Chapitre 12: " Bouleversement"
Je regarde Tom, pourquoi me proposer cela ? Devrais je accepter ? Vivre ici, avec mon ancien patron, et essayer de reprendre une vie normale. Mais ma vie ne le sera pas si je reste dans ce penthouse bien trop huppé pour moi. Et puis cela fait bien longtemps que je l'ai côtoyé et il faut dire, que nous n'avons jamais été aussi proches, enfin... Pas à propre parlé. Je fronce les sourcils, que cherche-t-il ? J'ai l'esprit embrumée, je ne suis pas capable de prendre une décision logique, pas après tout ce qu'il vient d'arriver, pas après avoir apprit leur relation frère/sœur que je trouve.... Très suspecte. Je sens le regard de Darcy passer de ma personne à celle de l'homme si charismatique en face de moi. Il faut que je trouve un moyen de partir de là.. Un moyen de fuir cette situation que je ne pensais jamais vivre.
_ Je n'ai pas d'affaires, soufflais-je. Ni téléphone, ni vêtements. Et j'ai des objets à récupérer, je ne peux pas abandonner mes biens comme ça...
_ Tu as les clefs de chez toi ? Demande Tom en soupirant.
Mes clefs... Non, je ne les ai plus.. Je secoue la tête et la baisse en signe de honte. Qui n'a pas les clefs de chez soi ? Je m'en rend compte que ma situation était réellement au pire élan. Je frotte mon visage pour essayer de reprendre mes esprits et d'oublier que je suis sans domicile maintenant. Enfin.. Si !
_ Je peux aller chez mes parents aussi !
C'est la meilleure solution à mon propre avis, je relève la tête pour le toiser, montrer que je suis sûre de ce que je veux. Même si, je sais très bien que retourner chez eux sera difficile, ils ne sont pas au courant de ce qu'il se passait et je ne veux pas leur montrer, que leur fille unique n'est qu'une lâche.
_ Hanna, il est deux heures du matin, reste au moins cette nuit, me propose alors mon hôte.
Comment résister ? Je le regarde et me laisse de nouveau tomber sur le sofa, en soupirant. La tension reprend le dessus et je ne me sens pas à l'aise dans ce genre de situation. J'essaye de mettre de l'ordre dans mes idées mais tout est bien trop réels et récents. Je tournicote mes doigts, les tordant entre eux, gérant également la douleur de ma tête, ne voulant pas qu'elle prenne de l'ampleur. La douleur est de plus en plus aiguë et je ne peux m'empêcher de frotter mon visage de la main, évitant les quelques plaies présentes. Un verre se présente devant moi, contenant un liquide ambré, propre à mon ancien directeur. L'odeur me parvient aux narines et je grogne en le refusant poliment. Il insiste, tendant le verre en cristal vers moi, un sourire se dessine sur ses fines lèvres.
_ Ça te fera du bien, essaye-t-il de sourire pour dissiper ma contrariété, certainement. Je repose mon attention sur lui et bifurque sur Darcy, derrière lui, un verre identique au mien, posé contre ses lèvres, me toisant. Mais je l'ignore rapidement, ne parvenant pas à omettre la colère et la déception que je ressens pour elle, à ce moment. Je prend par politesse le verre qu'il m'offre et le pose sur la table basse.
_ Non.. Merci, dis je en me levant du canapé, je préférerais aller me reposer et demain matin, je libérerais votre chambre.
_ Hanna... souffle Tom.
_ Merci ! Haussais je la voix afin qu'il cesse d'insister. Quand il me semble comprendre, je le regarde droit dans les yeux. Merci monsieur Hiddleston d'être intervenu et de m'héberger cette nuit, mais demain, je souhaite aller chez mes parents.
_ Hanna.. Insiste cette fois Darcy. Mon regard se pose brutalement sur elle, j'aimerai qu'ils arrêtent tout deux.
_ Je n'ai rien à faire ici, grognais je agacée qu'ils me prennent pour une enfant, incapable de prendre une seule décision. Je ne pense pas que ce soit très bien vu, que l'on vous voit sous le même toit que votre ancienne secrétaire monsieur et toi, crachais je à Darcy, que l'on te voit aux côtés de ta sous fifre.
Je sens Darcy blessée de mes paroles mais je dois avouer qu'à cet instant, je m'en contre fiche. J'ai juste pour objectif de lui faire mal. Elle baisse la tête alors que je me dirige vers les escaliers, j'aspire à la tranquillité de la pièce où je me suis réveillée. J'ai besoin de réfléchir et de me concentrer sur ce que ma vie va donner ensuite.
_ Bonne nuit à vous, dis je solennellement.
Je n'entend aucunes réponses et cela me convient. Je monte les marches lentement, comme si cela n'était qu'un mauvais rêve mais une fois que je ne suis plus à leur vue, je cours jusqu'à la chambre, comme si l'on me poursuivait pour me faire du mal. A peine ais je fermé la porte, que je m'effondre, en larmes, je glisse contre le bois de la porte, n'arrivant plus à respirer. Comment ais je pu être aussi bête ? Aussi faible ? J'essaye de contenir un cri de douleur, mettant mes mains sur ma bouche, grimaçant tant je sens le mal me ronger de l'intérieur. Les images me reviennent tel un coup de fusil dans la tempe et cela est tellement.... atroce. J'ai tant aimé cet homme, qui n'a pas eu la moindre once de pitié pour moi. Il m'a rabaissé et humilié et tout cela, à mon avis, était totalement justifié. Je ne sais pas combien de temps je reste assise au sol, à regarder le parquet et à essayer de chasser les larmes coulant sur mes joues. Avec le reste de mon énergie, je parviens à me remettre sur les jambes et me laisse tomber sur le lit moelleux et en pensant à Dean.. A ma vie.. Je m'endors, rapidement, les émotions pompant toute l'énergie qu'il me reste à cet instant.
***
Une chaleur douce et agréable caresse mon corps qui frissonne. Cela m'aide à ouvrir les paupières, alors que le sommeil me quitte peu à peu. Je m'étire et les crampes m'assaillent d'un seul coup. Je grogne en arrêtant, cela est censé être agréable au réveil. Je souffle et sent ma tête devenir extrêmement lourde, bien plus que la veille, comme si elle était enfermée dans un étau qui continuait de se refermer sur mon crâne.
Une fois que je suis bien réveillée et toujours fatiguée, car je dois avouer que bien que le lit soit très confortable, mon sommeil a été très agité, entre cauchemars et douleurs.. Je sens une odeur agréable me venir aux narines. Un mélange d'omelette et de... bacon ? Je fronce les sourcils, je dois rêver. Je m'assois au bord du lit, retenant un vertige. Je me tiens fermement au matelas et je sens un tas de vêtement sous ma paume. Il est entré alors dans la pièce, sans que je ne m'en aperçoive. Je grogne, n'aimant pas réellement cela, à moins que cela vienne de Darcy. Je ne les prend pas et me lève pour me diriger dans le couloir, une fois encore.
Je descend lentement les marches, étant balancée par l'envie de retourner sous la couette et sentant mon estomac grogner sa faim. Une musique d'ambiance jazz se fait entendre légèrement et je dois dire que cela est convivial. Cela donne une autre dimension à l'endroit. L'odeur est bien plus importante et cela réveille d'autant plus ma faim. Timidement, je me permet de suivre le bruit des ustensiles qui frappent une casserole et ce que je vois, me laisse sans voix.
Monsieur Hiddleston derrière les fourneaux. Il ne me remarque pas, surveillant la cuisson des œufs et je peux remarquer son dos saillant à travers la chemise blanche hors de prix qu'il porte. Je reste à le détailler, il a laissé sa veste de costume sur le rebord d'une chaise, a remonté ses manches jusqu'à ses coudes. Jamais je ne l'aurai pensé capable de faire cela, dans mon esprit, il était le genre d'homme à avoir une femme de ménage qui lui faisait tout et qu'il était incapable de vivre sans ça. Après tout, je devais aller chercher son café le matin, alors qu'il pouvait très bien aller se l'acheter lui même.
Quand il se retourne vers moi, il pose son regard bleu sur ma personne et sursaute, ne s'attendant certainement pas à me voir aussi tôt. Je sursaute également, ne m'attendant pas l'avoir surprit de la sorte et il se met à rire, en posant l'omelette dans une assiette à l'opposé de lui. Il me sourit tendrement en posant la poêle dans l'évier.
_ J'allais justement venir te réveiller, sourit il.
_ Ce n'est plus la peine, dis je en le regardant faire.
_ J'espère que tu as faim, me dit il en me montrant l'assiette bien fournie de la main. Installe toi, dit il gentiment.
Je m'installe alors par politesse sur le tabouret de l'îlot centrale de la cuisine et hume la bonne odeur. Il me tend une tasse et l'odeur me vient rapidement au nez, un bon café noir, ainsi qu'un verre de jus d'orange qui me semble frais de ce matin. Je dois dire que cela me donne l'eau à la bouche, cela fait bien longtemps que je n'ai pas vu tout cela un matin, à mon réveil. Bon... A dire vrai... Ca ne m'est jamais arrivé que l'on me prépare le petit déjeuner. Il me tend une main tendue, je la détaille et y remarque des comprimés blanc et rouge. Je l'interroge alors du regard, ne comprenant pas ce que cela peut être, même si j'en ai une vague idée.
_ C'est les antidouleurs que le médecin t'a prescrit hier.
_ Je veux la boîte. Dis je sans réfléchir, je n'ai pas vu de médecin après tout.. Je reste tout de même tendue, bien qu'il semble vouloir prendre soin de moi.
_ Tu crois que je veux t'empoisonner ? Demande-t-il vexé.
Je ne lui répond pas, je n'ai pas besoin de me justifier après tout... Je reste la main tendue, lui intimant ainsi que je souhaite toujours la voir. Il soupire, son visage se crispant cette fois et quand il met la boîte marron entre mes doigts, je m'empresse de lire le nom et effectivement... Ce sont des antidouleurs. Je me sens débile sur le coup mais je pense que je suis en droit de douter.. Après tout cela.. J'essaye de ravaler ma fierté et prend les comprimés dans la main de Tom et les avale à l'aide du jus d'orange, qu'il m'a gentiment pressé. Je le remercie et il hoche la tête en souriant cette fois. Il prend sa tasse et s'installe en face de moi, me regardant manger, ce qui est assez déstabilisant. Je grignote légèrement, je pensais que la faim était bien plus intense ... Mais une question me taraude.
_ Darcy n'est pas la ? Demandais je le plus naturellement possible.
_ Non, elle est partie hier, dit il en fronçant les sourcils comme si cela était une évidence.
J'ai eu ma réponse, alors l'appétit est légèrement plus forte. Je mange alors doucement essayant de ne pas laisser la douleur de ma mâchoire m'empêcher de me nourrir. Il finit de ranger tout ce dont il a eut besoin pour me préparer ce repas et me regarde.
_ Tu es sûre de vouloir aller chez tes parents ? J'hoche alors la tête. Et s'il te rejoint la bas ?
_ Il ne le fera pas. Dis je en haussant les épaules. Je ne vois pas Dean venir me chercher chez mes parents après ce qu'il a fait. Il n'oserait pas, rajoutais je en prenant une bouchée.
_ Ces personnes sont capable de tout ! S'énerve-t-il de nouveau. Cela faisait longtemps tiens...
Je continue de manger alors qu'il grogne de mécontentement. Il se serre de nouveau une tasse de café et je peux remarquer à ses gestes secs qu'il est agacé. Mais un soufflement de résignation me fait lever les yeux vers lui.
_ Je vais t'y emmener alors. Dit il avant de boire une gorgée.
_ Ce n'est pas la peine, je vais...
_ Ce n'est pas discutable ! Dit il en haussant la voix, me coupant alors la parole. Je reconnais bien là, l'homme d'affaire que j'ai abordé durant plusieurs mois. Ce ton autoritaire, qui avant, me faisait sentir des choses en moi. Mais là, il m'agace plus qu'autre chose. Je repousse mon assiette, il a réussi en quelques secondes à me couper l'appétit. Il fronce alors les sourcils et s'appuie contre son évier, croisant les bras. Je m'attend alors à une énième remarque. Il faut que tu mange..
_ Je peux me permettre de prendre une douche ? Demandais-je sans répondre.
_ Hanna ! Râle-t-il.
_ Non ! Criais je cette fois. Pourquoi personne ne m'écoute ? Vous n'avez pas à me dire ce que je dois faire !
_ Je t'ai sorti de ce merdier ! Grogne-t-il agacé.
Je comprends alors, tout a un prix c'est ça ? Je me crispe, finalement, ils sont tous pareil. Les hommes et leur ego ! C'est assez douloureux de le voir ainsi, moi qui croyait qu'il était différent de Dean. En quelques sortes, il l'est mais... Sa fierté est bien autant importante que ce qui l'entoure. Les larmes me reviennent aux yeux, la déception m'assaille et je ne parviens pas à la maîtriser pour le coup. Je savais le faire avec Dean, je savais gérer des émotions fortes et négatives mais avec Tom... c'est bien différent. Il s'avance d'un pas vers moi, se rendant sûrement compte de ce qu'il venait de faire, mais c 'était trop tard. Je recule d'un pas et grimace légèrement.
_ Merci de m'avoir sorti de ce merdier ! Dis je froidement. Mais cela ne vous donne pas le droit de dicter ce que je dois faire !
_ Apparemment c'est ce que tu aimes, puisque tu es restée tant d'années avec Dean ! Crie-t-il.
Mon cœur se met à battre violemment et la douleur n'en est que plus intense. Tom change totalement de faciesse, son comportement est impulsif et il s'en rend compte, une fois encore. La colère envahit tout mon être et je ferme les yeux pour me contrôler, mais cela en devient presque impossible. Je le regarde droit dans les yeux et serre les poings.
_ Va te faire foutre. Dis je le plus froidement possible.
Je remonte les escaliers avec une rapidité qui m'était inconnue et saisit les vêtements. Je les enfile alors que j'entends Tom m'interpeller et se rapprocher de la chambre. Je l'ignore, totalement, il faut que je parte d'ici, tout de suite. Je le croise dans le couloir, mais je le bouscule pour pouvoir passer et il ne résiste pas, je retourne dans la cuisine et attrape le flacon de pilule avant de me diriger vers la sortie. Mais j'ai à peine le temps de poser la main sur la poignet, que Tom me saisit la main. Je le repousse brutalement, ne lui laissant pas le temps de répliquer.
_ Je suis désolé !!! Vraiment !!! dit Tom en me fixant les yeux humides.
_ Moi aussi ! Crachais je pleine de colère. Jamais je n'aurai dû rester ici !!!!
Je sors du penthouse presque en courant, voulant juste me sentir... Je ne sais pas.... Une fois à l'air libre, je ferme les yeux et prend une grande inspiration. Il.... Il n'est pas lui Hanna... Il n'est pas lui, me répétais je en boucle. Je reprend ma respiration et me remet à marcher, sans regarder derrière moi...
***
Une semaine... Une semaine jour pour jour où je suis entrée dans la demeure de mes parents, où ma mère m'a découverte sur le pas de la porte le visage massacré de larmes, le corps tuméfié de coups et où j'ai dû leur conter ce qui a pu se passer dans leur dos, sans que je puisse faire quoi que ce soit. Je n'ai pas tout dis.. Je n'ai pas expliqué les humiliations perpétuelles.. Une bonne partie mais les moins dures, à mes yeux.
Ma mère a été compréhensive, enfin, un temps, elle m'a écouté, la colère se lisant sur le visage et ensuite la rage de vouloir lui couper la tête, au contraire de mon père, qui a été le plus silencieux des deux. Il ne pose plus un seul regard sur moi depuis ce fameux jours où la bombe lui est tombée sur la tête et je crois que c'est sa réaction qui m'a le plus dévastée. Je n'avais pas imaginé leurs réactions, puisque pour moi, il était impensable de leur avouer la vérité, de leur laissé entrevoir l'enfer qu'était ma vie avec ce jeune homme que je leur ai présenté il y a cinq ans, comme étant l'homme avec qui je voulais faire ma vie. Mon père évite de se trouver dans la même pièce que moi, il ne me dit que bonjour le matin, quand il daigne me croiser dans un recoin de la maison. Est ce de la déception ? De ne pas l'avoir vu ? Où certainement, d'avoir une fille aussi lâche, aussi fébrile face à un homme... Ma mère a appelé un ami avocat, mais j'ai rapidement arrêté les poursuites. Je ne veux plus vivre ça, et encore moins devant des étrangers. C'est terminé, je veux que cela reste du passé...
Appuyée contre la vitre de ma chambre, je pense encore aux paroles de Tom, j'essaye d'oublier, de me dire que ce n'était pas voulu mais... La pluie frappe la vitre et je reste immobile à l'observer, je serre le long gilet que je porte contre moi. Depuis mon arrivée dans la maison de mon enfance, je suis gelée, je ne parviens plus à me réchauffer. J'ai tout testé, les douches, les bains.. les journées entières sous la couette, rien ne fonctionne. Alors je me suis résignée à enfiler ce gros gilet qui n'a plus aucunes tenues.
Encore dans mes pensées, j'entends que l'on toque deux fois à la porte, j'invite la personne à entrer et bien évidemment, il s'agit de ma mère. Elle a beaucoup de mal à entrer alors qu'elle porte deux cartons dans ses bras. Je m'empresse de l'aider et elle me remercie en souriant.
_ Mais... Qu'est ce que tu fais avec tout ça ? Souriais je en voyant son air enfantin.
_ Et bien, le livreur a dit que c'était pour toi.
Je fronce les sourcils et inspecte les cartons en espérant y trouver un nom ou autre, mais bien évidemment, il n'y a rien. J'hausse les épaules et prend une paire de ciseau pour retirer le scotch. Quand j'ouvre le premier, j'ai l'impression de rêver. Je saisis le premier vêtement et je le reconnais, un pull que j'adorais mettre. J'inspecte les autres vêtements et je continue avec le second carton, plus rapidement cette fois. Le second, contient mon ordinateur portable, mon téléphone et mon set à dessin. Je lève les yeux vers ma mère qui semble tout autant étonné que moi.
_ Qui a envoyé ça ? Demandais je en sortant mon téléphone et son chargeur.
_ Je ne sais pas, le livreur ne m'a rien dit. Ça doit être l'autre salaud ! Grogne-t-elle
_ Maman ! Dis je faussement outrée, ce qui a tendance à la faire rire.
_ Désolée, mais je n'ai pas d'autres appellations pour ce genre d'individu, et je trouve que je suis même très polie, sourit elle en caressant mes cheveux. Je la regarde avec tendresse et la serre dans mes bras. Elle est un soutient énorme et elle ne s'en rend pas compte.
_ Merci maman... dis je les larmes aux yeux. Et tu as raison, c'est un salaud, riais je pour me calmer.
Je continue de déballer mes affaires et effectivement, ils sont bien mes affaires qui étaient dans l'appartement, une bonne partie en tout les cas. Ma mère s'assoit au bord de mon lit et prend un pull pour le replier convenablement.
_ Ce soir, un donateur de l'association vient dîner, je veux que tu sois présente...
_ Maman... Je ne pense pas que ce soit....
_ Oh ce n'est pas une requête, sourit elle, c'est un ordre.
Je crois que je n'ai pas vraiment le choix malheureusement, alors qu'accepte en hochant la tête et soupire malgré tout. Elle sourit, heureuse de son ordre et caresse tendrement ma joue. Elle embrasse tendrement mon front et j'ai l'impression de redevenir une enfant et je dois avouer, que j'adore ça. Cela m'avait tellement manqué... Elle quitte ma chambre, un sourire radieux sur les lèvres, si cela la rend joyeuse, alors c'est le principal pour moi.
Je finis de ranger les affaires qui m'ont été rendu et prend mon téléphone. Je ne sais pas quand était la dernière fois où j'ai pu aller dessus. Je le charge alors, restant assise sur mon lit. Je croise les jambes et attends quelques minutes avant de le rallumer. Je remarque quelques appels de Darcy, mais rien d'important pour moi. Je le verrouille alors et le pose sur la table de chevet avant de m'allonger quand je l'entends vibrer. Je fronce les sourcils et remarque le nom de Tom Hiddleston sur l'écran. J'hésite un instant, ne voulant pas l'ouvrir, je m'en moque de ce qu'il peut bien me dire... Mais est-ce vraiment le cas ? Je souffle, me détestant d'être aussi faible, même à travers un écran. Je clique dessus rapidement pour ne pas changer d'avis.
De : T. Hiddleston.
« A cette heure, tu dois avoir récupéré tes affaires. Je n'ai pas pu tout reprendre mais j'espère que cela sera assez pour l'instant. Je suis tellement désolé pour mes paroles, j'aimerai que nous en discutions, mais je suppose que pour l'instant, tu ne le souhaite pas. Je te laisse alors le temps de réfléchir, attendant bientôt, une réponse positive de ta part. Tom.H. »
Je ne peux pas m'empêcher de le lire, encore et encore. Je reste interdite et à la fois... Médusée. Comment je n'ai pas deviné que ces colis venaient de lui ? Mais malgré tout, je reste très en colère, il m'a blessé... Je ne lui répondrais pas à chaud.. Il faut attendre que je me calme et peut être que je daignerai lui répondre.. Je soupire et éteins mon téléphone, il faut vraiment que je me prépare pour ce soir et cela me fera penser à autre chose, même si je doute que Tom Hiddleston quitte mes pensées aussi facilement...
***
NOTE DE L'AUTEUR
Hey!!! Comment allez vous en ce jour?
J'espère que ce chapitre 12, vous plait. Je sais que je suis peu présente mais j'essaye de faire au mieux...
Même si je ne poste pas, je travaille sur les chapitres de mon côté.. Avec le travail c'est toujours compliqué de poster quand je le souhaite, surtout qu'il faut que je sois sûre de ce que je met, même si je ne suis jamais satisfaite réellement...
* Qu'en pensez vous de la réaction de Tom?
* Comment auriez vous réagit à la place d'Hanna?
Je vous fais de gros poutoux!!! A très vite !!!
Sarah C.
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