43🚀Pure Imagination

Journal de bord du capitaine – Date stellaire 5026-9-Z16

Moi, Arsène Flamingo, le magnifique, le merveilleux, l'extraordinaire, le majestueux capitaine du SS-Barbara est en mission. Une mission de la plus haute importance. Une mission capitale. Une miss-

« CAPIIIITAIIIINE ! »

Quoi Cox ?! Cox ?... Il y a quelqu'un ?

Personne ?

Almyra ?

Robbie ?

...Niki ?

Personne ?

Moi, Arsène Flamingo, le « rien » capitaine du SS-Barbara est plus seul que jamais.

Arsène Flamingo avala son verre de vodka cul sec avant de faire signe au barman de la boite de nuit Sexy Paradise de la planète PG1-Aura. Juste à côté du bar où il avait dragué la princesse cannibale Anastasia Aranouschka et où Niki l'avait rejoint pour leur première mission commune.

En repensant à l'ex-lieutenant l'ayant abandonné, il grimaça avant de commander une dizaine de shots de « Caroline », la boisson de la déprime.

« Au moins je pourrais me vanter de m'être tapé dix Caroline en une soirée » se consola-t-il en faisant de l'humour à un barman qui ne l'écoutait même pas.

L'ambiance musicale de ce soir-là était chill et parfaite pour tout dragueur expérimenté s'adonnant aux plaisirs charnels avec des inconnues sous les lumières tamisées des banquettes de fond de boite. Mais ce soir, Arsène n'avait aucune motivation. Il n'en avait plus depuis des semaines.

Depuis l'incident sur Céléne.

« Est-ce qu'elle est bonne, cette Caroline ? »

Le capitaine tourna la tête vers son voisin qui était une très belle humaine, un peu plus grande que lui, à la taille de mannequin accentuée par sa robe bustier et sa longue chevelure brune bouclée. Son sourire charmeur revint immédiatement sur son visage et il redressa ses lunettes de soleil en tournant le tabouret du bar vers elle.

— Pas aussi bonne que la vue de votre visage à croquer.

— Charmeur, ce Flamingo.

— Embrassez-moi si je me trompe mais on ne se serait pas déjà rencontrés ?

— Vous vous êtes bien trompé mais sachez que je ne cède pas facilement mes baisers.

— Alors comment m'avez-vous reconnu, belle brune ?

— Des cheveux noirs, des lunettes de soleil, une veste en cuir et un haut col roulé jaune avec écrit « FUCK THE C-404 UNIVERS »... Quand on suit les exploits du meilleur pilote de la galaxie, ce n'est pas difficile de le reconnaître.

— De l'univers, rectifia-t-il en avalant un nouveau shot. Vous êtes sûre que l'on ne se connaît pas ? Votre voix me dit quelque chose.

— Seulement ma voix ? Je suis vexée, capitaine.

La femme caressa l'avant-bras d'Arsène tout en laissant échapper un rire mélodieux qu'il se surprit à vouloir entendre à nouveau. Il commanda une nouvelle tournée de Caroline en offrant la moitié à sa future conquête du soir qu'il trouvait extrêmement belle et charmante mais dont le visage ne lui était pas inconnu.

Deux heures après avoir bu une quantité non négligeable d'alcool, le capitaine décida d'emmener la belle brune dont il ignorait le nom dans son vaisseau garé sur le parking central de PG1-Aura. Il mit dix bonnes minutes à ouvrir un accès à son vaisseau pour tituber en riant avec elle jusqu'au poste de pilotage.

« JE SUIS LE CAPITAINE ARSÈNE PUTAIN DE FLAMINGO ! » s'écria-t-il en tombant sur son siège alors que la brune l'applaudissait avant de trébucher et tomber la tête la première entre ses jambes.

— Mais c'est qu'elle est entreprenante celle-là ! dit-il sans retenir son air pervers.

— Ah ah ah...ah...

Et subitement, la belle brune se mit à fondre en larmes. La tête sur l'engin du capitaine prêt à exploser.

Arsène mit quelques secondes à réaliser ce qu'il se passait, l'alcool n'aidant pas sa compréhension, avant de lui relever la tête et de la fixer d'un air compatissant.

— Qu'est-ce que j'ai fait ? dit-il même s'il était convaincu qu'il n'en était en rien responsable car aucune femme n'avait pleuré avant de coucher avec lui.

— Rien... C'est juste que... Tout est remonté et... Vous n'avez jamais l'impression d'être seul dans cet univers immense ? Qu'il n'y a personne qui peut vraiment vous comprendre ?

— Tout le temps. Et puis je bois et ça va mieux.

— Je me sens toujours seule, capitaine...

— Vous ne serez pas seule cette nuit. Je serais là pour effacer la peine de votre cœur.

La belle brune embrassa avec passion le capitaine qui ne se fit pas prier et avait réussi à mettre de côté la seule chose qui aurait pu l'empêcher de retomber dans ses travers de Don Juan : Niki Darkwhisper.

La femme l'ayant friendzonné puis abandonné.


⭐⭐⭐


Arsène Flamingo se réveilla, les membres engourdis et la bouche pâteuse avec un furieux mal de crâne et une envie de vomir typique de la gueule de bois. Il observa la pièce, constatant qu'il s'était retrouvé comme par magie dans son lit mais surtout qu'une femme s'y était glissée.

Lui qui avait toujours évité de faire rentrer ses conquêtes dans sa chambre.

La belle brune, son corps à tomber à peine couvert, poussa un gémissement le faisant sursauter alors qu'il fouillait dans sa commode à la recherche de médicaments anti-gueule de bois.

— Pardon, chuchota-t-il, je t'ai réveillée ?

— J'allais partir de toute façon, répondit-elle en se redressant avec difficulté. C'était bon cette soirée, tu es à la hauteur de ta réputation.

Arsène haussa les épaules, comme si c'était une évidence, avant de tendre un médicament à son invitée qu'elle engloutit en un instant avant de sortir du lit pour se rhabiller.

— C'est dommage. Nous ressentons tous les deux une grande solitude mais nous sommes incapables de laisser tomber nos amours passés.

— Tu parles du moment où tu m'as appelé « Carlos » ?

— Oui, mais aussi du moment où tu m'as appelée « Niki ».

Le capitaine détourna le regard, gêné par l'aveu avant de soupirer d'un air las et de se rhabiller. Il la raccompagna jusqu'à la sortie du vaisseau sans un mot, lorsqu'elle se tourna subitement vers lui pour embrasser délicatement sa joue.

— Merci pour ce moment, capitaine Flamingo.

— Je t'en prie... Comment tu t'appelles déjà ?

— Je ne te l'ai pas dit, tu devais trouver tout seul.

— Tu m'as embrassé donc techniquement il n'y a plus de marché qui tient.

— Appelle-moi Esperenza.

Arsène fronça les sourcils alors que la belle brune descendait du vaisseau en lui faisant un salut de la main, jusqu'à ce qu'il comprenne enfin qui elle était.

« Amour et Espoir... Je viens de me taper l'actrice qui joue Esperenza... ATTENDS ! ESPERENZA ! J'ai un truc à te proposer ! »


★Du côté de Robbie★


« Bonjour, bienvenue à WeCare. Profitez de -50% sur le krakmazok rose et n'oubliez pas, WeCare est bon et généreux. »

Le petit robot, de sa voix métallique, répétait en boucle son slogan d'employé du jour en agitant une pancarte indiquant ladite promotion en cours.

Les lumières blanches agressives des supérettes WeCare auraient pu lui faire perdre la tête s'il était composé de matière organique mais par praticité, tous les employés mobiles du groupe intergalactique étaient des robots.

Donc capable de travailler 24h/24, 7j/7. Même le jour du « mardi pizza ».

Et puis les robots étaient également plus faciles à soumettre à la volonté de WeCare.

Parce que WeCare est grand et bon.

Mais malgré son travail fort plaisant car semblable à l'enfer, Robbie se sentait seul. Il aurait voulu vivre cette horreur quotidienne avec ses amis. Sauf Arsène Flamingo.

Car Robbie l'avait trahi et il s'en voulait.

Le décryptage de son souvenir de la pluie d'étoiles pourpres avait dû avoir de sévères conséquences mais étant poussé par une solide envie de mourir, Robbie avait fui Céléne avant l'arrivée du capitaine, sautant à l'arrière d'un vaisseau marchand de WeCare.

« Le maître de l'univers c'est celui qui a la connaissance, la puissance, la chance et le courage. » s'était-il répété en boucle depuis que son capitaine avait obtenu l'artefact de chance il y a de cela six ans.

Et il était logiquement convaincu qu'Arsène Flamingo était le maître de l'univers :

La connaissance : il l'avait en étant le comte Flamingo.

La puissance : il avait détruit un univers à lui tout seul.

La chance : il l'avait comme œil droit.

Le courage : il en avait plus que personne mais de manière inconsciente, se persuadant que c'était ses pilules placebo qui lui en donnait.

Tout ça, Robbie en était convaincu mais malgré tout, il savait que le maître de l'univers devait être la personne la plus seule existante. Et le robot commençait à s'en vouloir d'avoir abandonné son maître.

*DING DING*

« Bonjour, bienvenue à WeCare. Profitez de -50% sur le krakmazok rose et n'oubliez pas, WeCare est bon et généreux. »

Le petit robot agita ses bras avant de fixer un visage familier qui lui sourit.

— Le garçon qui est fan d'Arsène Flamingo, Niels Pearl !

— Salut petit robot, répondit le jeune prodige en serrant sa main métallique. C'est justement toi que je cherchais. Tu pourrais me montrer où sont les Pom'potes dans ce magasin ?

Le robot se mit à rouler dans les rayons parfaitement rangés, au millimètre près, et d'un blanc aveuglant. Le jeune Pearl, suivant à la trace le robot, appuya sur un petit boitier dans sa poche lui permettant de couper les caméras de surveillance WeCare installées à chaque coin du magasin.

Comment fonctionnait-il ? Magie du scénario.

Lorsqu'ils arrivèrent au rayon des compotes, ce dernier se baissa jusqu'à Robbie et saisit le petit robot pour qu'il lui fasse face.

— Écoute-moi bien Robbie, je sais que tu t'en veux pour ce que tu as fait mais tu n'y es pour rien. C'est compris ?

— Comment est-ce que tu es au courant, Niels Pearl ?

— J'ai eu accès à beaucoup d'informations. Énormément. Mais dis-moi, est-ce que tu te sens seul ? Est-ce que tu n'aimerais pas retrouver le capitaine et l'équipage du SS-Barbara ?

— Oui mais non. Je veux mourir plus que tout.

— Je vois... Je n'ai pas le choix alors : on va devoir rectifier ce bug en toi.

Soudain, Niels sortit de son autre poche une fourchette, LA fourchette en diamant qui fait de la musique et qu'il avait gagnée au concours de talent de Fabulous-999. THE fourchette qui était en réalité un artefact et dont il avait révélé à Niki uniquement, son pouvoir.

« Je vais te faire oublier ton envie de mourir. Pas tes souvenirs mais juste tes pulsions suicidaires. Tu seras enfin capable d'apprécier ta vie de robot conscient et d'accepter que l'on fait tous des erreurs et qu'il est toujours temps de se rattraper et de pardonner aux autres. Surtout à Arsène Flamingo. »

Le jeune homme appuya sur un bouton de la fourchette, plusieurs fois et irrégulièrement, ce qui démarra une musique singulière : Pure Imagination.

Libère ta conscience robotique du fardeau de ton maître.

Je sais que ton envie récurrente n'est pas la tienne mais celle du capitaine Flamingo.

Tu as décidé de prendre sur toi une décision que l'on t'a imposée et tu portes encore en toi la combinaison pour détruire le monde.

Elle est inscrite dans ton programme, pas dans ta conscience.

Jamais je ne pourrais l'effacer mais je te promets que l'on trouvera une solution alors quoiqu'il arrive, n'en parle pas à Arsène.

Il serait capable de te détruire pour éviter de revivre une pluie d'étoiles pourpres.

Le petit robot oscilla à droite et à gauche alors que la musique s'arrêtait enfin et que Niels rangeait sa fourchette. Les sirènes de WeCare retentirent pile à ce moment-là, alertant la présence d'un individu dangereux qui n'était autre que Niels.

« Je dois filer ! J'espère te revoir aux côtés du capitaine, Robbie ! » s'écria-t-il avant de sortir de derrière son dos son hoverboard et de slalomer dans les rayons pour finalement quitter la supérette avant d'être attrapé par les autres robots.

Robbie se mit à fixer les pots de compotes qui, dans la fuite du jeune Pearl, étaient tombés de leur rayon et s'étaient brisés. Il commença à s'approcher pour les nettoyer lorsqu'il s'arrêta net.

Tu es libre.

— RB-13 ! s'exclama un grand robot jaune. Dépêche-toi de nettoyer ça.

— ...Non.

— Je n'ai pas compris ta dernière parole.

— J'ai dit non. Je dois retrouver le capitaine Flamingo.

— Qui ?

— Le magnifique, le merveilleux, l'extraordinaire, le majestueux capitaine Arsène Flamingo du SS-Barbara. Mon maître et mon premier ami. L'homme le plus puissant de l'univers.

— Appel à WeCare, le robot RB-13 fait preuve d'insoumission. Présence d'un mécanicien requise !

Robbie jeta au sol la pancarte sur laquelle il roula avant de sortir de son compartiment un autocollant avec le symbole du SS-Barbara qu'il colla sur lui-même.

Et si Robbie avait pu faire des doigts d'honneur à WeCare, il les aurait fait pour assurer une sortie badass de la supérette.

Sauf que le petit robot se fit attraper cinq minutes plus tard par les agents de soumission de l'entreprise la plus puissante de la galaxie et fut envoyé dans un endroit où personne ne pourrait venir le libérer : le siège social de WeCare.


★Dans une lointaine prison aux confins de l'univers★


« Et voilà ! Malheureusement, le capitaine du SS-Barbara ne s'étant pas présenté à la course, nous ne pouvons donner le titre de meilleur pilote de l'univers au capitaine SS-Metroli qui est actuellement en train de rager sur le podium et de jurer sur le nom du capitaine Flamingo. Quel d- »

Le coursier en uniforme blanc de chez WeCare appuya sur le bouton OFF de sa radio tout en poussant son grand chariot rempli de courriers destinés aux agents de la Confédération.

Lorsqu'il arriva dans l'aile ouest du centre de détention de la base centrale de la plus puissante de l'univers, tous les agents présents lui sautèrent dessus en criant de joie.

« J'ai reçu une lettre ?! C'est une femme ?! C'est- Ah non c'est mes parents... » s'écria un jeune alors que d'autres continuaient à chercher dans le chariot alors que le coursier les regardait en rigolant.

— Il y a quoi dans cette prison qui fait que vous deviez être aussi nombreux ici ? D'habitude vous n'êtes que trois et quelques robots, non ?

— Ah ouais, commença un des officiers, ils ont retiré tous les robots du secteur par mesure de sécurité. Cette aile est pour l'instant réservée à un prisonnier qui pourrait s'échapper en deux minutes avec un robot pas loin.

— À ce point ?! s'étonna le coursier.

— Oh oui ! On ne garde pas n'importe qui, on parle de l'inventrice du SUPERCON !

— SUPERCON ?

— Le SUPER Canon à Obéissance Nulle d'Almyra Bram.

Le coursier hocha la tête avant de redresser sa casquette en fixant les barrières laser derrière l'officier, de se rapprocher de lui et de lui chuchoter : « Désolé mon vieux. »

Il lui donna un violent coup de poing dans le ventre qui le fit s'étaler au sol alors que les autres agents se retournaient à peine du chariot.

L'homme sortit rapidement un petit objet de sa poche et appuya sur le bouton, ce qui paralysa instantanément les agents autour du chariot et les firent convulser à terre. Il sortit un autre objet en forme d'étoile qu'il jeta sur les caméras accrochées dans les coins de la pièce, brouillant leurs images.

Le coursier retira sa casquette et son uniforme de service pour se retrouver en t-shirt noir moulant ses muscles et en jean soutenu par une ceinture remplie de gadget et de pistolets laser. Il sortit un mouchoir de sa poche pour s'essuyer le visage et les mains, dévoilant la teinte originelle de sa peau bleue.

Du haut de ses deux mètres quinze, le célènien ramassa les clés de l'agent qu'il avait frappé pour dégager le couloir des lasers protégeant les cellules vides, avant d'enfin arriver devant la plus sécurisée et habitée par une seule personne qu'il connaissait bien, très bien même.

Il glissa la carte magnétique dans la fente ouvrant la porte avant de désactiver le système de sécurité maintenant attachée la prisonnière kratzorienne et libérant ses yeux par la même occasion.

Elle était entièrement habillée de la tenue officielle des prisonniers, une combinaison toute blanche avec de grandes manches ainsi que des chaines magnétiques aux poignets et aux chevilles. Les lèvres gercées et la peau d'un vert pâle, cette dernière cligna plusieurs fois des paupières avant de relever la tête vers son libérateur.

— JIM ! s'écria-t-elle en tentant de se lever avant de s'écrouler devant lui.

— Ne bouge pas, répondit Jim Aukanai en la rattrapant dans ses bras. Tu as été immobile pendant très longtemps.

— Qu'est-ce que tu fais ici ?! Et qu-

*BIDU BIDU BIDU*

L'alarme de la prison retentit bruyamment dans toute la base et, ne voulant pas perdre de temps, le géant diable bleu attrapa la kratzorienne dans ses bras pour la porter.

— Attends Jim ! Je peux marcher toute seule !

— Vu ce qu'ils t'ont injecté dans les veines, clairement pas. Je regrette de ne pas avoir pu venir plus tôt.

— Ça fait quatre mois, c'est raisonnable pour une libération d'une prison intergalactique.

Jim lui sourit et commença à courir dans les couloirs, Almyra dans les bras, et évitant l'activation du système de défense de la prison. La savante folle tira sur la manche de son t-shirt avant de lui indiquer des doigts les hommes à terre.

Il n'eut pas besoin de paroles pour comprendre où elle voulait en venir et la déposa au sol pour la laisser fouiller les pauvres paralysés. Le sourire aux lèvres, heureux de voir à l'œuvre la kratzorienne, il appuya sur son oreillette pour établir le contact avec l'extérieur de la base.

« Ici BlueDragon pour le DragonTears. J'ai récupéré la prisonnière, nous allons descendre au niveau 6-B comme prévu. Prévoyez un passage en hyperespace dans quinze minutes ainsi que six sandwiches bien garnis. »

— Pourquoi six sandwiches ?

— Deux chacun. Il est en train de faire le ménage.

— Qui ça ?

Le sourire de Jim s'étira en entendant des tirs et des cris de derrière la grande porte de la prison qui s'ouvrit quelques secondes plus tard.

« TOUJOURS ENSEMBLE, QUOIQU'IL ARRIVE ! »

Cox Bram, un énorme pistolet laser dans les bras, fit un grand sourire à sa sœur retenant ses larmes de joies avant de tirer sur ses adversaires de la Confédération. Il détacha une petite bombe bleue à sa ceinture en l'activant et la jetant devant lui, laquelle produit une forte explosion créant un trou dans le sol et menant à l'étage inférieur.

— Allez sœurette ! Pas l'temps niaiser !

— Comment tu me parles ?! s'écria-t-elle en essuyant une larme du revers de la main.

Elle se laissa à nouveau porter par Jim, son arme de fortune terminée en un rien de temps, et tous les trois sautèrent dans le trou crée par le géant vert, direction la liberté !



LE (VRAI) RETOUR D'ARSÈNE FLAMINGO ! LET'S FUCKING GO !

La solitude du capitaine, la prise de conscience de Robbie et la libération d'Almyra et de Cox... Il s'en passe des choses dans ce chapitre ! Qu'avez-vous pensé de ces événements ? Qu'est-ce que ça présage pour la suite ?

Le chapitre devait s'arrêter avant la libération d'Almyra mais il était trop court donc j'ai pris un bout d'un autre chapitre... et je n'ai plus de chapitre d'avance à vous livrer !

On se retrouve donc dans deux mardi pour la suite que je dois écrire ! N'hésitez pas à voter et donner votre avis en commentaire !

FLAMINGO OUT !


[Correction du 6 décembre 2020]


 Musique ♫ Stephanie Tarling - Pure Imagination

https://youtu.be/7yVUS5qKifg



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