Chapitre 24
Le noir oppressant entourait encore Elmo. Il ne s'était toujours pas habitué à cette noirceur d'encre. Ouvrir les yeux, les refermer : cela revenait au même. Il préférait garder ses paupières closes. Cela économisait le peur d'eau de ses larmes.
Le temps n'avait plus d'importance ; de toutes façons, Elmo avait cessé de compter les jours s'écoulant. Cela ne servait plus à rien, il allait bientôt mourir. Il le savait. Aliona, qu'il avait espérer revoir, ne viendrait pas le sauver. Son plus grand regret était de ne pas avoir profiter de leur jeunesse et innocentes années pour profiter de l'amour déchirant qui régnait entre eux. Si seulement ils s'étaient avoué leur sentiments avant ! Tout aurait été si simple !
Malgré tout, le jeune homme priait pour qu'Aliona l'oublie vite. Il ne voulait pas qu'elle se lamente. Si encore elle l'aimait...
Car il n'était même pas sûr de cela. C'était l'idyllique rêve qu'ils s'était forgé pendant cet affreux séjour dans les bas-fonds des cachots. La faim, rongeante, le faisait délirer pendant le nombreuses heures. Seule l'odeur nauséabonde et suintante des besoins naturels d'Elmo, moississant et pour pourissant dans un coin de la cellule, le maintenait dans une réalité à peu près conscients, grâce à sa puanteur putride. Il secoua la tête.
Sa vie en prison se composait de trois activités dominantes : le rêve, la réflexion, et le sommeil. Il n'avait rien d'autre à faire. Discuter avec le voisin de cellule était risqué et ce dernier ne prononçait pas un mot au sujet des territoires interdits.
Il sentait sa fin approcher à grand pas. Ainsi se sustensait-il de la seule chose qui lui restait : la pensée.
La réflexion semblait être simulée par le manque d'énergie. L'esprit s'égarait dans les puits profonds des philosophies, explorait l'immensité de sa capacité, perdait toutes crédulité pour se plonger dans la réalité douloureuse de la folie. Tout cela, grâce à une faim grondante, une atmosphère puante et un estomac vide.
Qu'il fallait peu de chose à l'homme ! Quand les petits esprits se goinfrent et se délectent des plats matériels les plus savoureux, le penseur, lui, déguste lentement, avec satisfaction, les pensées délicieuse du savoir.
Qu'elle bien belle ironie !
La pensée se joignait au rêve, le rêve au délire. Tout cela dans un cercle sans fin, depuis des semaines entières.
L'âme du homme semblait prête à imploser.
Alors que son âme se perdait dans les méandres du monde, un bruit brusque le sortit de ses rêveries.
Il maudit le garde, saoul sûrement.
Ne pouvait-il pas laisser les prisonniers jouirent de leur dernière tranquillité ? Ne pouvait-il pas leur accorder cette dernière faveur ?
Il ferma les yeux. Un sifflement rauque retentit. Il secoua la tête. Encore un fruit de son imagination.
-Psst !
Il tourna la tête vers le mur. Ces bruits l'agaçaient.
- Momo, je viens de traverser tout ce maudit pays pour sauver ta peau, tu vas te retourner et venir vers moi, tout de suite !
Une seule personne lui parlait comme ça. Une seule l'appelait par ce surnom ridicule. Une seule...
- Ali ?
Il entendit un sanglotement de l'autre côté de la grille.
- Oh, Momo...
Le jeune noiraud rampa jusqu'à elle. Il passa ses doigts entre les barreaux et les entremela à ceux de la jeune fille. Une larme s'échappa de son oeil.
- Mais...Comment...
- Pas le temps ! coupa-t-elle. Je te sors, on part.
- Et moi ? Fit une voix dans la cellule d'à côté ?
C'était le fameux prisonnier.
- Désolée, pas le temps. Ni l'énergie. Faudra vous débrouiller seul.
Elmo eut un temps de réflexion. Pendant ce temps, Aliona jouait avec la serrure de la prison.
- Aliona... Il peut nous être utile. Il sait des choses...
Elle finit enfin de déverrouiller la porte.
- Okay mais si on se fait prendre à cause de lui, ce sera entièrement de ta faute.
Il ne put s'empêcher un sourire. C'était bien elle.
Il s'échappa de sa prison, dans laquelle il cracha avant de sortir complètement, dans une sorte de rébellion.
Pendant ce temps, Aliona tourna une grosse clé dans la serrure. Un déclic se fit entendre.
- Allez, sortez ! Pas une seconde avoir perdre.
La lueur des torches était comme une lueur d'espoir dans le noir qu'Elmo avait côtoyer.
Aliona saisit sa main, et l'entraîna rapidement. Il sentit son corps protester mais ne dit rien. Il n'avait pas à se plaindre.
Derrière haletait le mystérieux voisin de prison. Dans un éclairement soudain, Elmo put enfin l'apercevoir.
C'était un vieillard donc la barbe grisâtre tombaient jusqu'aux hanches. Il était décharné, et les pans de son habit en lambeau le faisait paraître comme une apparition soudaine d'un fantôme du passé.
- Comment t'es arrivée jusqu'ici ? ne put s'empêcher Elmo de demander.
- J'ai passé par les territoires interdits. Arrivée ici, je me suis fait passé pour une espionne du roi. M'ont laissée entrer. Et après c'était facile. Subtiliser une clef à un garde saoul, c'est pas trop compliqué.
Elmo se tut. Il était sidéré du courage demander son amie.
Les marches glissantes furent dures à grimper. Au fur et à mesure qu'ils montaient, les yeux d'Elmo souffraient de la clarté qui effaçait les ténèbres.
- Stop !
Ils étaient en haut. Aliona jeta un coup d'œil par-delà les murs.
- C'est bon, vous me suivez Okay ?
Les deux acquiscèrent.
- D'accord. On va sortir d'ici. On va passer par la grande porte. Seul chemin. On va vous faire passer pour deux ivrognes. Jusque là, tout est bon ? On y va !
Ils parcoururent les couloirs de pierres à grands pas. La tête d'Elmo tournait violemment. Ils sortirent dans l'avant-cour.
- Appuyez vous contre moi. Vite ! murmura la jeune guerrière aux deux hommes.
Ils s'exécutèrent.
- C'est la dernière fois que je dois venir régler vos problèmes d'ivrogne, vous deux ! La prochaine fois, vous resterez dans les cachots à croupir ! Je refuse de payer encore une fois !
Elmo faillit lui crier de se taire. Elle attirait l'attention sur eux !
- Mais...jme...blaaaa, baragouina le vieillard avec virtuosité.
Alors Elmo comprit la stratégie d'Aliona. Il joua la jeu.
- C'pas mooiiiii ! Gedoua y m'a dit...
Bien sûr, cela ne voulait rien dire.
Les gardes les regardaient avec un sourire amusé.
Aliona les tirait en leur direction.
- Allez, avancez maintenant espèces de gros tas stupides et lourdaux ! s'écria-t-elle bien fort.
On les laissa passer.
Il était libre.
Bijour bijour
Vous allez bien ?
Moi oui. Mes deux petits choux se sont retrouvés c:
GAAA je reste calme mais je suis trop heureuse !
Bref.
Ce chapitre ?
Les pensées d'Elmo ?
(Sorry j'étais juste trop fière de ce passage x)))
Et surtout...
Le plus important. ..
@StillLovinBooks tu l'attendais avec tant d'impatience...
Le surnom d'Elmo ? X))
Bwef.
Je suis tellement heureuse d'en être arrivé jusqu'ici c:
Même si ça veut dire que c'est bientôt la fin...
Dans...
Deux...
Chapitre...
Laissez moi pleurer.
Bref.
Sinon..
2000 VUES SUR CE LIVRE ? VOUS ÊTES SÉRIEUX ?
MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI ☆☆☆
JE VOUS NEM ♡♡♡♡♡
A la prochaine ☆♡
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top