. L'avantage pour nous, c'est qu'ils ont souvent de l'avance technologiquement sur la Confédération.

— C'est vrai qu'une fois j'avais essayé d'infiltrer un système de la Coalition et j'avais pris bien plus de temps...

— Nous sortons de l'hyperespace mon capitaine ! déclara une agent à Jim qui se rassit dans son fauteuil de pilote.

Le DragonTears, en quittant son voyage intergalactique, arriva devant une énorme planète bleue à deux anneaux, éclairée par un soleil bien plus loin et d'où deux lunes semblaient servir de base de ravitaillement en carburant pour les vaisseaux de passage dans le système solaire.

Mais c'est un énorme vaisseau devant eux qui retint le plus leur attention : un bâtiment spatial en forme de disque blanc avec une immense sphère noire au milieu où le logo de la Coalition était peint en géant.

Un logo moins menaçant que celui de la Confédération Intergalactique mais qui allait avec l'image des actions incohérentes et de non-sens de la Coalition Spatiale.

Une des membres de l'équipage de Jim installée au poste de communication transmit les autorisations au vaisseau mère qui les autorisa après quelques minutes d'attente à accoster. Et moins de quinze minutes plus tard, Jim, Almyra et Cox se retrouvaient à marcher dans les couleurs bleues de la deuxième plus grande organisation universelle.

— Est-ce qu'on pourrait en parler ? chuchota Almyra à son frère tout en marchant.

— De quoi ? Que les gens nous regardent bizarrement ? C'est normal, tout le monde ici doit nous reconnaître. Nous sommes « famous fabulous ».

— Oui mais non... Je voulais parler de Flam-

— Je t'arrête tout de suite, répondit Cox en levant la main, j'ai beau avoir réfléchi sur le cas du capitaine, je lui en veux toujours pour son acte. C'est horrible et impardonnable.

— Moi je trouve ça démentiel et ça confirme la folie du capitaine ! J'admets qu'il y a des choses qui me chiffonnent dans cette histoire et je suis sûre que nous n'avons pas tous les détails mais avoue que ça rend Arsène Flamingo encore plus fascinant !

— Ai-je vraiment pris toute émotion chez toi en naissant ? On parle d'un génocide universel là !

— Je trouve que ça lui donne du cachet. Peut-être que c'est pour ça qu'un jour il m'avait demandé si j'étais capable de fabriquer une machine à remonter le temps ? Ça explique énormément de choses dans sa personnalité comme le fait qu'il se parle souvent tout seul, qu'il n'arrive pas à dormir, qu'il soit obligé de prendre des médicaments ressemblant à des bonbons...

— C'est tout de même impardon-

— C'est ton meilleur ami, frérot.

Cox détourna les yeux de sa sœur, les joues rouges avant de se frotter le crâne l'air gêné.

Le kratzorien s'en voulait de ses dernières paroles à son ami Flamingo. Apprendre la vérité sur la pluie d'étoiles pourpres l'avait énormément remué, encore plus à cause de sa nature, et l'avait fait oublier l'essentiel : ce type était un Arsène du passé, pas son meilleur ami actuel.

Peut-être avait-il commis une erreur ? Fait les mauvais choix ? Ou avait-il été forcé ? Cox avait eu le temps d'y penser dans sa cellule et retourner le problème dans sa tête pour toujours arriver à la conclusion qu'Arsène Flamingo, en dépit du passé, était un homme bon.

Pervers, chanceux-malchanceux, narcissique et un brin fou mais jamais égoïste. S'intéressant aux autres avec curiosité, souvent pour de mauvaises intentions mais toujours avec une sincérité cachée derrière son masque souriant en permanence.

— Arsène nous a abandonnés une fois, maintenant c'est nous qui l'abandonnons... Est-ce qu'il viendra nous retrouver ? Je commence vraiment à m'en vouloir sœurette.

— Ça fait quatre mois. Il serait déjà venu s'il ne croyait pas qu'on lui en veuille à mort. À tous les coups, il écume les bars et les hôtels.

— On est arrivés, les interrompit Jim en s'arrêtant devant une porte massive.

Un agent de la Coalition leur fit une courbette avant d'ouvrir la porte donnant sur une grande salle vitrée avec vue sur la planète aperçue à leur arrivée mais également sur un amas d'étoiles lointaines rappelant la Voie lactée.

Une grande table en croissant de lune leur faisait face avec autour des sièges tournés vers les vitres et ce qui capta leurs yeux outre la vue, fut une minuscule enceinte posée au centre de la table, sur le logo de la Coalition.

Une musique inquiétante se fit soudain entendre de l'enceinte et, alors que Jim s'approcha pour l'observer, la musique changea subitement pour un morceau de Kyary Pamyu Pamyu, une star humaine-extraterrestre sur Terre et dont le but était d'habituer les terriens aux coutumes musicales et visuelles du reste de l'univers.

« Raaaa je savais qu'il ne fallait pas utiliser votre compte U-ternet Bluetooth pour ça ! Vous écoutez de la musique décadente capitaine Redins ! »

« Musique décadente de ton blob Chester ! Moi au moins, pour intimider les gens, je ne pose pas mes spatioboules sur la table de conférence ! »

« PONPONPON » résonnait dans toute la pièce alors que les sièges se tournaient un par un, dévoilant l'apparence des dix capitaines présents autour de la table. Les meilleurs capitaines de l'univers, en théorie.

Les plus décadents, ça c'était sûr.

L'un d'eux s'était étalé sur la table, la tête dans ses bras, pour finir sa nuit. Deux autres avaient repris leur partie de cartes, un autre buvait une flasque étrange quand un autre mangeait un paquet de pop-corn en observant les deux autres se disputer. Celui au centre ne disait rien et observait le célénien et les kratzoriens quand celui à sa droite pianotait sur un ordinateur et un autre, qui était un robot, secouait sa tête au rythme de la musique.

Il ne restait que deux sièges vides aux extrémités de la table.

Ça, comparé au Conseil de la Confédération Intergalactique, c'était le cirque.

« Un peu de sérieux, s'il vous plait, ils sont en train de nous juger alors que ça devrait être l'inverse » déclara le capitaine au centre de la table. Un capitaine à tête de tigre, un furfelin, habillé dans l'uniforme des capitaines de la Coalition et dont le poil soyeux et roux donnait envie à Cox de le caresser.

Le furfelin éteignit l'enceinte, calmant d'un grognement la discorde entre le capitaine Redins et Chester, avant de se racler la gorge et d'inviter Jim, Cox et Almyra à s'assoir sur les chaises devant eux.

— Bon, j'aimerais bien commencer mais on n'a pas tout le monde. C'est un peu relou ça...

— Ballek ? intervint le capitaine robot.

— Ballek ! s'écrièrent tous ensemble en levant la main.

« C'est ça les meilleurs capitaines de l'univers ? » se demanda Almyra en roulant des yeux alors que son frère soupirait et que Jim tentait de rester sérieux.

— Jim Aukanai, capitaine BlueDragon du DragonTears et anciennement un des meilleurs capitaines de la Confédération... C'est stylé. « Dragon » pour les cornes ? Vachement stylé. Cette semaine c'est moi, capitaine Chaton, qui est président de l'assemblée.

— Capitaine... Chaton ? s'étonna Almyra. Mais vous êtes un tigre...

— Un quoi ? Mon nom est Félix Chaton.

— Laissez tomber, répondit le capitaine Redins, on lui fait tout le temps la blague, il ne comprend pas.

— Bref, nous vous avons accepté capitaine BlueDragon dans notre Coalition Spatiale car après examens de tout ce que vous nous avez livré sur vos actions dans la Confédération, vos exploits et les événements datant d'il y a quatre mois, nous sommes convaincus que vous êtes un membre parfait chez nous !

— Et puis vous êtes stylé.

Tous acquiescèrent en hochant la tête jusqu'à ce que la porte de la salle s'ouvre sur une femme humaine habillée dans la même tenue que les autres et allant s'assoir tranquillement dans un des sièges de libre.

— Ça va ? commença Chester. On ne te dérange pas PopGun ?

— Tes couilles ne sont pas sur la table, Dean Chester ? répondit-elle. C'est un miracle !

Certains capitaines rigolèrent, le reste s'en fichant. La femme humaine était relativement grande, avait de longs cheveux châtain clair et un visage caché par une paire de lunettes de soleil vintage.

— PopGun, commença Félix Chaton, est-ce que le capitaine TK pourra venir cette fois-ci ?

— Aucune idée, j'ai perdu contact avec lui depuis quelque temps.

— Bon, espérons qu'il n'est pas mort. Quoique ça offrirait une place de libre pour notre nouvelle recrue qu'est Aukanai ! Bref, je reprends. Vous vous en êtes bien sortis dans la prison de la Confédération, félicitations ! On vous a préparé des cookies en guise de cadeau.

— Des cookies avec de grosses pépites de chocolat, murmura presque l'un des capitaines avec son sachet de pop-corn.

— Si nous vous avons fait venir, outre votre arrivée dans la Coalition, c'est pour aborder un problème lié à vous deux, Cox et Almyra Bram. Enfin à vous, votre ancien équipage et le capitaine Arsène Flamingo.

— Qu'est-ce qu'il a encore fait celui-là ?! s'exclama la femme en se levant de son siège.

— Oula doucement Barbara ! Ce n'est pas parce qu'on parle de ton frère qu'il faut grogner !

— Attendez quoi ? s'étonna Jim. Barbara ?

La femme se rassit en croisant les bras avant de retirer ses lunettes, dévoilant de magnifiques yeux verts presque envoutants et dont enfin le visage découvert rappelait des traits similaires à Arsène Flamingo.

« Capitaine Barbara PopGun, sœur du capitaine Arsène Flamingo. Je ne vois pas en quoi cela peut chambouler l'histoire ! »



Niki is back et pas dans la meilleure des situations, en route pour WeCare (WeCare est bon et grand) ! Que pensez-vous qu'il va lui arriver ? Est-ce qu'elle va retrouver Robbie ?

Les jumeaux sont de retour avec Aukanai et rencontre les capitaines de la coalition ! Que pensez-vous d'eux ? Mais surtout... Est-ce que vous vous attendiez à retrouver LA FAMEUSE Barbara dans leur rang ?

Vos théories sur la suite ? Après quatre mois, que peut bien faire Arsène Flamingo ?

Vous le saurez prochainement dans un chapitre qui arrivera je ne sais pas quand, mais ce sera un mardi ! En attendant montrez moi votre soutien en votant et donnant votre avis, ça me fait très plaisir !

FLAMINGO OUT !


[Correction du 6 décembre 2020]


 Musique ♫ Kyary Pamyu Pamyu - PonPonPon (Y//2//K Remix)

https://youtu.be/b8fEoDc118c


Le logo de la Coalition :



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