Chapitre 27.

Scène à caractère sexuelle qui suit. Je tiens à prévenir ^^ Bonne lecture à vous tous :) 

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*Point de vue Evan*

_T'en mets du temps pour te saper !, je m'écrie en toquant à la porte de la salle de bain.

Ça fait presque une heure qu'elle est là-dedans. Je commence à perdre patience moi. Déjà qu'elle m'a laissé frustré en se barrant pour se changer...

_Aria !, je râle une énième fois.

_Oui. Deux secondes. J'arrive.

_Ça fait une demi-heure que tu me dis ça. Si tu n'ouvres pas cette foutue porte je vais...

Je laisse ma phrase en suspens lorsque la porte s'ouvre sur la plus belle créature humaine qu'il m'ait été possible de voir de toute ma vie; elle. Seigneur ! Elle est putain de bandante. Nan, elle est sublime. De ses hauts-talons rouges à sa robe -presque trop courte, extrêmement sexy jusqu'à ses cheveux bruns ondulés qui encerclent son magnifique visage... Son rouge à lèvres fait ressortir ses lèvres pulpeuses que j'ai envie d'embrasser inlassablement. Mon Dieu qu'elle est belle.

_Alors ?, me demande t-elle gênée.

_Woooaaaawww, je susurre. Tu es magnifique, Aya.

Elle rougit puis baisse la tête.

_Arrête... Ce n'est rien du tout.

_Tu rigoles ! Je suis sans voix là. T'es une Déesse.

Elle s'empourpre encore plus et je crève d'envie de la prendre sur le lit pour lui montrer l'effet qu'elle me fait -mais je me retiens. Plus tard, Evan. Son décolleté fait ressortir le haut de sa poitrine me faisant presque loucher. Soudain, je me rappelle que j'ai quelque chose pour elle.

_J'oubliais !, je m'exclame en fouillant dans la poche de mon jean.

J'en sors une boîte carrée que je lui tends. Elle la prend délicatement et l'examine avant de lever la tête vers moi, curieuse.

_C'est quoi ?

_Ouvre et tu verras.

Elle obtempère et ouvre délicatement la boîte. Il lui faut quelques secondes pour saisir le bracelet en argent et le regarder de plus près.

_Qu'est-ce que c'est, Evan ?

Je lui prends doucement des mains et saisis son poignet pour le lui enfiler. La couleur argent ressort encore mieux avec sa peau plus foncée que d'habitude. Je ne sais pas ce qu'elle a fait, mais ça me plait.

_Un cadeau. Ton cadeau, bébé.

Elle jette un œil sur la plaque avec nos noms inscrits dessus "Aria & Evan" puis je la retourne pour qu'elle lise la date qui est inscrite.

_20 avril 2015 ?

_Le dimanche 20 avril 2015. C'est le jour où l'on s'est vu pour la première fois.

_Tu te souviens de la date ?

_Bien sûr. Et on a couché ensemble le 16 mai 2015.

Elle a les larmes aux yeux et je ne sais pas à quoi cela est dû. Ça me déstabilise de la voir comme ça.

_Alors qu'est-ce que tu en dis ? Ça fait trop ?, je m'inquiète. Je savais que j'aurais dû prendre quelque chose de moins sérieux.

_Non. Non ! Au contraire. Il est magnifique. Je l'adore et c'est pour ça que je pleure. Parce que c'est parfait.

_C'est vrai ?

_Oui !

Elle me prend dans ses bras et ça me rassure instantanément de savoir que ce cadeau lui plait. Je ne savais pas quoi prendre et il me fallait quelque chose pour marquer le coup. C'est notre premier Noël quoi.

_Merci, Evan. Ça me fait tellement plaisir.

_De rien, ma belle. C'est moi qui suis content que tu l'aimes.

Elle renifle contre mon oreille puis sèche ses larmes d'un revers de main.

_Mon maquillage est foutu maintenant, rit-elle doucement.

_Mais non. Tu es parfaite.

Je prends sa main et l'embrasse avant de l'emmener en bas. Si on ne sort de cette chambre rapidement, je ne me contiendrais plus.

Une fois en bas, même ses parents l'admirent. Elle est tellement resplendissante que c'est tout à fait compréhensible. On part s'asseoir à table et son frère nous rejoint peu de temps après. Je m'assieds à côté d'elle et je pose ma main sur sa cuisse nue. Elle sourit discrètement en enlaçant nos doigts. 

Elle est tellement belle... Enfin, d'habitude elle l'est aussi mais là je suis sous le choc. Ma copine est une bombe atomique. J'espère pour elle qu'elle n'osera jamais se montrer comme ça en public. Avec tous les psychopathes qui traînent il pourrait lui arriver quelque chose et je ne me le pardonnerai jamais. Si elle savait le nombre de gars qui ont des vues sur elle... Ils sont trop nombreux pour que j'aille leur casser la gueule un par un. Au moins, mon pire rival est hors-jeu. Roy. Elle ne retournera jamais avec lui et puis, de toute manière, ils ne se parlent plus. Enfin, il y a intérêt sinon je vais faire un scandale. Avec sa sale tête de con et la naïveté de mon bébé, il l'aurait facilement eu dans sa poche... Ça en fait déjà un de moins. N'empêche, mon principal problème est ce Mattéo. Nan, Matthew, c'est vrai. Quel nom de connard, ça. Quoique, Evan c'est pas mieux en fait. Il va falloir que je m'occupe de lui avant qu'elle ne tombe dans ses bras.

Ma petite copine me sort de mes pensées en secouant doucement ma main contre la sienne. Je tourne la tête vers elle en faisant comme si je n'étais pas en train de penser à des manières de tuer un de ses potes.

_Ça va ?, s'inquiète t-elle.

_Oui, pourquoi ça n'irait pas ?, rétorquai-je souriant.

_Je ne sais pas. Tu t'es tendu à côté de moi et ta mâchoire s'est crispée. On aurait dit que quelque chose te déplaisait.

Je souris encore plus devant sa perspicacité à m'observer. Je ne m'étais même pas rendu compte que je m'étais raidi.

_Oui, ça va.

_Sûr ?, insiste t-elle.

_Oui, sûr.

Elle ne répond rien et se concentre sur l'arrivée de sa mère avec un parti du dîner.

_Tu veux de l'aide ?, lui demande t-elle -attentionnée qu'elle est.

_Non, c'est bon pupuce. Merci.

_Arrête avec ce vieux nom, râle t-elle en rougissant.

_Bah quoi ? Tu n'aimes pas quand je t'appelle comme ça ? Pupuce ?, la charrie sa mère ce qui me fait rire.

_Non, je ne suis plus petite maintenant. Et toi, te fous pas de moi, me sermonne t-elle en me frappant le bras.

_Excuse-moi, ma belle. C'était juste trop marrant de te voir si gênée.

_La ferme, grommelle t-elle.

_Moi aussi je t'aime, je susurre à son oreille.

Sa mère rigole puis retourne dans la cuisine chercher la dinde. Ennuyé, Oliver est reparti dans le salon et le père d'Aria est aussi parti dans la cuisine. Aria me fait la gueule -enfin elle essaie, donc je la cherche en caressant sa cuisse. Je remonte de son genou jusqu'à son entre-jambe. Et aussi prude qu'elle est, elle arrête ma main avant qu'elle ne glisse sous sa culotte. Elle la pose sur ma jambe mais je la remets là où elle est censée être -sur sa cuisse.

_Evan !

_Quoi ?

_Arrête, chuchote t-elle en regardant si personne n'arrive.

Sa tête innocente me donne envie de lui faire plein de choses pas très catholiques. Elle est tellement adorable comme ça. On dirait une enfant qui est en train de faire une bêtise. Eh bien, le jour où la toucher sera devenue une bêtise, je deviendrai un voyou c'est certain. Non pas que je n'en suis pas déjà un mais bon...

_Pourquoi est-ce que tu souris comme ça ?, me reproche t-elle.

_Toi.

_Quoi moi ?

_Je t'aime.

Ses lèvres s'étirent en un magnifique sourire.

_Je t'aime aussi.

Ses parents reviennent et Oliver les suit de près. Ce gosse est hyper-actif. Et je l'adore. Je veux le même plus tard.

Dès que tout le monde est installé à table, nous commençons à manger. Le repas est vraiment délicieux et l'ambiance est détendue. C'est l'une des premières fois que je passe un Noël comme celui-ci. D'habitude, à cause du boulot de mes parents, on ne s'attarde pas sur les détails. On ouvre juste les cadeaux, on fait un dîner -qui est rarement aussi réussi que celui-là, puis on matte un film ou une émission à la télé. Et pour nous, c'est normal. Peut-être parce que c'est ce qu'on a toujours fait.

Le repas se passe bien. La mère d'Aya prend des nouvelles de sa fille et son père écoute attentivement la discussion. Moi, j'écoute Oliver qui me spoil la moitié des choses qui arrivent dans Arrow. Il n'y aucun filtre ce p'tit. Je ne lui en veux pas, de toute manière, je n'aurai jamais regardé jusqu'au bout à cause d'Aya qui m'aurait distrait comme elle sait si bien le faire.

_Alors, Evan, qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?, s'intéresse son père en buvant une gorgée de son vin.

_Je ne sais pas encore...

J'hésite à l'appeler par son prénom par rapport aux circonstances qui ont changé depuis la dernière fois que je l'ai vu. Depuis, j'ai quitté sa fille pour une autre que je pensais aimer alors que j'avais tout faux.

_Monsieur, finis-je par dire. J'aimerai être le dirigeant d'un entreprise mais je n'ai pas encore décidé d'un domaine précis. Beaucoup me plaisent mais je n'ai toujours pas fait mon choix. Je pense que ce sera la première occasion qui se présentera.

_Tu as quand même une idée de ce que tu veux faire et c'est déjà pas mal. Tu pourrais diriger une maison d'édition, tu aimes lire ? Et appelle moi, Morgan.

_D'accord, M-Morgan. Hum... Je ne suis pas vraiment passionné de lecture. J'avais pensé à un cabinet d'avocats mais c'est un métier très difficile. J'aime la justice mais aussi diriger une équipe, je suis vraiment ouvert sur ces deux compétences là.

_Oui, je vois. Tu as encore le temps d'y réfléchir. Pour l'instant, finis tes études et tu verras par la suite.

_Oui.

_Aria m'a dit que tu allais voir tes parents demain.

_C'est ça.

_Et habitent-ils ?

_À quelques kilomètres d'ici. C'est un village perdu au milieu de nul part d'où le fait que je sois inscrit et pensionnaire sur le campus.

Lui et moi parlons encore quelque temps jusqu'à ce que la fille que j'aime entreprenne de ranger la table mais que je l'en empêche en me levant et en la faisant se rasseoir.

_Je m'en charge.

_Non, Evan. Ce n'est pas à toi de faire ça, tu es l'invité.

_Raison de plus, je renchéris en entassant les assiettes et en posant les couverts au dessus de celles-ci.

Son père fait la même chose que moi mais avec la mère d'Aya -il me semble qu'ils sont divorcés donc techniquement ils ne sont plus mari et femme. Morgan et moi ricanons en voyant les femmes qu'on aime râler. Derrière le mur qu'il laisse paraître, cet homme est vraiment quelqu'un de bien. Je l'avais déjà remarqué par rapport au comportement qu'il a avec sa famille. Je suis vraiment heureux d'avoir une belle-famille aussi attachante. Je n'ai pas connu les parents de Gwendoline car elle ne me les a jamais présenté mais c'est exactement comme ça que j'imaginais une belle-famille parfaite.

***

_Alors cette soirée ?, me demande Aya en s'allongeant sur son lit.

_Parfaite, grâce à toi.

_Tu es un Amour. Sans toi, ce Noël n'aurait pas été le même.

_Sans toi non plus.

Elle se redresse sur ses coudes.

_On fait quoi maintenant ?

Je souris coquinement en allant fermer la porte de sa chambre à clé. Je me retiens de faire ça depuis qu'elle s'est montrée aussi bandante devant moi tout à l'heure. Je m'avance vers elle et la tire par la main pour qu'elle se lève. Je la fais tourner sur elle-même puis je décale ses cheveux sur son épaule droite de manière à ce que son cou soit nu de l'autre côté. J'embrasse sa peau à nue ce qui lui procure des frissons. Je le vois à son épiderme qui d'hérisse. Lentement, je descends la fermeture dans son dos et fais glisser ses bretelles sur chacune de ses épaules. Elle se presse contre moi et son cul se colle contre mon érection qui durcit de seconde en seconde. Sa robe tombe doucement au sol, la laissant en sous-vêtements. Je lui prends la main pour la tourner vers moi. Putain... Qu'est-ce qu'elle est sexy ! Son ensemble noir en dentelle blanche est juste... Wow. 

Elle baisse la tête et rougit sous mon regard de braise. Je jouirai presque devant ça. Sachant que je ne tiendrai pas longtemps à la voir ainsi, je la pousse doucement sur le lit et l'embrasse lentement. Mon genou touche le matelas et je me penche vers elle pour prendre son menton du bout de mes doigts. Ses mains se plaquent contre mon cou et m'attirent plus près d'elle. Seigneur elle me donne tellement envie... Je m'allonge sur le côté pour mieux avoir accès à son corps. L'une de mes mains glisse sur sa cuisse et l'attrape pour la soulever contre ma taille. Sa langue frôle sensuellement la mienne. Elle est trop bonne pour ce genre de trucs. De mon autre main, je désagrafe son soutien-gorge. Elle m'aide en soulevant sa poitrine. J'embrasse ses seins que j'aime tant et dont je ne consacre pas assez de temps à mon avis. Aya se cambre encore plus et pousse un petit cri hyper sexy. Depuis la fois où je l'ai chauffée dans le parc il y a quelques mois, l'entendre gémir est comme aphrodisiaque pour moi. Ça montre le pouvoir que j'ai sur elle et c'est putain de bon.

Elle déboutonne ma chemise et -comme à son habitude, ses petits doigts viennent toucher mes abdos qui se contractent automatiquement à ce toucher. J'aime qu'elle pose ses mains sur moi. Je retire sa culotte et titille son clitoris. Elle pousse des petits cris ce qui m'incite à l'embrasser pour atténuer le son qu'elle produit. Il ne manquerait plus que ses parents se joignent à la fête qui se passe ici... Timidement, ses mains abaissent mon pantalon et elle saisit ma bite dans sa main. Je grogne et elle commence à bouger sa main à un rythme régulier.

_Putain, je grogne contre ses lèvres. 

Quand je sens qu'elle est prête, je retire entièrement mon jean et le balance dans la chambre puis je me consacre à elle. J'ai tellement envie de la prendre, là maintenant, que j'arrache sa culotte la transformant en un bout de tissus.

_J'espère que tu n'y tenais pas trop, bébé, je susurre en ouvrant ses cuisses pour me placer entre elles.

Elle secoue la tête. Je m'appuie sur mes avant-bras et mes mains encerclent son visage. Je l'oblige à me regarder et une fois qu'elle soutient le regard, je pousse en elle. Ça ne fait que quelques jours qu'on n'a pas baisé et j'avais déjà oublié à quel point elle était serrée. Non pas que ça me pose un problème. Elle est parfaite comme elle est et je ne la changerai pour rien au monde. Je commence mes doux va et vient en elle. Nos respirations sont maintenant devenues incontrôlées. Contrairement à elle, j'arrive à contenir le plaisir que je ressens -enfoui en elle.

_Bébé... Chut... Ne fais pas de bruit.

Je sais très bien que c'est lui demander l'impossible mais on n'a pas vraiment le choix. Je ne vais pas m'empêcher de faire l'amour à ma copine parce que ses parents dorment juste à côté quand même. Voyant qu'elle n'arrive pas à se contenir, une idée me passe par la tête. Je me retire d'elle et empoigne ses hanches pour la retourner sur le ventre. Sa tête est à présent enfouie dans l'oreiller ce qui réduira le son ses cris. J'enroule mes mains le long de ses poignets qui sont étendus à côté de sa tête et je la pénètre lentement. C'est la première fois qu'on fait l'amour de cette manière et c'est encore meilleur que d'habitude. Je donne de rapides coups de reins ce qui la fait gémir silencieusement. 

Personnellement, je ne suis pas adepte de cette position car je ne peux pas la voir et ça me frustre. J'aime la voir se perdre lorsque je suis en elle et ce n'est pas vraiment la position adéquate pour ça mais là, je m'en fiche, pour une fois on va laisser passer nos besoins avant nos envies.

Lorsqu'elle se contracte autour de moi, je sais que je ne tiendrai plus longtemps. C'est vraiment trop dur de ne pas la voir...

_Et puis merde...

Je la bascule et m'allonge dos au matelas avec elle sur moi. Elle place la paume de ses mains sur mon torse pour s'équilibrer et je maintiens ses hanches le temps qu'elle trouve son rythme. J'accompagne ses mouvements en soulevant mon bassin vers elle. Ses cheveux tombent sur son visage alors je me redresse pour les en éloigner et l'embrasser au passage. J'enroule mes bras derrière son dos pour la coller contre moi. Sa tête repose sur mon épaule. Ses gémissements se font de plus en plus faibles alors qu'elle se rapproche du gouffre qu'est son orgasme.

_Vas-y, mon amour.

Elle tressaute puis mord mon épaule en grognant. Je place ma main sur son crâne pour caler sa tête contre ma peau. Maintenant, que ses parents nous entendent m'importe totalement. Ma belle n'a pas à cacher les sensations qu'elle éprouve lorsqu'on baise. Elle devrait en être fière. La pression dans le bas de ma colonne vertébrale devient insoutenable et je jouis en murmurant son prénom. Il nous faut quelques minutes pour reprendre conscience. C'était tellement intense...

_Evan ?

_Hmmm...

_Tu crois qu'ils nous ont entendu ?

_Tout le quartier nous a entendu, ma belle, je ricane tout en soupirant -essoufflé.

Elle plonge son visage dans mon cou comme si elle voulait se faire oublier. Je ris plus fort et m'écroule avec elle sur mon torse. Je profite de cet instant de paradis où il n'y a que nous. Nous sommes dans notre bulle personnel. On avait bien besoin de ça -enfin j'avais, avant le brutal retour à la réalité

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