Chapitre 18.
Lorsque j'ouvre les yeux, les souvenirs d'hier soir refont surface. Je suis surprise d'avoir finalement dormi toute la nuit mais encore plus de constater que je suis dans le lit. À tous les coups, Matt n'a pas pu s'empêcher de me laisser tranquille alors il m'a ramenée dans la chambre. Puisque les volets sont ouverts et qu'une agréable odeur de nourriture me chatouille les narines, je devine qu'il est levé et prépare le petit-déjeuner. Il est déjà 7h et je commence dans un peu plus d'une heure. Sans grande conviction, je vais dans la salle de bain me doucher et me préparer avant d'aller dans la cuisine où je retrouve Matthew qui a fait des crêpes. Je n'ai vraiment pas envie de lui parler après ce qu'il m'a dit hier.
_Bonjour, me dit-il en faisant voler la dernière crêpe.
_Bonjour.
Je m'assieds à ma place en face de sa chaise. Comme toujours, je me sers mon verre de jus d'orange et le bois dans le plus grand des calmes. Il vient se mettre à sa place et me sert une crêpe dans mon assiette. Je ne prends même pas la peine de le remercier. Je crois que c'est la première fois de ma vie où je lui en veux autant. Je n'ai même pas faim du fait que je n'ai toujours pas digéré ses propos d'hier. Je peux avoir l'air d'exagérer les choses mais c'est vraiment ce que je ressens. Quand on se fait dévaloriser par son mari, il n'y a rien de pire. Parce que la plupart du temps, on finit par le croire nous aussi. Je me dis que s'il le pense, c'est qu'il a sûrement raison. Négligemment, je repousse mon assiette. Il lève les yeux vers moi et me lance un regard froid. Je rirais presque de sa réaction, c'est moi qui dois lui en vouloir, pas lui.
_Mange.
_Non. Je n'ai pas faim.
_Mange, Aria.
_Non.
Face à son visage impassible et dur, je sais que je suis à deux doigts de créer la troisième guerre mondiale dans notre cuisine. Nous nous dévisageons longuement. Personnellement, ça ne me gêne pas d'aller contre ses envies. J'ai assez été faible avec mes ex, je ne le serai pas avec lui.
_Si tu ne le fais pas, je vais te faire manger ta crêpe moi-même, et je peux t'assurer que ce ne sera pas drôle.
Je hausse les sourcils.
_Serait-ce des menaces ?
_Ça n'en est pas loin, ouais.
_Depuis quand est-ce que tu te sens en droit de me donner des ordres ? Si tu penses que depuis ta remarque d'hier, il te suffit de m'insulter pour que je devienne ta chienne ou je ne sais quelle autre objet sexuel, tu te trompes. Je mange si j'en ai envie. Et tu ne me fais pas peur. J'ai connu pire que toi, au cas où tu ne le saurais pas.
_Ah bon ? Et qu'est-ce que tu as connu ?
_Tu n'as pas à le savoir.
_Il est clair qu'en étant ton mari, je ne suis pas en position de connaître tout de toi, rétorque-t'il sarcastiquement.
_Mon passé ne te regarde pas.
_Le mien non plus, pourtant tu le connais. Et moi je ne sais rien du tien.
_C'est con ça, hein ?, j'ironise en amenant mon verre à mes lèvres.
Il soupire en passant sa main dans ses cheveux -signe qu'il est frustré ou agacé. Sûrement les deux.
_Aria... Je t'ai déjà dit que je regrettais, je sais que je t'ai blessée, fais moi la gueule autant que tu veux, mais mange. Je déteste quand tu fais ça. Tu sais très bien ce qui suit tes grèves de la faim. Des malaises, des crises d'angoisses, des piqûres, l'hôpital dans le pire des cas. Alors je préfère que tu ne me parles plus plutôt que d'avoir à t'emmener d'urgence à l'hôpital.
_Pourquoi ? Tu as honte de moi ?
Je sais très bien que c'est faux, je veux juste l'énerver autant que je l'ai été hier.
_Exactement, ment-il. J'ai honte d'avoir à emmener ma femme au boulot parce qu'elle n'est pas foutue de manger.
_Tu mens très mal. C'est dommage. J'y aurai presque cru.
Il se lève vivement pour partir dans la salle de bain. Je l'ai poussé à bout. Je n'en tire aucune satisfaction mais je ne veux pas me plier à ses ordres. Du moins, pas sans riposter.
_Je déteste quand tu te comportes comme ça, murmure-t'il assez fort pour que je l'entendre avant de rentrer dans l'autre pièce.
_Je me déteste aussi, je chuchote.
Faiblement, j'attire de nouveau l'assiette vers moi. Je mets une fine couche de Nutella sur la crêpe avant de la plier et de l'apporter à mes lèvres. C'est parce qu'il a raison vis-à-vis de ma santé que je me force à manger, sinon je n'aurais touché à aucune nourriture sur cette table. Je finis mon verre de jus d'orange et ma crêpe avant de ranger le petit-déjeuner. Je laisse le mont de crêpes dans une assiette que je recouvre d'un film plastique.
Matthew finit par sortir habillé. Je ne le regarde que du coin de l'œil. Il remarque que j'ai mangé puisque mon assiette est vide et que j'ai probablement du Nutella sur la figure. Cela me surprend qu'il soit habillé puisqu'il ne travaille pas aujourd'hui. Je pensais qu'il allait rester dans le canapé à regarder des séries ou alors qu'il sortirait cette après-midi.
_Je te conduis ce matin ?, me demande-t'il.
Tout s'explique maintenant. Il s'est préparé pour moi.
_Je peux prendre ma voiture.
_Je dois passer au centre commercial. Je peux te déposer en passant.
_Ce n'est pas le même chemin, je rétorque en allant chercher mon sac dans l'entrée.
_Si tu ne veux pas que je t'emmène, dis-le clairement au lieu de chercher des excuses.
_Je n'en cherche pas, je mens tout en vérifiant que j'ai bien mon devoir dans mon sac.
_D'habitude, tu me sautes au cou quand je te conduis. Et là tu t'en fiches.
_Bah conduis-moi. Fais ce que tu veux, c'est pas mon problème.
_Ouais ok, soupire-t'il.
Je vais chercher ma veste ainsi que mon portable avant de me diriger vers l'entrée. Il fait comme moi et referme la porte derrière lui. Nous prenons l'ascenseur pour descendre au parking sous-terrain.
_Tu sais, si je suis le seul à faire des efforts, on ne va pas avancer.
_Des efforts pour quoi ?, je grogne.
_Pour que ça aille mieux entre nous.
_Je n'ai aucun effort à faire. Je n'ai rien fait.
_Je suppose que si je te dis que tu refuses de coucher avec moi, ça va se retourner contre moi.
Je lui lance un regard las pour lui faire comprendre qu'il a tout à fait raison.
_C'est pathétique quand même, avoue-t'il. Tout ça parce que tu n'as pas voulu coucher avec moi.
_Alors c'est de ma faute, maintenant ?
_Je n'ai pas dit ça. Je dis que c'est puéril comme dispute.
_Evidemment que ça l'est. Mais ce n'est pas pour ça que je t'en veux, Matthew, c'est pour les paroles que tu as dîtes même si c'était sous le coup de l'énervement. Ta réaction était vraiment disproportionnée à la situation. Je t'ai juste dit non pour hier soir, et tu en as fait toute une histoire.
_Ce que j'ai voulu dire, c'est que la veille, tu étais impatiente que je rentre pour qu'on finisse ce qu'on avait commencé.
_Oui, eh bien, il y a beaucoup de choses qui se passent en 24 heures.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent alors j'en sors pour aller à sa voiture. Il déverrouille celle-ci et je monte du côté passager. Une fois qu'il est à l'intérieur, il allume le moteur et s'engage vers la sortie.
_Du genre ?
D'abord confuse, je ne vois pas de quoi il parle. Puis je comprends qu'il fait allusion à ce que je lui ai dit dans l'ascenseur.
_La fatigue, je souffle. J'avais mal dormi, j'étais fatiguée. Et d'après ce que tu as dit, tu étais prêt à me violer.
_Ce n'était pas sérieux.
_Hum. Si tu le dis.
_Tu sais très bien que je ne l'aurai pas fait.
_Toutes les fois où tu m'as touchée contre mon grès au départ.
_Puis au final tu t'es laissée faire parce que tu aimais ça. Ne me dis pas que ces fois-là je t'ai violée car les trois quarts du temps, c'est de toi que je m'occupais entièrement et tu ne t'en aies jamais plains.
_Ouais.
J'espère que cette discussion est enfin terminée car elle commence à me donner un mal de tête incroyable. Je repose mon crâne contre la vitre tandis que Matthew sort de la voie rapide. Quand il pose sa main sur ma cuisse, je sursaute presque. J'hésite longuement avant de le repousser. Mais je le laisse finalement faire pour ne pas créer d'autres disputes inutiles.
Dès qu'il se gare sur le parking de la FAC, je ne sais pas si je suis censée l'embrasser ou non. Quelque part, j'en ai envie, car cette dispute me contrarie plus qu'autre chose mais je ne veux pas qu'il croit que c'est si facile de me faire oublier les paroles qu'il m'a dîtes. Alors j'attends quelques secondes -assise dans mon siège et fixant les voitures garées face à nous. J'ai l'air bête, mais je ne sais pas quoi faire d'autres. C'est lui qui prend l'initiative de rompre ce moment gênant et trop silencieux. Ses doigts viennent se poser sous mon menton alors qu'il me fait tourner la tête vers lui. Mon regard rencontre le sien puis il dépose doucement ses lèvres sur les miennes. Je ferme les yeux pour me délecter de cette sensation agréable. Je bouge lentement mes lèvres contre les siennes. Ce baiser est simple mais il est tout ce dont j'avais besoin pour me rappeler que Matthew est mon mari, et que rien n'a changé entre nous. Excepté la dispute d'hier soir. Lorsque nos lèvres se séparent, j'ouvre de nouveau les yeux pour retrouver les siens.
_À ce soir, Aria.
Je me mords la lèvre inférieure avant de me reculer légèrement.
_À ce soir.
_Je t'aime.
J'ouvre la portière et sors de la voiture.
_Moi aussi.
Je referme la porte et il démarre. Étonnamment, je me surprends à sourire en repensant au baiser. J'avais besoin de ça pour me rappeler que quoi qu'il arrive, je ne peux lui en vouloir bien longtemps. Notre couple est basé sur de la tendresse et de l'affection, choses que je n'avais pas avant avec Roy et Evan. Enfin, avec Evan, on avait nos moments câlins mais je pense que les innombrables disputes l'emportent sur la paix.
La matinée est passée plutôt rapidement. J'ai rendu mon compte-rendu et j'ai eu une interro que je pense avoir réussi. Je n'ai aucune idée de ce que je vais faire cet après-midi. Je vais le passer avec Matt probablement puisque Corey et Amber travaillent aujourd'hui. En parlant de Matt, je décide de l'appeler pour savoir s'il passe me prendre ou non. Quand il décroche, je ne sais pas comment lui parler alors j'essaie de paraître neutre, comme si tout allait bien -ou presque.
<<_Allô, Matt' ? Est-ce que je dois prendre le bus, ce midi ? Parce que tu m'as conduite ce matin alors je n'ai pas de voitures pour rentrer...
_Je suis déjà là. Je t'attends sur le parking.
_Sérieux ? Merci alors, j'arrive.
_À tout de suite.
_Oui.>>
Je raccroche et me dirige vers les voitures. Je suis soulagée qu'il ait pris le temps de passer me chercher. Je n'avais pas le courage de prendre le bus, malgré notre différend, je préfère me retrouver avec lui plutôt qu'avec des inconnus dans un bus empli de microbes et de personnes étranges.
J'ouvre la portière et grimpe à l'intérieur après avoir mis mon sac à l'arrière. Je suis encore dans le doute -comme toujours, vis-à-vis de nous alors je l'embrasse chastement. Il me sourit avant de détourner le regard sur la route. J'attache ma ceinture au moment où il se met en route.
_Alors ta matinée ?, me demande-t'il.
_Bien. J'ai rendu le devoir qu'on a fait ensemble et j'ai eu une interrogation. Je pense que j'ai réussi.
_C'est super alors.
_Et toi ?
_J'ai été chez Hollister. Il me fallait une nouvelle veste et un nouveau pull.
_Tu as reçu ton salaire je suppose, je souris en le regardant.
_Comment est-ce que tu as deviné ?, rit-il.
Je touche le bout de mon nez -la tête haute.
_Le flair.
_C'est ça.
_Je pourrais te les piquer ?
_Nan.
_Si.
_Nan.
_Tu dis toujours non, mais au final, je les ai toujours.
_C'est ce qu'on verra.
Il sait que j'ai raison. Il ne sait pas me dire non. Enfin, c'est plutôt moi qui ne sais pas l'écouter. Il s'engage sur la voie rapide et continue sans tourner à notre sortie habituelle. Je fronce les sourcils -ne sachant pas où l'on va.
_On ne va pas à la maison ?
_Non. Je me suis dis que tu aimerais qu'on mange autre part.
_Où ça ?
_Dans un parc. Tu sais, celui où on était déjà allé avec Oliver quand il avait passé le weekend ici.
_Oui, je me rappelle. Tu as fait des sandwich ?
_Non. Je les ai acheté au supermarché du centre commercial.
_D'accord.
Je suis surprise qu'on sorte dans ce parc, c'est rare que l'on fasse des sorties rien qu'à deux. Nous ne sommes pas trop cinéma ou restaurant alors on reste souvent chez nous devant la télé ou on va faire les magasins avec Corey et Amber. Dès que l'on arrive, Matt se gare au bout du petit parking désert. Il est clair qu'un jour en pleine semaine comme aujourd'hui, il ne risque pas d'y avoir beaucoup de monde. Surtout que le parc est particulièrement réservé aux petits.
En descendant de la voiture, je constate qu'il fait froid tout de même. Plus froid qu'en ville. Matthew s'en rend compte aussi puisqu'il se frotte les mains frénétiquement avant d'ouvrir son coffre. Il en sort son sac Hollister. Je l'observe attentivement. S'il ne me donne pas sa veste là maintenant alors que je me les caille, je le tue. En souriant, probablement parce qu'il a compris ce à quoi je pensais à travers mon regard, il sort une veste Hollister bleu marine qu'il enfile. Il y a de la fourrure à l'intérieur ainsi que au niveau de la capuche. Elle est vraiment canon. J'apporte mes mains à mon cœur en prenant une mine choquée digne d'une scène de théâtre.
_Tu as l'intention de laisser ta pauvre petite femme mourir de froid, sans même essayer de la réchauffer avec une veste comme celle que tu portes ?!
Il esquisse toujours un sourire quand il en sort une seconde, cette fois-ci rouge. J'ai arrêté de faire la malheureuse à présent. Je la veux ! Elle est encore plus canon que la bleue ! Vivement, je trottine telle une gamine jusqu'à lui.
_Je t'aime, Matt. Tu le sais, hein ?
_Te fatigue pas, rit-il. Elle est à toi.
Il se met derrière moi pour m'aider à l'enfiler.
_Sérieux ? Genre vraiment ? À moi moi ?
_Oui, Aria. Je t'ai pris celle-là car elle fait plus féminine. Et je savais qu'elle t'irait très bien.
_Mais... Ça coûte cher ! T'as dû la payer au moins... Je ne sais pas moi... 100 euros. En plus tu en as acheté une aussi pour toi, avec ton pull... Ça fait plus de 200 euros sûrs...
Il referme ma fermeture avant de m'attirer contre lui et de glisser ses mains dans les poches arrières de mon jean.
_On s'en fiche du prix. Si elle te plaît, ça me va.
_Elle est magnifique.
Il m'embrasse doucement sur les lèvres puis sur le front.
_Tant mieux alors. De toute manière, je savais que tu essaierais de me prendre ma veste alors je t'ai prise celle-là. Comme ça tu laisseras mes affaires tranquille.
_Mais si je te prête la rouge, je pourrais avoir la bleue ?
Il lève les yeux au ciel, pour faire comme s'il réfléchissait.
_On verra.
_C'est oui !
_Un demi-oui, alors.
_Un oui quand même.
_Si tu veux. On va manger ?
_Oui.
Il prend ma main dans la sienne tandis que de l'autre, il enfile un sac sur son épaule droite. Nous marchons le long d'un sentier avant d'arriver à un terrain où il y a de nombreuses tables de pique-nique. On s'installe sur l'une d'entre elles qui donne vu sur le petit étang. Je suis encore en train de savourer la chaleur et le confort que m'apporte ma nouvelle veste quand Matt me tend mon sandwich. Il sourit face à mon air satisfait.
_Tu l'aimes vraiment, hein ?
_Qui ?
_Ta veste, soupire-t'il comme si j'étais bête -d'ailleurs je le suis probablement peut-être un peu.
_Je l'adore. Je vais passer le restant de mes jours dedans.
_C'est ça. Et dans trois semaines tu en voudras une nouvelle.
_Mais non.
Bon ok, il a raison mais je ne vais pas lui donner raison quand même. Nous mangeons calmement. Puisque je suis en face de Matt, j'en profite pour le déranger un peu. Volontairement, je lui fais du pied sous la table. Il me lance un regard coquin que j'ignore. Je me rappelle sa remarque d'hier. Je ne veux pas le chauffer comme ça, dans un parc. Enfin, j'en ai envie mais je ne veux pas passer pour une fille qui allume son copain hors de chez eux. Une boule vient prendre forme dans ma gorge rien qu'en pensant au fait qu'il puisse me voir comme ça, là maintenant. Je pose alors mes deux pieds au sol et baisse les yeux sur mon sandwich. Il est au poulet, bacon, œuf accompagné de salade. Je n'aime pas la tomate. En tout cas, il est délicieux. Tout ce que j'aime.
_Aria ?
Je lève les yeux vers Matt qui semble troublé.
_Ça va ?
_Oui. Pourquoi ?
_Pour rien. Je... Me demandais ça comme ça. Pour savoir.
_Oh. D'accord. Je vais bien alors.
_Hum.
Dès que nous avons terminé, nous restons encore quelques temps là. Je profite de cet endroit pour faire des Snapchats. Sur ceux-là, je prends en photo l'étang, ma nouvelle veste puis j'en fait un avec Matthew. Vers 14 heures 30, on décide de rentrer à la maison. Sur le sentier, Matt enlace nos doigts. Nous passons devant la grande aire de jeux pour les enfants. Cela me fait penser qu'un jour, peut-être que nous emmènerons nos enfants là-bas.
Dès qu'on est arrivé à l'appartement, j'allume la télé pour voir ce qu'il y a d'intéressant à voir. Evidemment, il n'y a rien. Mais l'épisode de Supergirl vient de sortir alors je le lance via Netflix. Je le mets en pause afin d'aller chercher à manger, à boire et mon mari. Celui-ci va chercher la couette de la chambre pour la mettre sur nous. Je me place entre ses jambes tandis qu'il pose le paquet de biscuits apéros sur mon ventre. Nous passons le reste de la journée ainsi. Et pour une fois, nous n'avons pas eu besoin de coucher ensemble pour éviter les explications. On s'est réconcilié naturellement. C'est rare et nouveau pour moi. J'ai l'impression que c'est beaucoup mieux comme ça.
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Hey, chapitre bof intéressant. Mais il fallait qu'ils se pardonnent et que vous compreniez que la remarque de Matt a blessé Aria...
Vous ne verrez pas Evan avant deux chapitres minimum je pense... Mais j'espère que ça vous plaira tout de même :)
En tout cas, passez une bonne semaine, à dimanche, je vous embrasse fort :)
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