Taxi
Annabeth n’avait jamais aimé la pluie. En été ou en hiver, ça faisait chuter la température, et ça, elle aimait pas. Elle n'aimait pas New York sous la pluie, la ville qui ne dort jamais perdait alors toutes ses couleurs. Elle supposait qu’il en était de même partout dans le monde, mais elle est New Yorkaise alors ce n'est pas vraiment son problème. Soit, il pleuvait ce jour là, et on était lundi. La semaine commençait bien, l’année aussi. Le moins de janvier n’avait apporté avec lui que des problèmes, nationaux, internationaux… Le seul point sur lequel tout allait bien était bien le travail. La travail à toujours eu une signification péjorative, une charge à assumé. Alors que le vrai travail est quelque chose fait par passion. C’était le cas d’Annabeth. Elle avait signé depuis 1 an et demi dans le cabinet d'architecture de sa mère, un des plus grand de la ville.
Alors comme tous les lundis, et 5 jours par semaine, elle sortait de son immeuble à 7h45, prenait le métro pendant 30 minutes, en marchait 5 avant d'arriver devant l’immeuble où siégeait le fameux cabinet.
Cependant ce lundi était bien différent des autres. La ligne de métro qu'elle prenait habituellement était fermée, un accident sur la voie. Elle allait être en retard. Et elle détestait être en retard. Surtout que maintenant plusieurs projets l'attendait, et sa mère devait lui en donner un ce matin. Elle vérifia les lignes de métro et quand ils allaient passe, elle allait être en retard, le verdict était tombé. Le prochain métro arrivait dans 20 minutes.
Alors elle sortie de la bouche de métro et héla le premier taxi qui se présente à elle. Lorsqu'elle le vit ralentir elle se rapproche lentement du bord de la route.
Lorsqu’elle rentra dans la voiture, elle poussa un soupir de soulagement, donna sa destination au chauffeur et enleva sa veste. Elle regarda défilé la ville par la fenêtre, faisant tout pour ne pas s'appuyer contre la vitre, trop froide pour elle. Elle jeta un coup d'œil au compteur. Le prix montait, très vite. Tant pis, du moment qu'elle n’était pas en retard.
Lorsqu'elle aperçut l'immeuble au loin, elle remit sa veste et prépare sa carte. Le taxi s’arrêta devant un jeune attendant devant le bâtiment. Elle paya le taxi, et ouvrit la portière. Le jeune homme se décala, lui fit un signe de tête en guise de salut et la laissa sortir avant de rentre dans la voiture à son tour. Elle s’avança vers la porte principale, et jeta un dernier coup d’œil au taxi, au jeune homme à l’intérieur. Elle se fit la réflexion qu'il était plutôt mignon. Annabeth haussa les épaules et poussa la grande et lourde porte vitrée. Elle s’avança dans le hall, salua Mary à l'accueil et se dirigea vers l'ascenseur.
Son bureau, qu'elle partageait avec un de ses collègues était au 6 ème étages. Lorsqu’elle sorti de l'ascenseur, qui donnait directement sur le-dit bureau elle s’avança d’un pas pressé et lança presque son sac et son manteau sur une chaise avant de vérifier l'heure sur sa montre. 2 minutes de retard. Toujours mieux que les 20 minutes attendues. La sonnerie de l'ascenseur derrière elle se fit entendre, elle se retourna et salua Malcom, son aîné d'un an avec qui elle travaillait depuis son arrivé dans le cabinet. Son café dégageait encore de la vapeur, et devait lui brûler les mains. Annabeth dégluti. Elle n'avait jamais été fan de café, mais un thé voir un chocolat chaud ne lui aurait pas fait de mal. Elle aurait même accepter un chocolat chaud.
« - Annabeth.
-Malcom, répondit-elle avec un sourire.
-Tout va comme tu veux ?
Elle haussa les épaules attrapa un crayon dans un pot sur son bureau et s'attache ses cheveux blonds avec.
Cheveux qui était bien entendu mouillés. Ah… Elle n'aimait vraiment pas là pluie.
-Tout va bien dans le meilleur des mondes.
Il la regarda avec un regard mi- curieux mi- amusé.
-Mouais… on va dire que je te crois même si je suis toujours pas convaincu.
Il bu une gorgée de sa boisson chaud.
Mon dieu, elle avait vraiment soif.
-Au fait, reprit-il, j'ai croisé ta mère, elle m'a demandé de te dire qu’elle avait déposé ton projet sur le bureau.
Elle jeta un coup d'œil à la table, il y avait cinq pochettes. Trois pochettes pour les projets en cours, une pour les projets tout juste achevé et une autre…
-Mais je bosse déjà sur trois projet, qu'est-ce qu’elle…
Malcom la coupa en levant un doigt.
-Pochette rouge.
Pochette rouge… d’après le code qui avait été instauré, les pochettes rouges étaient celles qui contenaient les projets les plus urgents, ceux pour lequel on pouvait faire attendre les autres.
Et c’était une pochette rouge.
Annabeth se passa les mains dans les cheveux.
-Argh… je vais m'y mettre. Mais avança il me faut un thé. Et toi, elle se tourna vers Malcom avec un regard insistant et un sourire, tu me ranges toutes tes affaires.
Lorsqu’elle revint, Malcom n’avait absolument rien ranger, il s’était presque plus étalé sur la partie du bureau qui était celle d’Annabeth. Elle soupira un grand coup, posa son thé et poussa toutes ses affaires devant un Malcom avec un grand sourire. Une fois après avoir enlevé toutes ses affaires et retrouvé un semblant de bureau ordonné, s'assit sur sa chaise. Après 5 secondes de silence, elle leva les yeux et croisa le regard de son ami avant qu'ils explosent tous les deux de rire. Finalement, la semaine commençait bien.
La porte claqua et elle s'affala sur son canapé. La journée avait été bien chargée pour Annabeth. Le nouveau dossier d’Annabeth était bien plus compliqué que ce qu'elle aurait pu imaginer. Elle allait devoir refaire le complexe sportif de la ville, en vue des entraînements des Jeux Olympiques de l’été. Ce qu'elle redoutait le plus n’était pas forcément le travail en lui-même, mais plus le fait qu’elle allait devoir travaillé avec d’autres personnes. Elle avait mit du temps avant de pouvoir être à l’aise à travailler avec Malcom, alors travail avec un inconnu… La tâche n’allait pas être facile.
publié le 28 janvier 2020
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