Prologue
Je venais de rentrer chez moi, après une journée compliquée. Moi, c'est Antares Black, le fils aîné de Regulus et Fleur Bkack.
Bien qu'ayant été reparti à Serpentard, je ne me suis jamais senti à ma place, dans cette maison.
Je n'en ai jamais rien dit à personne, sauf à Aria, ma meilleure, non, ma seule amie, qui s'avère être aussi ma cousine.
Lorsque j'ai quitté l'école, j'ai intégré le Ministère, dans le tout nouveau département d'aide aux moldus. Créé par Hermione Granger.
Nous intervenons dans les litiges entre Sorciers et Moldus.
Bien que la guerre soit terminée, certains sorciers, des mages noirs, pour la plupart, escrocs, voleurs ou pires, s'en prennent encore aux moldus, sans défense, contre leurs agissements.
Ce jour là, je venais de plaider la cause d'un jeune couple, à qui l'on avait vendu une corne d'éruptif, en leur assurant qu'elle les aiderait à avoir des enfants. La corne avait explosé, réduisant leur maison en cendre, et manquant les tuer de peu.
J'étais épuisé, mentalement et physiquement, et en attendant que l'on me livre mon repas, je degustai un verre de whisky cent ans d'âge que mon cousin Leo, m'avait offert pour mon anniversaire. Leo sait toujours comment me faire plaisir, sans doute grâce à son don de Legillimens, hérité de sa mère, Méredith Black, l'épouse de mon oncle Sirius, le frère aîné de mon père.
J'écoutai en sourdine Janis Joplin, les yeux à démi fermés, goûtant enfin au calme de mon appartement Londonien, dans la lumière tamisée, du salon.
Et un coup de sonnette intempestive, vint tout gâcher.
J'ai d'abord cru que c'était le livreur qui m'apportait mon repas indien, mais lorsque j'ai ouvert, une tornade blonde a brusquement déboulée, m'a posé un paquet dans les bras, a laissé tomber un monceau de valises dans l'entrée, et est allée se vautrer dans le fauteuil que j'occupais quelques minutes plus tôt.
- ARIA ? M'exclamai je, lorsque je revins de ma surprise.
- Salut Anta. Tiens prends moi ça.
Me dit elle en me collant le paquet dans les bras.
Je précise que ça, est une fillette d'un an à peine qui me regarde avec circonspection, de ses grands yeux bleu azur.
- Aria, ça fait deux ans que tu as disparu, tu n'écris pas, tu n'appelles pas et tu débarques sans prévenir.
- Je sais, mais tu me connais, j'étais en plein shooting,
- Hum. Et...la petite ? Tu m'expliques ? Tu n'es plus gay ?
- Bien sûr que si..
- Tu ne l'as quand même pas
volée ?
Elle me lança ce regard narquois que je détestai tant.
- À ton avis ?
Je soupirai. Bien sûr qu'elle ne l'avait pas volé, elle était fantasque, imprévisible, mais honnête. Et puis, la petite lui ressemblait comme deux gouttes d'eau tellement blonde, que ses cheveux étaient presque blanc.
Le visage du bébé se crispa en une grimace, annonçant une crise de larmes.
- Oh non ! Pas ça.
Je lui tendis le bébé qui éclata en sanglots
Je m'affalai dans un fauteuil, en face d'elle
Elle fit apparaître un verre de mon whisky, dont elle but une gorgée et son regard se perdit.
- Aria ? Qui est le père ?
Elle haussa les épaules.
- On s'en fou.
- Ah bon.
Je sais, c'est une réponse idiote, mais....la vérité, c'est que je ne savais que lui répondre.
- Tu...tu comptes rester longtemps ?
- Je sais pas.
- Tu n'as pas de shooting ? Demandais je, plein d'espoir
- Non, je suis officiellement en vacance.
- Ah, d'accord.
Je soupirai, c'était toujours pareil, je n'arrivais pas à lui tenir tête.
Aria était mon amie, mon âme soeur, depuis aussi loin que je pouvais m'en rappeler.
Elle était tout mon contraire.
Pour ceux qui ne la connaissait pas, elle était une jeune fille fragile et superficielle, mais elle était aussi, forte, et obstinée.
Aria était de ses amies, qui vous appelait à trois heures du matin, pour vous parler de son dernier chagrin d'amour, qui vous traînait à des soirées auxquelles vous n'avez aucune envie d'assister, et bavardait des soirées entières, de tout et de rien.
Elle était mannequin, pour des magazines sorcier, et parcourait le monde entier.
Tout comme moi , elle était gay, et parfois, nous nous s'installions à la terrasse d'un pub, et observions les passants, critiquant leur physique, imaginant quelle était leur vie.
Aria je l'adorais.
Le jour où elle avait quitté l'école, elle avait proposé que nous nous installons ensemble, et j'avais accepté. Pour mon plus grand plaisir, et mon malheur.
Elle me faisait rire, et m'énervait, aussi. Désordonnée, bavarde, elle avait toujours des idées folles. Et me faisait tourner en bourrique. Je ne parvenais pas à lui refuser quoique ce soit.
Adieu calme et sérénité, Aria Black était de retour.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top