Si vous voulez une fin heureuse où la princesse et le prince se marient et ont plusieurs enfants, faites demi-tour, cette histoire n'est pas pour vous.

Mais... il y a bien un « mais ».

Il y a une part de vérité dans ce que j'ai dit précédemment. Je ne vous dis pas quelle partie est vraie, même si je sais très bien que vous savez laquelle est vraie.

Je vous vois déjà là, à être dans le déni.

Ne soyez pas triste par cette nouvelle... Voyez ça plutôt comme un avertissement, une mise en garde.

Mais, soyons clair dès le début pour ne pas vous perturber : A l'heure où vous lisez ces lignes, nos deux protagonistes sont morts. Depuis belles lurettes. Qu'ils restent dans leur tombent, les fumiers.

Non, ça c'est une vanne. Pas drôle mais bon.

Et puis aller vous faire foutre. Vous ne connaissez rien à l'humour.

J'espère juste que, de là où il est, il ne lira jamais ces lignes. Il va me hanter toute ma vie, sinon. Ou alors, il va venir me dépecer. Beurk. Espérons que l'autre folle ne l'accompagne pas. 

Ces deux enfants de prophétie – très cliché, n'est-ce pas ? – sont destinés à préserver le monde et à le rendre en paix.

Y arriveront-ils ?

Peut-être que oui. Peut-être que non.

C'est pour ça que je les adore : on ne sait pas ce qu'ils ont fait.