Face à face
Avant-propos : Dorénavant, je mettrai les actions entre "-" et les mots dit avec une certaine intonation en gras. Ca sera plus simple à lire !
Bonne lecture ! (~ ̄▽ ̄)~
- PDV Armin-
Nous nous regardons dans les yeux longuement, juste avant qu'il semble comprendre qui je suis, et qui je suis pour lui. Il se met alors à ricaner, avançant d'un pas vers moi. Sa voix n'a pas changé depuis l'enfance, elle est toujours aussi agaçante :
" Oh tient ! Mais c'est toi ? - Son ton est plein d'ironie - Mon gentil petit hérétique. "
Je ravale ma salive, j'essaye de garder mon calme face à ses provocations. Et ça, il l'a bien compris, alors il redouble d'acidité pour me faire flancher :
" Alors ? Tu essayes encore de voir ta chère mer ? Tu sais très bien que c'est perdu d'avance. "
Je baisse les yeux, fixe mon attention sur les pavés où roule son ombre énorme. Il a gagné en musculature, il ressemble encore plus à une bête qu'avant. Je dois continuer de résister, comme quand j'étais enfant. C'est le même jeu qu'avant, même règles, même provocations. Je ne dois pas perdre...
" Alors ? T'as perdu ta langue ? Tu veux pas répondre ? "
Je me mords la lèvre, me forçant à me la fermer. Mais cette fois, je relève la tête, et continu la partie tout en le regardant droit dans les yeux. Il continu :
" Oh ! T'as gagné en assurance à ce que je vois ! Mais tu ne veux toujours pas parler, trouillard ? "
Je me redresse, me fais le plus droit possible, et maintenant j'ai presque l'impression de le dominer, de l'écraser. Pourtant, il n'a toujours pas sortit...sa meilleure carte. Et malheureusement, c'est ce qu'il s'apprête à faire, m'abattre.
" Oh allez ! Sois pas timide ! D'ailleurs comment va ta famille - je sursaute et ma vision se brouille - Ca fait longtemps que t'as pas revu ton grand-père, non ? "
Là, il m'a eut ! Je me laisse submerger par mes émotions.
" Sale bâtard ! "
Sans que je ne me contrôle, je lui saute à la gorge et lui mets une droite en plein dans le nez. Il tombe à terre, un peu sonné, et j'en profite pour dégainer mon arme. Sans prévenir, je lui braque devant le visage et lui enlève son pistolet des mains d'un coup de pied. Un éclat de lumière jaillit alors de ses yeux...Je me retourne à ma droite et tire dans une fenêtre entrouverte. J'avais vu juste...Il ne faut que quelques secondes pour voir un corps tomber et s'étaler à côté de nous. Hans se met à crier :
" ZAAAAAAAAAAAAaac ! "
Sa voix déraille et s'étouffe à la fin, ce qui me donne malgré moi envie de vomir. Je ne peux pas le supporter c'est trop...Mais je dois agir.
Je braque mon arme sur la face désespérée d'Hans. Il n'ose plus rien, plus rien faire, même plus respirer. J'essaye de me maîtriser, mais ma main tremble devant ses yeux. Alors je ramène mon autre bras pour me stabiliser, mais ça n'a presque aucun effet. Hans en profite pour me narguer, peut-être que c'est la dernière fois qu'il fait ça, alors je pense qu'il doit se dire " autant le faire jusqu'au bout ".
" Alors fillette ? T'as peur de tirer ? Pourtant tu l'as bien fait sur Zac qui était caché là-bas ! Pourquoi tu tires sur lui et pas MOI ? Oh oui, je sais, regarder quelqu'un mour- "
Je ne le laisse pas finir et tire d'un coup, en plein dans son front. Le sang gicle directement, puis forme une mare épaisse autour de lui. Ca l'a achevé d'un coup. Je lui lance une dernière phrase, malgré qu'il soit déjà mort :
" Tu as raison Hans, nous sommes tous égaux dans cette bataille. Pourquoi je le tuerais lui et pas toi ? - Je me pose un instant - Dans tous les cas - J'ose à peine le dire - vous tuer ou pas revient au même... - Allez, sort tout Armin ! - Vu que vous ne valez rien ! "
Ces mots sont sortit malgré moi, ça m'a fait du bien, mais maintenant je me répugne. Je me sens mal...je cours dans un sombre recoin et me mets à vomir...
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- PDV externe -
Après quelques minutes de vol entre les larges avenus, vous avez enfin retrouvés Jean qui, lui aussi, semble abattu. Vous vous posez avec lui, à l'écart du monde, et tu lui demandes :
" Jean, tu sais combien ils sont à en vouloir à notre peau ? "
Jean lève les yeux vers le ciel, songeur :
" Levi m'avait dit qu'ils devaient être une vingtaine, maintenant je suppose qu'il doit en rester six ou sept. "
Marco ouvre de grands yeux ébahi :
" Jean ? Toi aussi tu es un tueur ? "
M. tête-de-cheval fait non de la tête et grogne :
" Qu'est ce que t'as cru ? Est-ce que j'ai une tête de criminel ? - Son regard vous lance des éclairs - C'est Levi qui a dû en avoir une dizaine ! Moi, j'en ai juste touché un à la jambe, pour l'immobiliser "
Vous soufflez en coeur et là, Jean vous demande :
" Vous avez pas vu Armin par hasard ? Il n'est pas avec vous ? "
C'est là que tu te rappel que ton homme est toujours là-bas, seul, et certainement blessé. Tu ne dis rien et te lève d'un coup, Jean affiche une mine surprise et Marco comprend directement ce qu'il se trame. Tu te positionne pour partir avec le brun et Jean continu son sarcasme :
" Ah oui, c'est vrai, c'est ton mec. -Tu pars, Marco s'apprête à s'en aller, il cri plus fort - LE GALOCHE PAS TROP FORT QUAND TU LE RETROUVE, FAUT PAS VOUS FAIRE REPERER ! "
Marco marmonne :
" C'est toi qui vas nous faire repérer à crier comme ça "
Puis il te suit, prêt à aller retrouver Armin.
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