29 : des larmes et encore des larmes
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Moi : D'accord. Bon moi je vais dormir.
Moha : Il est que 21h.
Moi : Oui, mais je suis fatigué. Bon bonne nuit.
Je monte ensuite dans ma chambre.
J'ai remarqué que je me sent plus à l'aise avec les gens. Avant, je n'arrivais pas à parler avec des inconnue à cause de ma timidité, mais maintenant, j'arrive même à débuter une conversation.
Enfin bref, je m'endors après avoir pensé à mes parents, comme chaques nuits.
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Deux jours plus tard...
Je vais vous passer deux jours.
Nous sommes jeudi et c'est aujourd'hui la fête, dont m'a parlé Krims. Je ne sais absolument rien de cette fête. Que ce soit son lieu, son organisateur, avec qui je dois y aller, ni même pourquoi je doit m'y rendre.
Ce matin la, je me réveille très tôt. A 07h30, je suis déjà debout et je suis même en forme.
Durant ces deux jours, Lionel m'a fait un entraînement intensive. Il ne rigole pas lui. Entre les séances de tirs et les cours de sport de trois heures, je n'en pouvais plus.
Après m'être brossé les dent, avoir pris une douche, m'être habillé et avoir enfillé mon masque et ma perruque, je part dans la cuisine où je retrouve Ludovic et Noah (les jumeau).
Pendant ces deux jours, je me suis un peu rapproché d'eux et de Houssama. J'ai appris à les connaître et ils sont tous très gentils et bon délire.
Donc je disais que je retrouve les jumeaux dans la cuisine. Je suis étonné de les voir éveillé, car il est seulement 08h et généralement personne n'est réveillé avant 10h à la villa.
Je les salue et me chauffe un bol de céréales.
Moi : Vous êtes déjà debout?
Ludovic : Oe on doit aller chercher un pote.
Moi : Ah d'accord.
Je prend mon bol de céréales et je m'installe avec les jumeaux.
Moi : Je peut venir avec vous?
Noah : Pourquoi?
Moi : Bah euh.. j'ai envie de sortir d'ici.
Ludovic : Ba tu peu sortir quand tu veut hein, ta pa besoin de venir avec nous pour ça.
Moi : Oui, mais j'ai envie de venir avec vous moi.
Noah : Croi moi si tu savais où on va tu voudrais pa venir.
J'imagine tout est n'importe quoi. Je préfère rester ici que de me retrouver dans un endroit bisard.
Moi : Oui c'est mieux que je reste ici, finalement.
Noah : Mdr bref on y va nous.
Ils partent donc je ne sais où. Je termine de déjeuner puis je remonte dans ma chambre.
Je me m'allonge sur mon lit et regarde le plafond.
J'ai passé plus de deux semaines sans parler à mes parents. C'est trop dur pour moi de ne pas pouvoir entendre leurs voix.
Je décide donc d'appeler le palais, malgré l'interdiction de mon père. Heureusement que je connais le numéro par coeur. J'avais déjà pensé à appeler le palais, mais je ne l'ai jamais fait.
Je ne sais pas qui paye ma facture téléphonique mais c'est pas grave.
Je compose donc le numéro, mais personne ne décroche. En même temps il est 08h et avec le décalage horaire de deux heures, il est seulement 6h au Mali.
Je retente une autre fois et au bout de la deuxième sonnerie, quelqu'un décroche.
Début de la conversation :
+223 *** *** *** : Palaiy Rouyali dé Bamako, ze vous ecouté. ( Palais royale de Bamako, je vous écoute )
Jexplose de rire. C'est Seyba. Il est chargé de prendre les appels du palais et de les transmettre à mes parents. Il a un accent africain très prononcé et c'est trop marrant 😂😂. Je ne comprend pas pourquoi il occupe ce poste vu qu'il a du mal avec le français, mais bon.
Seyba me dit ensuite :
Seyba : Rigolé bien dé moi leméné* (* enfant) malévé. (Mal élevé)
Moi : Seyba c'est moi 😂, c'est Aria.
Seyba : Garenté* (*menteuse) le princesse elle est au Fransouh. (France)
Moi : Mais seyba c'est moi, regarde le numéro. C'est un numéro français. En plus tu ne reconnait pas ma voix?
Et la, il commence à crier. Mes oreilles, elles souffrent. Il dit que la princesse esr au telephone, que je suis encore en vie. Je ne fait que de rigoler. Son accent, c'est trop des barres. Mais il pensait que j'étais morte?
Moi : Seyba? Tu peut me passer mes parents s'il te plait.
Je l'entends toujours crier un peu partout puis j'entends enfin la voix de mon père. Comment il m'a manqué. Entendre sa voix me remplie de joie.
Mon père : Aria c'est bien toi?
Moi : Oui. Papa tu sait pas à quel point tu m'a manqué. En plus j'ai un tas de ch...
Mon père : Aria je t'es dit quoi avant que tu parte? De ne contacter sous aucuns pretesques le palais.
Moi : Mais on s'en fou de ça. L'importance c'est qu'on puisse ce parler. Passer deux semaines sans avoir de vos nouvelles, c'etais sur pour moi tu sait?
Mon père : C'est la dernière fois que tu appel le palais. Tu m'a bien compris?
Moi : Mais c'est pas grave papa. C'est rien, c'est juste le palais.
Mon père : Tu m'a compris j'espère? Tu ne rappel plus jamais.
Mais il est sérieux? Ça fait presque deux semaines qu'on ne s'est pas parler et lui il me fait une leçon de morale! Je m'emporte et lui déballe tout ce que je resent.
Moi : MAIS T'ES SÉRIEUX LA? DÉJÀ TU M'ENVOI EN FRANCE POUR MA SÉCURITÉ, SELON TOI. TU NE M'APPEL JAMAIS ET QUAND JE TE CONTACT TU ME REPROCHE DE T'APPELER. BAH EXCUSE MOI DE VOULOIR PARLER AVEC LES GENS QUE J'AIME. DES FOIS JE ME DEMANDE SI TU M'AIME VRAIMENT BABA. EN PLUS TU SAIT CHEZ QUI TU M'A ENVOYÉ? CHEZ UN FOU, UN TARÉ. IL VEUT TE FAIRE SOUFFRIR POUR JE NE SAIS QUELS RAISONS.
Mon père : Oh tu va te calmer Aria. Je suis ton père pas ton ami. La France ne te réussi vraiment pas. Écoute comment tu parle! Je t'es élevé comme sa moi? Et de quoi tu parle? Qui est un fou qui veut te faire souffrir?
Je ne reconais plus mon père. Lui qui était toujours la pour moi et toujours de bonne humeur est devenu un autre homme. Je ne comprend pas pourquoi il est comme ça.
Je suis blessé. Il ne peut pas etre content de parler avec sa fille et arrêter son discours? Je préfère raccrocher que de continuer à parler avec lui. Tampis, je ne pourrais pas parler avec ma mère
Je lui réponds les larmes aux yeux :
Moi : Tu sais quoi, je vais te laisser vu que je voix que tu n'a pas très envie de me parler.
Fin de la conversation
Je ne peut m'empêcher de verser des larmes. Je me vide de toute l'eau de mon corps. Ces temps ci, je ne passe mon temps à pleurer. Je suis plus faible que je ne l'étais déjà. Il m'a vexé et blessé.
Je m'attendais à ce qu'il soit content de m'entendre et non à ce qu'il me reproche de l'avoir appelé. Qu'ai je fait de mal en l'appelant? Je voulais juste entendre sa voix rien de plus.
Je pleurais comme je ne sais pas quoi, quand je sent deux mains sur mon épaules. Je lève la tête et vois Blacky, Lionel et Houssama. Merde, je les ai réveillé. Je ne veut pas qu'on me voix dans un tel état et aussi faible.
Lionel : T'aime trop pleurer toi.
J'ai envie de lui mettre une claque à celui la, tellement il m'énerve.
Houssama : Asy tgl toi *à moi* keske ta?
Je ne réponds pas et continue à pleurer.
Blacky : Bon sortez. On va parler entre fille.
Lionel : Ah parce que t'es une go toi?
Houssama : Sa veut pas dire que ta plus de timiniks qu'elle, que c'est pas une meuf.
Lionel : Ah tes chaud toi?
Blacky : Bref sortez.
Lionel et Houssama sortent de la chambre, me laissant donc seule avec blacky.
Blacky : Maintenant tu va tout raconter à Tata Blacky.
Moi : Il n'y a rien à raconter Blacky.
Blacky : Tout garder pour toi ça va pas t'aider à aller mieux. Tu peut me faire confiance tu sait.
Elle avait raison. Je ne voulais pas garder ça juste pour moi. Je prend une grande inspiration et commence mon reçit.
Moi : Je ne pense pas que tu va me croire, mais bon. En plus tu est la seule personne à qui j'en parle.
Je suis la princesse du Mali. Mes parents m'ont envoyé en France, chez une amie à ma mere, pour ma sécurité selon eux. J'ai récemment appris que le fils de l'amie à ma mère avait pour but de me faire souffrir pour atteindre mon père. Il atteignait son but petit à petit sans que je m'en rende compte. Pour qu'il ne puisse pas atteindre son but, je me suis enfuite de chez lui et je suis revenu ici.
Je n'avais pas parler avec mes parents depuis environ deux semaines et aujourd'hui j'ai pu parler avec mon père. Mais au lieu d'être heureux de me parler, il n'a fait que de me reproché de l'avoir appelé. Ça m'avait vraiment blessé et je ne pouvais pas retenir mes larmes. Je n'ai jamais été séparé de la famille, et deux semaines sans nouvelles d'elle, c'est trop dur pour moi.
Je lui ai tout raconté. Tout à l'exception du fait qu'il s'agit d'Idrissa. Vu que c'est le sous chef d'un des gangs les plus puissant, c'est sur qu'elle le connaisse ou qu'elle ai déjà entendu parler de lui.
Me confier a quelqu'un, m'a fait beaucoup de bien. J'ai tout gardé pour moi depuis presque trois semaines et je n'en avais jamais parlé. Mon père me l'avais formellement interdit, mais j'avais besoin de me confier. En plus je suis sur que Blacky est une personne de confiance.
Mais, elle n'est pas vraiment étonné par le fait que je suis une princesse. Krims m'a dit qu'il est le seul à le savoir donc elle n'est pas censé le savoir.
Moi : Tu savais déjà que je suis une princesse?
Blacky : Ouais un peu.
Moi : Comment ça?
Balcky : Ba quand j'ai vu ton visage j'ai su que t'étais la princesse du mali parce que la veille j'avais regardé BMFTV et yavais une photo de toi. En plus tu parle trop bien pour venir d'une cité.
Moi : Ah d'accord.
Blacky : Ici tes Diamond et non Aria princesse du Mali. Montre pas tes faiblesses. Tu porte un masque, crée toi un nouveau caractère, celui d'une femme forte et battante. Tu va te faire bouffer si tu reste faible comme tu l'est.
Elle a entièrement raison. Il faut que je mette ma timidité de côté et que je me crée une carapace.
Blacky reste avec moi une bonne heure et me change les idées.
Blacky : Bon je te laisse te reposer.
Elle se lève et quitte ma chambre.
A suivre...
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