Chapitre VII

Je me sentais vide, insensible. Plus rien n'avait rien d'importance. Plus rien ne méritait mon attention. Tout me semblait m'être égal. Sans lui, la vie n'avait plus de sens. Il était celui qui illuminait mes journées, mais maintenant, tout n'était plus qu'une noirceur profonde. Et rien n'arrivait a changer ça. Rien ne pourrait plus jamais me faire rire, ou même me faire sourire. Je suis plongé au milieu d'un océan de douleur et je m'y noie, je n'arrive plus à remonter à la surface. Peut-être qu'au final, Yoongi aurait dû rester avec Shin. C'est de lui qu'elle serait tombée enceinte et c'est avec elle qu'il aurait été heureux. Et moi, je n'aurais pas eu à souffrir. Ma gorge se serre rien qu'à cette pensée. À quoi bon avoir des suppositions, la vie ne sera jamais ainsi.

- Ça va aller Jimin ? Taehyung, Samuel et Shin vont rester ici.

J'hochais la tête et fis un pâle sourire comme réponse. Des ARMYs étrangers étaient sur le point d'arriver, et tous allaient les aider à venir au QG sans encombre. Je posais une main sur mon bandage fraîchement enroulé autour de mon poignet, alors que la salle de concert se vidait lentement. Bientôt, nous n'étions plus que cinq : Jihyuk, Taehyung, Samuel, Shin et moi. Nos respirations résonnaient dans la large salle. Tout était bien trop calme. Shin dormait, Taehyung s'amusait avec Jihyuk, et Samuel traînait sur son portable, dos contre un mur. En le voyant là, une idée m'est venue. Pas la meilleure de l'année, mais une idée qui me ferait sûrement du bien. Je me suis levé du sol et je me suis dirigé vers lui d'un pas rapide. En me voyant, il a été un peu surpris. Je l'ai pris par la main et nous nous sommes retrouvés dans l'une des cabines de toilettes, à l'entrée de la salle. Je n'ai pas oublié de fermer la porte derrière moi. L'endroit était seulement éclairé par un néon blanc, et seuls des toilettes, un lavabo et un miroir étaient présents. Samuel m'a regardé sans comprendre. Il semblait à la fois intrigué et nerveux d'être seul ici, avec moi. Mais une phrase de ma part répondrai à ses questions.

- Fais-moi l'amour.

- P-Pardon ?

Le garçon devint plus apeuré qu'autre chose. Son visage vira au blanc.

- Fais-moi l'amour.

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, Jimin. Tu viens de perdre Yoongi, tu ne sais pas ce que tu dis. Tu es trop fragile.

Ses mots m'ont ramené à la réalité, et m'ont blessé. Mais je ne voulais pas reculer.

- J'ai besoin d'oublier, ai-je menti. Je sais que tu en as envie, tu fais que de me regarder depuis des jours.

- Mais... Mais je suis vierge.

- Laisse-moi te montrer, alors...

Dès l'instant où nos bouches se sont rencontrées, j'ai eu envie d'éclater en sanglots. Je ne voulais pas oublier. Je ne voulais pas l'oublier, bien au contraire. Je voulais m'imaginer que c'était lui, qu'il était toujours là auprès de moi. Que c'était ses baisers, ses caresses, tout.
On s'est retrouvé très vite sans nos bas. J'ai posé les mains sur le rebord du lavabo et il est entré en moi tout doucement. Samuel était si peureux de faire n'importe quoi qu'il faisait tout dans la délicatesse. Mais je voulais que ce soit beaucoup plus violent, comme Yoongi me prenait parfois. J'ai relevé la tête, et j'ai vu mon reflet dans le miroir. J'avais une tête affreuse. Une tête d'enterrement. Et j'ai vu le reflet de Samuel. Ce n'était pas Yoongi. Ce n'était pas sa façon de me prendre, sa façon de me caresser, de m'embrasser, de soupirer dans mes cheveux. Ce n'était pas lui, il n'était pas là. Il était parti, et cela pour toujours. J'ai posé ma tête sur mes poignets et j'ai commencé à pleurer silencieusement.
Lorsque Samuel a éjaculer en moi, je me suis vite rhabillé et je suis sorti de la pièce. Je n'avais même pas joui. Je continuais mon chemin en passant devant tous les lits dans la fosse, et je voyais à peine le regard accusateur de Taehyung lorsque je grimpais les marches pour retrouver mon canapé.

- Alors c'est comme ça que tu fais ton deuil ? En couchant avec d'autres garçons ?

- Je te remercie, Taehyung, mais tes réflexions, tu peux te les garder.

- Jimin, on est là, nous. On est là, on peut t'aider à traverser tout ça. C'est pas en couchant avec Samuel que tout va s'arranger.

- Putain, Taehyung, j'ai pas besoin de toi, c'est clair ?!

Son expression a vite changé. Un voile est passé devant ses yeux, et son visage s'est assombri.

- Très bien. Parfait. Fais absolument tout ce que tu veux, je m'en fous.

Il est retourné vers Jihyuk d'un pas décidé. Moi, je levais les yeux au ciel en continuant mon chemin. Je gravis les quelques marches puis m'installa sur le canapé, allongé sur le ventre. Mes mains glissèrent sous l'oreiller où quelque chose me coupa le doigt. Je retirais ma main subitement, observant de plus près l'entaille que je venais de me faire. Soulevant l'oreiller, je découvris alors la lettre que Yoongi m'avait offerte la veille au soir. Ou plutôt à minuit, au petit matin donc. De mes mains tremblantes, je pris le papier plié. Je n'osais la lire, de peur d'éclater en sanglots une fois de plus. Mais j'étais bien trop curieux. Alors je dépliais le morceau de papier, et je découvrais une lettre, avec des petits dessins et des mots griffonnés. Je reconnaissais Holly, Jihyuk, Jungkook et Taehyung. Ce n'était que des bonhommes bâtons, mais ils étaient reconnaissables à leurs coiffures que Yoongi leur avait donné. Je reconnaissais son écriture ronde et rapide. Devais-je la lire maintenant ? Il voulait que je la lise aujourd'hui... Mes yeux brillants de larmes furetèrent d'une phrase à une autre.

" Mon très cher Jimin,

C'est ton anniversaire aujourd'hui. 19 ans, ça ne s'oublie pas. Tu mériterais beaucoup plus que cette simple lettre écrite sur la page que j'ai arraché d'un vieux cahier, et j'aurais voulu t'offrir un cadeau digne de ce nom, mais la vie en a décidé autrement.
Je voulais parler de notre avenir, cependant, il est incertain. Et comme le passé, nous le connaissons déjà, je vais parler du présent. Je suis en train d'écrire cette lettre alors que tu es là, à côté de moi, dormant sur notre lit, et plongé dans de doux rêves. Tu viens de me faire l'amour pour la première fois, et je t'ai offert mon collier, qui j'espère, restera accroché autour de ton cou pour longtemps. Et là, j'ai juste envie de faire la liste de tout ce que j'aime en toi. Par exemple, en ce moment, j'aime la tête de bébé que tu as quand tu dors. J'aime ton sourire qui te donne aussi une tête de bébé, et tes yeux qui se transforment en croissants de lune lorsque tes lèvres s'étirent vers le haut. J'aime ta petite dent de travers. J'aime lorsque tu prends soin de ta sœur, et que tu te montres comme un bon grand frère, ou comme un père. J'aime lorsque tu manges un plat que j'ai préparé spécialement pour toi. J'aime voir tes yeux pétiller de joie lorsque je t'offre un cadeau. Je n'ai bientôt plus de place sur la feuille. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est te voir danser. Tu danses avec une telle passion... Quand je te regarde, j'ai l'impression de voir un oiseau prendre son envol. C'est tellement beau et poétique à la fois. J'espère que jamais tu n'abandonnera la danse, cela me rendrait très triste.
Relis cette lettre lorsque tu te sentira mal, lors des moments difficiles. Je suis sûr que cela te redonnera le sourire. Moi, c'est ce que je fais. Rien qu'en pensant à toi, je vais tout de suite mieux. Et si cela ne marche pas, tu as toujours des gens autour de toi à qui tu peux parler.

Je t'aime Jimin. Je t'aimerai toujours, et cela, jusqu'au septième ciel.

PS : Dis à Jungkook que je lui rendrais bientôt son cahier. J'en ai encore besoin ;) "

Les larmes ne voulaient plus s'arrêter. Non, je ne pleurais pas, je gémissais de douleur. Mes bruyants sanglots se faisaient entendre dans toute la salle. Mais je m'en fichais. Je serrais le collier de Yoongi, tellement fort que la petite étoile me transperçait la peau.

- Oh, Yoongi... Comment pourrais-je penser à toi sans souffrir maintenant...

J'enfonçais ma tête dans mon oreiller. Je ne savais pas si la douleur s'atténuerait. Sûrement jamais. Ou alors, les souvenirs douloureux feraient peut-être place aux joyeux souvenirs, un jour. Cependant, ce jour ne serait pas près d'arriver. Je sentis une petite tape sur mon épaule. En relevant la tête, je découvris Jihyuk, sans Holly. Elle pleurait, elle aussi.

- Jihyuk... Pourquoi est-ce que tu pleures ?

- P-Parce que Jiminou pleure aussi..., dit-elle avant de renifler.

- Oh, viens là...

Je l'a pris dans mes bras et elle monta sur le canapé pour me câliner. Je la serrais fort contre moi, ne voulant plus la lâcher.

- Il ne faut pas pleurer comme ça, d'accord ? Tu n'as absolument aucun raison de pleurer mon cœur.

- C'est à cause de Yoongi ? Il te manque ?

Je me mordit la lèvre.

- Oui. Il me manque vraiment beaucoup.

- Il me manque aussi. Mais il est avec Maman, maintenant.

Non. Il n'était pas avec notre mère. Ni avec Seokjin, ou son frère d'ailleurs. Non, il était au septième ciel, et il veillait sur nous. Alors que je caressais les cheveux doux de Jihyuk, une pensée me traversa l'esprit.

~

J'enfilais l'uniforme pour la deuxième fois aujourd'hui, ainsi que le casque qui cachait mon visage. Je pris juste un petit revolver et sortit discrètement de la salle. Je retournais à la bouche d'égout et descendit les quelques marches de l'échelle. Me revoilà dans les égouts de Paris, à marcher à travers cette odeur immonde. Je n'avais qu'une idée en tête : venger Yoongi. C'était la seule chose que je pouvais faire. Je savais que c'était une erreur, mais je les enchaînais, alors autant aller jusqu'au bout. Je marchais plutôt vite malgré la fatigue et la douleur. J'étais toujours malade. Mon nez coulait sans cesse, et je toussais souvent. Mais ce n'est pas cela qui m'arrêtera. Après plusieurs heures, j'arrivais enfin à l'autre bouche d'égout. En la soulevant, je vis qu'il y avait beaucoup plus de monde que ce matin. Il fallait que je trouve une autre entrée, n'importe laquelle. Mes yeux furent attiré par un camion de livraison. On livrait de la marchandise. C'était exactement ce que je cherchais. Je sortis et me dirigea d'un pas sûr vers l'entrée. Je fis mine de me faire passer pour eux, mais personne ne leva un œil sur moi. Une fois à l'intérieur de l'Elysée, je fus encore plus perdu que la première fois. C'était un vrai labyrinthe, cet endroit. Quelques minutes plus tard, je retrouvais le bureau où on avait tiré sur Yoongi. Je m'y précipitais. Du sang était encore sur le sol, mais aucune trace du corps de Yoongi.

- Pssst !

Je me retournais vers le bruit. Je reconnu tout de suite la silhouette de Taehyung, lui aussi dans un uniforme.

- Mais qu'est-ce que tu fais là ?! On va se faire repérer !

J'avais à peine terminé ma phrase que deux mains m'empoignèrent les bras. Le schéma se répéta pour Taehyung. On nous emmena je ne savais où, et mon sang ne dit qu'un tour. J'avais bien l'impression que c'était la fin. Après un moment à tourner en rond, on se retrouva dans un bureau plutôt chic et très grand. Le bureau du Président. Ce dernier se tenait sur son fauteuil. Il avait les yeux dans le vague et se grattait machinalement le menton. On nous retira nos casques pour révéler nos identités. Je le regardais avec tant de haine. Je voulais tellement l'exterminer de la surface de la planète. Tout ce qui arrivait, c'était à cause de lui.

- Park Jimin et Kim Taehyung. On m'a dit que vous étiez du genre tenace, mais pas autant.

- Je préférerais qu'on dise Monsieur Min et Monsieur Jeon lorsqu'on parle de nous, Monsieur le Président, répondis-je.

Le Président semblait étonné.

- Oh, on est passé l'acte. Comme c'est touchant...

Il se leva de son fauteuil et mit ses mains derrière son dos.

- Vous devez vous poser beaucoup de questions. Je vais tâcher d'y répondre. Il y a des centaines d'années, les gens étaient sans cœur. Ils s'entretuaient pour des idéologies aberrantes. Les citoyens étaient victimes de terrorisme, il y avait la faim, la soif, le braconnage, la pauvreté, et j'en passe. Certains mots ne vous disent rien, mais pour résumer, le monde sombrait dans un véritable chaos. Certes, nous pouvions choisir la personne avec qui nous voulions finir notre vie, mais ce n'était pas un bon choix. Les plus grands dirigeants du monde ont pris une décision. Ils voulaient changer notre société afin d'avoir un monde meilleur. Pendant des années, avec l'aide de scientifiques, ils ont mis au point un produit capable de faire oublier la mémoire des gens. Nous l'avons diffusé partout, sans aucun oubli. Nous avons fait disparaître toutes les choses pouvant rappeler la vie d'avant : les bâtiments, les châteaux, les églises, les mosquées, les livres, les tableaux, les sculptures... absolument tout. Nous avons créé une seule langue pour tout le monde. Ensuite, eh bien, c'est devenu le monde que l'on connaît. La France à son Président, les autres pays ont les Ministres. Nous avons créé la Cérémonie, avons recréé des maisons, des emplois. Mais je vais vous dire un secret. Nous voulions faire venir quelques enfants de chaque pays afin de tester un nouveau produit. On l'aurait injecté dans chaque enfant, puis ils seraient reparti chez eux, comme si de rien était. Lorsqu'ils auraient atteint leur dix-huit ans, et qu'ils seraient passé à la Cérémonie, ils seraient tombé amoureux de leur Âme-soeur au premier coup d'œil. Et les problèmes d'infidélité auraient cessé. Les enfants de la Corée ne sont jamais arrivé en France, c'est ingénieux de votre part.

Je fronçais les sourcils sous la colère. Me débattant fortement, je m'approchais un peu plus du connard devant moi. J'avais envie de l'étrangler. Si seulement je pouvais dégainer mon pistolet dans ma poche pour pouvoir tirer.

- Vous contrôlez nos vies, et maintenant, vous voulez contrôler nos sentiments ?!

- C'est pour le bien de tous, Monsieur Park. Je veux la même chose que vous, dit-il en se penchant vers moi. Rendre le monde meilleur. Pourquoi voulez-vous faire disparaître la Cérémonie, alors que c'est grâce à elle que vous avez rencontré l'homme de votre vie ?

Une vague de frissons m'envahit. J'arrêtais de me débattre et me calmais, frissonnant toujours. Taehyung, près de moi, tremblait de peur. Il avait les larmes aux yeux.

- Comment savez-vous tout ça, toute l'histoire sur notre passé ? demandais-je calmement pour changer de sujet.

- Nous nous transmettons ces informations de génération en génération. Chaque étape de la transformation du monde a été répertoriée dans des dossiers sécurisés.

Je me rendais compte alors que le Président venait de nous dévoiler le plus grand secret de l'histoire de l'humanité. Une déduction était faite : nous emporterions ce secret dans la tombe.

- Je ne vais pas vous tuer, lâcha soudainement le Président comme s'il lisait dans mes pensées. On va simplement vous placer dans un endroit un peu spécial pendant un certain temps. Il y a une taupe dans votre groupe. Je suis pressé de voir comment vous vous y prendrez pour découvrir son identité. Emmenez-les à l'hôpital.

On nous fit sortir de la pièce. Lorsque je jetais un dernier coup d'œil derrière moi, le Président me fit un petit sourire de vainqueur.

~

J'étais enfermé dans une belle cage blanche. En vérité, les cellules étaient les mêmes qu'au Ministère, en Corée. Seulement un lit et des toilettes, et une fenêtre dans le mur pour voir nos voisins. Taehyung était à ma gauche. On ne se voyait pas mais on sentait la présence de l'autre. Ils appelaient cela un hôpital parce que cela ressemblait à un hôpital psychiatrique, mais en vérité, c'était je prison. Dos contre le mur, je regardais vainement la porte de ma cellule en espérant qu'elle s'ouvre comme par magie. Je triturais encore et toujours mon collier, comme si c'était le dernier lien qui me reliait à Yoongi. Le Président n'avait pas parlé de lui. Ni qui avait tiré sur lui, ni comment ils se sont débarrassé de son corps. C'était la seule chose que je regrettais de cet entretien avec le maître du monde.

- Je n'aurais jamais dû partir de la salle de concert. J'aurais dû rester auprès de vous depuis le début. Pourquoi je suis aussi borné ?

- Parce que tu es Jimin. Têtu comme une mule, me répondit mon meilleur ami.

- Pourquoi tu m'as suivi ? Qui gardait Jihyuk ?

- Shin. J'ai demandé à Samuel de sortir Holly lorsque je suis parti. Et je t'ai suivi parce que tu es mon meilleur ami. Tu crois vraiment que je t'aurais simplement regardé partir en attendant que tu reviennes ? Je crois qu'il y a eut assez de victimes comme ça.

Quelques larmes ont coulé sur mes joues.

- Je suis tellement désolé, Taehyung. Je fais absolument n'importe quoi depuis...

-...depuis qu'on ne vit plus normalement.

- Oui. Toutes ces morts m'ont traumatisé.

Je fermais les yeux et reniflais pour la centième fois.

- Je crois que c'est le pire des anniversaires du monde.

Un rire se fit entendre de l'autre côté du mur.

- J'avoue qu'on a connu mieux. Tu te rappelles quand on a fêté tes dix-sept ans, et que Jihyuk t'avais fait un dessin de moi ?

- Oui, elle t'avais fait des grandes oreilles. Tu ressemblais à un singe. Je crois que ce dessin est parti en poussière, aujourd'hui...

Je ne voulais même pas imaginer l'état de notre maison, en Corée. Le reste de la journée, j'ai tenté de dormir, mais j'étais bien trop malade. Je toussais toutes les cinq minutes. Et je crois que la fièvre m'avait gagné. Mais le plus effrayant, c'était en fin de journée. Je me suis mis à tousser du sang. S'ils ne me tuaient pas bientôt, moi, je m'éteindrais à petit feu.

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Pardon pour l'énooooorme retard, j'étais plus du tout inspirée 😅 mais j'espère que ce chapitre vous a tout de même plu 💕

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