Désolation

-POV ARMIN-

Quelques secondes. Quelques secondes ont suffit pour tout faire chavirer. On était si fier au début, le combat était voué à la victoire si nos espoirs s'étaient révélés vrais...Mais dès que l'un d'eux est apparu, notre vision a changée. Ils sont tous partit, sans moi. 

Je me tiens en haut d'un toit, surplombant ce massacre. Je tremble de toute part, mes pupilles vibrent et d'horribles frissons viennent longer l'entièreté de mon corps. Ma main est encore traversée par un filet de sang, c'est tout ce qu'il me reste d'Eren...

Des grosses larmes m'engluent les joues et très vite un son venu du plus profond de mon coeur s'échappe de ma gorge alors que je plisse mes yeux, mon ventre prit d'une douleur perssante.

Je me demande si sauter de ce toit ne serait pas la meilleure des choses à faire.

Un bruit d'équipement tridimensionnel me coupa court dans ma pensée et je sens des bras m'entourer d'un coup. Je fond de nouveau en larmes à son contact...

-POV T/P-

Lorsque tu as entouré Armin de tes bras, tu as senti sa joue contre ta paume, on aurait dit qu'une rivière était passée dessus. Tu tournes sa tête vers toi et constate que son teint a pâlit et que ses yeux semblent regarder le vide tout en délivrant de grosses gouttes salées.

Un frisson te transperce.

Tu n'as même pas besoin de lui demander, ils sont tous mort, tu le sais. 

Jean arrive en vitesse et range son sabre en scrutant vos silhouette entrelacées, un instant il souffle, puis se rend compte que vous pleurez. Il baisse la tête, et, la mine sombre, se met de dos à vous. 

Tu relèves à nouveau la tête vers Armin, essayant de le calmer un peu, en lui caressant le visage. Il renifle légèrement, en d'autre circonstances ça aurait été mignon pourtant...

Au bout d'un moment, tu entends Jean arriver vers vous et te tapoter l'épaule, il marmonna tant bien que mal  :

" O-on doit y aller. "

Vous vous relevez en même temp, dépités. Et soudain, une sorte d'éclair chaud vous traverse le corps par derrière. Une lumière éblouissante sillonne quelques ruelles et vient graver un énorme flash dans vos deux prunelles quand vous vous retournez. Très vite, Armin fait barrage avec son bras et en oublie presque sa tristesse.

" Il s'est passé quelque chose là-b- "

Il n'a pas le temps de finir qu'un cri monstrueux vous casse les oreilles ; Au loin, un titan dépasse d'entre deux bâtiments. Un peu de fumée s'échappe de son corps à la musculature impressionnante. Ce titan...ce titan..il te rappelle EREN ! 

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