- Attention !
Mes yeux s'ouvrirent. Le pouvoir avait disparu, le Flux ne courait plus, ne laissant plus que la cruelle réalité à affronter. Et l'apparente urgence de la situation. Qui avait dit cela ? Et pourquoi ne donnait-iel pas de précision sur la menace dont iel m'avait avertie ?
- Je disais attention, tu risques de tâcher tes vêtements si un fruit tombe dessus.
Je relevais lentement la tête vers celui qui avait parlé. J'avais compris mais je ne voulais pas y croire. Il n'aurait pas pu s'abaisser à ça. Même lui.
Puis arriva ce qui devait arriver. Interrompue beaucoup trop brutalement dans sa course rapide vers le ciel, ma plante vacilla pendant un instant, puis flancha sous son propre poids. Elle se cassa net en deux, et la moitié du haut emporta celle de Ciator dans sa chute. Ciator. Il me souriait, tellement content de lui, noyé dans son mépris et sa fierté.
Malgré les évidences, je refusais toujours d'y croire. C'était tellement... Ridicule. Absolument impossible.
- Eh bien... Je crois que l'on peut affirmer que Ciator a gagné cette épreuve, dit Yagra en rompant le silence de plomb qui s'était abattu sur l'assemblée. La plante de Lyra a rempli deux des conditions d'abandon que nous avons cité plus tôt : elle s'est cassée et a touché la plante de son adversaire.
Ma respiration s'arrêta. C'était impossible. Ils n'allaient pas faire ça.
La fée s'envola puis tapota sur l'épaule de la naine puis lui murmura quelques mots à l'oreille. Je n'entendis de la réponse que quelques mots :
- ... pas précisé dans les règles.
Je faillis éclater de rire devant l'absurdité de la situation. Je clignais plusieurs fois des yeux, comme pour émerger d'un mauvais rêve.
La foule se répandait en murmures, incertaine de l'attitude à adopter.
- Bon, eh bien passons à la deuxième épreuve, puisque j'ai gagné la première, coupa Ciator en se relevant.
Puis soudain, un cri déchira la foule.
- Non !
Une silhouette se leva dans la masse, au premier rang, à mon opposé mais j'avais déjà reconnu la voix. Mon meilleur ami, le seul et l'unique.
- Nous avons tous été témoin de cette honteuse tricherie ! Ciator a crié uniquement dans le but de déconcentrer Lyra et de la détourner de l'épreuve ! Il devrait déjà être disqualifié rien que pour cela. Et s'il vous faut quelque chose de plus, je vais vous en donner. Cette épreuve mesurait le pouvoir, n'est-ce pas ? Je crois que nous avons tous vus qui de ces deux candidats était le plus puissant, et ce n'est certainement pas l'homme qui a fait jaillir du sol une minuscule tige avec à peine deux feuilles dessus !
Le silence retomba sur la foule. J'étais arrivée à la même conclusion que Théo, mais l'entendre le dire rendait les choses beaucoup plus réelles. Ciator avait réellement crié pour briser ma concentration et remporter l'épreuve misérablement. Je n'aurais pas imaginé le pire des cafards capable de la moitié de ça.
- Le garçon n'a pas tort... intervint Sistyle, apparemment indécise. Ce cri s'apparentait à de la triche.
- De la triche ? s'insurgea Ciator. Redites moi quand avez-vous mentionné que le fait de prévenir son adversaire d'un potentiel désagrément était interdit par le règlement ? De plus, si la gamine n'est pas capable de maintenir sa concentration face à une petite distraction extérieure, cela montre bien que son pouvoir n'est pas aussi fort qu'il y parait.
Puis il croisa les bras, son masque hautain toujours plaqué sur la figure. J'arrivais difficilement à croire qu'un si petit corps puisse contenir une si grande quantité de mauvaise foie et de mépris.
- Comme je l'ai déjà dit, rien n'était précisé dans les règles à ce propos, ajouta Yagra à l'attention de Sistyle. Cet acte ne peut être considéré comme de la triche.
- Mais si on met les règles à part et qu'on raisonne en tant qu'être doué de logique, il est évident que nous ne pouvons pas accepter une telle-
- Les règles sont les règles, coupa la naine.
La fée croisa elle aussi les bras, vexée de ne pas être écoutée.
- Bon, puisque je vois que le jury est partagé, procédons à un vote, intervint Kastyl dans l'espoir d'éviter un scandale. Qui est en faveur de Ciator vainqueur de cette épreuve ?
Yagra leva le bras d'un air déterminé. Le pire était que je ne pouvais même pas lui en vouloir, car il était clair qu'elle recherchait simplement l'impartialité la plus totale. Le troll, qui n'avait pas dit un mot durant le débat, leva lui aussi lourdement son gros bras d'un air ennuyé. Je ne comprenais pas son rôle dans cette affaire. Pourquoi faire partie du jury si ce concours lui importait si peu ?
- Ciator est donc vainqueur de la première épreuve, à deux votes contre un, annonça Kastyl.
Mon coeur rata un battement. Ceci était la preuve qu'il n'y avait qu'une seule manière de survivre dans ce monde : manger avant d'être mangé. Et sur ce coup là, Ciator m'avait dévorée.
- Mais vous ne pouvez pas faire ça ! C'est complètement injuste ! Nous avons tous très bien vus que... s'insurgea Théo.
- Écoutez jeune homme, on ne conteste pas les décisions du jury ! Si vous continuez à perturbez le bon déroulement du concours, nous serons dans l'obligation de vous expulser !
Yagra s'était avancée et pointait un index menaçant vers mon ami. Ce dernier se rassit lentement, se contenant avec difficulté.
- Eh bien, que de rebondissements ! dit Kastyl avec un enthousiasme qui me parut légèrement déplacé. Nos candidats ont bien mérité un quart d'heure de pause, après quoi nous passerons à la deuxième épreuve. Je rappelle aux candidats qu'il est interdit de parler avec une personne extérieure au jury.
Ces mots achevèrent de me déprimer. J'avais plus que jamais besoin de conseils et d'encouragements, mais ils m'étaient inaccessibles. À moins que... Une idée venait de me traverser l'esprit. Mais non, je ne pouvais pas faire ça, ce serait de la triche. Quoique, me dis-je en réfléchissant, il n'était pas précisé que communiquer mentalement avec des personnes extérieures était interdit ! Et puis, franchement, côté contournement de règles, j'avais un expert en face de moi. Je décidai qu'un petit écart à la bonne conduite ne ferait de mal à personne, et surtout me ferait beaucoup de bien à moi. J'hésitai un instant sur le choix de la personne à contacter. L'idée de parler à Théo était très tentante, mais la raison me souffla que l'expertise de Maitre Corcy me serait plus utile sur ce coup-là. Je reproduisis le même effort que lorsque j'avais parlé avec Saïla, mais cette fois-là ce me fut beaucoup plus facile, et pour plusieurs raisons : d'abord je maitrisais mieux le Flux, ensuite je connaissais Maitre Corcy encore mieux que Saïla et enfin, il était beaucoup, beaucoup plus proche. Aguerri comme il l'était, il sentit immédiatement ma présence et ce fut même lui qui entama la conversation.
- Lyra ? C'est toi ? Tu vas bien ? Qu'est-ce qui s'est passé ? me mitrailla-t-il.
- Oui, c'est moi, j'ai vécu de meilleurs moments, j'ai perdu ma concentration et mon lien avec le Flux trop brutalement, répondis-je dans l'ordre le plus calmement possible.
- Ce petit fils de Raste, cet espèce de tricheur sans vergogne, ce troll des marécages, ce...
- Oui, je sais ! Croyez-moi, ce n'est pas l'envie de l'insulter qui manque, mais il me semble que nous avons d'autres priorités pour le moment, non ?
- Oui, bien sûr, s'excusa le vieil homme. Écoute, et arrête-moi si je me trompe : il me semble que tu avais perdu le contrôle sur ton pouvoir avant l'intervention de ce misérable cafard, c'est juste ?
- Eh bien, oui, avouai-je, un peu gênée. C'est à dire qu'il y avait tellement de puissance que... je me suis laissée débordée.
- C'est une erreur commune des débutants, mais le problème est que dans ton cas, ton pouvoir semble sans réelles limites, et la perte de contrôle peut devenir très dangereuse.
Même en esprit, il avait du sentir que j'allais l'interrompre car il ajouta :
- Non, écoute-moi. Imagine que ton but et de faire augmenter la taille d'un petit caillou, qui te dit que si tu ne maitrises pas, il ne grossira pas jusqu'à écraser le village voisin ? Et ce n'est qu'un exemple. De plus, ta concentration est très fragile dans ces moments-là, comme tu as pu en faire les frais.
J'acquiesçais, un peu piteuse avant de me souvenir qu'il s'agissait d'une conversation mentale. Mais mon mentor avait du le sentir également car il continua.
- Le seul conseil que je peux te donner pour cette deuxième épreuve est de ne pas refaire la même erreur. Quitte à réduire ta puissance, rien ne doit échapper à ton contrôle. Et de toute façon, même au minimum de ton pouvoir, tu en auras toujours plus dans ton petit doigt que dans tout le corps de ce minable prétentieux. Et aie confiance en toi.
Sentant qu'il n'avait plus rien à me dire, je rompis la communication. J'avais peur, peur de me ridiculiser encore une fois, peur de perdre le contrôle, peur de donner raison à mes adversaires. Alors je me redressais et je fis face à Ciator la tête haute. Parce que c'était la seule chose à faire.
- Mesdames et messieurs, nous allons pouvoir passer à la deuxième épreuve !
L'annonce de Kastyl avec son entrain désormais habituel avait fait taire le brouhaha de la foule.
- Cette épreuve aura pour but de mesurer la volonté de nos candidats. Ciator est pour l'instant en tête, je vous le rappelle, en ayant gagné la première épreuve. Mais rien n'est encore joué ! Je laisse à présent la parole au jury pour vous en dire plus.
- En effet, cette épreuve fera s'affronter vos deux volontés, confirma Yagra. Le principe est simple, lui aussi. Un cercle a été tracé au milieu de l'arène. En son centre, deux palets de bois ont été placés. Le jaune sera le tien, Lyra et le vert celui de Ciator.
Je baissai les yeux pour trouver un cercle blanc d'environ cinq mètres de diamètre et deux cylindres à mes pieds. Comment avaient-ils fait pour faire apparaitre tout cela sans que je m'en rende compte ? Je soupçonnais le Flux de jouer un rôle dans cette histoire, mais ma théorie restait invérifiable.
- Votre objectif sera simplement de faire sortir le palet adverse hors du cercle. Dès qu'il dépasse la limite, c'est gagné, même s'il n'est pas complètement dehors. Il vous est interdit de rentrer dans le cercle, ne serait-ce qu'un orteil, de toucher un des palets avec votre corps, d'influer sur le cercle ou sur les palets, c'est-à-dire sur leur poids, leurs dimensions ou leur texture, et de délibérément déconcentrer son adversaire sous peine de disqualification immédiate de l'épreuve.
Sistyle ponctua sa tirade d'un regard noir à Ciator qui, je pense, avait quelque chose à voir avec la dernière règle. Je me promis d'aller la remercier quand tout serait fini, quelle que soit l'issue de ce concours.
- Si vous n'avez pas de questions, mettez vous en place à chaque extrémité du cercle.
Mon adversaire et moi-même nous positionnâmes ainsi que demandé. J'expirai longuement de manière à être la plus détendue possible. Je me promis que cette fois je ne me laisserais pas déborder. Et surtout que je ne le laisserais pas gagner.
- Prêts ? Allez-y !
Ciator me lança un regard ironique, sûrement destiné à me déstabiliser. Je plantai mes yeux dans les siens avec un regard de défi. J'en avais marre de me faire traiter comme une moins-que-rien et j'étais bien déterminée à le lui montrer. Puis il lança la première offensive. C'en était presque ridicule de lenteur et de simplicité. De minuscules pousses sortaient du sol pour former un tapis de mousse mouvant sous mon palais qui avançait à la lenteur d'un escargot. Encore une tactique destinée à m'humilier. Pas cette fois. Je le laissai avancer jusqu'à la moitié de son chemin vers moi avec une moue amusée, puis laissai le Flux m'envahir. D'abord avec grande prudence, puis en retrouvant peu mon aisance habituelle. Je ne serai pas débordée car la puissance dont j'avais besoin était bien moindre qu'à l'épreuve dernière.
Je pris le temps de viser soigneusement, puis d'une pichenette dans l'air bien placée (et aussi avec l'aide du Flux, je l'avoue), je renvoyais mon palet à sa place initiale, heurtant du même coup le palais de Ciator et l'envoyant tout droit vers la limite du cercle. Il ne dut son salut qu'à ses réflexes, qui je dois le reconnaitre, étaient absolument exceptionnels. En une fraction de seconde, il mit la main à terre et fit jaillir une grosse racine qui repoussa le morceau de bois vers le centre du cercle. Le public éclatait en de multiples exclamations de surprise, de joie, de frayeur ou de déception selon la situation et son parti. J'entendais vaguement Kastyl commenter en arrière-plan mais j'étais bien trop concentrée pour y prêter attention.
Le regard de Ciator s'était soudain transformé, passant de l'assurance ultime à l'étonnement effrayé. Je lui adressai un petit sourire et une courbette, ce qui provoqua quelques rires dans le public. Ils furent très vite éteints par l'expression de rage qui s'était peinte sur le visage de mon adversaire.
- Espèce de petite... éructa-t-il entre ses dents serrées.
Je lui fis un clin d'oeil pour toute réponse. Puis je décidai que c'était à mon tour d'attaquer et de montrer ce dont j'étais capable. Grâce au Flux, j'augmentai la puissance de la légère brise qui soufflait sur l'arène jusqu'à la transformer en une véritable bourrasque, assez puissante pour balayer le palais de mon adversaire. J'avais d'abord pris soin de placer mon propre palais sous une bulle protectrice afin qu'il ne subisse pas les effets de mon pouvoir. Sans me vanter, du grand art. Encore une fois, sa prodigieuse réactivité le sauva. Un mur de lierre bien serré se dressa soudain devant le palais, pliant sous la bourrasque mais l'arrêtant net.
- Tu te crois forte et intelligente, hein ? railla-t-il. Tu me fais pitié.
Il ne méritait pas une réaction de ma part, alors je ne réagis pas. Je continuai à me concentrer, pressentant une attaque prochaine. Et, en effet, une pousse fusa du sol à la vitesse de l'éclair pour projeter mon palais hors du cercle. N'ayant aucun temps de réflexion disponible, je fis la première chose qui me passa par la tête. On entendit un « poc » retentissant, et mon morceau de bois jaune rebondit violemment contre la plaque d'acier qui s'était dressée devant lui. Je la fis disparaitre immédiatement, même si j'aurais pu la laisser plus longtemps. Je voulais gagner à la loyale. Quant aux créations de Ciator, elles se flétrissaient dès qu'elles avaient accompli leur mission. La racine qui avait failli me faire perdre n'était déjà plus qu'une maigre et longue herbe sèche agonisant au sol. Je compris que je possédai deux avantages sur lui : premièrement, il ne pouvait faire que des créations végétales, alors que mon répertoire état beaucoup plus étendu et deuxièmement, mes créations pouvaient durer beaucoup, beaucoup plus longtemps que les siennes.
Forte de cette prise de conscience, ma confiance en moi grandit encore. J'eus soudain une idée qui pourrait marcher, car elle jouait sur la confiance de Ciator et son estimation de moi. Je commençais simplement par créer deux fines planches de bois qui, sur la tranche, faisaient le diamètre du cercle, allant d'une extrémité à l'autre et emprisonnant au passage le palais de Ciator, l'empêchant de bouger sur les côtés. Le mien, un peu à l'écart, ne subit pas l'effet des barrières. Je vis mon adversaire froncer les sourcils, faire jaillir des racines du sol qui s'enroulèrent autour des barrières, essayant de les faire tomber. Malheureusement pour lui, elles étaient solidement ancrées dans le sol, et pas prêtes de disparaitre. Il dut penser le contraire, car il abandonna et s'employa à essayer de mettre mon palais hors du cercle.
Sa création - un buisson touffu censé m'empêcher d'avoir accès à mon palais - n'était pas si mal, mais j'étais à l'affût et je la renvoyai dans la terre avant même qu'elle ne soit sortie. Puis je profitai de la confusion et de la colère de Ciator pour mettre mon idée en marche. Un carré de bois un peu plus grand que nos palais apparut, collé au cercle de bois rouge de mon adversaire et le poussa de quelques centimètres, pas plus. Puis je recommençais exactement la même chose. Quelques centimètres de plus. Et puis un troisième. Et un quatrième. J'étais déjà à un demi-mètre lorsque Ciator parut se rendre compte de quelque chose.
- C'est comme cela que tu comptes gagner ? En faisant la course avec une limace ? se moqua-t-il pour la forme, mais je voyais bien qu'il était intrigué et qu'il avait appris à ne plus me sous-estimer.
Il me laissa continuer sur un demi-mètre encore, si bien qu'il ne restait plus qu'un mètre cinquante avant la limite du cercle. L'elfe se décida enfin à contrattaquer, mais j'étais prête. Un amas de différents végétaux sortit de terre, formant presque comme un poing décidé à frapper. Le palais, sa cible, alla buter contre le dernier carré de bois que j'avais créé, aussi ancré dans le sol que les barrières. Son poing végétal explosa en morceaux d'herbe, de fleurs et de racines sous l'impact du choc. Ciator était estomaqué, alors je continuai mon oeuvre. Carré de bois après carré de bois, centimètres après centimètres. Le tout prit un caractère presque inéluctable lorsque j'arrivais à cinquante centimètres de la limite blanche. Mon adversaire, paniqué, se perdait en essais infructueux, espérant toujours, peut-être, que mes créations allaient finir par disparaitre. Comme je l'avais prévu.
À vingt centimètres, il sembla enfin comprendre que sa seule chance de salut était le haut. Je lui en avais quand même laissé une, dans ma grande générosité. Une racine ronde, presque un petit tronc d'arbre, sortit de terre pile sous le palais pour l'emporter hors de sa prison de bois. Je fis la première chose qui me passa par l'esprit, désireuse de m'amuser un peu. La grosse racine se transforma en une fine corde de chanvre, inspirée par ces maudites échelles de corde elfiques. C'était la première fois que je modifiais la création de quelqu'un pour la transformer en autre chose, mais ça s'était révélé d'une facilité déconcertante. Plus facile que de créer un objet, même. Sûrement parce que la plus grosse partie du travail était déjà achevée, et que je me contentais de changer légèrement la nature de ce travail à l'aide du Flux. Tout en menant ces réflexions, je continuai à créer mes petits carrés de bois pour pousser le palais, retombé pile entre les barrières. Ils formaient à présent une véritable file indienne, comme autant de petites humiliations infligées à Ciator.
Triomphante, je fis apparaitre le dernier carré de bois, celui qui allait me permettre de gagner l'épreuve, lorsque je vis quelque chose fuser dans mon champ de vision. En un éclair, je compris et un trou s'ouvrit dans ma poitrine. Mon palais. Comment avais-je pu être aussi idiote et l'avoir oublié ? Allais-je perdre aussi bêtement, après tout ce que j'avais fait durant l'épreuve ? Poussé par une création de Ciator, il franchit la limite du cercle à toute vitesse. Et une seconde après celui de mon adversaire.
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Salut tout le monde !!! J'espère que vous allez bien <3
Voilà un nouveau et long chapitre, juste pour votre bon plaisir, mesdames et messieurs ! C'est mon cadeau de rentrée, en espérant que ça vous donnera un peu de courage et que ça se passera bien pour vous ! :)
Vous avez été surpris par le début ? Ou vous aviez deviné ? Comment avez vous trouvé la deuxième épreuve ? Dites moi tout <3
À bientôt pour la troisième épreuve !
Kiss ★
P.S. : je sais que ce concours s'éternise, si vous en avez marre sachez qu'il se termine dans le prochain chapitre :-D
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