Chapitre 22 : Technè
Il avança dans l'allée à la recherche d'une place pour garer la voiture, chose qui allait être compliquée vu le nombre de véhicules déjà présents sur l'herbe. Mais j'avais oublié que j'étais en compagnie de monsieur Min Yoongi, et que rien n'était impossible pour lui. Il devait même être l'invité d'honneur de la soirée, car il arrêta la bagnole au pied des marches menant au manoir, mais surtout, il bloquait la sortie à pas moins de quatre autres berlines.
À ce stade, j'espérais que l'on soit les premiers à partir pour éviter une scène sur le perron de la propriété.
Je voulais à tout prix passer inaperçu durant les festivités. Première fois que j'allais être en contact avec des gens de mon milieu depuis mon arrivée, si on oubliait les Kim. D'ailleurs, c'était Namjoon qui nous attendait à l'entrée. Il était toujours là où il ne fallait pas celui-là. Enfin, surtout selon moi. Yoongi n'avait pas utilisé son téléphone durant le trajet, il devait donc nous guetter depuis un moment.
En parlant du loup, il quitta la voiture, sans même me jeter un regard. Cette ignorance me blessait un peu, sans vraiment que je ne sache pourquoi. Je pense que, ce qui me perturbait le plus dans son comportement, c'était qu'il fonctionnait par phase.
Il pouvait porter toute son attention sur moi, pour cinq minutes plus tard me délaisser complètement. Comme si je m'étais évaporé en un claquement de doigts. C'était à la fois vexant, déroutant et stupide. Stupide de ma part de me laisser impacter par sa façon d'être.
Pourquoi j'accordais tant d'importance à sa personne ?
Pourquoi était-il différent avec moi ?
Sans plus de rêvasserie, je l'imitai, quittant à mon tour le véhicule noir mat. Quand je fis claquer la portière, il était déjà aux côtés de Namjoon, qui lui tendait un feu. Comme un con, j'avais oublié mon paquet à l'appartement, et les odeurs de tabac consumé qui s'immisçaient peu à peu dans mes narines me donnaient sacrément envie de m'en griller une.
La chance était peut-être avec moi, car lorsque j'atteignis leur hauteur, mon compagnon de chambre me tendit un bâton de nicotine. Il fit danser la flamme du Zippo de son ami devant le tube, et dans un crépitement réjouissant, je tirai la première latte.
— Ils sont arrivés ?
— Ouais, répondit Namjoon sans lui demander de qui il parlait, c'était apparemment évident. Il déambule depuis plus d'une heure dans la salle avec deux toutous.
— Y a des chiens à la soirée ? m'étonnai-je.
Les deux blonds échangèrent un regard entendu et narquois, comme si j'étais le plus con des insouciants. Un léger rire quitta la bouche de l'un tandis que l'autre me toisait intensément. J'étais incapable de déchiffrer son expression, et si nous avions été seuls à ce moment-là, je ne me serais pas gêné pour lui demander quel était son problème.
— Ishida ne se balade pas seul, Jimin. Il est accompagné, ou protégé si tu préfères.
Apprendre que Riyō était en compagnie de deux gardes du corps me surprit, alors qu'en toute vérité, c'était plutôt logique. La vraie question était de savoir pourquoi je m'étais imaginé qu'il viendrait seul. Quand j'y pense, moi non plus je ne me déplaçais jamais en solitaire. J'étais la plupart du temps en binôme avec Hoseok...
Mon bras droit à moi.
Je délaissai mes deux acolytes pour examiner les alentours. Le domaine était vaste, et semblait encerclé par ce mur d'enceinte qui jouxtait la forêt, laissant pour seule sortie le portail par lequel nous étions arrivés. Yoongi s'était garé de façon stratégique, il bloquait à lui tout seul un bon nombre de voitures, et en même temps, s'il devait quitter la soirée précipitamment, il n'avait juste qu'une simple marche arrière à effectuer. Il était vraiment loin d'être con.
— Jimin, on entre.
À son ordre, je jetai la fin de ma clope sur le béton du parvis, l'écrasai et suivis les deux amis à l'intérieur.
Le manoir était plein à craquer.
La première salle dans laquelle nous entrions était noire de monde. Je dus me coller au dos de mon cavalier pour être sûr de ne pas le perdre dans cette foule immense. Je n'aimais pas les gens, encore moins l'abondance d'humains, et si j'avais le malheur de me retrouver dans une soirée mondaine, je mettais en œuvre un plan digne des plus grandes évasions pour m'échapper.
Sauf que j'étais à Tokyo, et que si jamais je m'esseyais à cette pratique, le poing de Namjoon se retrouverait à marteler mon visage avant que je ne puisse franchir le portique. Je n'avais pas le choix, j'allais devoir supporter tout ce qui m'agaçait dans la société : le paraître et la bienséance.
Le Kim nous guidait à travers la foule, nous faisant traverser la pièce d'un bout à l'autre. Pourquoi tant de gens restaient agglutinés ici ? N'y avait-il pas un autre endroit où ils pouvaient patienter ?
On se fraya un chemin entre les derniers convives, pour accéder au mur du fond. Une petite marche nous permit de nous surélever par rapport au reste du monde et d'avoir une vue d'ensemble sur la foule humaine. Cependant, avec le nombre de personnes, il m'était impossible d'en reconnaître une. Même si Hoseok était présent, il passerait inaperçu à mes yeux, noyé par les couleurs criardes de certains accoutrements. Yoongi et Namjoon semblaient eux aussi examiner silencieusement les lieux, plus par automatisme que par envie d'y trouver quelqu'un.
La décoration était sobre, mais peu asiatique. D'un côté ce n'était pas surprenant, si l'extérieur présentait une architecture européenne, il était logique que l'intérieur aussi. Les murs, de couleur blanc cassé, contrastaient avec le sol en marbre rose. Les fenêtres, allant du sol au plafond, étaient couvertes de rideaux rouge sang, occultant la vue sur le jardin. La pièce était pourtant grande, mais il n'y avait pas un gramme de décoration, seuls quatre piliers de style romain soutenaient le toit.
Je me demandais bien ce que l'on pouvait attendre, mais cela devait être important, car la masse commençait à se compacter devant les marches de l'escalier couvert d'un épais tapis clair.
— Ça va bientôt démarrer, souffla Namjoon. Vous savez ce que vous avez à faire ?
À cette question, les deux blonds se tournèrent vers moi, attendant ma réponse. Prenais-je un risque si je répondais faux ?
— Euh... réfléchis-je. On, on doit surveiller Ayame... et Riyō ?
— T'avais peur de te tromper ? claqua Yoongi.
— Bah... Oui. On n'en a pas réellement reparlé.
Pour éviter de croiser son regard jugeur et noir, je tournai la tête en direction de la sortie, examinant les retardataires qui pénétraient enfin dans le manoir. Le brouha se dissipa en un rien de temps, et les lustres perdirent en luminosité laissant juste l'estrade, au sommet des escaliers, éclairée. Jin arriva à ce moment-là, se présentant en hauteur par rapport aux autres. Il était élégamment vêtu, plus qu'à son habitude. Son costume trois pièces, d'un gris légèrement irisé, le mettait parfaitement en valeur. Ses épaules ressortaient, montrant pleinement sa carrure tandis que ses cheveux, coiffés en arrière, lui donnaient l'allure d'un prince. Ou d'un chef de réseau mafieux, au choix.
Il esquissa un léger sourire, à peine perceptible de là où nous nous trouvions, et lorsqu'il obtint le silence complet, ce dernier disparut.
— Mes chers amis, mes chers convives, bienvenue à cette nouvelle vente ! commença-t-il. Presqu'un an s'est écoulé depuis notre dernier rassemblement, et j'en suis le premier désolé. Les temps sont durs, je ne vous apprends rien en vous disant que beaucoup de nouveaux vendeurs font leur apparition sur le marché depuis quelques années. Cependant, je vous remercie de votre fidélité, et de la confiance que vous me donnez, ainsi qu'à mes collaborateurs. Nous avons écumé le monde à la recherche de nouveaux produits à vous proposer aujourd'hui, et j'espère que ces derniers attiseront votre curiosité, ainsi que vos portefeuilles.
Un rire collectif toucha la foule, et Jin lui répondit d'un sourire entendu. À ma droite, Yoongi restait stoïque, alors que Nam approuvait les dires de son patron d'un hochement de tête.
— Les règles restent les mêmes. Pas de bagarre et pas d'ivresse. Comportez-vous comme les personnes dignes que nous sommes. En ce qui concerne les ventes, vous avez quatre heures pour examiner chaque pièce, et rendre votre feuille d'enchère. Suite à cela, une heure de césure sera lancée, avant que je ne revienne avec la liste des acquéreurs, qui pourront quitter la soirée en compagnie de leurs biens. Pour toute question, je reste à votre entière disponibilité. Mesdames et messieurs, que les enchères Kim commencent !
Il frappa ses mains entre elles, signe de la fin de son discours et l'ouverture des grandes portes derrière lui. La marée humaine se précipita alors dans cette direction, investissant la pièce annexe. De mon côté, ça n'allait pas trop, son discours venait de me mettre mal à l'aise. Les Kim n'étaient pas des citoyens honnêtes, encore moins recommandables en fréquentation, mais j'étais persuadé que nous ne jouions pas dans la même cour. J'avais peur de découvrir « les biens » dont parlait le brun.
Namjoon et Yoongi descendirent du rebord sur lequel nous étions perchés depuis le début. Je me mis à les suivre, cherchant par tous les moyens à ne pas perdre le blond platine des yeux. Alors qu'on allait commencer notre ascension des escaliers, un grand brun nous accosta. Je ne savais qui il était, ni même ce qu'il voulait, mais lorsque je reconnu la petite brune à son bras, il ne faisait aucun doute que cet homme devait être le fameux Kyungsoo. Il échangea deux-trois banalités avec le Kim, avant d'amener son accompagnatrice dans la seconde pièce.
Elle ne me plaisait pas du tout, la Ayame. Je ne parlais pas du côté physique de sa personne, qui, pour quelqu'un attiré par les femmes, était très attrayant, mais plutôt de son comportement. Elle n'avait décroché un mot durant sa présence à nos côtés, et c'est à peine si elle donnait de l'importance à son cavalier, qui de plus, était son petit-ami. Non, elle semblait chercher quelque chose, ou quelqu'un, au loin. J'allais la pister durant toutes les festivités.
Lorsqu'on entra dans la seconde salle du manoir, je fus pris d'un grand soulagement. Le Japon était connu pour ses organisations proches des russes, vendant souvent des organes sur le darknet ou pour carrément proposer des esclaves lors de soirées comme celle-ci. Mais ici, pas l'ombre d'une cage ou d'un être humain en laisse. La pièce présentait des œuvres d'arts. Des tableaux, des statues, des instruments de musique et tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à la création. J'étais nettement plus détendu tout d'un coup.
Yoongi le remarqua et me sourit en coin. Il aurait pu me le dire dans la voiture ce con, mais non, il avait préféré garder cette information secrète en me sortant un « tu verras », qui n'avait en rien calmé mon angoisse. J'avais beau ne pas être un humain respectable, j'avais quand même mes limites. Je n'aurais pas supporté d'assister à une mise en vente d'hommes et de femmes, souvent mineurs dans ce genre de cérémonie, sans essayer de les sauver. Que l'on fasse dans l'illégal, c'est une chose, que l'on se serve d'honnêtes gens, c'en est une autre.
Un serveur s'approcha de nous, et nous proposa une coupe de champagne, que j'acceptai avec grand plaisir. Maintenant que j'avais regagné ma tranquillité, je pouvais bien me laisser tenter par un ou deux verres d'alcool.
— Jimin, viens par-là ! m'apostropha Namjoon.
Il s'était avancé vers un présentoir au centre de la salle, qui était immense d'ailleurs. Mon verre à la main, je le rejoignis, me postant entre lui et Yoongi.
— Est-ce que tu as déjà vu ce tableau ? me demanda-t-il
Je portai mon regard sur la toile, où un navire en eaux tourmentées tentait de rester droit sur la cime de l'eau. Le ciel, en partie noir, annonçant un orage ou une tempête, était traversé par un halo de lumière, éclairant une partie de l'équipe. En l'examinant de plus près, je pus distinguer une figure religieuse au centre de celui-ci.
— Non... C'est Jésus ? demandai-je.
— C'est le Christ, en effet. Et ça ne m'étonne pas que tu n'aies jamais vu cette peinture, Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée de Rembrandt. Il date de mille six-cent trente-trois. C'est une représentation biblique, je le trouve magnifique, m'expliqua Namjoon.
— Effectivement, le tracé est réaliste.
— Tu n'aimes pas l'abstrait ?
— Euh... Je ne sais pas. Je ne me suis jamais vraiment intéressé à l'Art en général.
— Chaque mouvement a sa beauté et son importance. Rembrandt fait partie du style baroque, très populaire en Europe durant le dix-septième siècle. Il s'est spécialisé dans les jeux d'ombre et de lumière, le clair-obscur, inspiré de le Caravage, un peintre italien du seizième.
— Toi par contre, fis-je remarquer, tu aimes l'Art.
Un léger rire le quitta.
— Oui, beaucoup. Plus jeune, je voulais travailler dans un musée, approcher au plus près ces œuvres inestimables. Mais la vie ne se dessine pas toujours comme nous le souhaitions, alors je les vends.
— Illégalement.
— Oui, illégalement. Mais au moins je peux en approcher la beauté durant quelques jours. C'est tout ce que j'ai toujours voulu, tu sais. Les voir, les toucher, les observer. Jin s'occupe de les retrouver, de faire la liste de ce qui pourrait bien se vendre, ici. Les japonais sont très attirés par la peinture et la sculpture, surtout des mouvements européens alors le marché est florissant. Moi, je me charge de la réception et du stockage, en attendant d'avoir assez de pièces à présenter durant des soirées comme celle-ci.
J'en étais surpris. Pour la première fois depuis deux mois, je venais d'avoir une conversation totalement banale avec une personne, et j'étais loin de m'imaginer que cela serait avec lui. Il ne quittait pas le tableau des yeux, le scrutant dans ses moindres recoins, observant chaque coup de pinceau. Il était vraiment attiré par l'œuvre, obnubilé par cet artefact d'un autre siècle.
— Mais... Ça ne te chagrine pas de savoir qu'il va partir et que tu ne le verras plus ?
— Non. J'ai déjà ma petite collection personnelle, chez moi. Je ne dois pas être le seul à vouloir posséder des pièces uniques, il faut savoir partager. Et puis, j'ai besoin du fric qu'il va rapporter.
— Il vaut combien ?
— Même avec tous les efforts du monde, Jimin, tu ne pourrais te l'offrir, plaisanta-t-il.
— Il fait partie des œuvres volées en mille neuf-cent quatre-vingt-dix, à Boston, intervint Yoongi qui se faisait muet depuis un moment. Treize en tout, et la somme estimée du vol est de cinq-cents millions de dollars américains, une moyenne de trente-huit millions de dollars pour chaque œuvre.
— Exact. Le Concert de Vermeer et Paysage avec un obélisque de Flinck se sont aussi évaporés ce soir-là. Un vrai coup de maître. Les enchères commencent à deux milliards de Yen.
Effectivement, je ne pourrais jamais me permettre d'en acheter même le cadre.
— Yoon, appela Namjoon en montrant un coin de la pièce au blond.
— J'y vais.
Sans comprendre la demande silencieuse du Kim, je vis mon acolyte se diriger vers le fond de la salle, et il disparut de ma vision au bout de quelques secondes. Devais-je le suivre ? Rester ici ? J'étais perdu sans lui. Je ne savais quoi faire, où aller, qui observer. Je connaissais les visages d'Ayame et Riyō, mais pas ceux de leurs connaissances. Les trouver allait se montrer compliqué.
— Une deuxième coupe ?
Mon regard se porta sur Namjoon, cherchant à déceler dans ses yeux la moindre parcelle d'arrière-pensée. Je n'y découvris qu'une simple invitation. De toute façon, Seokjin avait été très clair : pas d'esclandre, pas de bagarre. Son bras droit ne prendrait pas le risque d'entacher sa réputation pour ma simple personne, alors j'acceptai, le suivant silencieusement jusqu'au serveur posté derrière nous, qui portait un plateau de coupes pleines.
Le blond me prit le verre vide des mains, et le remplaça par un second contenant de l'alcool fruité. Il était étonnamment calme, ce soir. D'habitude, il semblait sur la réserve, se méfiant de tout et de tout le monde, mais là, il était serein. À mes yeux, il faisait moins peur, se montrant presque amical. Il était dans son environnement en même temps. Il devait se sentir plus à l'aise.
— Ne m'en veux pas trop pour la dernière fois, me dit-il en scrutant les invités des yeux. On ne pouvait pas prendre de risque avec toi.
— Prendre de risque ?
— Hum. Avec notre travail, il est difficile d'accorder confiance à des inconnus.
— Je ne sais toujours pas pourquoi Yoongi m'a retenu avec lui...
— Il doit avoir ses raisons, mais effectivement, c'est étonnant. Surtout venant de lui, il est plus du genre solitaire.
— J'ai cru comprendre. Il ne voit pas grand monde et son appart reflète bien son côté reclus.
— Il a toujours été comme ça. C'est mon cousin, sur Daegu, qui lui avait parlé de nous à l'époque. Son arrivée sur Tokyo a été réglée en deux semaines. Mais, même si nous travaillons avec lui, il préfère gérer son business en solo. On fait appel à sa personne quand on a besoin de ses compétences.
— Ses compétences ?
— Yoongi est un as du craquage informatique et de l'infiltration. Il arrive à se glisser partout, que cela soit sur le net ou dans un entrepôt. L'avoir dans ses contacts est une chance.
— Je vois, il ne bosse pas que pour vous du coup.
— Non, pour tous les coréens malfaisants du Japon. Un traité de paix existe entre les différentes organisations coréennes depuis des dizaines d'années, ici. On a déjà assez à se battre face aux Yakuza, on ne va pas en plus se faire la guerre entre nous, alors Yoongi est un peu notre mercenaire à tous. Tu devais avoir un gars comme ça toi aussi. N'est-ce pas ?
— Pardon ?
Je me tournai rapidement vers lui afin de scruter son visage. Il était fier. Fier de lui et de la manière dont il venait de libérer l'information. Moi, j'étais pétrifié. Terrifié qu'il puisse être au courant. Qu'il sache, et que de ce fait, Yoongi en soit informé comme lui.
C'était impossible. On avait pris toutes les précautions avec Hobi, on avait tout fait pour que personne ne puisse faire le lien, que je sois invisible... Mais j'avais peut-être fait une erreur. Une erreur pourtant si infime, que même moi je ne m'en étais pas rendu compte. Et pourtant, elle était grande. J'avais jugé que cela ne valait aucun risque car à l'époque...
À l'époque, je ne considérais pas Yoongi comme un potentiel ennemi.
Lui avoir dit.
Clairement.
Distinctement.
— Nom, prénom, âge.
— Park Jimin, vingt-deux ans.
Elle était là, ma seule erreur.
Technè : personnification des arts et des compétences.
⊱♛⊰
*Petite information : deux milliards de Yen est égale à environ dix-neuf millions de dollars américains soit un peu plus de seize millions d'euros.*
Bonsoir ! Je reviens avec un nouveau chapitre après plus d'un moi et demi d'absence, et ce n'est toujours pas Dionysos ! Pas d'inquiétude, c'est le prochain ! (mais en soit les chapitres 22 et 23 font aussi partie de Dionysos, seulement voilà, je vous ai trop fait attendre et moi aussi il me tardait de pouvoir à nouveau poster ici. Trois milles deux cent mots, c'est une bonne affaire je trouve).
Alors, vous en pensez quoi ? :)
J'espère que l'effet de fin est pas trop raté.
M'enfin je ne m'attarde pas trop et retourne taper des jolis mots (ou pas).
Petite info supplémentaire, le 18 mars 1990 a eu lieu au Garden Museum de Boston le plus grand vol jamais réalisé dans un musée. Les trois œuvres citées font partie des tableaux volés cette nuit-là. À ce jour, et selon les informations que j'ai trouvées, ils n'ont jamais été retrouvés.
Paysage avec un obélisque, de Govert Flinck (vers 1640)
Le Concert, de Johanes Vermeer (de 1663 à 1666)
Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée, Rembrandt van Rijn (1633)
Apophiis
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top