38🚀Barbara

*TIC TAC TIC TAC*

Une horloge murale dont les aiguilles ne se déplaçaient que vers la gauche.

*PLOC PLOC PLOC*

Les gouttes d'un évier en fin de vie.

*TCHI TCHIKITCHI TCHIKITCHI TCHIKITCHI*

Arsène Flamingo reproduisant le chabada d'une batterie avec sa bouche pour calmer son impatience.

*PADADA PADADA PADADA*

Niki Darkwhisper faisant rouler ses doigts sur la table en plastique de la salle à manger du salon de la mère du capitaine... Clémence « nom de famille inconnu ».

— Et voilà ! Je nous ai fait du thé vert ! Bon j'ai utilisé un sachet pour trois tasses parce que c'était le dernier mais... c'est déjà ça !

— Maman...

— Buvez pendant que c'est encore chaud !

« Justement, on est en début d'été, il fait une chaleur pas possible, il n'y a pas la climatisation et en plus on boit du thé... » pensa Niki en souriant poliment avant de porter la tasse à ses lèvres. Tasse plus d'eau chaude que de thé vert.

« Maman, on est en début d'été, il fait une chaleur pas possible, il n'y a pas la clim... et on boit du thé. Tu veux vraiment nous faire suer ? » plaisanta Arsène en reprenant exactement les mêmes pensées que Niki qui pour cacher sa gêne, avala une nouvelle gorgée d'eau chaude.

Clémence eut un petit rire rappelant celui de Flamingo à chaque fois qu'il était gêné et voulait le cacher. Arsène examina les murs de la maison où le papier peint bleu pâle était recouvert de photographies de mines de crayons. Oui, de mines de crayons.

— Maman ?

— Oui mon renard ?

— Est-ce que tu... as toujours cette passion étrange pou-

— Pas étrange, « originale » ! Qu'est-ce que je t'ai toujours dit ?

— « On ne juge pas un livre par sa couverture ! Maintenant range ta chambre, c'est l'heure de manger. »

Clémence se contenta de faire un grand sourire avant de passer sa main dans les cheveux noirs de son fils pour descendre jusqu'à sa barbe. « Tu devrais te raser un peu plus mon chéri. Est-ce que tu prends bien soin de toi ? Et ta peau ? Tu sais qu'elle est sensible, tu mets de la crème hydratante ? Et tes cheveux ? » continua-t-elle pendant quelques minutes alors qu'Arsène se contentait de répondre « Oui maman » et que Niki devait se mordre les lèvres pour ne pas exploser de rire.

Jusqu'à ce que son tour vienne :

— Et vous mademoiselle Brown ? Est-ce que vous prenez soin de mon Arsène ?

— Hein ? s'étonna Niki en posant sa tasse.

— Vous êtes bien sa copine ?

Niki s'étouffa avec son eau chaude avant de tirer sur le col de son uniforme de la Confédération (toujours pas changé par manque de budget dans l'écriture de l'histoire) alors qu'Arsène interrogea sa mère du regard.

— Pourquoi penser ça maman ?

— Ben... Tu viens enfin me voir sur Terre, accompagné d'une jolie jeune femme... C'est ta copine que tu veux me présenter avant votre mariage, non ?

Niki s'étouffa à nouveau en crachant presque ses poumons pendant qu'Arsène partit dans un fou rire suite à la réaction de la jeune femme.

« Non maman, Niki n'est définitivement pas ma copine et ne le sera jamais. Ce n'est qu'une collègue. » affirma-t-il en la regardant sérieusement. L'ex-lieutenant sentit son cœur se serrer face à la déclaration du capitaine et se contenta de serrer les poings, ce que Clémence remarqua subtilement.

— Tu vis seule ici ? demanda Arsène en fouillant chaque recoin de la pièce des yeux. Où est le sale clodo puant qui vivait avec toi ?

— Tu veux parler de ton père ? N'oublie pas que, malgré tout ce qu'il a fait, ça reste ton géniteur.

— J'espère qu'il a crevé la gueule ouverte.

— ARSÈNE ! s'écria sa mère sévèrement. Surveille ton foutu langage !

— Il nous a vendu ! répliqua Arsène. Cet enfoiré...

— Et je l'ai quitté immédiatement.

Arsène ouvrit grand les yeux, surpris par l'acte de sa mère, elle qui n'avait jamais réussi à se détacher de son mari qu'elle aimait trop. Même s'il la tirait de plus en plus vers le bas, lui et sa malchance apparemment héréditaire.

« Dès que j'ai su la vérité, j'ai quitté Bruno. C'était inacceptable, la mine de crayon qui fait déborder le pot ! J'ai ensuite cherché à avoir plus d'informations sur ce kidnappeur d'enfants mais rien, pas de trace. J'avais abandonné tout espoir jusqu'à ce que la Confédération Intergalactique prenne contact avec la Terre et nous révèle que l'univers était foisonnant de vie. J'ai alors repris mes recherches mais toujours rien... Jusqu'au retour de Barbara. »

Arsène cligna plusieurs fois des yeux en entendant ce prénom si cher à son cœur alors que Niki était à l'affut du moindre détail.

— Quand est-elle revenue te voir ?

— Il n'y a pas si longtemps. Quelques années. Et puis elle passe de temps en temps... C'est elle qui m'a dit que tu avais été sacré plusieurs fois d'affilée « meilleur pilote de l'univers » ! C'est vraiment incroyable mon chéri !... Mais je me demande bien comment tu fais avec ton œil bizarre... Il t'est arrivé quoi ?

— Je pense que c'est un peu tôt pour t'en parler. Mais merci, je ne savais pas que Barbara était revenue... Elle m'évite bien alors.

— Tu étais trop attaché à elle mon renard. Elle a toujours aimé la solitude...

— Mais moi je l'aime, maman !

*BAM*

Arsène et Clémence tournèrent la tête vers Niki qui venait inconsciemment de taper des poings sur la table. Lorsqu'elle s'en rendit compte, l'ex-lieutenant sursauta avant de les regarder et de faire un sourire étrange. Elle se leva, s'excusa et sortit par la porte de derrière menant au jardin pas du tout entretenu et rempli de mauvaises herbes.

Niki s'assit sur une vieille chaise en plastique crasseuse et regarda le champ au loin derrière les barrières en bois moisi. Elle plongea sa tête dans ses mains pour se cacher du soleil déclinant doucement mais surtout pour reprendre ses esprits.

Son corps avait agi sans son consentement et ça, si cela pouvait arriver à n'importe qui, c'était exclu chez une ancienne assassin qui avait une maîtrise parfaite de ses mouvements. Aucune pulsion, rien. Jamais. Et pourtant, elle n'avait pas pu retenir ses poings en entendant Arsène parler de cette « Barbara » dont elle ignorait tout sauf une chose : Arsène l'aimait encore et très fort.

« Et alors... ? Qu'est-ce que ça peut te faire Niki ? Hein ? Tu le savais que c'était un joueur, qu'il ne t'avait draguée que pour t'avoir dans son lit ! Foutu pervers de Flamingo ! » pensa-t-elle avant de jurer.

Une bonne heure passa avant qu'elle n'entende des bruits de pas se rapprochant de son dos. Elle n'eut pas besoin de se retourner pour reconnaître la présence du capitaine qui restait debout derrière elle.

— Chaton.

— Qu'est-ce que tu veux stupide flamant rose ?

— Pourquoi tu es tendue ? Tu as vraiment tes règles ?

— Je vais tellement te frapper que tu pisseras du sang par le gland. Tu comprendras enfin ce que ressent une femme quelques jours par mois.

— Tu peux revenir à l'intérieur ? demanda Arsène d'un ton taquin. J'ai quelque chose à te montrer.

— Non.

— Ma mère nous prépare un gâteau au chocolat pour le diner de ce soir. Ce serait bien que tu viennes pour lui dire quel chocolat tu préfères avant qu'elle n'utilise du chocolat blanc.

— CHOCOLAT BLANC ?! s'indigna-t-elle. Ce n'est même pas du vrai chocolat ! D'accord, je viens !

Ils entrèrent tous les deux dans la maison et, après avoir réglé la question du chocolat avec Clémence, Arsène entraîna Niki à l'étage vers les chambres. Niki dont les poings et les jambes étaient prêts à se défendre contre la perversité du capitaine.

— J'ai envie de te parler de Barbara. Maintenant.

— Et moi je n'ai pas envie de t'écouter. Je retourne en bas.

— Attends chaton !

Arsène retint Niki par le poignet avant que cette dernière ne le plaque contre un mur, sa dague près du cou du capitaine qui se mit à rire.

« Comme au bon vieux temps ! » plaisanta-t-il. « Laisse-moi tout de même te montrer quelque chose avant de mourir. Ce pourquoi je me donne en spectacle dans tout l'univers, pourquoi je fais tout pour me faire remarquer, pourquoi j'ai appelé mon vaisseau le SS-Barbara. »

Arsène glissa sa main jusqu'à la poignée d'une chambre pour la tourner et l'ouvrir. Il indiqua d'un regard ce que Niki devait faire, elle qui malgré sa curiosité ne souhaitait pas particulièrement avoir plus de détails sur la relation amoureuse entre Arsène et Barbara.

Elle décida tout de même de ranger sa dague et de pénétrer dans ce lieu à l'atmosphère tamisée grâce aux rideaux mauves aux fenêtres et au soleil tombant sur l'horizon. Toujours du parquet au sol mais un peu plus propre que celui du salon et couvert d'un tapis de la même couleur que les rideaux. Une petite bibliothèque remplie à ras bord en face d'un lit une place un peu cheap mais qui ne marqua pas plus Niki.

L'ex-lieutenant se rapprocha de la commode pour saisir le cadre photo dessus : deux enfants. Un à la chevelure noir ébène et une aux longs cheveux châtain clair avec des yeux verts envoutants. Les connexions commençaient à se faire dans son cerveau lorsqu'elle se retourna et vit Flamingo lui tendre une photo froissée qu'il venait de sortir de la poche de sa veste. Elle la saisit puis la regarda quelques secondes, n'ayant pas de mal à reconnaître les similitudes entre les enfants posant sur chacune des photos.

— Tu... C'est... bredouilla-t-elle.

— Là c'est moi et là, c'est Barbara.

— Mais... Non ! Tu as dit que c'était la femme que tu aimais le plus dans l'univers !

— Oui, c'est exact.

— Non ! Ça ne fonctionne pas comme ça l'amour !

— Il y a différentes sortes d'amour Niki. Moi, ce que je ressens le plus depuis ces dernières années, c'est de l'amour fraternel. Comme Cox et Almyra. Un lien profond entre frère et sœur dû à un vécu éprouvant et inoubliable.

— Non... C'est...

— Barbara est bien ma sœur, déclara-t-il sérieusement. Ma grande sœur de deux ans pour être précis. Une enfant non désirée par mes parents qui n'existent que dans certains univers, donc pas dans le C-404. Ma sœur qui s'occupait de moi alors que ma mère travaillait et mon père décuvait. Ma sœur qui a été enlevée en même temps et à cause de moi par Dream Reaper. Ma sœur qui a participé à notre libération mais qui a refusé de venir avec moi chez le comte Flamingo. Cette même sœur que je n'ai pas vu ni reparlé depuis des années car elle m'évite volontairement, pensant que sa vie est mieux sans moi.

— J'ai cru... j'ai vraiment cru au début que c'était Barbara Karenalistika, comme tu parlais d'amour.

— Tu pensais que j'étais fou amoureux de ma sœur ?! s'étonna-t-il en souriant.

Puis, voyant la réaction de Niki, Arsène arrêta de sourire en se rendant compte que ne pas révéler cette information à une femme si importante lui avait possiblement porté défaut, surtout dans sa pseudo-déclaration par baiser volé dans l'univers C-404.

— Niki, reprit-il, je ne suis pas amoureux de ma sœur. Je ne pratique pas l'inceste et je ne suis pas un foutu Lannister !

— Un quoi ?

— Tu demanderas à Cox !... Tu pensais que j'étais amoureux d'une femme ? Alors pourquoi est-ce que je t'aurais embrassée dans cette boulangerie l'autre fois ?

— Parce que tu es un dragueur pervers qui ne peut s'empêcher de sauter sur tout ce qui bouge !

— Ouch, ça fait presque mal.

Arsène posa sa main sur son cœur en faisant une grimace avant de regarder ses chaussures en fronçant les sourcils et de quitter silencieusement la chambre, laissant Niki complètement chamboulée par la révélation. Elle ressentit un grand soulagement qu'elle ne put expliquer tout de suite mais qui soulageait ses battements de cœur erratiques.

Le diner passé sous la discussion vive entre Arsène et sa mère ainsi qu'avec le silence de Niki, Clémence emmena son invitée dans une chambre de libre afin qu'elle se repose.

— C'était la chambre de ma Barbara, déclara Clémence tout sourire. Elle y dort parfois quand elle passe à la maison et elle a laissé des vêtements dans l'armoire. Si vous voulez en emprunter pendant que je lave votre uniforme, vous pouvez ! Vous devez faire la même taille toutes les deux.

— Merci madame mais vous faites déjà beaucoup.

— Je vous dois bien ça. C'est grâce à vous que mon voleur chéri est enfin revenu à la maison ! Ne niez pas, il m'a raconté. Il m'a BEAUCOUP raconté !

Clémence lui fit un clin d'œil auquel Niki ne répondit pas, par peur d'avoir mal compris. La mère d'Arsène osa alors parler franchement à la jeune femme et la confronter à ses sentiments :

— Vous ne seriez pas en plein déni, mademoiselle Niki ?

— Déni de quoi ?

— Sur vos sentiments pour mon fils.

— Hein ? De quoi vous parlez ? Arsène est un ami pour moi, c'est tout...

— À d'autres ! Votre venue ici avec lui, votre réaction concernant Barbara... j'ai entendu votre conversation dans la chambre tout à l'heure. Avouez-le que ça vous a soulagé de savoir que le cœur de mon fils était totalement libre ?

— Qu- Non ! Pardonnez-moi madame mais votre fils fait partie des pires hommes fréquentables de l'univers ! Il est pervers, malchanceux, peureux, fauché, malhonnête...

— Tout comme son père ! Et pourtant ça ne m'a pas empêchée de l'aimer comme une folle. Écoutez, si vous n'êtes pas prête à sortir du déni, soit. Tant que vous ne faites pas de mal à mon renard, tout va bien. Vous semblez lui apporter beaucoup... vous me faites un peu penser à Barbara.

— ...Ah oui ?

— Elle a ce côté sauvage, imprévisible et une façon particulière de traiter les gens. Vous parlez à Arsène comme elle lui parlait : durement mais avec une affection cachée. C'est peut-être pour ça que mon garçon est...hm.

Clémence s'interrompit avant d'en dire plus, se mêlant déjà de ce qu'il ne la regardait pas. Elle déposa une serviette de douche sur le lit qu'allait occuper Niki avant de lui faire un « sourire à la Flamingo » et de redescendre dans le salon pour parler avec son fils.

Une discussion qui dura jusqu'à tard dans la nuit et qui reprit de plus belle dès le matin tellement la mère et le fils avaient à se dire. Niki restait le plus souvent en retrait, voulant faire le point sur ce qu'elle ressentait, sur ses sentiments incompréhensibles envers ce pervers de Flamingo et sur ce que Clémence avait suggéré : était-elle en plein déni ?

— On va devoir y aller maman, déclara Arsène avec regret en tirant sur le col du vieux t-shirt de son alcoolique de père. La circulation galactique est compliquée en ce moment et rien que pour retourner à Paris, on a pas mal de transport à prendre en pleine heure de pointe.

— Tu promets que tu n'attendras pas vingt ans avant de revenir me voir ?

Arsène embrassa la joue de sa mère tendrement avant de sourire.

— Promis. Je te présenterais mon équipe !... Et maman ? Tu devrais peut-être ralentir sur ta collection de mines de crayons.

— Et toi arrête de sauter sur tout ce qui bouge ! Marie-toi et donne-moi des petits enfants ! Ce n'est pas ta sœur qui risque de se caser alors je compte sur toi !

— Mais maman ! s'écria le capitaine comme un enfant avant d'être chassé par sa génitrice alors que Niki ne pouvait retenir son rire inquiétant.


Tous les deux en jean et avec un sac plastique contenant leurs affaires en main, Arsène et Niki eurent la malchance (tellement ironique) de prendre le train en pleine heure de pointe et par conséquent, de se retrouver debout.

L'ex-lieutenant tira sur le débardeur rouge emprunté à la sœur d'Arsène pour remonter son décolleté et ramener les yeux pervers de Flamingo devant lui. La foule de travailleurs en route pour la capitale les poussèrent jusqu'aux portes opposées, ce qui créa une situation particulièrement gênante pour les deux « amis » : Niki collée à la paroi et Arsène collé à elle, son bras au-dessus de sa touffe de cheveux.

Une situation clichée digne d'un « shojo manga ».

La chaleur, les gens les poussant l'un contre l'autre, l'impossibilité de bouger pour Niki et Flamingo regardant le plafond pour éviter de se perdre dans le décolleté de celle qui l'avait friendzonné.

Arsène remarqua que la respiration de Niki commençait à s'accélérer au fil des minutes et le mouvement de son corps, surtout de sa poitrine, était en train de le torturer de plus en plus.

— T'as besoin d'air Darkwhisper ? chuchota-t-il sans la regarder.

— Non c'est... J'ai juste la tête qui tourne un peu à cause de... tout ça.

« Surtout à cause de notre proximité et de mon incapacité à analyser mes sentiments foutus flamant rose... » pensa-t-elle en se mordant la langue.

Le freinage soudain du train les rapprocha encore plus, toujours façon clichée « shojo manga » sans aucune honte pour la Toute Puissante. Arsène baissa par réflexe la tête et croisa le regard de Niki. Ce regard de tueuse qui aurait fait fuir n'importe qui, sauf lui. Elle, au contraire, ne voyait rien car le capitaine portait comme à son habitude ses lunettes.

Soudain, comme si le temps s'arrêtait, leurs visages commencèrent à se rapprocher doucement alors que le bras d'Arsène glissait de plus en plus. Leurs lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres et, s'attendant à un refus de la part de Niki, cette dernière commença à fermer les yeux. Signe qu'elle acceptait sans aucune explication ce qui allait se produire entre eux.

Le capitaine fit de même, mettant lentement fin au peu de distance entre eux et...

*TUM TUTU TU TU TUTUTUM*

Arsène fronça les sourcils en se mordant les lèvres avant de s'éloigner de Niki qui, comme si elle venait de prendre conscience de ce qu'ils allaient faire, réussit à frapper la cuisse de Flamingo en l'insultant. Sa sonnerie, le « Wii Theme » résonnait entre eux alors qu'il galérait à sortir son téléphone de la poche de sa veste.

Il soupira d'exaspération, conscient de l'opportunité manquée, et répondit à l'appel avec irritation :

— All-

— *tudutu* Service téléphonique intergalactique WeCare. Réception d'un appel d'urgence provenant de la planète Céléne. Souhaitez-vous prendre l'appel ?

— Je prends l'appel.

— Mot de passe erroné.

— Ah ouais merde... Euh. Hum. « Gloire à WeCare ».

— *tudutu* Transmission dans 3...2...1... Merci d'avoir fait confiance à WeCare. WeCare vous aime.

Flamingo soupira à nouveau jusqu'à ce qu'il entende un grésillement.

— All-... Arsèn-... ! C'est Auk-... !

— Jim ! T'as un réseau à chier ! Lève ton portable en l'air et mets-toi en haut-parleur !

— Att-... Ah ! Allo ? Allo ? Arsène ?

— Je t'entends Jim. Alors, pourquoi cet appel d'urgence ? Un des jumeaux a craqué ?

— T'as pas accès aux infos intergalactiques ?

— La Terre est une planète de bouseux ! Bien sûr que non !

— Viens vite alors ! C'est un peu le bordel ici.

— La faute à qui ?

— À l'équipage du SS-Barbara, comme d'habitude !

— Ok, on arrive. FLAMINGO OUT !



FLAMINGO IN ! Alors, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Des retrouvailles Arsène/Clémence ?

Des sentiments flous de Niki ? Avec Clémence qui en rajoute une couche !

De la révélation sur Barbara ? Est-ce que vous vous attendiez à ça ? (pardon à ceux/celle à qui j'ai menti en disant qu'Arsène était fils unique ^^')

Du moment "shojo manga" entre Arsène et Niki dans le train ? Et enfin, qu'est-ce que les jumeaux ont encore fait pour que Jim Aukanai appelle Arsène ?

On se retrouve mardi prochain pour en savoir plus ! N'hésitez pas à voter et donner votre avis sur ce chapitre en commentaire :D

P.S : je vous rappelle juste qu'à la fin de cet arc, je ferais une pause dans la publication de l'histoire parce que ça m'est nécessaire comme j'ai moins de temps qu'avant et que je suis à fond sur l'écriture de la fin de Flambée de désir.

Sur ce, FLAMINGO OUT !


[Correction du 6 décembre 2020]


 Musique ♫ September (Earth, Wind & Fire) x Wii Shop Theme (Nintendo)

https://youtu.be/YG8vtggc1Ok



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