Chapitre 3

Quand je me réveille, je suis attachée à une chaise dans une salle qui ressemble à une salle de prison. Il fait froid, les murs sont gris et il y a pas de fenêtres.
« AAAAAHHHHH ! »
Le cri perçant me fait sursauter. On aurait dit que c'est quelqu'un en agonie. Ou quelqu'un a qui on fait beaucoup de mal. Je frissonne. Est-ce qu'ils vont me tuer parce que je les ai vus? J'espère que non... mais c'est une grande possibilité.
« AAAAAHHHHHH! »
Je ferme les yeux pour ne pas pleurer. Je ne veux pas mourir. Surtout pas ici.
  Quelques minutes plus tard, j'entends des pas venir vers moi. Non! Je ne veux pas être torturée ou tuée! Je suis trop jeune pour mourir!
  La porte s'ouvre, et un homme entre. Il a les cheveux si blonds qu'on aurait dit qu'ils sont blancs. Il a des muscles, les yeux marrons et une longue cicatrice qui lui traverse le visage. Il viens, et sort un couteau. Je commence à paniquer. Est-ce qu'il va me torturer? Que-ce qu'il va me faire?! Il va me tu-
   « Arrête de paniquer. Sinon, je vais te faire mal. Je viens juste t'amener au chef. Il veut te voir. » L'homme parle avec un accent étranger, peut-être italien.
« -Non, s'il vous plaît! J'ai rien fait! Relâcher moi et je ne parlerai de ça à personne! S'il vous pla-»
  SLAP!
Le son de la gifle qu'il me donna résonna dans la salle.
  « Tait toi et viens! »
   Je hoche la tête, en essayant de ne pas.
   « C'est bien. Tu n'as pas le droit de voir le passage alors je vais te bander les yeux.»
   Il me met un bandeau noir sur les yeux et commence à m'emmener avec lui. Après une centaine de mètres, mon pied arrive en contact avec quelque chose et je tombe presque.
  « Attention aux escaliers. » dit-il en me rattrapant.
   « Ah oui, merci. Ça m'aide beaucoup ça! » dis-je sarcastiquement.
  Il m'attrape par les cheveux et me tire vers lui, pour que je puisse sentir son souffle sur mon visage.
   « Écoute moi, et écoute moi bien. Tu vas arrêter cette attitude out tu ne vas pas aimer les conséquences. » grogne-t-il dans mon oreille.
   « O-oui » je murmure avec peur.
  « -Oui quoi?
      -Oui monsieur.
      -C'est bien. Maintenant, viens avec moi et garde ta gueule fermé. Ok? »
      - Oui monsieur » dis-je à voix basse.

   On continue à marcher, et j'essaye de ne pas pleurer, marcher ou respirer trop fort. Après plusieurs tours et de couloirs, il m'arrête.

    « Alors maintenant, garde ta tête baissé et tes yeux sur le sol. Ne parle pas sans qu'on te parle d'abord, et, pour l'amour de Dieu, perds ton attitude! Le chef n'est pas aussi gentil que moi! » Il toc sur la porte et attend d'entendre « entrez » avant d'entrer sans hésitation.

     « Chef, voici la fille. » dit-il.
     « Merci, Gabriel. Tu peut partir maintenant » dit le "chef". C'est bizarre. J'ai l'impression d'avoir entendu cette voix quelque part.
   L'homme, ou Gabriel apparemment, tourne et sort de la salle.
      « Maintenant... Le chef se tourne vers moi. Qu'est-ce qu'on va faire de toi? Lève la tête. »
   Je reste figé par peur.
Il avance vers moi et met ses mains sous mon menton, le forçant à monter. La seconde ou mes yeux se posent sur son visage, tout l'air quitte mon corps. Il a les cheveux blonds-bruns, un peu longs,  et les yeux verts. Ces lèvres son pas trop fines, et son nez pas trop long ni trop court. Il est bronzé et a l'ombre de cinq heures. C'est un visage qui fait tomber aux genoux les filles. Un visage qui pourrait être dans des magazines. Un visage d'une grand beauté, mais, le plus important, c'est un visage que je connais!
   « Scarlette?! » S'écrie t-il, étonné.
   « S- Silvio? »

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Du coup c'était bien? Dites-moi s'il vous plaît. Petite question: qui avait deviné que c'était Silvio? Merci de voter et merci d'avoir lu. Ciao!

P.S: La photo c'est une idée de Silvio. Si vous connaissez quelqu'un qui serait mieux, dites-le.

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