CHAPITRE 19: Feu Ardent
Mon corps frissonne alors que je sens ses mains parcourir mon corps. Ses lèvres touchant les miennes, les caressant avec une avidité nouvelle. Je ne peux m'empêcher de sourire alors que je sens au fond de moi, le bien être m'envahir. La chaleur parcourt mon corps, n'oubliant aucuns endroits, me marquant les cellules dans un plaisir intense. Soudainement, mes paupières s'ouvrent et mon corps se hisse pour s'asseoir sur mon lit duveteux. La tension montant jusqu'à ma boîte crânienne, je laisse échapper un grognement de douleurs entre mes lèvres à demi close. La douleur est lancinante et désagréable. Je me souviens pourquoi je n'aime pas boire du vin. La chaleur est envahissante dans ma chambre bien que la climatisation n'a pas été arrêté depuis mon arrivée. Ma respiration est haletante alors que je regarde autour de moi et voit que je suis seule dans la suite. Je soupire, a quoi devais je m'attendre ? Il n'est resté que pour se rassurer de ne pas m'avoir fait trop boire, pourquoi d'autre ? Je me lève du matelas, les pieds nus marchant sur le marbre bien plus frais et cela fait un bien fou. J'ouvre la baie vitrée et remarque un petit déjeuner sur la table extérieure. Je n'ai rien entendu... Le café me fait clairement de l'œil et je ne peux pas commencer une journée sans la caféine. Je me sers une grande tasse et m'avance jusqu'au muret du balcon. En contre bas, j'aperçois la piscine et elle est déserte à l'exception d'une personne qui fait des longueurs à une rapidité, digne d'un nageur olympique. Je peux reconnaître facilement sa carrure et je ne peux m'empêcher de sourire. Monsieur Hiddleston, nageant sans s'arrêter. Je remarque facilement son corps athlétique, ses muscles se raidissant à chaque mouvements qu'il effectue et mon corps réagit aussitôt à cette beauté divine. Je me mord la lèvre alors que je ne peux que remémorer ses paroles de la veille. J'étais certainement alcoolisée, mais pas assez pour oublier ce qui avait pu se passer ici. D'ailleurs, je ne me comprends pas, il y a encore quelques jours, je refusais qu'il me touche, qu'il puisse entrer dans ma vie et à présent, je suis sur un balcon en Égypte et je n'ai aucune hontes de le mater faire ses longueurs, espérant de tout cœur qu'il me remarque. Quand je me rends compte qu'il ne prêtera aucune attentions, je m'assois sur la chaise et voit une boîte d'anti douleurs près d'un verre d'eau. Je souris, il a également pensé à ma gueule de bois. Je devrais pas être fière de ça et pourtant, il y a pensé et c'est tout ce qui compte.
Après m'être réveillée comme il le faut, je me prépare pour la réunion. En buvant un énième café, je rédige un rapport sur le dossier qu'il m'a envoyé la veille. Je ne dois pas oublier l'objectif de notre venue ici, nous ne sommes pas ici en vacances, mais pour faire des chiffres et faire entrer de l'argent dans l'entreprise de l'homme qui hante mes esprits. Il se passe peut être deux heures quand j'entends que l'on toque à la porte de ma chambre. Je viens ouvrir, étant presque prête. Je souris quand je vois Tom me regardant.
_ Prête ? Demande-t-il froidement alors.
_ Je... Oui, dis je en perdant mon sourire. Je n'ai pas le droit à un bonjour ? Sérieusement ?
_ Alors allons y, dit il en me tournant le dos pour s'avancer dans le couloir.
Je prends mes affaires et ne comprends pas sa réaction. La veille, il avait été d'une douceur infinie et ce matin, il fait comme si de rien était. Je le suis jusqu'à une salle de réunion de l'hôtel. Je remarque alors les personnes présentes et cette fois, ce n'est pas Tom qui est le centre de l'attention. Quand je me trouve dans la pièce, la tension est palpable. Des hommes en costume, qui semblent valoir des milliers de dollars nous regardent, surtout.... moi. C'est l'impression que je ressens en tout cas. Instinctivement je me rapproche de mon patron et les détaille. Ils ne paraissent pas fréquentable au vue de leur regard et des sous entendus qu'ils me font sentir. Tom m'indique une chaise et je m'y installe étant à sa droite. Il reste froid et distant, ce qui ne m'aide pas à me sentir à l'aise. L'ordinateur portable sur la table, je commence à prendre des notes quand un homme âgé commence son laïusse. J'essaye de me concentrer, de ne pas penser à ce qui m'entoure, les discussions ne tournent pas autour de l'architecture ou encore des devis de travaux. Je fronce les sourcils quand j'entends les mots cargaisons et prime. Ma jambe se met à bouger seule, tant la tension monte en moi et je sens une main ferme se refermer sur mon genou. Je tourne la tête et voit Thomas me sourire discrètement, comme pour me rassurer. Mon corps réagit aussitôt et je sens le stresse doucement disparaître. Son sourire angélique me fait oublier l'impression de ne pas être à ma place. Je lui souris en retour et continue mes notes alors avec un peu plus de concentration.
Les prochaines réunions sont celles que je connais, avec des visages qui me sont familiers et des discours que je peux prévoir en avance. Je me sens bien plus à l'aise et une fois de plus, le comportement de Thomas diffère. Il ne me regarde pas, même pour me donner des ordres. Il ne m'adresse pas la parole et je me sens totalement idiote à cet instant. J'avais espéré, encore une fois et pour ne pas changer, cela se retourne contre moi.
En pleine après midi, Tom et moi sommes alors avec des investisseurs, buvant un verre sur la terrasse de l'hôtel. Le soleil nous assomme de ses rayons. Thomas porte des rayban au bout de son nez et cela lui donne un air de badboy que je ne lui aurai, nullement étiqueté malgré tout. Pourtant, je le trouve bien plus sexy avec ce genre d'accessoire. Il boit un whisky on the rock, Peskine a sa droite et le principal actionnaire à sa gauche. Les rires de la vipère me viennent rapidement aux oreilles alors que j'essaye de lâcher mon patron des yeux. Elle s'accroche à son bras et tout cela est calculé pour me rendre jalouse. Je la perçois me lancer des regards qui en disent long. Tom la laisse le toucher et l'incident d'il y a quelques jours me revient en tête. Lui, la prenant contre le mur de son bureau. Je détourne rapidement les yeux, plongeant mon regard dans mon café. Hors de question que je bois une goutte d'alcool, avec ce que j'ai pu faire la veille. J'aimerai pouvoir partir de la table, mais cela serait très mal venu de ma part et très impolie. Alors j'essaye par tout les moyens de prendre sur moi. L'homme à ma droite se penche vers moi et me sourit.
_ Vous allez bien mademoiselle ? Sourit-il, m'obligeant à lever les yeux vers lui. Je lui rends alors son sourire avec gentillesse.
_ Oui, merci, dis je alors quand j'entends un verre se claquer sur la table.
Je ne peux que sursauter ne m'attendant pas du tout à cela. Quand je fond mon regard sur le verre, je vois Tom silencieux nous fixer. L'homme qui avait été avenant avec moi, se replace convenablement sur sa chaise et baisse le regard.
_ Tu peux prendre ton après midi Hanna. Dit Tom avec sévérité.
_ Mais... Je...
Il hausse un sourcil alors et cela me fait me taire rapidement. Je dois prendre cela comme un échappatoire à cette comédie qui se joue devant moi. Je souris et me lève alors. Je souris à Peskine, voulant lui faire avaler son venin alors qu'elle tient fermement le bras de mon patron et qui me sourit comme si elle venait de gagner une bataille. Je fixe monsieur Hiddleston alors qu'il suit chacun de mes mouvements alors que je m'engouffre dans le restaurant pour retourner à ma chambre.
Je n'arrive pas à comprendre son comportement et cela me donne rapidement mal à la tête. J'entre dans ma chambre et jette mes affaires sur le lit. Je m'y assois avec lassitude et retire mes talons hauts. Je ne parviens pas à retirer les images de cette peste au bras de Tom ; lui parlant comme s'ils étaient ensemble depuis longtemps. Je ferme les yeux, alors que je peux encore sentir les lèvres de Tom sur les miennes. Mais qu'est-ce qu'il m'a prit ? A quoi joue-t-il ? Mes interrogations font fumer mes neurones, augmentant alors la température de mon corps. J'ouvre alors la baie vitrée quand je vois la piscine. Je souris et me met en bikini, j'enfile une robe de plage et descend les escaliers pour m'y retrouver rapidement. Ce coin est toujours désert, est-ce normal ? Est-il interdit au publique ? Pourtant, Tom y a nagé ce matin. J'arrête de me poser multitudes de questions et décide alors de me baigner. J'ai besoin de me rafraîchir, mon corps et surtout mes idées.
Après plusieurs longueurs, je sens mon corps devenir lourd. Des picotements me pressent la nuque et je sais ce qu'il se passe. Je me tourne pour observer nos chambre et je remarque Tom, fumant une cigarette, me regarder nager, les bras appuyés contre le rebord du balcon de sa chambre. Je laisse mon regard s'accrocher au sien alors qu'il recrache la fumée lentement. Après quelques secondes, je me détourne et sort de l'eau. Mes gestes sont anormalement exagéré pour attirer son attention. Je sais que je suis stupide de faire cela, mais j'aime savoir qu'il me regarde. Je m'installe sur un transat avec négligence et ferme les yeux, laissant le soleil sécher ma peau ruisselante de gouttes.
_ Ca te dit de faire une sortie ? Demandait alors le principal protagoniste de mes pensées.
Je reste dans ma position, ouvrant juste un œil pour l'observer, remarquant qu'il avait laissé son costume, pour une tenue décontractée. Un pantalon en lin, une chemise bleu clair, les manches remontant jusqu'à la pliure de ses coudes. Laissant ainsi ses veines ressortir, chose atrocement sexy. Je détourne le regard pour refermer les yeux, essayant ainsi de paraître insensible à son charme dévorant.
_ Pour aller où ? Dis je avec insolence.
_ Visiter la ville, dit-il simplement alors que je sentais son regard sur moi.
Visiter ? Non mais..... Que cherche-t-il à faire ? Je tourne la tête et le sonde comme je le peux. Ses traits sont détendus au contraire du reste de la journée. Un sourire un coin étire ses lèvres et un œil légèrement à cause du soleil. Ses rayban sur le haut de la tête lui serait bien utile à cet instant, à contrario au bar, où le soleil ne l'aveuglait pas. Je dois savoir à quoi il joue... Je dois en avoir le cœur net pour ne plus jouer avec le feu et me brûler le reste de mon âme.
_ C'est un rendez vous ? Demandais je sérieusement alors.
_ Hanna.... soupire-t-il. C'est pas ...
_ C'est quoi alors ? Le coupais je rapidement.
_ Bon. Tu ne viens pas ? Dit-il d'un air agacé, se levant du trasant sur lequel il s'est assit.
_ Non, réponds je en me levant. Amusez vous bien, Monsieur Hiddleston. Vous n'avez qu'à demander à Mme Peskine de vous accompagner, elle sera certainement heureuse de visiter la ville avec vous. Dis je en prenant mes affaires.
J'effleure son corps alors que je m'empresse de retourner dans mes appartements. J'oublie de remettre ma robe de plage, me pavant en bikini dans l'hôtel, les regards me suivant sous mon passage. La colère fait bouillir le sang qui coule dans mes veines et je me moque du reste.
Après une bonne douche pour faire disparaître l'odeur du chlore, je m'installe sur le balcon et m'intoxique les poumons, m'aidant ainsi à faire disparaître l'agacement qui a envahit si rapidement mon corps. Je ne peux pas croire qu'il s'est joué si facilement de moi. « Si fragile »... je comprends bien mieux d'où vient cette réflexion qu'il aime me faire quand je lui tombe dans les bras si facilement. J'observe alors la vue du Caire et sourit. Je ne voyage jamais, c'est bien la première fois que je me trouve dans un autre pays et je me dois d'en profiter. Seule, mais je le ferai. Je me lève alors et sort de la chambre. Je me dirige vers la réception pour leur demander un plan de la ville et surtout des conseils pour cette fin d'après midi. Leur hospitalité est réellement agréable et avec le sourire, ils me donnent tout les renseignements dont j'ai besoin et me désignent même un chauffeur pour ne pas que je me perd dans la grande ville.
Durant mon périple dans les rues de la ville, mon téléphone ne fait que sonner. Je suis assez agacée de découvrir que monsieur Hiddleston me harcèle de la sorte. Je prend donc la peine d'éteindre mon smartphone, je veux profiter de ma balade, sans penser à ce qui m'attend à l'hôtel. J'ai besoin de me déconnecter de tout cela pour prendre du recule et réfléchir comme il le faut. Je prend alors le temps de faire quelques boutiques, achetant des présents pour ma famille et Darcy, je marche dans les rues bondées et profite de la gentillesse des égyptiens. Je finis dans un café à boire du thé et apprécie le calme relatif d'une ville.
Quand je reviens de ma balade, le soleil a déjà disparu pour laisser place au ciel noir, éclairé d'étoiles et de la lune qui me semble bien plus grosse ici. Je suis légère et la colère a disparue. J'entre dans ma chambre et voit Tom près de mon lit, au téléphone. Il se tourne rapidement vers moi et son regard se pose sur mon corps qui se crispe quand il s'approche avec seulement deux enjambées.
_ C'est bon, elle est la ! Dit il avant de raccrocher, rangeant son téléphone dans la poche arrière de son pantalon. Tu étais où ?! Crie-t-il en prenant mon sac à main pour le jeter dans le petit canapé.
Je dois dire que sa réaction me surprend et quand il place ses mains de part et d'autre de mon visage, je ne peux que sursauter. Je saisis ses poignets mais je n'arrive pas à le faire me lâcher. Quand je vois l'inquiétude dilater ses pupilles, je soupire doucement.
_ Je... je me suis juste promenée, dis je pour me justifier alors.
_ Je t'ai proposé d'y aller ! S'énerve-t-il en me lâchant.
_ Non ! Tu me l'as limité ordonné ! Dis je en retirant mes chaussures.
_ Tu aurais du me prévenir ! Je me suis inquiété ! J'ai dépêché un garde du corps pour te retrouver ! Avoue-t-il en me regardant me déchausser.
Je vais me réfugier sur le balcon, je n'ai pas fumé de la journée et rien que sa réaction me donne envie de nicotine. Rapidement, il me rejoint et m'imite. Le silence pèse sur nous alors que la fumée nous entoure rapidement. Plusieurs minutes s'écoulent quand il daigne enfin parler.
_ C'était un rendez vous, avoue-t-il en regardant le paysage. Je tourne la tête pour voir sa réaction et fronce les sourcils.
_ Pourquoi ne pas me l'avoir dit ?
_ Je ne sais pas... Je....
_ Mais réponds moi ! M'énervais je alors. Je ne veux pas que tu joues avec moi ! Je n'ai pas besoin de ça !
Je fais pour déverser encore ma colère quand Tom se jette sur mes lèvres comme pour me faire taire la colère qui gagne du terrain à chaque paroles. La surprise m'empêche durant quelques secondes de répondre à son étreinte, pourtant, je glisse mes mains à ses épaules alors que les siennes prennent mes hanches en otage entre ses doigts. Il descend à mes cuisses exerçant une pression afin que je vienne entourer ses hanches de mes jambes. Son baiser est doux, pourtant je peux sentir la chaleur m'envahir. Mes doigts viennent rapidement trouver le chemin de ses cheveux. Je tire leur pointe pour approfondir ce baiser, glissant ma langue contre la sienne. Leur danse dure plusieurs secondes alors qu'il recule la tête pour reprendre sa respiration et me regarder. Son regard devient noir de désir et mon corps réagit aussitôt, laissant un frisson me parcourir l'échine. Il me jette sur le matelas, un cri de surprise sort de ma bouche, ce qui le fait rire. Je reste allongée à le regarder. Il retire sa chemise, la déboutonnant lentement. Mes yeux suivent chacun de ses gestes, mes cuisses se refermant sur elles même pour contenir mon excitation montante. Il pose un genou sur le matelas et s'approche dangereusement de moi.
_ Je ne joue pas avec toi, à ton contraire... grogne-t-il en écartant mes cuisses lentement.
_ Je... Je ne joue pas... dis je alors la voix faible.
_ Bien sûr que si... Tu me fais devenir totalement fou Hanna... Tu ose me défier, et, il faut avouer, que j'adore ça, dit il d'une voix suave.
Il fond sur mes lèvres alors que mon cœur palpite violemment dans ma poitrine. En quelques mots, il parvient à me faire défaillir et oublier la colère que je ressentais pour lui il y a encore quelques minutes.
_ Je vais te prouver que c'est bon de jouer, sourit-il.
Il kidnappe mes lèvres et je m'abandonne totalement à lui. Il glisse une main sur ma cuisse, la remontant lentement sous ma robe. Son toucher brûle ma peau, à chaque endroits qu'il touche, exprimant ainsi mon désir pour lui. Je me cambre, voulant qu'il touche bien plus, je veux qu'il touche mon corps entièrement, je veux que cette brûlure délicieuse embrase mon corps tout entier. Je veux qu'il consume mon air et que je ne puisse que gémir pour reprendre de l'oxygène. Ses lèvres viennent doucement explorer mon cou, penchant la tête sur le côté, je lui permet d'accéder plus facilement à ma peau. Quand soudainement, je sens ses dents s'enfoncer à la naissance de mon cou, un gémissement pousse derrière mes lèvres mit close, dévorant les derniers espoirs de reprendre le dessus. Je saisis son bras et le serre dans ma main. Tom glisse ses longs doigts le long de mon bras pour venir tirer sur la fine bretelle de ma robe et le tire jusqu'à découvrir ma poitrine. Sous l'excitation, mon sein se dresse et il s'arrête, s'appuie sur son avant bras pour regarder cette partie de mon anatomie et sourit, un rictus de prédateur qui fait bourdonner une chaleur violente dans mon bas ventre.
_ Tu es parfaite, murmure-t-il.
De son index, il vient dessiner la forme de mon sein, effleurant à peine mon épiderme. Je me cambre, lui offrant ma poitrine sans une once de regret. Il sourit fièrement avant de venir englober mon téton de ses lèvres, m'obligeant à couiner sous sa caresse humide. Je glisse une main dans ses cheveux alors qu'il continue de tirer sur ma robe pour venir totalement me la retirer. Je reste en culotte devant lui, qui me détaille de ses yeux si bleus. Il sourit, sûrement fier de sa victoire. Mais je m'en moque, je veux le sentir encore plus, le goûter et sentir sa peau contre la mienne. Il reprend mon autre sein entre ses lèvres et descend doucement ses baisers sur mon ventre, endroit que j'ai toujours détesté. Il vient mordre mon flanc bien plus fort et un gémissement de douleurs casse le silence de la pièce, ce qui le fait rire. Ses baisers ne manquent aucunes parties de mon corps, finissant sa course à l'intérieur de mes cuisses. Son regard se plonge dans le mien alors que je sens tout mon être exploser d'excitation. Son nez vient effleurer mon sexe humide à travers le sous vêtements, je peux sentir qu'il hume sans honte le tissu.
_ Putain ! Tu sens terriblement bon... grogne-t-il alors qu'il saisit ma culotte entre ses dents.
Il écarte la culotte et sourit quand il vient glisser son doigt à cet endroit si mouillé par ce qu'il me fait. Je le vois ensuite goûter son doigt et son regard ancré au mien, il glisse sa langue entre mes lèvres intimes et à ce moment, mon corps s'abandonne à cet homme. Je saisis le draps pour le serrer entre mes doigts alors que mes hanches se soulèvent légèrement, l'aidant ainsi à glisser ses bras sous mes fesses pour me soulever. Sa caresse est douce et avide de promesse. Promesse de me faire rapidement gémir son prénom, comme il m'a déjà promit de me le faire faire. Il écarte mon intimité avec facilité pour goûter bien plus loin que la surface et la boule dans mon bas ventre commence à grossir, prête à déjà exploser sous ses coups de langue expertes. Le silence de la pièce et rapidement remplacé par le son de ma voix, qui devient aigüe au plus la boule de chaleur s'étend dans mon corps. Je peux sentir mon cœur battre dans ma poitrine et je comprends que jamais plus, je ne pourrais me passer de sa douceur. Je glisse une main jusqu'à une des siennes et il vient rapidement enlacer nos doigts, lapant chaque parcelle de mon sexe qui pulse sous le plaisir. Rapidement, je bouge les hanches au rythme qu'il m'intime de sa langue et dans un cri et une roulement des yeux, je parviens à atteindre le plaisir tant attendue. Je cris en serrant ses doigts et laissant mon corps trembler de plaisir. Ma respiration est rapide et j'ai comme l'impression que je vais perdre à ce petit jeu. Hanna, tu as déjà perdu depuis qu'il t'a embrassé dans sa cuisine.
Je regarde le plafond, mon corps étant prit par de micro spasmes. Tom embrasse mon corps de nouveau remontant lentement pour finir par s'allonger à mes côtés. Je ferme légèrement les yeux et attends une réaction de sa part. Il glisse une main sous mes épaules pour venir me coller à son torse. Il embrasse tendrement mon front et serre son étreinte, pour ne pas que je recule. Je n'ai aucune envie de m'éloigner de lui, bien au contraire.
_ Ne pars plus jamais sans me prévenir, d'accord ?
_ D'accord... dis je en posant une main sur son torse nu.
Il me sourit et lève ma tête en exerçant une pression de son index. Il se penche vers moi d'une lenteur calculée pour venir effleurer mes lèvres et finit par frotter son nez au mien. Il caresse tendrement ma joue.
_ Maintenant, dors, dit il en nous couvrant du draps que j'ai malmené il y a encore quelques secondes.
Je me concentre sur les battements de son cœur et rapidement, je parviens à trouver le sommeil, entourée de ses bras.
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