Chapitre 6: " Tu m'appartiens "

Warning: Violence et sexe dans ce chapitre ! Ce sera entouré de 🔞🔞, je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez ! Bonne lecture!!! 


A mon réveil ce matin, j'ai découvert Dean, endormit à mes côtés. Il a dû entrer tard de son travail ou autre.. Je ne veux pas réellement savoir. De l'avoir vu ainsi, aussi apaisé par son sommeil, m'a renvoyé la culpabilité de mes actes en pleine face, je voudrais oublier cette émotion. Mais aussitôt, je me suis rappelée ce que j'ai trouvé dans mon salon et le remord diminue, bien qu'elle ne disparaît pas totalement. Pourtant, je suis restée assise un long moment à le détailler. Ses traits sont durs bien qu'il soit reposé et cela me renvoie à la fatalité de notre couple, au tournant qu'a donné nos vies.


Je pars au travail bien avant qu'il ne se réveille. Cela me fait arriver bien trop tôt mais je m'en moque, je ne veux en aucuns cas répondre à son interrogatoire et je sais que je ne serai pas capable de mentir outre mesure. Je suis assez fatiguée ainsi, je voudrais, passer une journée normale pour une fois. Même si je présume, qu'avec Tom Hiddleston comme patron, mais journée ne seront jamais communes à celles des autres.


Je ne déroge pas à mes habitudes et passe au café devant l'entreprise et prend notre commande routinière. C'est tout de même une règle de base que mon patron exige chaque matins. Etonnement, je ne suis pas stressée d'entrer dans l'immeuble, au contraire, je suis pressée de commencer ma journée et de pouvoir me changer les idées. Je suis même ravis de pouvoir retrouver Darcy, c'est ça dernière journée à mes côtés et je compte bien en profiter le plus possible.


Une fois arrivée en face de mon bureau, je vois Tom sortir du sien. Je suis épatée par cet homme, qui est toujours matinal. Si je m'écoutais, je resterai enfermée dans ma chambre à dormir échouée sur mon matelas comme un éléphant de mer sur sa plage. Je n'ai pas encore eu le temps d'aller dans son office afin de lui donner sa caféine. Ainsi, cela m'empêchera de me retrouver cloîtrer entre ses murs, seule avec lui. Je retire ma veste et allume mon écran d'ordinateur. Je fais mine de l'ignorer tout de même, je n'ai pas oublié hier et encore moins la veille. Pourtant, mon corps lui est en émoi rien qu'à sa présence. Il s'assoit sur mon bureau et saisit un dossier qui traînait. 

Je tape le mot de passe sur mon clavier quand soudain, il saisit mon poignet. Il a comprit rapidement qu'il doit me toucher pour qu'inconsciemment, je lui donne l'attention qu'il souhaite. Il me sourit tendrement... Tendrement ? Il est bien rare qu'il fasse ce genre de rictus et je dois dire que cela me trouble. Il tourne délicatement ma main et de son pouce, il effectue des petits ronds sur l'intérieur de mon poignet. Des frissons circulent tout au long de mon membre, percutant mon bas ventre. Mais bordel, Tom arrête ça...


_ Tes hématomes ont disparus, dit-il d'un ton soulagé.

_ O-Oui, depuis hier, bégayais je alors que je lutte contre mon corps entier.

_ N'oublie pas de faire attention à toi Hanna, d'accord ?


Je ne me sens pas capable de lui répondre par les mots, je me contente un signe positif de la tête, complètement perdue, c'est quoi ça ? Il n'a jamais été si attendrissant et je dois dire, que j'aime beaucoup ce côté de sa personnalité. Regrette-t-il ? Ou alors espère-t-il que je lui cède une fois encore ? Il me libère dans un sourire charmeur avant de saisir son gobelet et le dossier qui traîne sur mon bureau.


_ Merci pour le café.


Il retourne dans son bureau comme si de rien était, comme si ce qu'il venait de faire était totalement normal. Je le regarde s'éloigner alors qu'un raclement de gorge me sort de mes pensées. Cela me fait sursauter, j'ai l'impression d'avoir été prise à faire une énorme bêtise quand je vois Darcy. Son expression en dit long sur ce qu'elle a pu apercevoir et je me sens aussitôt stupide. Je lui souris pour essayer d'amoindrir les soupçons et lui tend le café que j'ai pris spécialement pour elle mais elle ne compte pas en rester là. Elle jette littéralement son sac sur le sol et se laisse tomber sur son siège comme si son corps pesé une tonne.


_ Tu peux m'expliquer ce que c'était que ça ?

_ Je ne vois pas de quoi tu parle. Je feins l'innocence en buvant une gorgée de ma boisson matinale et fixe l'écran de mon outils de travail, comme si la réponse se trouve à l'intérieur.

_ Oh Hanna, ne me prend pas pour une idiote, je vous ai vu !


Mes joues deviennent aussi brûlantes qu'un volcan et je manque cruellement d'oxygène. J'ai l'impression de m'être faite prendre exécutant une bêtise gigantesque, mais je me reprend rapidement. Après tout elle n'a rien vu, il ne s'est rien passé de compromettant, enfin si le fait que votre patron vous caresse le poignet ne le soit pas... Je prend une grande inspiration pour garder mon calme.


_ Et tu as vu quoi ? C'était juste une conversation banale ! Je la regarde droit dans les yeux, esquissant un sourire pour paraître convaincante.

_ Si tu le dis, souffle ma collègue.


Elle semble déçue que je ne prend pas la peine de me confier à elle. Malheureusement je ne me sens incapable de lui raconter mon séjour cours mais mouvementé, à Chicago. Intérieurement, je suis perdue, j'aimerai oublier cet instant si intense et en parler de nouveau le rendrait réel un peu plus.


Darcy commence à travailler sans un mot de plus à mon égard. Nous restons silencieuse un long moment et ce mutisme devient pesant. Je continu mes rapports, mes dossiers ou encore je réponds à certains appels, pourtant l'ambiance n'y est pas. Elle évite de me regarder et je fais de même, sentant la gêne m'envahir. Elle est la seule depuis des mois à me parler, à essayer de créer un lien autre que professionnel avec moi et je gâche tout, comme à mon habitude. Je laisse tomber un dossier sur le bureau et je remarque bien qu'elle sursaute à mon geste. J'ai donc l'attention que je souhaite.


_ Darcy, tu ne vas pas faire la tête pour ça quand même ? Demandais-je dans un souffle qui se veut agacée.

_ Non, dit elle sèchement, en regardant le dossier sur lequel elle travaille. Je tapote son épaule pour qu'elle daigne me prêter plus d'attention encore.

_ Je t'assure qu'il n'y a rien, ne te met pas ça en tête, souriais-je, tout en déposant une main sur son avant bras.


J'ai beaucoup de mal à lui mentir, à ne pas pleurer tout en lui expliquant que mon cerveau est en ébullition depuis plusieurs jours. Seulement, je reste impassible et continue d'étirer mes lèvres en un rictus qui doit faire peur. Comment lui raconter que mon patron m'a touché ? Qu'il m'intrigue beaucoup trop pour que ce soit sain ? Un jour peut être, quand je serais moi même au clair avec toute cette histoire. Je pense être convaincante puisqu'un sourire adorable rayonne son visage angélique.


_ Oui tu as raison, j'ai imaginé n'importe quoi ! Rit-elle. Ça doit être la fatigue, mais crois moi que la scène était ambigüe.


Je me sens aussitôt stupide, en même temps, comment croire le contraire ? Un homme qui a des gestes si doux envers une femme n'est jamais innocent. Donc je comprend qu'elle est pu être confuse en nous observant de la sorte. Elle se remet au travail, plus enjouée pendant que je reste figée dans mes songes. Mon regard divague sur la porte du bureau de monsieur Hiddleston. Je souhaiterai avoir cette confiance en moi qui me permettrait d'aborder le sujet sans me sentir honteuse. Pouvoir lui faire face, sans me sentir plus vulnérable que je le suis actuellement...


Durant le déjeuner, l'ambiance entre nous, est beaucoup plus détendue. Je pense tout de même à Dean, quand mon cerveau me laisse le temps de penser à autre chose. Cela fait maintenant trois jours que je ne l'ai pas vu. Ce n'est pas qu'il me manque mais je dirais plus qu'il reste dans mes habitudes de vie, un besoin déformé par ma faiblesse. Il a toujours fait en sorte que j'ai besoin de lui, de sa présence, me faisant passer pour une incapable quand il est loin de moi.. Et au fil des années, j'ai accepté cette évidence.


Je saisis mon téléphone et tapote un message rapide et plutôt solennelle, juste pour savoir s'il va bien. Comme je l'avais deviné, je ne reçois aucunes réponses. Je suppose que son travail lui prend beaucoup de temps et j'espère au fond de moi, que ce soit le cas. Afin d'éviter de penser à sa tromperie potentielle, je me remet à travailler. Il n'y a rien de tel pour ne penser à rien et oublier Tom, derrière son bureau, aussi charismatique qu'un dieu grec.


Darcy pendant ce temps, mange une salade tout en m'observant du coin de l'oeil. Elle pense être discrète mais je l'ai remarqué depuis plusieurs secondes déjà.


_ Quoi ? Riais-je gênée.

_ Tu ne t'arrête jamais en fait, affirme-t-elle la bouche pleine et les lèvres recouvertes de sauces.

_ Il y a du travail ! Cet après midi, il y a une réunion et je dois préparer des documents, énumérais-je en tapotant sur mon clavier.

_ Mange Hanna ! Il te faut des forces !


Elle me tend une seconde salade qu'elle a certainement acheté en pensant à mon estomac, comme chaque déjeuner. Je la remercie d'un sourire et elle m'offre un clin d'oeil complice. Et dire... Que demain elle ne sera plus à mes côtés pour rendre mes journées de travail moins éreintantes.. Comment vais-je faire ? Je soupire pendant que j'ouvre le couvercle en plastique transparent. D'ailleurs, je ne sais pas la raison de son départ de l'entreprise. En vue de notre début de complicité, je me tourne vers elle.


_ Pourquoi pars-tu ?

_ Je ne vais pas loin, rit-elle, je descend juste de trois étages. Monsieur Hiddleston m'a offert le poste que je voulais en postulant ici.

_ Et quel est ce fameux poste ? Souriais-je, soulagée de savoir qu'elle reste parmi nous.

_ Responsable du service commercial, dit-elle fièrement.


Son sourire prouve qu'elle est heureuse d'entamer un nouveau départ professionnel. Et une fois le sujet lancé, elle s'empresse de me parler de ses futures tâches et responsabilité au sein de l'entreprise. Je l'écoute, heureuse pour cette nouvelle connaissance, avec qui j'espère devenir plus proche encore. Au fond de moi, je l'envie, imaginant ce que cela procure de vivre de sa passion. Peut être qu'un jour je posséderai ma galerie d'art, comme j'en rêve depuis mon enfance. Mais je secoue la tête, me ramenant à la réalité.


Notre conversation est coupée par un appel la concernant. Justement, un appel de l'homme qu'elle va remplacer l'oblige à descendre pour le rencontrer. Elle m'embrasse le haut du crâne, geste qu'elle n'a jamais effectué auparavant, mais qui n'est pas pour me déplaire. Elle me salut d'un signe de main et disparaît dans l'ascenseur.


Me voilà seule, je dois m'y habituer et pourtant, je me sens oppressée. Je regarde l'heure et me rend compte qu'il me reste une demi heure avant de me remettre au travail. J'effectue donc le transfert d'appel sur mon téléphone personnel et monte sur le toit pour profiter de ce calme avant la tempête.


La ville est extrêmement vivante, même à cette hauteur, je peux entendre les klaxons et les moteurs des voitures coincées dans les embouteillages. Malgré tout, je trouve cette ambiance apaisante. La pollution qui grimpe vers le ciel me pique la gorge, mais je m'y sens bien. Je ferme les paupières me laissant emporter par le vent tiède qui me caresse le visage.

Je sors une cigarette et l'allume avant de m'asseoir sur le muret qui surplombe le vide. Je suis inconsciente de monter là dessus, un faux mouvement et je m'écrase à une cinquantaine de mètre sur le sol. Cependant, je m'y sens bien, allégée de toutes ses histoires complètement irréelles. Derrière moi, j'entends la porte de secours claquer. Je regarde au dessus de mon épaule, pensant voir Darcy arriver, le sourire aux lèvres, mais je vois Tom s'avancer vers moi. Je détourne rapidement la tête pour me concentrer sur le gratte-ciel en face de celui-ci, tirant sur le filtre de mon bâton de nicotine. Il s'appuie sur le muret à ma gauche de ses coudes. Il se tend pour regarder le vide quand il recule rapidement sous mon observation intriguée. Que fait-il ici ? Il saisit la manche de ma veste et tire légèrement dessus.


_ Descends, ordonne-t-il.

_ Pourquoi ? Demandais-je étonnée de cette lueur d'inquiétude dans son regard habituellement sûr de lui. Il regarde de nouveau par dessus le muret pour se concentrer sur moi et je comprends aussitôt. Vous avez peur du vide ? Dis je en me retenant de rire.

_ Pas vraiment, je ne veux pas que tu tombes, c'est tout ! S'énerve-t-il.

_ Donc vous avez peur, riais je sans retenue, trouvant la situation amusante. Je ne l'ai jamais vu presque vulnérable.

_ Si ça peut te faire obéir, alors oui, j'ai peur, grogne-t-il en attrapant ma main qui m'aide à m'appuyer.


Je serre mes doigts autour des siens et lui sourit tendrement. Il me tire rapidement vers lui, certainement par peur que je ne lui désobéis une fois encore. Mon atterrissage est coupé par mes talons, me faisant perdre l'équilibre. L'adrénaline coule dans mes veines à une vitesse ahurissante, un cri strident de surprise sort de mes lèvres et instinctivement, je ferme les paupières, attendant le choc mais rien... J'ouvre alors les yeux, une chaleur envahit mon corps. Je suis contre le torse de Tom, qui respire fortement. La main toujours dans la sienne, il entoure mes hanches de son autre bras, me serrant fortement contre son corps. Je lève la tête et nos nez se frôlent. Je reste quelques secondes à me perdre dans le bleu de ses yeux, qui rendraient n'importe quel océan jaloux de sa couleur si pure. Mon esprit est en contradiction avec mon corps. Il me hurle de fuir, de me séparer de lui pendant que mon corps lutte de toutes ses forces pour le toucher et le sentir. Dans une lueur de lucidité, j'éloigne le haut de mon corps du sien, mais il ne voit pas les choses de la même façon. Il resserre son étreinte autour de moi, me maintenant fermement. Ce que je lis dans ses pupilles me font vibrer au plus profond de mon âme et j'aimerai ressentir cette émotion des heures entières. Tom caresse le dos de ma main de son pouce avec une délicatesse grisante. Il exerce une pression sur la main contre son torse et je perçois son cœur battre à une allure vive contre ma paume. Est-ce vraiment moi qui crée cette tachycardie ? Son odeur, si explosif pour ma libido me parvient aux narines et une sensation de plénitude me submerge, m'obligeant à fermer les paupières pour mieux l'apprécier.


Son nez frôle mes cheveux et je l'entends renifler, comme un animal sauvage qui veut s'assurer que je ne suis pas dangereuse.


_ Ma belle petite Hanna, souffle-t-il. Je t'ai déjà dis de faire attention à toi..


Il dépose ses fines lèvres sur mon front comme s'il voulait me rassurer. Ses lèvres... Ses envies que je fantasme de goûter et mon corps me le rappelle volontiers, dès qu'il en a l'occasion. Je lève la tête pour l'observer, quand son nez tape doucement le mien, une fois encore. Ma respiration se fait saccader et j'ai beaucoup de mal à laisser l'air entrer dans mes poumons. Il entoure ma mâchoire n'ayant pas de difficultés à saisir mon visage d'une seule main.


_ Hanna, ce murmure est une torture pour ma raison.. Laisse moi te toucher une fois encore...


Je mords ma lèvre inférieure, m'obligeant ainsi à ne pas répondre à cette demande.. Ou cette ordre ? J'aspire à cela, sentir encore ses mains contre moi, m'obligeant ainsi à gémir jusqu'à ce que mon corps tremble de plaisir. Mais je ne fais pas partie de ces femmes, pas celles qu'il désire.. Je ne me façonnerai pas à ce genre d'individus. Avec toutes les complexités de mon esprit, je parviens à me séparer de lui, profitant également de son manque d'attention soudain. Je recule d'un pas, le fixant droit dans les yeux, puis d'un second, cassant ce contact visuel satisfaisant pour ma fierté féminine.


_ Ma pause est terminée, je devrais y aller, trouvais-je comme seule excuse.

_ Non reste ici, m'ordonne-t-il sévèrement. Je continus à m'éloigner de lui, espérant arriver très vite aux escaliers, quand je sens le métal de la porte de secours derrière moi. J'ose lever les yeux et je distingue sa mâchoire se crisper. Je tourne rapidement les talons et saisit la poignet de la porte. Hanna !!! Hurle-t-il.

A cette intonation, mon corps entier se raidit, restant immobile à ce timbre de voix rauque et presque douloureux. Je reste ainsi, l'entendant s'approcher de moi, ses chaussures hors de prix claquant sur le béton. En quelques secondes, il colle son torse à mon dos, n'étant pas timide le moins du monde d'être aussi proche de sa secrétaire. Tom pose ses deux mains de part et d'autre de mon corps, m'emprisonnant entre son corps brûlant et la froideur du métal. Son souffle caresse ma nuque, créant une nuée de frissons me chatouiller l'échine.


_ Tu ne peux pas toujours me repousser. Il commence à caresser mon bras, montant à mon épaule sans hésitation. Il continue à ma nuque et finit par mon cou, m'étranglant légèrement, ce qui m'oblige à lever les yeux vers lui. Il crée un contact visuel et il comprend que j'en suis, malheureusement, sensible. Il sourit satisfait de l'effet qu'il a sur moi. Il descend sa main à la naissance de mon décolleté. Mon souffle se coupe aussitôt. Il glisse deux doigts au creux de ma poitrine. Tu vois.. Tu n'arrives pas à m'échapper.


Ses doigts sont un délice pour mon épiderme, qui réagit presque instantanément. Je sens encore les sensations du bain à remous et mon organisme en redemande. Il a raison, il gagne à chaque fois et je suis plus faible que lui pour le cacher.


Pourtant, la discussion que nous avons eu récemment me revient en mémoire comme un boomerang. Je ne dois pas me laisser faire, je ne dois pas être cette femme que Dean a crée à son image. J'ai la chance de devenir la femme que j'ai toujours voulu être devant un homme qui ne connait pas ma personnalité et mon caractère refait rapidement surface, dans cette seconde de remise en question. Hanna, est-ce vraiment le moment de te faire la morale ? Je grimace, me battant avec mon moi intérieur. Il ne faut qu'un seul coup de hanches pour le séparer de moi et que je puisse enfin reprendre mes esprits. Je lui fais face, la tête haute et l'envie qu'il me désire encore plus, bien présente.


_ Je suis bien plus coriace que cela, souriais je d'un air amusé.


Il esquisse un sourire, me prouvant que j'ai gagné cette bataille. Mais ce rictus me promet une vengeance bien plus délicieuse. Je joue à un jeu dangereux cependant j'aime ça. J'arrive à ouvrir la porte, ne le lâchant pas du regard et je m'éclipse, le laissant seul sur cette bâtisse. Je m'installe à mon bureau, fière comme un coq, enfin dans mon cas, plutôt comme une poule. Monsieur Hiddleston me seconde de très peu et il entre dans sa grotte sans daigner me dédier un seul regard, les traits tirés. Je me sens aussitôt stupide et je me contente donc, de mettre cet instant dans un coin de ma tête et me remet très vite au travail. Je ne suis pas ici pour m'amuser, même si j'y trouve une petite satisfaction..



☼☼☼☼☼☼



En entrant dans notre appartement, je continus mes petites habitudes. Je retire mes talons, dépose mon sac sur la commode, mes clefs de voiture dans un petit récipient prévu à accueillir toutes sortes d'objets inutiles et je fais attention de bien pendre ma veste sur le porte manteau dans l'armoire. Dean déteste le désordre, enfin surtout quand c'est moi qui le crée, à dire vrai. Dean... Je n'ai reçu aucune réponse à mon message et je redoute alors nos retrouvailles. De plus, de mon côté, je ne parviens pas à retirer ma trouvaille de la veille. Une fois entre les murs de notre « cocon », je me sens salie, en passant devant le salon, je m'attarde à détailler le canapé et je n'ai qu'une envie : Le jeter. Il a osé l'amener ici, il a prit un malin plaisir à la toucher, à lui donner cette tendresse que je recherche depuis plusieurs mois. Dean n'hésite pas à lui offrir ce que je lui réclame et je doute alors de cette réconciliation si attendue. Pourtant, dans un autre sens, j'en éprouve pas le besoin, juste une habitude, comme ma vie en est érigée. Certainement, un besoin de sentir que je tiens mon existence parfaitement alors qu'elle m'échappe, au contraire.


Je soupire de soulagement quand je me rend enfin compte que je suis seule. Mes muscles se détendent et je compte bien continuer à éprouver ce petit bien être, même si cela ne dure qu'une ou deux heures. Tout en déambulant jusqu'à la salle de bain de luxe que Dean a dessiné, je me déshabille, laissant mes affaires sur mon passage. J'active la musique de la chaîne HI-FI par un procédé verbale dernier cri qui inonde la pièce d'une musique rock aux allures romantiques. Je souris à l'entente de ce son, me trouvant ainsi, totalement chez moi. Il est rare que je puisse écouter la playlist que j'ai moi même confectionné car mon goût musical est une fois de plus, pas celui de mon conjoint. A dire vrai, rien est à la convenance de cet homme plus que difficile quand il s'agit d'ouverture d'esprit. J'essaye de chasser son image de ma tête, juste le temps de ma douche.


L'eau chaude tombe en cascade sur mon corps nu, humidifiant ainsi les parois en carrelage noir et les vitres de la douche italienne. Je ferme les paupières, appréciant la chaleur de l'eau sur ma peau glacée de fatigue. J'aime mon travail, mais il est prenant et assez stressant, si bien que mon organisme me le fait comprendre. Mais je m'en moque, j'aime mon travail ou alors, est-ce la présence de mon patron que j'apprécie ? Je ne sais pas et réellement, je ne veux pas le savoir. Je veux profiter de ma vie, profiter de ce qui me fait sourire. Alors pourquoi je reste ici ? Dans ces murs qui augmente mon angoisse à chaque pas que j'effectue dans les pièces trop grandes et si vides. Hanna, profite de ta douche, profite d'être seule..


Je me savonne rapidement pour mieux profiter de l'eau apaisante. Je caresse doucement mon cou pour retirer tout le savon quand je sens encore les mains de Tom sur ce même endroit, serrant légèrement pour m'obliger à lui obéir, comme à son habitude. Cependant, chez lui, rien n'est violence, juste un brin d'autorité qui me fait perdre la tête.🔞🔞Je descend la main à ma poitrine, parcourant le même chemin que ses long doigts. Mon souffle se saccade et je sens la chaleur irradier de mon bas ventre à mon corps tout entier. « Laisse moi te toucher une fois encore... ». Son souffle chaud, ce timbre rauque, rien que cela grandit mon envie qu'il me touche. Mon sexe devient humide et je comprend très vite qu'il ne s'agit pas de l'eau coulant sur mon corps. La main descendant à ce point, à cette envie qu'il me possède. A peine ais je effleuré mon intimité que je me sens soulagée. Je me crispe, honteuse de me donner ce plaisir et pourtant, je continue, inspectant ma peau chaude et humide. Je le vois me toucher, j'imagine que ce sont les siens, comme dans le bain à remous, qu'il entre en moi sans avoir la timidité de croire que je le refuse. Je gémis cette envie, les lèvres scellées, les paupières fermées.🔞🔞


Prise dans ce plaisir solitaire, si je puis dire, je sens une présence derrière moi. Ma bulle de désir se explose quand je sens ses mains sur mes hanches. Je sursaute dans un cri de stupéfaction et me retourne. Dean, nu, devant moi, un sourire de coin sans joie me détailler. Ses iris si bleues brillent de désir, je connais ses expressions et celle-ci ne me plaît pas, en tout cas, plus maintenant. Il s'approche de moi, effleurant mes lèvres.


_ Je t'ai manqué tant que ça ? Se met-il à rire. Il avance vers moi un peu plus et ne m'attendant pas du tout à cela, je recule, me retrouvant rapidement coincée entre lui et la paroi glacée de la douche. Son rictus ne quitte pas ses fines lèvres et cela n'a aucune réaction sur moi, ni sur mon corps.

_ Bi-Bien sûr que tu m'as manqué.. souriais je faussement. Ce n'est pas le moment de l'énerver et je voudrais passer une soirée tout à fait banale.


Il glisse ses mains sur mes hanches de nouveau, me forçant à me coller au sien. Il n'est en rien très agréable, je sursaute et lui souris, juste pour qu'il ne s'énerve pas. Je dépose mes mains sur son torse, essayant de le repousser légèrement. Je n'ai aucune difficulté cette fois-ci, au contraire, j'aimerai qu'il part loin de la pièce.


_ Dean.. Je prends ma douche, dis je calmement, si bien, qu'il en perd son sourire et son regard s'assombrit.

_ Et alors ? Je peux bien prendre une douche avec ma petite amie, non ? Demande-t-il sur un ton bien trop solennelle.


Je ne réponds pas, et lui tourne le dos pour savonner mes cheveux, l'ignorant presque. Enfin... Je n'y parviens pas, je sens son regard lourd me peser sur les épaules et il est immobile. Il me reluque, je le sais et j'ai l'impression que mon humiliation ne tardera pas à venir. Il entoure mes hanches, collant mon dos à son torse musclé, caressant mon ventre tendrement.🔞🔞 Cette douceur... Il y a un petit quelque chose derrière son esprit tordu, j'en suis certaine. Hanna, arrête de te laisser faire veux tu ! Ma conscience m'ordonne de le repousser, de ne plus me laisser toucher par ses mains avec lesquelles il a osé toucher une autre. Je me raidis et il semble le sentir puisque je peux sentir ses muscles se contracter autour de moi. Il se penche, collant ses lèvres sales sur ma nuque, mon épaule, m'obligeant à lui faire face. Les deux mains venant entourer mon visage et caressant mes joues de ses pouces. Il s'avance et vient coller ses lèvres aux miennes. Je reste stoïque, l'envie d'hurler me prenant aux tripes quand je prend mon courage à deux mains et le pousse trop violemment car sa mâchoire se raidit. Je regrette aussitôt mon geste et je me jette à son cou pour éviter une dispute trop vigoureuse. Je l'embrasse avec le peu d'envie que je possède juste pour calmer son esprit torturé. Il reste impassible, me regardant vouloir me donner à lui avec aucune envie de le faire et c'est à son tour de me repousser.


_ Tu as baisé avec ton patron ?! Demande-t-il sévèrement et surtout d'un seul coup.

_ Qu-Quoi ? Bien sûr que non ! Après tout, c'est la vérité, je n'ai pas couché avec lui, même si au fond de moi, j'en mourais d'envie.

_ Je le sens sur toi, je sens qu'il t'a touché, dit-il se crispant totalement. Il attrape mon bras, le serrant si fort que j'ai l'impression qu'il risque de se briser en une seule pression. Je grimace et essaye de le faire lâcher prise.

_ Dean, tu me fais mal... me plaignais-je dans un râle douloureux.


Il ne répond pas, d'un geste brute, il me retourne, collant mes mains sur les parois en verre. Une peur m'envahit surtout quand je sens son sexe tendu sur mes cuisses. Je vais pour me retourner, pour essayer de lui faire attendre raison, mais une gifle me brûle la joue droite. Je me fige, regardant mon reflet sur le verre, mes larmes sont cachées par l'eau de la douche, qui devait être mon moment de m'évader. J'attend l'inévitable, je sais ce qu'il va se passer. D'un seul coup, une douleur m'oblige à pousser un cri, arrachant au passage mon œsophage. Je ferme les paupières, espérant que je suis en train de cauchemarder, que je vais me réveiller. Dean se penche vers moi, collant sa joue à la mienne, saisissant mon cou pour le serrer afin de m'entendre suffoquer. Un coup suffit pour me tirailler l'intérieur de mon intimité. Je gémis de douleur, alors qu'il gémit de plaisir, appréciant de me pénétrer avec autant de brutalité. Hanna, concentres toi.. Penses à autre chose... J'essaye d'oublier que je suis prise de force, que son sexe percute le mien comme si ce corps lui appartient, que je ne risque pas d'oublier cette trace d'humiliation, encré maintenant en moi, que j'entendrai toujours son grognement guttural, tel un animal accouplant sa femelle, que je sentirai toujours son eau Cologne bien trop puissant pour un si petit ingénieur et que ma peau se souviendra de ses mains me griffant croyant que j'aime ce qu'il me fait. Je reste silencieuse, balancé d'avant en arrière, dans un état second car il n'y a qu'ainsi, que je parviens à oublier la douleur physique et surtout la peur d'y rester si j'ose bouger ne serait-ce qu'un petit doigt.

Ses coups de reins me pilonnent avec sauvagerie, aussi puissant l'un que l'autre. Il me tire les cheveux, me pince, me griffe, me mord comme sa chienne que je suis, puisqu'il m'appelle ainsi. L'humiliation physique n'est pas assez forte à son goût, il veut encrer sa possession dans mon esprit.


_ Tu m'appartiens, tu as compris petite chienne ? Crache-t-il avant de me forcer à me baisser un peu plus pour profiter encore plus de mon intimité maintenant brûlante de souffrance.


Je continue à garder le silence, attendant que cela se termine. Mon silence, ça, il ne le brisera pas. Ses vas et viens sont bien plus rapides et violents... Enfin... Il se vide en moi sans ménagement, sans se retirer et je suppose qu'il n'a pas prit la peine de se protéger, pourquoi faire ? Autant également me refiler une maladie..🔞🔞 Une fois repus, il me jette sur le sol et je n'ose pas lever la tête. Je me glisse dans un coin de la douche, le plus loin possible de sa personne, l'entendant rire. Il s'accroupit face à moi et retire les cheveux cachant mon visage. Il me force à le regarder, satisfait de mon état.


_ Tu es à moi Hanna, à personne d'autre, je préfère te tuer que d'imaginer un homme te toucher... Je t'aime...


Je comprends maintenant, que j'ai toujours vécu en fonction de Dean et qu'il a réussi à faire de moi la poupée de ses fantasmes. Mon existence n'est plus la mienne, alors oui Dean, tu as raison.. Je t'appartiens... 


☼☼☼☼☼☼


Veuillez m'excuser pour se retard inconsidérable... Malgré le confinement qui touche tout le monde, je ne le suis pas, continuant mon travail de soignante et j'ai que très peu de temps pour écrire c'est temps-ci. 

Malgré tout, j'espère que cela vous plaira! Donnez moi vos avis!!! J'écris le chapitre 7 dés que je le peux, je ne vous oublie pas !!!! 

Prenez soin de vous!!! 


Sarah.C

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