1985 : FAKE - ANOTHER BRICK

En quelques lignes :

- un beat paroxystique de la new wave suédoise mid 80's

- ce mec est la fusion parfaite entre un serviteur BDSM et un sous-officier de la Waffen SS

- à 1 minute 07 il y a un cryptogramme derrière le chanteur qui révèle la véritable identité de Charles de Beaumont, Chevalier d'Éonle 

- break le plus nul de l'histoire de l'électro (mais qu'est-ce que c'est que cette putain de musique de fakir ? Est-ce que ça a un rapport avec le nom du groupe ?)

- des yeux dans le vide

- des yeux dans le lointain

- non ! trop tard ! t'as fait une face caméra, putain, t'es lourd, Yorick ! on avait dit que tu regardais pas la caméra.

- le T.E.R. 9226 en provenance de Nuremberg et en direction de Fukushima, est annoncé avec un retard de 80 ans


wiki infos du groupe :

Fake est un groupe de new wave suédois, créé en 1977. D'abord tourné vers une musique ouvertement rock, le groupe se dirigea peu à peu vers la musique électronique à l'orée des années 1980, et de sa cohorte de groupes à synthétiseurs.

Fake est ainsi notamment l'auteur de deux tubes, d'abord Donna rouge, grand succès en Italie en 1984, puis surtout, un an plus tard, Another Brick, sorti chez CBS, qui se classa #1 en Italie et #6 en France. Deux ans plus tard, il sortirent un autre single, Arabian toys. Faute de nouveaux succès, le groupe se sépara cependant peu après, mais en 2001 des plans ont été faits pour une reformation, mais rien n'a pu encore aboutir à ce jour.

Le titre Another Brick fut repris en 2006 par le DJ français Laurent Wolf.    


Mon avis : 

Malgré ce break impossible (pourtant il l'ont fait), Another Brick reste un hit très caractéristique d'une époque ou l'électro-dance ne se nommait pas encore électro-dance et se cherchait encore  une personnalité, perdue quelque part entre cold wave et italodisco. 

C'est entêtant et on a envie d'y croire. Il y a ce petit quelque chose qui nous fait dire que c'est presque universel et que ça sonne comme un grand moment musical. 

Et puis, on écoute de plus près et on se dit que c'était quand même une époque bénie ces années 80. C'était un monde où on pouvait se permettre n'importe quelle faute de goût et la vendre à des centaines de milliers d'exemplaire en se permettant au passage de... nan mais ce break, quoi ! 

Pfff...


Théorie personnelle : 

Je pense que les auteurs à l'origine de ce projet en avait gros sur la patate à force de supporter du Pink Floyd à longueur d'année. Je pense que le titre de Fake est une sorte de mollar purulent craché à la face de Roger Waters. 

J'ai envie de dire : "bien fait ! fallait pas non plus pousser le brique aussi loin" !


Citation célèbre : 

"Moi, je m'appelle Parpaing" 

=> Roger Waters en découvrant la version de Another Brick par Larent Wolf en 2006.


https://youtu.be/GvrJpgzUP-g

Anecdote personnelle sur la chanson : 

Je crois me souvenir avoir entendu cette chanson quand j'étais gosse. Le fait est que la version de Laurent Wolf est apparue à la toute fin de ma carrière de clubber et j'en garde un souvenir ému.


Notation officielle : 

pour la qualité du clip : 1 / 5

pour la puissance de la chanson : 2,5 / 5

note finale : 3,5 / 10 

appréciation : les gares abandonnées, les trains rouillés, les uniformes crypto-nazis et les yeux vides, c'est vraiment de l'humour potache ! Ca ne fait rire que vous !

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top