Chapitre XVIII : Discussion et Meurtre
Le grand jour de la bataille finale arrivait à grand pas. Annie angoissait à l'idée de cette bataille. Aucun ne devait mourir ; Armin et elle devaient survivre par tous les moyens. En tant que souverains, ils ne pouvaient pas se permettre de perdre la vie. Ils devaient vivre pour pouvoir protéger son royaume. Leur royaume.
Armin était encore en train de finaliser une dernière fois leur stratégie de guerre tandis qu'elle continuait de s'entraîner à se battre avec Mikasa.
Annie voulait devenir la meilleure possible. Elle voulait se sentir forte et se sentir capable de protéger tout le monde. C'était son rôle.
« On recommence. » Lança Annie, se remettant sur place, prête à combattre à nouveau.
Mikasa se contenta d'hocher la tête, attendant que l'Impératrice l'attaque. Alors, Annie attrapa son katana et commença à attaquer Mikasa.
Au début, cela avait été très compliqué pour elle, car la Ackerman était vraiment très forte au combat. A chaque fois, les combats n'avaient pas duré très longtemps. Mais à force de s'entraîner sans cesse, elle avait réussi à faire en sorte que les combats durent un peu plus longtemps que les premiers. Elle avait rapidement trouvé la technique pour essayer de se défendre un minimum contre son ami. Elle avait mis plus de temps à trouver la technique pour l'attaquer.
Maintenant, les combats étaient plus longs et Annie était capable de se défendre et d'attaquer. Et elle était fière d'elle.
« Promets-moi de ne pas prendre de risque. » Dit Mikasa après avoir bu une gorgée d'eau.
« Je ne suis pas encore prête à partir. » Répondit-elle avec un sourire.
« Je suis très sérieuse, Annie-sama. Déjà que les nobles du conseil ne sont pas enchantés à l'idée que tu sois sur le champ de bataille, tu ne dois prendre aucun risque. Ce serait leur donner raison, et tu laisserais l'empereur seul. Et moi aussi, qui plus est. »
« Si je meurs, je t'autoriserais à prendre mon époux comme mari. Ton père sera très heureux au moins. »
« Très drôle. » Soupira Mikasa en s'asseyant.
« Je te promets d'être prudente. Et ne t'inquiète pas : Armin me fait la morale chaque soir » Assura l'impératrice, levant les yeux au ciel.
Il était vrai que, malgré le fait qu'il est accepté qu'elle se batte, il n'en était pas moins très inquiet pour elle. Il avait peur qu'elle ne soit pas prête à se battre, et il avait peur qu'on la blesse, voire même qu'on ne la tue.
« Il t'aime, c'est pour cela. »
« Je lui en suis très reconnaissante. »
« L'aimes-tu, toi aussi ? Tes sentiments pour lui ont-ils évolué depuis son retour ? »
Annie leva baissa les yeux vers son ami, avant de lui sourire.
« Je suis sur un petit nuage depuis qu'il est là. J'ai presque oublié que nous sommes en guerre contre les Mongols. »
Mikasa lui sourit en retour, heureuse de voir son ami épanouit.
« Je t'avoue que je n'avais jamais cru cela possible. J'étais pleine d'a priori envers lui. Je le regrette, car nous avons perdu beaucoup de temps à cause de moi. Mais il m'a dit qu'il me comprenait et qu'il ne m'en voulait pas. Il est... »
« Parfait ? »
« Exactement. »
Les deux amis se sourirent, avant que Mikasa ne continue.
« Raconte-moi donc ! Hier soir, personne ne vous surveillait dans votre chambre. Qu'avez-vous donc fait ? »
Annie fit un petit sourire en coin, se remémorant la soirée parfaite qu'elle avait passée avec Armin.
« Nous avons passé un petit moment aux sources chaudes. » Commença-t-elle alors, s'installant à côté de son ami. « Il n'avait jamais eu l'occasion d'y aller alors j'ai décidé que nous irions aux sources chaudes. Il a eu pas mal de difficultés à se décider à rentrer dans l'eau. Je l'ai finalement aidé et nous sommes restés plusieurs minutes ensemble. »
« Et ensuite ? Qu'avez-vous fait ? »
« Nous nous sommes embrassés. Comme un couple amoureux le ferait. C'était tellement... chaud. Après, cela à pas mal dérapé. Nous nous sommes touchés, nous nous sommes découverts l'un l'autre. Je ne saurais te décrire ce que je ressentais tellement c'était spécial. Mais ce que je peux te dire, c'est que c'est une sensation incroyable que je suis heureuse d'avoir découvert. J'avais l'impression que mon corps tout entier était aimanté au sien et chacun de ses touchers me donnait des décharges qui réchauffaient mon corps. »
« Cela me donne envie. » Avoua Mikasa, les joues légèrement rougies avant de continuer. « L'avez-vous fait ? »
« Pas dans les bains. Mais nous sommes retournées dans nos appartements et il a ordonné aux gardes de partir. Il avait une telle intensité dans la voix que je n'ai pas pu résister longtemps. »
« Qu'as-tu fait ? »
« Je lui ai presque sauté dessus, le pauvre. Mais nous avons continué de nous embrasser et de nous toucher avec de s'allonger dans le lit. Et nous l'avons fait. Pour de vrai, cette fois. »
« Tu n'as pas eu mal ? Comment c'était ? »
« Au début oui, un peu. Mais ce n'était pas comme les fois dernières. La sensation étrange s'est rapidement estompée pour laisser place à une sensation... particulièrement agréable. Le reste, c'était magique. Le voir si affaibli, si beau, si dévoué pour mon plaisir... c'était magique, aucun autre mot ne me vienne. »
« Et comment est-il ? Physiquement ? »
« Eh bien... Disons qu'il est assez maigre, mais cela ne me dérange pas. Et si tu veux parler de sa... de son entrejambe, il a ce qu'il faut là où il faut. » Lâcha Annie avec un petit rire moqueur.
« Tu dois sûrement penser que mes questions sont déplacées... Je suis désolé... » Finit par dire Mikasa, honteuse, se cachant le visage dans ses mains.
« Non, absolument pas au contraire. Je trouve ces questions intéressantes. Je suis contente de parler à quelqu'un de cela, car cela me permet de faire un point sur ce que j'ai ressenti. Et si je peux t'aider en répondant à tes questions, j'en suis flatté. »
« J'espère pouvoir connaître la même chose un jour. »
« Ce jour est peut-être arrivé... » Chuchota Annie, taquinant l'autre jeune femme.
Cette dernière fronça les sourcils avant de tourner la tête derrière elle. Annie avait vu Armin et Jean s'avancer vers eux. Le blond lui avait fait un petit sourire et un geste de la main pour montrer Jean. Alors, elle avait compris qu'il s'était enfin décidé à courtiser Mikasa.
La japonaise semblait surprise de voir Jean s'approcher d'elle. Armin, lui, s'approcha de sa femme et lui chuchota.
« Je lui ai dit que Mikasa cherchait un mari et que c'était sa chance. Il s'est enfin décidé. »
« Nous devrions les laisser seuls un moment. Pour qu'ils fassent... connaissance. »
« Connaissance de leur corps ? »
« Pas maintenant Armin. » Murmura-t-elle avec amusement, lui donnant un coup dans les côtes.
Les deux jeunes époux ricanèrent en silence, ne voulant pas perturber Jean et Mikasa qui parlaient. Cette dernière tourna la tête vers son ami qui lui fit un sourire confiant avant de s'enfuir avec Armin.
Annie se laissa donc embarquer par son époux dans un coin reculé de la petite cour, derrière un arbre. La japonaise ria en voyant le blond se prendre une branche d'arbre en pleine tête. Ce qu'il pouvait être maladroit, parfois...
« Pourquoi m'emmènes-tu ici ? »
« Pour que l'on passe du temps ensemble, bien sûr ! »
« Ici ? »
« On est bien ici. » Dit-il en plongeant sa tête dans le cou de la jeune femme.
Cette dernière, comprenant les intentions de son mari, rougit brusquement.
« Mais... Mais si on nous voit ? »
Il était vrai qu'avoir des relations intimes juste ici pouvait être assez risqué. Ils pouvaient très bien trébucher, tomber et se blesser, ou encore être vus par des serviteurs ou autre. Mais visiblement, Armin se fichait pas mal de ce détail.
« C'est le moyen d'expérimenter de nouvelles choses. » Dit-il, relevant le kimono de la jeune femme.
« Armin enfin, que fais-tu ? » Demanda-t-elle.
« Fais-moi confiance, et laisse-toi faire. »
La jeune femme se laissa alors faire. Lorsqu'elle ferma les yeux, elle sentit son sous-vêtement tomber sur ses chevilles. Rapidement, elle sentit la bouche de son mari plongé dans son entrejambe. Elle eut un hoquet de surprise, avant de se laisser aller complètement. Comme hier, et comme les prochains jours.
Car même s'ils devaient survivre, ils ne pouvaient pas savoir si les dieux leur avaient choisi ce destin.
*
C'est avec une boule au ventre que chacun arriva sur le champ de bataille. La bataille décisive allait bientôt commencer. Tout le monde était à sa place attitrée. Chacun archer était prêt à tirer lorsqu'il en donnerait l'ordre. Tous ces hommes l'écoutaient, lui faisaient confiance alors qu'il n'était qu'un étranger pour ce pays.
Enfin, c'est ce qu'il pensait.
Maintenant, ce pays était le sien. Il était le souverain de cette nation, du pays au soleil couchant. C'était le sien, et il devait tout faire pour le sauver.
A sa gauche, il lança un regard à Annie qui semblait fixer un point inexistant face à elle. La nouvelle impératrice semblait se concentrer et se préparer à ce qui allait lui arriver.
La veille, juste après qu'ils aient fait l'amour, il avait tenu à lui expliquer ce qui allait se passer. Il lui avait dit qu'elle allait sûrement être euphorique au début de la bataille. Elle allait peut-être l'être à l'idée de réussir à tuer quelques hommes. Mais lorsqu'elle verrait tous ces cadavres au sol, elle serait moins euphorique. Elle finirait par être terrifiée et se déconcentrer. Il lui avait demandé d'être prudente et de rester calme et concentrée même si elle commençait à être terrifiée par la situation. Elle lui avait alors promis.
Annie finit par tourner la tête en direction de son mari. Elle lui fit un petit sourire confiant.
« Tout va bien se passer, Armin. Je te le promets. » Promit-elle dans un murmure.
Le jeune homme se tourna vers elle et lui prit les mains. Peu lui importait que tous les samouraïs présents les voyaient. En fait, c'était même mieux ; car ils pourront voir que ses sentiments pour leur impératrice étaient sincères.
« Ne te mets pas en danger inutilement. » Continua-t-elle, tenant ses mains dans les siennes.
« Je te retourne le conseil. »
La japonaise lui fit un énième sourire. Ce sourire qui le fit sourire à son tour. Il aurait donné n'importe quoi pour avoir cette image gravée à jamais dans son esprit : celle de sa femme lui souriant avec tendresse. Il l'aimait, de tout son cœur. Cette fois, il en était plus que certain.
« Je t'aime, Annie. » Finit-il par lui dire d'une voix douce, la regardant droit dans les yeux
Il sentit la jeune femme serrer un peu plus ses mains dans les siennes. Il avait l'impression qu'elle s'approchait de lui. Ce n'était pas une impression, puisqu'elle se retrouva rapidement près de lui. Leur visage se rapprochaient peu à peu, leurs lèvres semblaient vouloir se mouvoir l'une contre l'autre. C'était une nécessité. Annie semblait ressentir la même chose puisqu'elle fit ce que leurs lèvres quémandaient.
C'était un baiser passionnel. Ils avaient peur, autant l'un que l'autre. Peur d'échouer, peur de perdre, peur de se perdre...
« Soit prudente. »
« Je le serais si tu l'es. »
Il sourit, hochant la tête.
« Je t'aime. » Chuchota-t-elle avant de déposer un chaste baiser sur ses lèvres.
Il était heureux. Maintenant, il avait du courage pour affronter la suite.
Alors, les deux souverains commencèrent à avancer ensemble, suivis des généraux et des samouraïs. Le viking fit un signe de la main en l'air visible pour chacun des archers pour leur signaler qu'ils devaient se préparer. Il leur donna trente secondes avant de baisser son bras, signe qu'ils pouvaient tirer.
Ils entendirent les flèches s'abattre sur des Mongols qui hurlèrent de douleur et de peur. Armin releva son bras et l'abaissa directement, provoquant une nouvelle slave de flèches. L'ennemi continuait d'hurler et d'essayer de se préparer à combattre, mais beaucoup avaient été touchés par les archers, faisant des morts comme des blessés.
Armin entendit une voix – qu'il supposa être celle d'un mongol – qui hurla quelque chose, un ordre de se protéger. Le norvégien ordonna une troisième fois aux archers de lancer des flèches, ce qu'ils firent sans broncher.
« Armin, ton plan marche ! » Chuchota Annie à l'oreille de son mari.
« Certes, mais nous devons rester prudents. Rien n'est encore joué. »
« Mon Seigneur. » Commença un des généraux présents. « Ne devrions-nous pas attaquer maintenant ? Ils sont perdus, ce serait mettre toutes les chances de notre côté. »
Armin ne répondit pas. Il était hors de question d'attaquer tant qu'il n'obtenait pas ce qu'il voulait. Il cela ne tarda pas à arriver.
Derrière les archers, il vit l'un des vikings lever sa hache dans le ciel. Il comprit enfin, et ferma les yeux un instant, avant de les ouvrir à nouveau.
« A mon signal, nous attaquerons. »
« Très bien, mon Seigneur. »
Annie semblait perplexe, et n'hésita pas à le faire savoir.
« Pourquoi attendre. »
« Tu vois l'homme qui lève sa hache ? Il a une incroyable vision. Je lui avais demandé de le faire s'il voyait mon père. Comme elle pointe parfaitement vers le ciel, je suppose qu'il est en vie. Je lui avais aussi demandé de le faire. »
« Et s'il était mort ? »
« Il l'aurait incliné vers sa droite. »
Armin leva le bras vers le ciel, respirant calmement. Il cligna des yeux et vit un homme devant lui. Cet homme était grand, il avait l'air tellement puissant. Armin continua de l'observer sans dire un seul mot. Il entendit le croassement des corbeaux au-dessus de sa tête.
« Allez, mon garçon. Nous sommes à tes côtés. Ils t'observent. »
Le jeune homme hocha la tête alors que l'homme commençait à partir, le croassement des corbeaux l'accompagnant.
« Armin, tout va bien ? » Demanda Annie, voyant que son mari ne donnait pas d'ordre.
« Les Dieux sont avec nous, Annie. Avec le collier de Thor que je t'ai donné, il te protégera. »
« Comment le sais-tu ? »
« Je viens de voir Odin. N'as-tu pas entendu les corbeaux crier ? »
« Si mais... J'ignorais que c'était pour cela. »
Après un sourire à la jeune femme, Armin donna l'ordre d'attaquer. Les soldats derrière eux coururent en direction du camp des Mongols. Le combat débuta alors. Il tourna la tête vers Annie qui commença à marcher pour aller se battre.
Il la suivit alors, et ils marchèrent ensemble vers le champ de bataille. Il y avait déjà des corps qui jonchaient le sol, se vidant de leur sang. Annie observa, et Armin crut qu'elle avait un haut de cœur. Mais au lieu de ça, elle leva fièrement la tête et continua de marcher.
Le jeune homme vit un Mongol arriver vers elle. Il allait la défendre mais elle fut plus rapide que lui : d'un coup de katana, elle transperça l'homme au niveau de l'abdomen. Il s'écroula au pied de l'impératrice, les yeux figés par la terreur.
« Je sais me débrouiller, Armin. Je suis forte. » Lui dit-elle, un sourire confiant, le regard concentré. « Va chercher ton père. »
Il hocha la tête et partit en courant vers les tentes pour chercher où était son père. Il observa chacune d'elles. Lorsqu'il entendit du bruit dans un d'elle, il entra. Il n'apprécia pas la vue.
Un enfant d'environ dix ans se tenait devant lui, un couteau dans la main, près à l'attaquer. Derrière lui, il pouvait voir quatre enfants : toutes des filles. C'était un grand frère qui protégeait ses sœurs. Armin remarqua que l'une d'elle – qui supposa être la plus grande – tenait un bébé dans ses bras. Il ne savait pas quoi faire. Il ne maîtrisait pas leur langue, il ne pouvait pas leur dire de fuir, car ils ne comprendraient sûrement pas. Et les laisser ici pouvait être risqué pour eux. Il était dans une impasse.
Soudain, il sentit le couteau se planter dans son bras. Comme il avait bougé, le couteau n'était pas arrivé à la destination initiale. Le garçon recula, effrayé. Il savait qu'il s'était loupé, et avait peur de ce qu'il allait se passer. Les enfants derrière lui hurlaient d'effroi.
Armin retira le couteau logé dans son bras, tenant fermement le manche dans sa paume. Il ne pouvait plus faire marche arrière, maintenant : il devait les tuer. Il ne pouvait pas les obliger à continuer de regarder ce massacre. Si ce n'était pas lui qui les tuait, c'était un autre viking qui le ferait.
Alors, le viking s'approcha du garçon et lui attrapa les cheveux. Ce dernier se débattait, hurlant presque à la mort. Ses yeux étaient remplis de larmes et porté sur ses sœurs qui faisait de même. Il devait faire vite.
La lame dans le cou du garçon, il fit coulisser la lame de de la gauche jusqu'à la droite pour lâcha le garçon au sol. Il se vida sous le regard de ses sœurs. Ces dernières cachaient leurs yeux, tout en continuant d'hurler.
Armin laissa ses propres larmes couler en s'approchant de l'une des petites filles. Elle semblait jeune, et elle le regarda avec terreur. Il n'hésita pas avant de lui couper la gorge. Il fit la même chose avec les trois autres petites filles.
Il n'y avait plus que le bébé à tuer. Ce dernier pleurait à chaudes larmes. Les lèvres tremblantes, Armin le prit dans ses bras, essayant de le calmer. Il n'arrivait pas à se résoudre à tuer ce bébé. Mais il le devait. Avec réticence, il le reposa sur sa grande sœur et lui infligea le même sort que les autres enfants.
La tente était d'un calme effrayant. Plus de pleurs, de hurlements. Juste le bruit de sa respiration, de ses sanglots et l'odeur du sang frais.
Son premier vrai massacre avait été le massacre d'enfants. Jamais il ne se le pardonnerait.
« Je suis désolé... Tellement désolé... » Finit-il par dire, entre deux sanglots.
C'est en courant qu'il sortit de la tente, la vision troublée par les larmes. Il continua de courir tête baissée, jusqu'à entendre quelqu'un l'appeler.
Cette voix...
Presque au ralenti, il tourna la tête et vit son père. Le roi était attaché à une sorte de poteau. Il y avait un homme derrière lui qui le menaçait avec un couteau sous la gorge. Armin s'approcha lentement en hurlant. Le roi fit un sourire à son fils.
« ARRÊTEZ ! JE VOUS EN SUPPLIE ! »
Mais ses supplices avaient provoqué la mort de son père.
Sa tête était désormais juste devant lui, sur le sol, devant ses pieds.
Le roi était mort.
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