Chapitre XI : Mariage et Noce

Fixant un point inexistant, elle laissa les servantes s'occuper de sa chevelure. Comme la tradition le voulait, elle devait s'attacher les cheveux en chignon sophistiqué. Elle aurait aimé les avoir noués plus simplement, mais c'était la tradition, elle n'avait pas le choix.

Son kimono semblait peser des tonnes. Elle ne se trouvait pas spécialement belle dedans, malgré qu'être dedans voulait dire qu'elle allait de venir une femme. Qu'elle allait devenir la femme de son mari.

En parlant de lui, était-il encore plus stressé que la veille ? Était-il en train de penser à ce qu'ils allaient vivre dans quelques heures ?

« Votre Majesté, quelque chose vous tourmente ? » Se permit de demander une des servantes en voyant le visage qu'affichait la princesse.

« Je me pose une tonne de questions sur ce mariage et sur mon futur époux. » Avoua-t-elle à sa servante.

Peut-être que se confier maintenant à une personne autre que Mikasa pourrait lui faire un peu de bien et lui donner un peu de réconfort.

« Les servants qui se sont approchés du prince Armin disent qu'il est un homme très serviable. Je suis sûre qu'il sera tout aussi serviable avec sa femme. »

« Vous avez sans doute raison... Mais j'ai tout de même peur que sa nature de païen prenne le dessus. Et s'il n'était qu'un homme horrible qui joue les gentils avec nous depuis le début... Mais il est tellement gentil, attentionné et patient avec moi que... que je commence à me dire qu'il a un bon fond. »

« Je ne sais pas ce que cela fait d'être marié. Je n'ai que 15 ans. Mais je peux comprendre vos doutes et vos craintes. Pourquoi... Pourquoi ne pas le tester lors de vos noces ? » Proposa la servante en se tournant vers la japonaise.

« Le tester ? Que veux-tu dire par là ? »

« Eh bien... Peut-être que vous pouvez essayer de le blesser subtilement ou... ou alors de l'énerver afin de voir sa réaction ? Selon sa réaction, cela pourrait montrer s'il est un homme bon ou mauvais. »

Annie commença alors à réfléchir. Peut-être que cette jeune fille avait raison. Elle pouvait essayer de parler avec le prince lorsqu'ils iraient dans leur appartement. Annie pourrait être froide avec lui comme lors de leurs premières rencontres pour voir sa réaction. Il est possible qu'il devienne violent. Si c'est le cas, elle hurlera pour que les gardes viennent la sauver. Mais il est également possible qu'il s'énerve simplement de son comportement et qu'il soit blessé. Cependant, elle ne voulait pas le faire souffrir, ce n'était pas son but. Elle voulait simplement le tester un peu, comme le lui avait suggéré la servante.

« Comment t'appelles-tu ? » Demanda Annie en se levant.

« Aiko, Votre Majesté. »

« Eh bien Aiko, je vais écouter tes conseils et tester mon futur époux dès ce soir. Je te remercie, tu es de très bonne compagnie. »

« Je vous remercie, Votre Majesté. C'est un plaisir d'avoir pu être votre confidente pour quelques instants. »

Annie trouvait toujours ça fou de voir des jeunes filles dévouées pour elle. On s'occupait toujours bien d'elle, on lui demandait si elle allait bien. Elle passait avant tout le monde dans ce palais. Son épanouissement, ses besoins étaient les choses les plus importantes. Elle s'était toujours demandé si ces jeunes filles étaient contraintes de lui être dévouées ou si elles avaient choisi cette vie.

Elle fut ensuite emmenée en dehors du palais, afin qu'elle rejoigne son futur mari au temple. Son estomac était en train de se nouer lorsqu'elle marcha en dehors du palais impérial.

Le mariage n'était pas encore célébré qu'elle était déjà épuisée. Sa préparation avait semblé durer des heures. Sa coiffure imposante pesait un poids considérable. Son chignon assorti d'accessoire était recouvert d'une coiffe semblable à un grand bandeau blanc que l'ont appelé watabôshi. Et la poudre blanche sur son visage ainsi que la peinture rouge vif sur ses lèvres, symbolisant la pureté et la fidélité, la dérangeait. Elle tenait son éventail doré et argenté dans une main et une pochette, appelé hakoseko, dans l'autre. Elle comportait un peigne et un miroir pour qu'elle puisse voir si son maquillage et sa coiffure ne bougeaient pas durant la journée.

Ce ne fut pas long avant qu'elle ne rejoigne son futur époux près du temple. Il était là, bien droit, à l'attendre. Il portait un hakama ( une sorte de longue jupe culotte ) et un montsuki ( longue veste ornée des armoiries de la famille impériale ). La tenue était plutôt sombre, mais elle lui allait à la perfection. Pour ce qui était de ses cheveux, ils étaient attachés mais la partie inférieure de ses cheveux était lâchée. Lorsqu'elle lui avait dit la veille d'être impeccablement soigné, il n'avait pas fait les choses à moitié.

Accompagné du prêtre et des deux miko, celles qui aident au sanctuaire, ils entrèrent dans ce dernier. Elle put voir que son père, Mikasa et quelques-uns de ses proches étaient présents. Pour Armin, elle remarqua que ses amis de la colonie étaient présents, ainsi que Jean. Annie fut surprise lorsqu'elle remarqua que les scandinaves avaient fait l'effort de se vêtir de kimono pour l'occasion.

A proximité des divinités du temple, ils s'assirent. Elle à gauche, lui à droite, comme il était convenu selon la tradition.

La cérémonie débuta avec un rite de purification. Elle enchaina rapidement avec le salut du prêtre et des miko puis par l'élévation de la nourriture et du saké en offrande aux divinités. Le prêtre et les miko récitèrent la litanie norito. Cette dernière était une prière afin de s'adresser à un ou à plusieurs kami. Vient ensuite l'étape du service du saké sacré, le miki, aux époux qu'ils devaient boire selon un des deux rituels possibles.

Ils avaient choisi le rituel san-san-ku-do. Signifiant 3 x 3 : 9 fois, le mari devait boire la première coupe en trois gorgées, l'épouse la deuxième en trois gorgées également et le mari buvait la troisième toujours en trois gorgées.

Le deuxième rituel possible était le sankon no gi. La cérémonie des trois coupes consiste à ce que le mari boive la première coupe qui est à nouveau remplie pour que l'épouse la boive à son tour. L'épouse commence la deuxième et est à nouveau remplie pour être bu par le mari. Pour la troisième coupe, c'est la même étape que pour la première.

Le prince bu alors la première coupe en trois gorgées. Il ne devait pas s'attendre à ce goût, car il se tourna ensuite vers la princesse en faisant une légère grimace ; il était vrai que le miki était légèrement plus amer que le saké normal.

La première coupe de saké représentait le passé et permet de remercier les parents et les ancêtres. La seconde coupe représentait le présent, symbolisant également l'amour et la fidélité entre les mariés. Enfin, la troisième coupe de saké représentait le futur et symbolisait l'engagement du couple dans la construction d'un foyer heureux.

Lorsque le service du saké fut conclu, ils échangèrent leur alliance. Elles étaient plutôt simples, mais cela faisait l'affaire.

Le prince fut le premier à lire ses serments de mariage. Elle avait déjà assisté à quelques mariages dans sa vie, et elle s'en était inspiré pour ses serments. Mais les serments du jeune homme étaient bien différents de ceux qu'Annie pensait qu'il allait prononcer.

Il lui jurait fidélité, dévouement. Il lui jurait d'être le meilleur époux possible, qu'il allait faire son possible qu'elle soit heureuse à ses côtés. Il alla même jurer qu'il abandonnerait ses croyances pour les siennes si elle le souhaitait.

Il fallait avouer que lorsque vint son tour, elle s'était sentie honteuse de ne pas avoir produit quelque chose de meilleur. Elle avait eu du mal à le regarder, après cela.

Une petite performance musicale fut jouée, comme pour faire une petite pause pendant la cérémonie. C'était une belle chanson traditionnelle sur les sakura, les fleurs de cerisier. Discrètement, Armin s'était penché vers elle.

« Est-ce que tout va bien ? » Demanda-t-il avec bienveillance.

« Oui, merci. » Répondit-elle accompagnée d'un sourire rassurant.

La musique s'arrêta, laissant désormais place à une offrande sacrée de branche tamagushi par le prêtre, les miko et le couple. Il y eut ensuite des promesses mutuelles entre les familles des mariés juste avant de partager du vin sacré. Le dépôt de la nourriture et du miki offerts aux dieux vint juste après. La cérémonie se conclut alors par le salut du prêtre.

Le prêtre invita les invités à sortir en premier, laissant les mariés se lever. Ça y est, ils étaient mariés. Elle était devenue la femme d'un viking.

Annie lissa sa robe pour qu'elle soit impeccable. A sa gauche, le prince de Norvège – et désormais prince du Japon – lui tendait son éventail et sa petite pochette. Elle les prit, avant d'attraper son bras et de sortir du sanctuaire.

Dehors, leurs proches les attendaient, un sourire aux lèvres. Les gens semblaient si heureux de les voir ensemble qu'ils en avaient presque oublié que ce mariage était un mariage arrangé.

Maintenant, ils devaient aller dans leur appartement pour changer de tenue afin d'aller aux festivités qui leur étaient dévoués. Il y aurait plusieurs invités, dont les plus grands Daymos du pays et des chefs de clan.

Seuls dans leur appartement, ils ne s'adressèrent pratiquement pas la parole. Le prince avait essayé de la mettre à l'aise, mais elle restait plongée dans le mutisme. Maintenant qu'elle était mariée à cet homme, elle avait peur de l'après mariage.

*

Armin tourna la tête vers Annie qui souriait à pleine dents en discutant avec des Daymos du pays. La jeune femme lui tenait le bras et était proche de lui. La jeune femme lui avait bien dis qu'elle ne faisait cela seulement parce qu'on lui demandait. Probablement ne voulait-elle pas avouer qu'elle était un minimum heureuse d'être à ses côtés.

Ils arrivèrent dans la chambre d'Annie qui était désormais la sienne également. La pièce était grande, ils auraient largement la place de vivre ici tous les deux.

Le blond vit la jeune femme s'approcher d'une table pour s'asseoir. Elle commença à défaire ses cheveux lentement. Armin ne savait pas tellement quoi faire. Pour s'occuper, il décida de se déshabiller et d'enfiler le kimono qui se trouvait sur le côté droit du futon.

Alors, chacun de leur côté, les jeunes époux firent ce qu'ils avaient à faire. Armin tenta de plier ses vêtements comme il le pu, avant de sentir la princesse s'avancer vers lui.

« Vous êtes maigre. » Dit-elle, l'observant sans rien dire.

« Je... Oui, je sais. » Répondit alors le blond, continuant son activité.

« Nous devons consommer notre mariage. Maintenant. »

Armin s'arrêta, avant de se tourner lentement vers Annie qui avait les bras croisés, désormais assise sur le futon. Elle qui le repoussait toujours voulait déjà le faire avec lui ? Il fronça les sourcils, perplexe.

« Vous... Vous voulez le faire maintenant ? »

« Oui. » Dit-elle, avec un sourire en coin. « Ne me dites pas que vous avez peur de le faire. »

Bien sûr qu'il avait peur. Il n'avait absolument aucune expérience dans ce domaine-là. Il avait tout de même écouté les conseils que ses frères lui avaient donné, mais seront-ils suffisants ? Devait-il être franc avec elle ? Devait-il lui dire qu'il ne l'avait jamais fait, et qu'il avait redouté ce moment ?

« C'est juste que... Que je ne l'ai jamais fait, pour être honnête. » Finit par avouer Armin, la tête légèrement baissée.

Il y eut un long moment de silence qui mit Armin encore plus mal à l'aise qu'il ne l'était déjà. Annie tapota doucement sur le matelas, juste à côté d'elle. Le blond la rejoignit alors, toujours dans le plus grand des calmes. Il trouva un certain intérêt pour son kimono.

« Je pensais que vous le faisiez avec n'importe qui, dans vos coutumes. » Intervint alors la princesse.

« C'est vrai, on le fait. » Affirme-t-il. « Mais moi j'ai décidé d'attendre. Parce que ma mère m'a dit que ça ferait plaisir à ma future épouse de savoir qu'elle sera la seule femme qui me sera intime. Je savais très bien que mon père allait forcément me vendre à une princesse étrangère, alors j'ai pris le choix d'attendre. Pour lui montrer que j'étais quelqu'un de bien peut-être. Je ne sais pas en fait. »

« Si vous n'êtes pas prêt, nous le ferons plus tard. » Répondit simplement Annie en s'allongeant.

C'est tout ce que cela lui faisait ? Elle s'en fichait, encore une fois. Armin était blessé.

« Alors... ça ne vous fait rien ? Ce que je viens de vous dire... ? » Demanda Armin, la tête baissée.

« Que voulez-vous que je dise ? Peut-être que vous êtes en train de me mentir pour me mettre en confiance plus facilement. »

« Qu'est-ce que je dois faire pour que vous soyez un minimum gentille et aimable avec moi comme les jours précédents ? »

La princesse le regarda du coin de l'œil. Il détestait lorsqu'elle faisait cela. Elle était hautaine, insolente.

« Vous êtes en train de critiquer mon caractère ? Excusez-moi d'être une femme qui ne se laisse pas marcher dessus facilement. Ma mère m'a toujours dit de me méfier des gens, et je compte bien continuer de l'être jusqu'à ce que vous fassiez vos preuves pour moi et l'Empire. » Dit la jeune femme, les sourcils froncés.

Agacé, Armin l'observa avec un regard mauvais. Il n'avait pas l'habitude d'être méchant, car en général, tout le monde l'aimait. Mais là... Il était agacé par son comportement de petite fille pourrie gâtée.

« Vous êtes juste égoïste, vous ne pensez qu'à vous-même. » Lança alors Armin, en colère. « Je suis agréable et gentil avec vous. Je me mets à votre place. Et vous, vous me traitez comme un moins que rien. Je veux juste que vous soyez agréable avec moi, je ne vous demande pas la lune. Vous l'avez fait pendant plusieurs semaines et là, plus rien. » Continua-t-il, en haussant la voix.

Annie avait détourné le regard. Elle semblait ne pas avoir apprécié que son époux ait haussé la voix sur elle, mais Armin s'en fichait pas mal. Lui aussi avait du caractère, et il n'oserait plus le cacher. Quitte à la blesser en retour.

« Qu'allez-vous faire si je continue ? Vous allez devenir violent ? » Demanda-t-elle, après plusieurs secondes de silence intense.

« Non. Je déteste la violence. » Répondit le blond. « Mais ne changez pas de sujet. »

« Les gens de votre communauté aiment la violence pourtant. »

Les poings serrés, Armin répondit :

« Nous sommes violents lorsqu'il le faut. Lorsque l'on touche à nos biens et aux gens que l'on aime. Et nous sommes violents envers les gens qui ont fait des horreurs. »

« Quels genres d'horreurs ? » Demanda la jeune femme, se tournant légèrement vers son mari.

« Eh bien, on punit le viol, la violence sur les enfants et les femmes, les meurtres. »

« Vous punissez le viol... Vraiment ? Et l'abus physique sur les femmes ? » Questionna-t-elle, sceptique.

« Bien sûr. En doutez-vous ? »

« Oui. J'en doute. »

« Eh bien doutez si vous le souhaitez, mais arrêtez de me considérer comme un monstre. Et arrêtez de faire des généralités. »

« Jurez-moi que vous ne poserez jamais la main sur moi, ou sur les potentiels futurs enfants que je vous donnerai. »

Armin la regarda droit dans les yeux. La jeune femme s'était rapprochée, peut-être pour mieux voir la couleur de ses yeux. Le blond était hypnotisé par les yeux de la jeune femme. Il était froid, tout comme elle. Mais malgré tout, il était envouté par la jeune femme.

« Promettez-moi de ne pas poser la main sur moi et nos enfants. Promettez-moi que vous n'imposerez pas vos croyances à nos enfants. Promettez-moi que vous nous protégerez. Promettez-moi que ferez tout pour protéger mes terres. Promettez-moi de ne pas me faire de mal. Promettez-le. » Dit-elle dans un chuchotement, ne quittant pas le jeune homme des yeux.

« Je... Je vous le promets... » Finit par répondre Armin, voyant les lèvres de la jeune femme s'approcher des siennes.

Alors qu'il allait fermer les yeux pour profiter de l'instant, il sentit la jeune femme se reculer pour s'allonger sur le futon. Elle regardait le blond, toujours de son regard de glace, avant de légèrement écarter les jambes. Elle l'invitait à s'approcher d'elle. Pour la première fois.

Le blond s'approcha alors d'elle, se positionnant entre ses jambes. Il plongea directement sa tête dans le cou de la japonaise, pour déposer un premier baiser timide sur sa peau blanche. Son épiderme était aussi gelé que son regard et son attitude. Il sentit des mains venir se mettre dans son dos.

Il continua ainsi pendant quelques instants, avant de regarder la jeune femme sous lui. Elle était belle. Malgré qu'elle soit désagréable.

Aucun des deux ne portaient de sous-vêtements, juste leur kimono. Alors, le blond plaça sa main sous le vêtement de la princesse, au niveau de sa cuisse droite. Annie lassa s'échapper un petit soupire, observant l'homme à ses côtés.

De son autre main libre, il tenta de retirer le kimono pour pouvoir voir la poitrine de la japonaise, mais celle-ci posa ses mains sur le poignet du prince, lui signalant qu'elle lui interdisait de la voir nu. Il ne dit rien, caressant simplement la cuise douce de la jeune femme.

« Vous pouvez y aller. » Dit-elle simplement.

Sans dire autre chose, il souleva le kimono de la jeune femme à l'aveugle. Elle avait cherché son regard, et maintenant, ils se fixaient sans rien dire. C'était une technique pour ne pas qu'il puisse la voir.

Il fit la même chose avec le sien, mise à part qu'il se moquait qu'elle le voit ou non.

Alors, lentement, il entra en elle. Il pouvait voir un léger rictus sur le visage de la jeune femme, montrant qu'une certaine souffrance était présente. Elle ferma les yeux et se cambra. Son visage se tourna vers la gauche. Elle se mordait les lèvres. Elle avait terriblement mal, Armin le voyait et le sentait.

Il n'arrivait pas à la pénétrer davantage. C'était bien trop étroit. Il ne voulait pas lui faire mal. Il se recula alors avant de se mettre à côté d'elle, l'observant avec inquiétude. Il prit soin de remettre correctement le kimono de la jeune femme et le sien.

« Pourquoi vous arrêtez-vous ? » Demanda-t-elle, ne bougeant pas d'un poil.

« Vous souffrez. Et je n'arrive pas à vous prendre. Si j'avais forcé, vous auriez hurlé et moi j'aurais peut-être mal. J'ai préféré arrêter. J'ai promis que je ne vous ferais pas de mal. » Conclut Armin, avant de se coucher, dos à la jeune femme.

Après quelques secondes, il la sentit bouger et se mettre juste derrière son dos. Elle déposa un léger baiser dans sa nuque, avant de lui dire.

« Merci. Merci de respecter ta promesse, Armin. » Dit-elle, avant de se coucher dos à lui.

Armin compris à travers cette phrase qu'elle était moins méfiante de lui. Peut-être n'avait-elle pas encore complètement confiance en lui, mais cette phrase, ce remerciement et cette façon de parler plus familière lui montrait qu'elle s'adoucissait, et qu'elle allait faire des efforts.   

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top